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3.57/5 (sur 104 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Uccle , le 24/09/1885
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 13/05/1974
Biographie :

Albert t'Serstevens est un écrivain français d'origine belge. Né en Belgique d'un père flamand et d'une mère provençale, Albert t'Serstevens, après un voyage en Égypte, s'installe en France en 1910 ; il est successivement employé de librairie, puis secrétaire d'un banquier, avant de publier en 1911 son premier ouvrage Poèmes en prose. En 1913 il rencontre Blaise Cendrars dans l'atelier du peintre Robert Delaunay : ce sera le début d'une longue amitié entre ces deux hommes qui, échangeront une correspondance au terme de laquelle, en 1972, t'Serstevens publiera L'homme que fut Blaise Cendrars. En 1919 au sortir de trois années de mobilisation, le jeune écrivain fait paraître son premier roman : Les Sept parmi les hommes. Par la suite, sa production littéraire suit le rythme incessant de ses voyages À chacune de ces pérégrinations, la littérature française s'enrichit de récits : Le Vagabond sentimental (1923) ; L'Itinéraire espagnol (1933) L'Itinéraire portugais (1940). C'est à Papeete, en 1949, qu'il se marie avec la jeune illustratrice Amandine Doré (de la même famille que Gustave).
Les mémoires de Louis-Adhémar-Timothée le Golif, dit Borgnefesse sont retrouvées à Saint Malo au mois de mai 1945 par Yves Hémar dans les ruines d'une maison détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Il reste assez de texte lisible pour raconter la vie très originale d'un capitaine de la flibuste. Dans la préface, il est déclaré que le manuscrit a été retravaillé par Albert t'Serstevens, auteur de romans spécialisés dans les récits maritimes, et déchiffré par Gustave Alaux. Ce livre est publié en 1952.
On découvre plus tard que Albert t'Serstevens est en fait le véritable auteur et que Borgnefesse n'est que pure imagination. La préface est en fait une forme de publicité pour lancer le roman.

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Source : http://www.pirates-corsaires.com/
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Bibliographie de Albert t`Serstevens   (27)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Il rêve de la Patagonie et d'un voyage dans les mers du Sud. Toujours par goût des aventures il est même allé à la guerre et y a laissé son bras droit. Maurice Barrès, qui le sut, lui fit offrir une merveille d'orthopédie, un bras de frêne et d'aluminium qui déclenchait, à la moindre pression, des doigts à charnières métalliques. Cendrars s'est amusé quelque temps à faire fonctionner cette machine sous le nez de ses amis, puis il se dégoûta de ce membre mécanique. C'est dans une gare évidemment qu'il abandonna son bras postiche: au moment de partir en voyage il l'a déposé à la consigne, et s'en fut plus léger. On peut se demander si ce bras de Cendrars est toujours à la consigne.
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C'est -commença le Nouguéro- c'est une terrible histoire de mer que je veux vous raconter, du temps que nous battions, sur le "Gaillard Gouteux", les côtes de Virginie, jusqu'à la Nouvelle-York et au delà, pour faire enrager les anglais ...
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Allez hop 2 citations pour le prix d’1 :
« Le pénible sentier de mulet qui y mène part de l’esplanade des moulins, près d’un cimetière si joli qu’on y passerait toute sa mort. » à Ios p.151
« Les maisons blanches, cubiques, d’une construction rudimentaire, telles que les grecs de tous temps les ont toujours habitées. La maison d’agrément a été inventée par les Romains. » à Lindos p.234
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Le Cristobal filait doucement six à sept noeuds à travers les bancs de Mala, dans l'estuaire du Guayas.
A l'aube, on avait hissé le pavillon de départ et commencé à virer les ancres. L'équipage s'était montré plus habile qu'on ne l'aurait cru, et même, sous la tempête blasphématoire du bosco, discipliné. Après une demi-heure de travail, William, qui commandait la manoeuvre, avait marqué lui-même la marche en avant, et le cargo, avec son or secret, s'était laissé descendre vers la mer.
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« La mer, ici, et* la seule nourrice, Pêcheurs par vocation héréditaire et par nécessité. On est pauvre et content dans sa pauvreté, ce qui devrait bien être la loi générale d’un monde où personne, même les riches, n’est satisfait de son sort »

à Kalymnos p.206

P.S. : * (sic) en relisant j'ai cru avoir mal recopié, mais non c'est bien "et" et pas "est".
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En amour, les hommes de mon âge - celui que j'avais alors - ne sont les dupes que d'eux-mêmes. Leur mal ordinaire est la jalousie : il n'en est pas de plus poignant. Ils n'ont pas encore admis la résignation qui ferme les yeux devant le mensonge. Les femmes qu'ils ont connues leur ont appris le doute et le qui-vive. Ils ont trop d'expérience, ils n'ont plus assez de fatuité, pour se reposer dans la confiance. Mais il faut qu'ils payent un nouveau tribut à l'amour-propre : ils ne veulent pas être dupés. Ils le sont rarement car ils ont tout prévu. Même le pire n'est pas assez pour ce qu'ils imaginent. Ils détruisent ainsi le bonheur qu'ils ont, par le malheur qu'ils créent dans leur esprit.
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Je la regarde de tout près. Vingt-quatre ? vingt-cinq ans ? Moyennement grande. Une manière a elle d'appuyer la hanche sur la jambe. Une pudeur indifférente dans le vêtement, comme celle d'une belle fille nue. La lèvre toujours humide, attirante. Le nez un peu retroussé, comme celui de nos Parisiennes. De longs cils courbes : le cimeterre biblique. Un front lumineux. La phrase de La Bruyère m'offrait son rythme et son sentiment : "... Comme une nuance de raison et d'agrément qui occupe le coeur et l'esprit de ceux qui lui parlent..."
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William s'était arrêté de parler. Il avait assez la connaissance des hommes, et surtout des hommes de mer, pour comprendre celui qu'il avait devant lui. Il concevait la grandeur de cette indolence en face de l'action et du danger, et bien qu'il ressentit à son égard une violente antipathie d'homme à homme, il ne pouvait s'empêcher d'admirer le calme presque voluptueux de celui qui devait être un chef incomparable, à l'heure de l'aventure.
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Il y eut, pendant quelques secondes, un contact brûlant entre ces deux hommes si contrastés, parce qu'ils se rencontraient dans une semblable passion, celle de la mer. Mais pour William ce n'était pas seulement la mer, c'était aussi le navire, son navire, cette créature de fer, de cuivre, d'acier, la courbe de sa coque, la musculature de sa machine, la voix de sa sirène et de sa cloche de brume, l'entêtement de sa proue dans la vague et la vibration émue de tout ce grand corps à la poursuite de l'horizon. On pouvait se demander s'il n'avait pas accepté ce destin nouveau, le vol, peut-être le meurtre, pour être enfin le maître de son navire.
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Ici, la même existence s'était continuée dans un nouveau décor. Il était puissant dans sa tristesse et fait pour des âmes qui ne recherchaient rien en dehors d'être seules. Elles s'y sentaient mieux enfermées, plus libres, à la fois, et plus attachées l'une à l'autre, sûres que rien du dehors ne viendrait troubler leur entente. Car il n'y avait, croyaient-elles, autour de la maison, que la terre silencieuse et le vent tumultueux.
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