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Critiques de Albert t`Serstevens (26)
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L'Homme que fut Blaise Cendrars

Les amis de mes amis imaginaires sont-ils mes amis imaginaires ? Non. Cendrars m'a accompagné depuis mes quinze ans, comme un mentor qu'on adore, qu'on revoit de loin en loin et qui ne meurt jamais. J'ai même habité en face de la Santé, comme lui, rue Jean Dolent. Albert T'Serstevens - sacré pseudo de zozoteur – dit « T'Ser », son ami belge, consacre à cette rue tout son chapitre XI (p.166). « bordée d'un côté par des maisons quelque peu banlieusardes(...) elle était dominée, de l'autre, par la haute et longue muraille grisâtre de la prison de la Santé, avec, en retrait, plus élevés encore, les bâtiments troués de petites fenêtres à barreaux de fer derrière lesquels on ne voyait jamais personne, même pas les visages des prisonniers. Les fenêtres du cabinet de travail de Blaise laissaient voir en plein ce calamiteux décor de geôle, ce qui lui donnait l'occasion de rêver une fois de plus de gangsters et d'assassins, et de s'imaginer enfermé en face après une existence de hold-ups dans toutes les capitales du monde. ». Cendrars prétendait que sa maison de la rue Jean Dolent était la maison de Masséna. Doué pour l'embellissement, Blaise s'emballait même pour la baignoire : c'est « la baignoire historique de Masséna, baignoire en cuivre rouge, et si haute, si haute que le général devait s'y baigner à cheval et avec toutes ses décorations ». Chaque lieu de vie de Blaise, que T'Ser évoque avec tendresse, rappelle une anecdote. Ainsi du sixième étage de la rue de Savoie: « on tourne longtemps dans un escalier de phare éclairé par des meurtrières. La porte du logement est si mal jointe qu'on pourrait passer la main dans les brèches. Une poussière décennale recouvre toutes choses (...) on voit par la fenêtre une cohue saoule de cheminées de tôle... » Et là ils retrouvent tous deux, en fouillant « sous un amas de paperasses, son portrait peint par Modigliani (...) nous l'avons vendu à un marchand pour cinq mille francs de l'époque (...). Nous nous soucions peu de sa peinture, et lui de notre littérature. (...) Si le bon Modi avait encore vécu, il aurait été le premier à nous dire de bazarder son truc, et il l'aurait bu et mangé avec nous. » Ce portrait est aujourd'hui, dit-on, à la Galleria Sabauda de Turin. La lecture du livre de T'Ser a fait vibrer le monde réel de mon ami imaginaire, sans - c'est là sa valeur littéraire- trop le désenchanter. Mais quand même pas mal. Entre les lignes de T'Ser, émerge leur sympathie commune pour Franco et leur haine du Front Populaire. J'ai voulu lire T'Ser plus loin... mal m'en a pris. "Appel de l'aventure" publié en 1942, étalage d'abominations et d'humour sordide... « J'ai connu M. Soelich... c'était un de ces Israelites internationaux, qu'on ne savait de quel pays, et qui avaient monopolisé à leur profit l'industrie louche de l'écran... » et la suite est terrible, horrible et pire. Alors Blaise ? Sa fille Myriam avait publié un extrait consternant du "Bonheur de vivre" dans lequel Cendrars qualifait la France « de verger pas encore aux mains des j... ». Corinne Grenouillet en parle dans « Blaise Cendrars, amour du peuple, refus de la politique ». Un amour du peuple peu évident, à en juger par le livre de T'Ser. Amour de l'Homme, oui, culte de l'individu, certainement. Cendrars, anarchiste sans autre parti que celui de la vie dangereuse, a écrit dans Gringoire... avant de rejoindre l'armée anglaise, comme en 14 il avait rejoint les Français « par haine des boches » , par amour de la France. Et je veux le croire, par amour de la Liberté... guidant le peuple, par amour de notre Marianne sculpturale, à laquelle l'ami imaginaire, le Suisse errant*, a pour toujours donné la main.

*mot du génial Max Jacob, mort à Drancy en 1944.
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Les corsaires du roi

A Saint-Malo, destination de mes vacances estivales depuis quelques années, il y a 2 librairies que j’apprécie particulièrement : L’Odyssée située intra-muros et « La droguerie de marine » située dans le quartier Saint-Servan. Toutes deux ont la pertinence d’avoir un rayon consacré à la mer, ce qui est tout de même une bonne idée dans la Cité Corsaire. Du coup, chaque année je me fais plaisir dans ces rayons en achetant quelques bouquins de l’éditeur Chandeigne (plutôt des récits d'expéditions) ainsi que des romans d’aventures maritimes. Cette année j’ai, entre autres, acheté « les corsaires du roi » de Albert T'Serstevens. Je ne connaissais absolument pas cet auteur, même son nom m’était totalement inconnu. Je suis ravie de m’être laissée tenter, j’ai adoré ma lecture.



Sur une plage des Antilles, un équipage français, leurs prisonniers anglais ainsi que des dames de la bonne société anglaise font une veillée festive au cours de laquelle plusieurs des convives vont tour à tour raconter une histoire. A la fin, l’une des dames anglaises désignera la meilleure histoire.

Tour à tour poétiques, drôles, tristes ou trépidantes, les histoires narrées par les marins permettent de se plonger dans le quotidien des flibustiers de la fin du 17ème-début du 18ème siècle ainsi que dans leur imaginaire. Chacune des histoires est un véritable régal. J’ai été totalement emportée par ces récits dans lesquels on trouve les motifs classiques du genre : capitaines courageux, navires fantômes, combats échevelés, trésors fabuleux…

J’ai été séduite par l’écriture de T’Serstevens, enlevée et élégante. De plus, l’auteur varie légèrement son style, par le vocabulaire et le ton choisis ainsi que les tournures de phrases, en fonction de celui qui raconte l’histoire. Les descriptions sont tout particulièrement réussies, permettant une immersion totale dans le monde des flibustiers, on jurerait sentir les embruns sur sa peau, le vent dans les cheveux, la description du boucan de cochon fait saliver…



Le charme de ces aventures maritimes a totalement opéré sur moi et cette lecture m’a permis de découvrir cet auteur dont il est certain que je lirai d’autres œuvres.

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L'or du Cristobal

Je découvre cet auteur avec ce roman d'aventure maritime. Il y a des descriptions magnifiques de la nature, de la mer, et instructive concernant le cargo et la navigation... Mais les différents protagonistes sont assez antipathiques, entre un aventurier brutal et ivrogne, une cocotte intéressée par ses soins corporels, sa soif de l'or et sa cervelle de moineau, un officier de marine, aimant son métier et son navire, mais cupide et s'associant à des malfrats pour obtenir une part de butin, et pas n'importe quel butin. La fin est assez prévisible compte tenu d'une telle association, mais j'ai apprécié ce livre et cette aventure de flibustiers du début du 20 ème siècle. Quelques jours de navigation menant l'équipage de l'Equateur jusqu'à un atoll perdu...
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Le livre de Marco Polo

Paru pour la première fois en 1298, ce récit fut dicté par un petit homme barbu, au visage volontaire, fait prisonnier à Gênes durant la bataille navale de Curzola.

Un homme, venu entendre messer Marco Polo raconter ses voyages à travers des pays inconnus, fut ébloui par ces récits quasi fabuleux et eût l'idée d'en faire un livre.

Cet écrivain, ce Rusta, n'est pas n'importe qui, c'est un homme de lettres pisan, reconnu, à qui l'on doit, entre autres, une vaste compilation des romans de la table ronde publiée avant 1272.

Finalement, ce livre mythique, peut-être le premier récit de voyage jamais écrit, aura pour titre "le Livre des merveilles", mais aussi "le Devisement du Monde".

Les vingt premiers chapitres présentent les personnages et résument les faits. Le reste de l'ouvrage décrit les pays, région par région, en allant de la mer Noire jusqu'au golfe Persique, ensuite du golfe Persique à l'extrémité de la Chine, puis à travers les îles du Pacifique et de l'océan Indien, pour finir au sud du point de départ, dans la grande Turquie.

Le texte a conservé toute la fraîcheur et les hésitations du récit oral.

Pourtant la mémoire prodigieuse de Marco Polo lui fait retrouver sans erreur les noms des villes, des rivières mais aussi les particularités des régions traversées, les tarifs du change, ceux des impôts acquittés et une multitude de détails telle qu'on ne peut, un instant, douter de l'authenticité du récit....

Brillamment préfacé par A. t'Serstevens, qui écrivit, en 1959, "les précurseurs de Marco Polo", ce "Devisement du Monde" est un tableau saisissant de l'Asie du XIII° siècle.

C'est un récit de voyage, ancien, qui n'a pourtant pas à rougir et qui a gardé sa force et son originalité. Il conserve intacte la part du rêve qu'il offre, encore aujourd’hui, à une époque où certains ont traversé le Monde à vélo.

C'est un beau voyage, une belle incitation à l'audace que nous offre, à travers le temps, un des premiers globe-trotters de l'histoire de l'humanité.

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Le Périple des archipels grecs

Un bel objet (achevé d’imprimer le 12 décembre 1968) ; couverture toilée, papier de beau grammage, 28 croquis d’Amandine Doré, compagne de l’auteur, 76 photographies noires et blanches (Et pourtant, j’y voie des ciels toujours bleus !), dont quelques-unes de Jacques Lacarrière, une carte pliée des archipels ...

Pourtant, p.334 à propos de l’Odyssée « Que ne peut-on se résoudre à ne voir dans cet admirable poème que l’expression géniale d’une race imaginative, au lieu d’y rechercher une réalité géographique qui ne s’y trouve certainement pas ! »

Cet été pas de beau voyage pour moi, tant pis ! Il me restait la lecture. Voilà le récit d’un touriste privilégié, qui au début des années 60’s, voyage avec sa compagne et un couple d’amis sur le yacht de ces derniers. Ils voguent et cabotent dans les différents archipels grecs. De ces îles, je connais Corfou et Paxos, Rhodes et Symi et puis quelques-unes des Cyclades, qu’il faut plutôt voir hors saison. Mais je découvre ici toutes les autres îles de ce pays magnifique. L’écriture est classe, le style classique. L’érudition est de mise ; l’Histoire et la mythologie, la géographie, les paysages, les mœurs et coutumes ; bref, la Culture.

p. 42 « Il nous faut accepter le monde tel qu’il est, et notre époque a sa poésie, comme toutes les autres (...) Notre temps connaît une évolution qui le mène vers l’uniformité (...) L’art, qui a été d’abord individuel, puis local, ensuite régional, national et continental, devient mondial, en même temps que l’industrie et l’information. Il n’y a pas à rechigner là-dessus, encore moins à revenir aux formes périmées. Il n’y a plus qu’à attendre sans impatience qu’un bouleversement général de notre univers et de nos conceptions ramène l’homme à sa valeur primitive ».

Vous trouverez aussi dans ce carnet de voyage une forme de philosophie de vie, un appel à l’errance, à la curiosité et aux rencontres.

P.52, à Skiathos « Le bois entoure un vaste bâtiment clôturé d’un haut mur, l’ancienne prison devenue une école : elle n’a donc guère changé de destinée. » (;-)

Bien sûr en complément de ce « guide », on pourra aussi lire : L’Été grec de Jacques Lacarrière, Le Colosse de Maroussi d’Henri Miller ou Vénus & la mer de Lawrence Durrell ...

Allez ... Yassas.

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Le Périple des archipels grecs

C’est à Ithaque que t’Serstevens achève ce périple au milieu des îles grecques, qu’il avait entrepris quelques mois plus tôt avec sa compagne, l’illustratrice Amandine Doré, évoquant une fois encore l’épopée homérique et la patrie d’Ulysse. Tout d’ailleurs dans ce voyage le confronte à l’histoire et à la culture, au milieu parfois de simples ruines, de l’île sacrée de Délos à la cité médiévale de Rhodes, des palais minoens de la Crète à la grotte de Patmos où Saint Jean écrivit son apocalypse, etc. T’Serstevens a donc su allier avec beaucoup de force et de poésie son gout pour les voyages et l’aventure à celui qu’il eut aussi pour les livres et l’érudition.
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Le livre de Marco Polo

Marco Polo, marchand vénitien, a parcouru durant de longues années une grande partie de l’Asie et de l’Orient, découvrant le faste de l’empire mongol dont la description fascina l’Europe, pérégrinant au milieu des déserts et des montagnes, allant dans les contrées les plus sauvages, procédant à chaque fois à un examen attentif de tout ce qui l’entoure, bien qu’on ait le plus souvent retenu son goût pour le merveilleux, les anecdotes étonnantes qui ornent son récit. J'ai choisi l'édition de A. t'Serstevens, lui même grand voyageur et érudit.
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Taïa

Un roman peu connu découvert dans le recueil Balkans en feu car il s'agit de la révolte des Serbes de Bosnie contre l'Autriche, puissance occupante. Une belle découverte que ce livre au charme certain, au rythme entraînant et à l'histoire intéressante, rejoignant la grande histoire. On ne s'ennuie pas et l'action rebondit d'un chapitre à l'autre, jusqu'à l'attentat de Sarajevo et la révélation finale de l'identité de Taïa.
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Les corsaires du roi

Un petit recueil sympathique d'histoires de corsaires & de pirates, de trésors enfouis, de rhum et de belles espagnoles fatales. Ce sont de très courtes historiettes racontées entre corsaires lors d'un boucan qui sert de trame narrative et de fil conducteur, et à vrai dire certaines sont trop courtes pour qu'on en retienne plus qu'une impression.

Ce ne sont pas les pages les plus marquantes que j'ai lues sur ce thème, mais cela se lit vite et avec un certain plaisir, dans une langue précise et agréable, truffée de petits détails amusants et intéressants.

Très plaisant,mais reconnaissons que c'est loin d'être le plus marquant dans la production de cet auteur!
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Les corsaires du roi

En 1705, dans les Îles, un boucan de cochon se rassemble une audience particulière : deux fameux capitaines corsaires, leur prisonnier anglais, les maitres d’équipage et même deux dames créoles. Chacun est prié de raconter sa meilleure histoire de flibustier rapportée ici par l’écrivain de bord de la Pomme Couronnée.



Le boucan de cochon : verser dans le ventre de l’animal chauffé par les braises le jus de 24 citrons, deux bouteilles de vin blanc et une bouillie faite de piment écrasé, de poivre et de lait de coco. Jeter dans son ventre, marmite fumante, quelques grives, perroquets et perdrix. Après quatre ou cinq heures, le chef du boucan découpera la chair fondante à même l’animal sans entamer peau car il est de règle que la couenne reste intacte au-dessus du foyer. Chacun videra son couï de vin avant que de narrer la plus belle aventure qu’il ait connue lui-même ou entendue raconter par les flibustiers.



Grands ou petits liront avec plaisir cette douzaine de courtes histoires d’abordage, de tempêtes, d’île déserte, de coquins et de sequins, de femmes, de guildive, de tafia ou de rhum et bien sur de trésors perdus ou retrouvés. Il y avait aussi qu’un secret n’est jamais bien gardé quand il y a trop de langue. Il fallait donc faire disparaître la plupart de ces gens là, sinon tout le monde. Voilà ce qu’il ruminait au lieu de penser à la belle, et à chaque noeud du loch il était un peu moins autour de ces jupes et un peu plus dans son argent à lui.







Edition Libretto, 2011, écrit en 1930 par l’auteur belge t’Serstevens (1886 – 1974), 194 pages en format poche, 8,70€.


Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Flâneries dans Istanbul et ses alentours

Pour les amoureux d'Istanbul ,un Istanbul des années 50-60 qui suscite la même nostalgie que l' Istanbul d'Orhan Pamuk ,le prix Nobel de littérature
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L'Homme que fut Blaise Cendrars

Albert t'Serstevens rend un bel hommage à son ami Cendrars avec ce livre qui retrace tout autant la vie de l'écrivain que les liens qui unissent les deux hommes.

L'auteur tente de se montrer le plus juste, le plus sincère possible vis-à-vis de ce grand affabulateur que fut Cendrars, mêlant sans cesse la réalité à une large part de récit imaginaire.

Ce livre est presque un tombeau, même s'il ne revêt aucune forme poétique, tant il ressemble à un message envoyé à son ami par-delà la mort.

Mais c'est aussi pour t'Serstevens l'occasion de se raconter et d'inscrire ce que fut sa vie en quelque sorte face à celle de Cendrars, comme le souligne Alexandre Nouvel dans sa préface.

Même si nombreux y sont les espaces blancs, puisqu'il ne se veut pas foncièrement être une biographie, ce livre est un témoignage important qui rend compte de ce que fut Cendrars, écrivain quelque peu en marge dans la littérature française.

A compléter avec la magnifique biographie écrite par sa fille Miriam Cendrars.
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Taïa

Une bonne découverte pour ce roman d'un auteur belge peu connu, accessible à des élèves de troisième et qui permettra à chacun de mieux comprendre l'origine de la première guerre mondiale avec le conflit des Balkans et les luttes de pouvoir entre les peuples de la région.

L'histoire sert de toile de fond à une belle histoire d'amour entre un homme qui a aimé une jeune fille et recherche la femme qu'elle est devenue et qui est maintenant une aristocrate croate qui va avoir un rôle dans le conflit naissant.

C'est assez bien écrit, ça se lit vite car on est emporté dans l'histoire comme les deux personnages le sont dans le tourbillon de l'histoire.

Un bon roman plein de découvertes et de mystères.
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L'amour autour de la maison

Cette citation de l'auteur résume à elle seule la thématique de ce recueil de nouvelles : "Nous vivons tous deux vies, la factuelle et l'imaginaire. Et ces soeurs jumelles s'avèrent des soeurs siamoises, plus intriquées qu'on ne le croit, tant le monde parallèle à la réalité la remodèle, voire la change".

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Le Périple des archipels grecs

Il n'y a pas de meilleure façon de visiter les îles grecques qu'à bord d'un bateau. pas un bateau de croisière, celui d'amis prêts à improviser ls escales et les aventures. De Crète à Rhodes, Lesbos, Santorin ou Paros...dans les années 50 avant le déferlement des touristes, dans des îles préservées où les autos ne circulaient pas encore....Bien sûr c'est un peu daté, on ne pourrait prendre ces carnets de voyage pour des guides. Mais on les savoure comme les récits de Durrell ou de Miller.

Une description du séisme de 1956 à Santorin m'a bien intéressée.

Belles photos et dessins....

j'ai envie de suivre cet auteur dans ses voyages
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Taïa

Comment ne pas tomber amoureux de Taïa la belle rebelle...
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Taïa

Un manque de souffle m'a gene dans ce livre qui nous décrit des événements romances s'etant deroules au debut du vingtième siecle,l'idee de depart était interressante mais je ne suis jamais arrivé a réellement rentrer dans cette histoire.Peut etre la relirais je avec du recul pour mieux l'apprecier et la réhabiliter a mes yeux de lecteur.
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Taïa

Un récit complexe et passionné comme les Balkans ! Un grand style, mais je ne comprends pas pourquoi dans l'édition jeunesse, scolaire (collection Classiques et Contemporains de Magnard) on ne relève rien de cet érotisme qui pose en archétype de la séduction, du plaisir et du désir masculin... "la petite fille"... L'expression revient trop souvent pour être laissée de côté. En outre, Taïa et Guérin commencent à s'aimer quand elle a 12 à 14 ans et lui part quand il en 25 (donc entre 23 et 25 ans). La mère de Taïa est d'une beauté que toute la Création doit aimer et vénérer par sa jeunesse de "petite fille" de 18 ans, avec un homme de 30 ans. Sans vouloir rabaisser la qualité littéraire du texte, ni jouer les rabat-joie, il me semble quand même proposer l'étude de ce roman à partir de la 3e et passer sous silence cet aspect du texte et ce qu'il révèle de l'érotisme classique et de sa tendance à la pédophilie, me laisse un peu perplexe... Non vraiment, on a beau être dans le domaine de la littérature, je ne connais pas de parents qui laisseraient leur "petite fille" de 12 ans flirter ou davantage avec un homme de 23 ans. On met tant en garde contre certains textes pour tant de raisons diverses, on évite tant de textes au motif qu'ils seraient trop crus ou érotiques mais on suggère l'étude de celui-ci sans remarquer cet aspect ?

Pour le reste, je ne rejette pas ce roman que je considère comme un des plus grands romans que j'ai lus.
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Taïa

C'est l'histoire d'un homme, Guérin de Senonche qui entre dans la marine et vit et une vie d'ennui. Il décide donc de partir aux "quatre coins du monde" pour avoir une vie plus exaltante.

Taïa est une fille "des îles" et Éléonore une princesse pourtant elles sont liées.

Des premières pages longues à lire pour un livre très agréable.

J'ai beaucoup apprécié ce livre car nous apprenons dès le début que c'est une histoire vraie et grâce aux personnages mystérieux.
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Taïa

Et l’on pensait à tort qu’elle serait "la der des ders" ! Face à la guerre et à la souffrance, nos âmes humaines sont déchirées par l’ombre voulue de quelques hommes. Quel engrenage maléfique s’empare du monde, quelles spirales de violence pour quels idéaux ?



Ce livre romance cet avant chaos, coulisses révolutionnaires où chacun des protagonistes trouve en lui la foi de vengeance ou de justice. Tout geste armé qu’il soit résistant ou belliqueux serait-il fondamentalement et désespérément humain ? Un personnage féminin absolverait-il la folie des Hommes et son parcours justifierait-il le meurtre ?
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