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Citations de Alex Berg (90)


« Ce sont les événements actuels qui réveillent les souvenirs. Ce n’est rien, sauf qu’ils sont là de nouveau et qu’il faut les affronter. »
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« Ce que la vie a de bien, lui avait-il dit alors, c’est qu’elle continue à couler, inexorablement, malgré toutes les horreurs autour de nous, et nous entraîne malgré nous. Et ce simple fait d’aller de l’avant guérit nos blessures. »
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« Chacun est maître de sa propre vie. C’est seulement que… »
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« Les guerres n’amènent pas la justice mais la misère et la destruction.Comme en Irak. Tu l’as vu de tes yeux ».
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« Disons que la croyance est une partie de notre vie. Allah est pour moi un soutien dans les mauvais moments et celui à qui j’adresse mes remerciements dans les bons. Mais je ne ferais pas la guerre ni pour lui ni pour un autre Dieu. »
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Naturellement il avait été ému de voir des enfants, les
pieds dans des souliers troués, un fusil qu’ils avaient bricolé à la main, jouer à la guerre alors qu’ils la vivaient tous les jours. Ou bien des jeunes gens, assis à l’arrière d’un camion vétuste, en route vers un camp militaire. Ou encore des jeunes filles dont les mains étaient aussi râpeuses que des mains de vieilles femmes, à cause de travaux trop durs pour elles. Mais il ne voulait surtout pas parler de ça. En tout cas pas ici.
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Dans la nuit il rêva qu’il faisait l’amour avec Leonie et qu’Issam les regardait en les menaçant, avec une grande éloquence, de la vengeance d’Allah. Quand il se réveilla il faisait déjà clair et, après s’être tourné et retourné inutilement dans son lit, il décida de se lever. Le soleil était déjà haut mais, pendant la nuit, la température avait baissé, comme il le sentit à l’air froid qui provenait de la fenêtre. Il prit son sac de sport dans l’armoire et, quelques minutes après, il courait à grandes enjambées dans la Tschaikowskistrasse. Il respirait profondément l’air frais du matin qui chassait les fantômes de la nuit.
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Il fallait qu’il parle à quelqu’un. À quelqu’un qui n’essayerait pas de le calmer comme sa mère ou ce juriste obèse qui le suivait en courant, hors d’haleine, tout en lui assurant : « Ne vous inquiétez pas.Vous vous tirerez de cette histoire avec seulement un œil au beurre noir et vous oublierez bientôt cet incident...
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C’était une action concertée. Une démonstration de force.
Quoi que vous fassiez, vous ne nous atteindrez pas.
C’est cela qui répandait l’effroi. Comment avait-on pu commanditer en France un attentat d’une telle ampleur malgré une surveillance prétendument sans faille ?
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Depuis l’attentat de Paris, la méfiance latente envers les étrangers avait crû jusqu’à s’insinuer dans la vie quotidienne. On la percevait dans des gestes, des regards, à un rejet inattendu et toujours plus évident, aux explosions d’une angoisse hystérique qui était réalimentée chaque fois que les politiques pouvaient s’en servir.
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C'est pour elle que tu es ici ? Uniquement pour elle ?
Oui, répondit Ulf sans détour.
Je pense qu'il vaudrait mieux que tu retournes à Stockholm.
Ulf renâcla, incrédule. Sans même l'avoir vue ?
Björk acquiesça.
Pourquoi ?
Pour la même raison qu'on ne cherche pas à ouvrir un cercueil vingt ans après pour voir ce qu'il reste, lui rétorqua Björk.
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Les relations politiques étaient bien différentes dans les années soixante que ce qu’elles sont de nos jours. Deux décennies et une dénazification n’avaient pas éradiqué l’idéologie brune dans la société.
Presque cinquante ans s’étaient écoulés et le petit bébé qui regardait le monde avec de si grands yeux sombres était devenu sa Marion. Une femme autonome, intelligente, qui affrontait ses problèmes avec calme et retenue, et avant tout avec une détermination digne d’admiration. Allait-il la perdre à présent ?
Depuis qu’il l’avait tenue dans ses bras la première fois, elle était devenue tout pour lui. Il avait organisé sa vie pour elle, pour qu’elle ait tout ce qui pouvait la rendre heureuse. Les années qu’ils avaient passées ensemble avaient été merveilleuses.
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Il avait souvent rencontré des situations difficiles, mais il était un homme d’action avec une indéfectible confiance en lui-même. Cet optimisme s’était évanoui. S’il avait dû choisir une couleur pour qualifier ce moment, cela aurait été le gris, un banal gris nuageux qui n’offrait aucun avenir.
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Son mari avait ri de sa jalousie et l’avait calmée en lui disant qu’il était normal pour les gens jeunes d’être séduisants. Il n’aurait jamais eu l’idée de coucher avec une jeune femme qui aurait pu être sa fille. Cela lui semblait ridicule. Il l’avait regardée avec ce regard très particulier et lui avait dit qu’il l’aimait et qu’elle s’était conduite de façon ridicule. L’incident avait donné à leur relation un nouvel élan, mais peut-être aussi une fêlure aussi fine qu’un cheveu, qui resta d’abord invisible mais qui devint au cours du temps plus profonde et plus large.
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À nouveau lui revinrent les images de l’attentat : des gens ensanglantés au regard paniqué dont certains étaient des enfants, des urgentistes débordés, des gendarmes impuissants, un cadavre sommairement recouvert. Avant, on n’aurait pas montré de telles images à la télévision. Mais il n’existait depuis longtemps plus aucun code d’honneur pour les médias. On montrait tout et les victimes se laissaient instrumentaliser avec empressement, elles exposaient leurs blessures et leur effroi devant les caméras – et les chaînes de télévision les diffusaient. Puis les images se superposèrent à ses propres souvenirs. Autrefois c’était aussi une voiture piégée. Elle devait servir de dérivatif. Uniquement de dérivatif, mais combien de personnes avaient été tuées ou estropiées ?
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D’émotion il faillit renverser son verre de vin. Mais ce n’était pas l’attentat qui le bouleversait. C’était le terrible souvenir que faisaient renaître les images télévisées. Il sut brutalement où il avait passé ces quatre derniers jours. Ce qui s’était passé. Il se sentit baigné de sueur et son cœur se mit à battre jusque dans son cou quand il comprit ce que ça signifiait.
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Un secret reste un secret tant qu’on ne le partage pas.
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Elle pense que le thé en sachet est une horrible invention des Anglais et y voit la preuve du déclin de l’Occident.
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Le courage peut naître aussi du désespoir ou faute d’une alternative.
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Mayer sentit une tension dans la pièce. Elle était palpable, un derviche dansant, qui changeait ici un geste, là une cadence, provoquait des rires forcés et faisait monter l'adrénaline. Ils étaient tous candidats à l'infarctus.
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