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Critiques de Alexandra V.Bach (33)
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Le cabinet de curiosités

Un roman graphique très bien travaillé.

L'histoire est belle et prenante, pleine de belles tournures, poétique quoi. J'ai vraiment véçu au travers de ce cabinet de curiosités le ressenti des différentes créatures qui y vivent ou y survivent.



Sans oublier les graphismes qui sont réellement très beaux et qui ont enchantés mes yeux. Juste un petit bémol quand même pour ma part j'aurais apprécié quelques dessins "fait main".



Je qualifierais ce roman graphique de Bonbon pour les yeux.

Et j'ai franchement adoré le côté gothique qui ressort de la narration. Quand aux graphismes certaines mériteraient un format géant afin de finir sur un mur.



Un vrai régal dans tous les sens du terme.
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Le cabinet de curiosités

C'est en répondant à l'appel au secours des Éditions du Riez, en grande difficulté financière depuis deux ans, que j'ai découvert cette petite pépite méconnue. J'avais déjà entraperçu le travail de l'une des co-auteurs, Alexandra V. Bach, sur une autre couverture d'une Novela, Noces d'éternité d'Aude Reco et j'avais déjà été séduite par son travail.



Dans une roulotte menée au hasard des chemins par un cheval, vit où plutôt survit un cabinet des curiosités. Yotika, femme-araignée, veille sur ce petit monde et ses consœurs tout en faisant son possible pour les protéger. Malheureusement, elle ne peut empêcher l'inéluctable de se produire...



La cabinet des curiosités est un magnifique livre-objet : les pages noires mettent bien en valeur le travail d'Alexandra V. Bach. Seul petit bémol, malheureusement, le texte en blanc sur fond noir, chevauche parfois un peu trop son travail, ce qui est dommage. Si vous ne connaissez pas cette artiste, je vous conseille d'aller voir sa page Deviantart. Son univers est aussi beau qu'étrange.



Concernant le texte, le style d'écriture d'Hilda Alonso est très beau et teinté de poésie. Là encore, l'étrangeté domine l'ensemble et j'avoue que je ne savais pas trop où l'auteure voulait mener son lecteur. La chûte n'en est alors que plus magistrale!



En conclusion, le Cabinet des curiosités est un OVNI littéraire magnifiquement écrit et illustré, une œuvre teintée de poésie mais étrange aussi. Pour qui aime les univers fantastiques ou gothiques, elle ferait un parfait cadeau.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Le cabinet de curiosités

Le Cabinet de Curiosités est un lieu étrange, magique, hors du temps. C’est un refuge pour tous les êtres qui en ont besoin. Yotika en est la gardienne. De son fil, elle répare et protège les miraculés qui renaissent doucement. Jusqu’au jour où une fissure bien plus grosse apparaît…



Après mon énorme coup de cœur pour le roman Ce dont rêvent les ombres, j’ai été enchantée de retrouver la plume d’Hilda Alonso. J’y ai découvert à nouveau son univers sombre et poétique, complexe, mais brillant. Les thèmes changent, mais le style obscur et rythmé que j’ai tant aimé dans son précédent roman est toujours bien présent. Des références culturelles se glissent entre les lignes, évoquant les artistes chers à l’auteure. Son prochain ouvrage sera un recueil de nouvelles appelé Perspectives du vide et j’ai eu l’impression parfois que quelques phrases faisaient écho à ce titre !



Les illustrations d’Alexandra V. Bach, à la fois sombres et féeriques et d’une rare finesse, accompagnent merveilleusement bien l’univers décrit par l’auteure. Les pages présentent à la fois des portraits de personnages, mais aussi des vues d’ensemble de l’intérieur du cabinet, qui donnent une aura mystique à l’ouvrage. Le ton steampunk est présent sans pour autant prendre le dessus sur la féerie et le fantastique qui habitent ces pages. Des illustrations qui font rêver !



Les portraits proposés sont très beaux, et les descriptions qui les accompagnent portent à la fois sur le physique, mais aussi sur le passé douloureux de chacun, sur ce qui fait que la créature est dans le cabinet. Les émotions passent et nous saisissent. Le personnage qui m’a le plus touchée est la gardienne-araignée. Elle pense aux autres avant de penser à elle-même, elle aime ses protégés plus que tout, mais est contente de les voir partir car cela veut dire qu’ils sont guéris. Elle va travailler ardemment pour tenter de sauver le cabinet alors qu’il est en danger. Le lecteur ressent toute l’ardeur qu’elle met dans sa tâche mais aussi son profond désespoir lorsque ces efforts semblent vains. Les personnages ne sont pas tous des créatures « vivantes ». On retrouve également des objets du quotidien, comme un haut-de-forme hautain, un livre craintif, etc., objets qui ont une âme et une parole.



Une seule chose m’a un peu dérangée : la mise en page du texte. Je trouve les pages un peu trop remplies pour un artbook. Je sais que, vu la quantité de texte, l’espacer voulait dire aussi devoir fournir plus d’illustrations et plus de pages et je me rend bien compte que ce n’est pas toujours possible, mais voilà, j’aurais aimé que le texte soit un peu plus aéré pour pouvoir profiter plus des illustrations en arrière-plan.



La fin du livre est très surprenante et ouvre une nouvelle perspective sur le livre. Des portes qui nous étaient fermées auparavant s’ouvrent et en relisant certains passages, on découvre des éléments qui étaient restés cachés. Petite interrogation de la fin : je serais curieuse de savoir si Hilda a écrit sur base des illustrations d’Alexandra ou inversement ! :)



Original et étrange, cet artbook est non seulement un très bel ornement pour votre bibliothèque, mais aussi un magnifique ouvrage, autant au niveau de la plume poétique d’Hilda Alonso qu’à celui des illustrations magiques d’Alexandra V. Bach. Un beau duo d’artistes qui, je l’espère, continuera sa collaboration ! :)
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Le cabinet de curiosités

Une roulotte bringuebalante escortée par un cheval-vapeur traverse les méandres d’un paysage étouffé, effrayant pour les frêles créatures cabossées qui se trouvent à l’intérieur. Le Cabinet des Curiosités s’amoncelle d’objets divers et variés, où la tristesse et la sombritude semblent avoir pris le pas sur la vie. Une menace extérieure rôde, Yotika la maîtresse et protectrice des lieux tente dans un dernier espoir de sauver ce qui peut l’être. Elle ne semble plus être soutenue par les autres membres du cabinet, ces derniers ayant sombré dans la fatalité d’une destruction inévitable.



L’ouvrage propose une balade onirique et magique au travers d’un endroit regorgeant d’objets tous plus magiques les uns que les autres. Ce lieu aux meubles baroques et aux objets steampunk est la demeure d’êtres épris de mélancolie, à l’image de ce roman à la couverture profondément éventrée, blessure qui à travers le temps ne s’est pas estompée, ou encore cette sirène desséchée vouer à disparaître un jour ou l’autre. Ces objets abîmés par la vie ou l’humanité nous emportent dans les songes creux du Cabinet des Curiosités.



« Le cabinet de Curiosités n’admettait en son ventre généreux que des infortunés, par la douleur laissées aux portes de la mort et sans autre choix que celui d’accorder leur confiance, proclamant de fait leur vulnérabilité. »



Yotika est celle qui les réunit tous dans un semblant d’unité ; tous ensemble sinon rien. Une femme arachnéique à la beauté certaine mais qui se perd peu à peu dans les déviances de ces congénères. Comment les protéger ? La femme-araignée est aussi maternelle que tenace dans son rôle de protectrice de ces terribles habitants blessés, déchirés, éventrés, cassés ou mourants. Un personnage touchant et profondément bienfaisant.



L’intervention d’êtres extérieures à cet univers magique et singulier viennent perturber la quiétude qui y règne. Yotika impuissante tente avec toute son énergie de tisser la toile de l’espoir, mais cela est impossible et semble perdu d’avance.



« Jusque dans son sommeil, Yotika percevait les tourments confinés, les sanglots avortés, les cauchemars sans fin. Toute entière tournée vers les siens, elle observait leurs tressaillements, écoutait leurs plaintes d’âmes affamées, chérissait leur faiblesse, les encourageait patiemment. »



Je commence à bien connaître le talent d’Alexandra V. Bach, ces illustrations sublimes souvent sombres avec une pointe lumineuse, elle n’a pas son pareil pour faire d’une image quelque chose d’unique, de transcendantale. L’imaginaire et l’originalité y ont toute leur place dans son art. Là, elle offre une vision de « son » Cabinet des Curiosités, des illustrations qui s’associent parfaitement au texte et aux descriptions magiques et poétiques de l’auteure, des illustrations qui reflètent aussi les goûts de celle qui les a créé. Par contre, je découvre la plume d’Hilda Alonso à travers cet ouvrage, une écriture posée et élégante, un peu intemporelle aussi, on est comme arrêté dans le temps, c’est très poétique voire même lyrique, l’auteure manie les mots étranges et anciens avec une aisance qui vous plonge dans un cocon de douceur, elle tisse sa toile verbale pour mieux nous happer, nous emprisonner dans son histoire. C’est assez magique, on est embarqué jusqu’à la fin, qui d’ailleurs nous réserve bien des surprises.



Le talent du maniement de l’image de l’une et la magie des mots de l’autre s’allient à merveille pour offrir un objet harmonieux et franchement sublime. J’avoue avoir été un peu perturbée au début par le choix de la taille des marges, qui me laissait dubitatif et n’être pas forcément un choix judicieux pour mettre en valeur le contenu de l’ouvrage, choix tout à fait personnel j’en conviens, mais je m’y suis fait au fur et à mesure de la lecture jusqu’à complètement l’occulter puisque je n’étais plus là mais voyageait au cœur du Cabinet des Curiosités.



En bref, un roman graphique sublime où les mots et les illustrations vous emportent dans un ailleurs gothique et sombre où les petits êtres qui le peuplent sont un reflet de la différence, de la souffrance mais aussi de l’entraide, la survie et la mort. Un très bel ouvrage et un très bon choix des éditions du Riez !
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Le cabinet de curiosités

Ce roman graphique est une petite merveille de poésie et de beauté visuelle. En effet, les illustrations d’Alexandra V. Bach nous plonge immédiatement dans un univers sombre et étrange rempli tout autant de danger que de douceur. On découvre notamment certains des personnages de l’histoire prenant vie avec beaucoup d’élégance dans ces illustrations.



Ce visuel mystérieux est soutenu par un texte tout aussi étrange. Il s’agit plus d’une poésie de 64 pages car le choix des mots et leurs articulations m’a inspiré une sensation de flotter au-dessus de cet étrange cabinet des curiosités aux objets magiques abîmés. La chute est inattendue, pas hors de propos ni même indevinable, mais je me suis complètement laisser entraîner dans la magie sans penser à la suite et je n’avais donc pas du tout songer à une telle fin. Elle m’a fait sourire, je me suis dit que c’était d’ailleurs une excellente idée....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2017/01/09/le-cabinet-de-curiosites-alexandra-v-bach-hilda-alonso/
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Le cabinet de curiosités

Une curiosité onirique que ce cabinet de curiosités empreint de steampunk, de poésie et de mélancolie.



" Pour certains, le temps est compté.

Pour d'autres, l'heure est venue."



Le texte est bien écrit, assez abscons comme un poème macabre.

Le seul bémol de ce livre-objet c'est la typographie choisie, trop banale et discordante du coup, pas raccord avec la beauté de l'ensemble.



Les photographies sont magnifiques avec une atmosphère soufrée, brumeuse et glaciale et qui figent les personnages dans une pose hallucinatoire.



"De la lumière tu ne devines que les ombres

et ta parole est un piège où trébuche ton instinct."





L'avancée dans le texte d'abord obscur, nous amène progressivement de l'onirisme à la réalité, à la lumière crue de la vérité des faits.







Ce mélange inédit est comme une métaphore filée, une métamorphose permanente.

C'est esthétiquement intrigant et littéralement envoûtant : une belle découverte !



"C'était un silence plus compact que l'oubli."




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L'âme de l'enfer

Ce livre, je l’attendais depuis un petit temps déjà : je suis le projet depuis qu’Alexandra et Westley ont décidé de le proposer via Ulule, puis que sa sortie a été repoussée pour qu’il soit édité chez Gloriana éditions. J’avais donc précommandé l’ouvrage dès que cela a été possible. J’avoue avoir été un peu surprise en ouvrant mon enveloppe.



Je m’attendais à un format artbook (du style de ceux du Chat Noir ou du Cabinet de Curiosités, assez fin et avec des illustrations A4 pleine page) et non à un roman classique avec des illustrations disséminées dans l’ouvrage. Celles-ci sont en pleine page ici aussi, mais dans un plus petit format, ce que je trouve un peu dommage pour les magnifiques illustrations d’Alexandra. De plus, j’étais censée recevoir un poster avec ma précommande, mais il n’était pas dans l’enveloppe. Sur ce coup-là, la maison d’édition a été super rapide à me répondre et je devrais le recevoir, j’espère, dans les jours qui viennent !



Ce récit, assez court, nous emmène à la rencontre du Dieu Hadès. L’auteur nous dit que l’histoire qu’on connait de la romanc entre Hadès et Perséphone est fausse et qu’il va nous conter la véritable version entre ses lignes. Je l’ai pour ma part trouvée assez proche de ce que j’en avais déjà lu, mais elle est très bien racontée, avec des rencontres qui vont tout chambouler ! Ce livre est très bien écrit, plein de douceur par moment, de beaux sentiments, mais aussi parfois de rage et de désespoir face à l’acharnement du destin contre le Dieu des Enfers.



Hadès est un très beau personnage. Je n’ai juste pas très bien compris la rivalité entre lui et ses frères et sœurs dans cette version. Pourquoi au final est-il condamné à cet exil forcé aux Enfers pour un travail dont personne ne veut ? Sa tristesse et sa mélancolie par rapport à cette injustice transpercent tout le récit. On est touché par cette volonté forte d’Hadès de ne plus être seul dans les Enfers, d’enfin trouver quelqu’un qui l’aime et de qui il pourra faire sa reine.



Quand il expérimente son premier amour (dont il tombe amoureux alors qu’elle est enfant… mais bon, entre ça et les incestes, chez les Dieux de l’Olympe, rien ne choque :D), il est triste de constater que ce n’est ni son apparence, ni son être même qui repousse la jeune femme, mais seulement la découverte de la nature de sa fonction. C’est le rôle qu’il est obligé de tenir qui le rend effrayant. Même si Hadès est fou amoureux de la jeune femme, son amour à elle est superficielle puisqu’elle n’arrive pas à voir au-delà des apparences, qui il est vraiment et à quel point il l’aime. Hadès est cependant aveuglé par son envie de briser sa solitude éternelle et c’est sa conscience, incrustée dans un mur des Enfers, qui va l’aider à entendre raison.



J’ai été un peu déçue qu’au final, la romance entre Hadès et Perséphone soit très peu décrite. On voit comment la jeune femme a rejoint le Dieu des Enfers, mais on ne sait rien de leur romance lors de l’année qu’ils passent ensemble. Au final, on en savait plus sur le premier amour d’Hadès que sur celui-ci, et j’ai trouvé cela un peu dommage.



Les femmes n’ont quant à elles pas grand chose à dire dans cette histoire. :p Que ce soit les humaines, demi-déesses ou déesses, elles sont toutes traitées de la même façon : elles peuvent donner leur avis, mais au final, c’est la décision de l’homme qui sera prise en compte. D’ailleurs, Perséphone n’a pas grand chose à dire sur le déroulement de sa propre existence : elle est « invitée » au royaume des Enfers sans qu’elle ait dit vouloir y aller, elle demande à rester avec sa mère, même si elle aime Hadès et on lui impose au final une autre décision (passer 1/4 de l’année aux Enfers) qui n’est pas la sienne.



Heureusement, tous les personnages féminins n’acceptent pas placidement leur sort. Des personnages additionnels qui n’apparaissent pas dans la mythologie (du moins dont je n’avais pas connaissance) ont fait ici leur apparition et mettent leur grain de sel dans l’histoire. J’ai particulièrement aimé la Charmeuse des Cœurs, Lilith et la Conscience d’Hadès. Trois entités de second plan, mais qui donne de la force et du caractère au récit !



Et pour finir, n’oublions pas les magnifiques illustrations d’Alexandra, qui renforcent ce récit déjà très beau. Elles sont en couleurs, pleine page, voire sur deux pages. Je les ai toutes beaucoup appréciées, avec une préférence pour le magnifique portrait de nos protagonistes en couverture, à la fois puissant et touchant ! Comme je le disais plus haut, je regrette quand même un peu le format du livre, qui ne mette pas les détails de ces illustrations assez en valeur à mon goût.



Un livre qui n’a pas été ce que j’attendais, mais qui a été une belle lecture. Une jolie réécriture de la romance entre Hadès et Perséphone, qui se focalise surtout sur le personnage du Dieu de l’Enfer, agrémentée des magnifiques illustrations d’Alexandra.
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L'âme de l'enfer

J'ai attendu avec impatience ce roman illustré! Dans une précédente petite critique, j'avais dis que j'avais hâte de pouvoir le lire et de le déguster et je n'ai pas été déçue le moins du monde! Je vais donc un peu plus détailler :)



L'histoire est une réécriture du mythe d'Hadès et de Perséphone, où le Dieu des Enfers, voué à régner sur un monde qu'il n'a jamais voulu souhaite à tout prix trouver l'amour et se faire aimer d'une femme qui saura l'accepter tel qu'il est. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hadès, prisonnier des décisions de son frère, le volage Zeus, maître de l'Olympe et dieu de la foudre. Perséphone dégage une innocence et une sensualité propre à sa qualité de déesse, renforcé par l'amour qu'elle porte à sa mère, Démeter, déesse de l'agriculture!



Les illustrations d'Alexandra v Bach sont magiques, il n'y a pas à dire et l'écriture de Westley Diguet, auteur que j'ai découvert avec le Crépuscule Royal, accentue mon engouement pour les mythes grecs. Je les remercie encore pour leurs deux dédicaces qui viennent du fond du cœur! Néanmoins, je pensais que le format du roman illustré serait un peu plus grand, mais cela n'enlève en rien le charme de cette merveille!
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Le cabinet de curiosités

Il s'agit d'un univers original, merveilleux et sombre à la fois, porté par l'illustratrice Alexandra v Bach et Hilda Alonso. On se plaît à se perdre dans ce monde peuplé de mystérieuses créatures, dont Yotika, la femme-araignée mais aussi Cirin et Alkonost. La narration est bien ficelée et les illustrations sont exquises!
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Le cabinet de curiosités

voici un livre bien étrange. Un livre objet que l'on manipule avec soin.

Nous plongeons dans un univers gothique, féérique, farfelu mais au combien enchanteur.

de jolies illustrations donne vie au texte.

Vous y rencontrerez toute sortes de curiosités, de personnages singuliers, à se demander où l'auteure a t-elle été les chercher.

je n'en dirai pas plus je préfère vous laisser la surprise de cet OVNI littéraire



J'avais pré-commander ce livre. j'ai donc reçu en plus 3 magnifiques dessins donc un dédicacé à mon nom ainsi qu'un badge et un marque page, ce qui m'a beaucoup touché, on se sent vraiment privilégié.



j'aime l'univers et les illustrations

Je dois dire que je n'ai pas toujours compris le texte aussi poétique soit-il, peut-être une re lecture pourrai corriger cela, mais j'ai passé un agréable moment tout de même.



petit point négatif pour moi c'est l'écriture en gros format du texte qui "gâche" un peu la beauté des pages avec les illustrations.

Cela dit c'est un beau livre que je ne regrette pas d'avoir acheté

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Requiem

Un superbe album avec une forte sensibilité artistique autant les dessins que l'écriture.



Je ne connaissais pas cet auteur. J'ai découvert une plume fluide et délicate, qui a très bien réussi a traduire l'effet de douleur que l'on peut ressentir lorsque l'on traverse un deuil. Ce mélange de Fantasy et de mythologie était très intéressant! J'ai aimé la profondeur des sentiments de l'héroïne! Un monde dans lequel on rentre très facilement grâce aux illustrations!



Une illustratrice aux dessins magnifiques, aimant énormément son travail, je ne pouvait qu'apprécié cet album, et c'est avec plaisir que je me suis délectée a observé tous ces détails, cet univers sombre, gothique mais féminin et donc tellement sensuel, et sexy!



Bref, je me suis régalée! et aurait aimé que ça dur encore!

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Requiem

Requiem est merveilleux conte de fée avec un très bon bad end !

Requiem nous transporte dans un conte où une princesse fait tout pour récupérer l’amour de sa vie mais bien des obstacles vont lui barrer la route.

Ce livre est magnifiquement bien illustré, j’ai été bluffé par le travail de l’illustratrice qui a fait un excellent travail et l’écrivain a un talent que j’apprécie énormément. L’histoire est poétique, romantique mais fort triste (et bien trouvé). Je ne m’attendais pas à ça pour tout dire. Bref ce livre se passe de mots, il suffit de prendre plaisir à le lire et à le regarder. Dommage que j’ai raté la dédicace de l’illustratrice au salon du livre T__T
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Sombres charmes

Je ne ferais pas une grande chronique comme pour les romans, tout simplement parce qu'il s'agit d'un artbook. De magnifiques illustrations de nombreuses personnes qui ont œuvré pour créer ce livre, ce recueil d'illustrations sur les sorcières. J'avais eu la chance d'en obtenir un à cette époque et même pu le faire dédicacer à deux d'entre eux, Cécile Guillot et Alexandra V. Bach, deux personnes que j'admire pour leur travail et leur gentillesse. Cela signifie que je les "connais" et donc suis leur travail depuis tout ce temps. Cela ne date pas d'hier, bref, j'adore cette maisons d'éditions et même si je n'ai pas encore tout lu et tout adoré non plus (je reste objective tout de même) je suis fière de dire que j'ai tout leurs ouvrages dans une bibliothèque spéciale.







Nous avons de tout, de belles et magnifiques sorcières sans le moindre grain de poussières et celles qui feraient peur même avec la lumière allumée. Comme pour un recueil de nouvelles, un artbook composé de plusieurs illustrateurs, les traits sont tous différents. Je ne dirais pas du plus fin au plus grossier, pas du tout, je dirais plutôt que chacun à sa façon de voir et de mettre en avant les atouts de chacune de leur sorcière. Forcément certaines illustrations peuvent plaire plus que d'autres, pour la couleur mise en avant ou non, le tracé noir et blanc, pour la douceur dans la rondeur d'une épaule, ou les pattes d'un chat. Ou encore pour cette vieille femme qui a déjà tant vécu qu'elle ne risque plus rien. Douce et aimante, comme celle de la couverture, plus sauvage, plus féline, plus crue aussi, nous pouvons retrouver un ensemble de sorcières vu par des regards bien différents. Certains traits approfondissent les regards, d'autres invitent les ombres à se mêler au commun des mortels.







La douceur est en grande partie dans ces illustrations, même celles qui semblent sur le point de nous maudire le font avec une certaine... tendresse ? vous y trouverez de quoi vous amuser, vous émerveiller, mais également vous poser des questions, non pas sur la santé mentale de celui ou celle qui a crée telle ou telle sorcière, tel ou tel décor qui les entoure, car il ne s’agit pas uniquement d’un visage, il s'agit d'un tout. Je laisse en "extrait" une double page, l'une de mes préférés. Oh, j'allais oublier, quelques unes d'entre elles ont des lignes de textes qui nous laissent un gout de trop peu.



En conclusion, le thème est pile dans la période. J'ai pris plaisir à consulter cet ouvrage dans on intégralité. J'aurai dû le faire plus tôt, mais parfois on achète, on met de côté et on oublie, avec le temps. Ces quelques mots à l'arrière de cet artbook sont véridiques : "Femme fatale aux pouvoirs ensorcelants, guérisseuse pleine de sagesse, ou encore horrible vieillarde ayant pactisé avec le diable... Découvrez les artistes de talent... et tombez sous le charme de ces sombres dames !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/sombres-charmes-artbook-collectif-editions-du-chat-noir-a214948995




Lien : http://chroniqueslivresques...
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Le cabinet de curiosités

L'intrigue est assez surprenante. Il y a certains enchaînements que j'ai eu du mal à suivre. Mais je pense que c'est certainement dû au fait que j'étais malade comme un chien le jour où j'ai lu ce magnifique livre. Il me tarde donc de le relire afin d'en comprendre toutes les subtilités !

A part, ça, c'est un roman qui, comme Ce dont rêvent les Ombres, vous restent en tête pendant un bon bout de temps et qu'il faut laisser poser pour le comprendre vraiment.



Les personnages sont... je n'ai pas de mots ! J'ai noté très originaux dans mon journal de lecture, mais je crois que ce n'est pas assez fort pour décrire l'impression générale que m'ont laissé les personnages d'Hilda Alonso. Je les ai adorés ! En très peu de mots — car, finalement, le récit n'est pas très long — les personnages sont très bien cernés et assez particuliers.

Mes préférences vont à Yotika qui, par sa gentillesse et sa douceur, m'a profondément touchée et à Grégoire qui est tout simplement magistral.



L'univers développé par Hilda Alonso est encore une fois singulier. J'ai adoré l'ambiance qui régnait dans ce cabinet peuplé de curiosités. Il est phantasmagorique et cauchemardesque à la fois. Il est l'illustration parfaite que chaque lumière a sa part d'ombre et que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être.



Qu'on se le dise une bonne fois pour toute : le style d'Hilda Alonso n'a rien de commun ! Il est poétique, doux, cruel, léger et complexe à la fois mais il est surtout unique. On y accroche ou pas, mais dans tous les cas, il mérite le détour, et ce, au moins une fois !



Les illustrations d'Alexandra V. Bach sont une merveille et collent parfaitement à l'univers d'Hilda Alonso : sombre et poétique, gothique, en somme. Elles servent aussi bien l'ambiance que le récit. La rencontre est belle et a donné lieu à un magnifique travail.

Je regrette un petit peu le travail éditorial fait sur la police d'écriture qui aurait pu être plus fin et moins blanche. A part ça, l'ouvrage est absolument sublime !



En bref, un roman phantasmagorique peuplé de curieux personnages dans un univers poétique plein d'une douceur cruelle. Cet ouvrage fera un merveilleux cadeau sous le sapin !

Et vous ? Aurez-vous la curiosité de visiter ce cabinet ?
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L'âme de l'enfer

Tout le monde connaît le nom d’Hadès. Ce dieu qui règne sur les Enfer et sur les âmes des mortels. Au vu de ce titre, il est loin d’être aimé. Pourtant jamais il n’a réclamé ce titre qu’on lui a donné de force. Ne pouvant faire autrement il fait avec, mais au fond de lui il souhaite plus. Il veut vivre un amour qui saura rendre ses jours moins tristes. Il veut une reine. Et c’est en Perséphone qu’il l’a trouvera, mais le chemin jusqu’à elle sera long et difficile.



Je suis une amoureuse de mythologie même si je n’ai pas autant de temps à mettre dans cette passion que je le voudrais. Et en plus de ça j’ai une passion très particulière pour les démons et tout ce qui les touches. Donc bien sûr Hadès est un Dieu que j’aime à découvrir sous toutes ses formes. Alors une histoire parlant de lui et de son amour avec Perséphone ? Il ne me fallait rien de plus pour succomber !



Hadès règne sur l’Enfer depuis fort longtemps et son cœur commence à mourir à cause de cette solitude. Il ne la supporte plus et souhaite se trouver une reine, une qui l’aimera malgré son titre et son apparence. Cela n’est pas facile, pourtant il est le plus doux des dieux. Mais rares sont les gens qui surpassent l’apparence ou le titre. Il le découvrira à ses dépens. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir la façon dont Westley Diguet nous dépeint ce mythe. J’ai aussi plus que tout adoré voir la manière dont Hadès évolue dans cette histoire. Et j’ai été émerveillé par le travail d’Alexandra V. Bach pour les illustrations. Même si j’avais vu passer son travail sur Facebook, je trouve vraiment ses illustrations magnifiques !



Cependant je dois avouer que même si j’ai beaucoup apprécié ma lecture, certaines choses m’ont un peu peiné. Déjà il y a la mise en forme, alors je sais que ce n’est pas la faute des éditions Gloriana car ils ont eu un souci avec l’imprimeur et vu que j’avais précommandé le livre je fais partie de celles et ceux qui ont eu le problème. Alors je n’en veux pas du tout à la maison d’édition car ils se sont excusés dès qu’ils s’en sont rendu compte et ont trouvé un arrangement très vite aussi. Mais parfois c’est vrai que c’était dommage. Après le problème n’est là que pour les premières éditions, donc pour les gens qui comme moi avaient précommandé le livre.



La deuxième chose que j’ai trouvée dommage dans ce livre c’est… Perséphone. C’est un peu triste quand on c’est qu’elle fait partie du duo amoureux de ce tome. Mais justement c’est là le souci. Cette histoire est censée contenter leur légendaire amour et pourtant elle n’apparaît qu’à la moitié du roman. Et une fois qu’elle est présente nous ne la voyons presque pas car nous nous concentrons sur un autre personnage…



Au final j’ai bien aimé ce livre, même s’il me laisse un sentiment de pas assez. C’est habituel quand je lis une nouvelle, mais là c’est différent. Au final c’est une histoire où je m’attendais à découvrir les prémices de la romance entre deux êtres mythiques et je me retrouve avec beaucoup de choses, sans vraiment ce détail important. J’ai beaucoup aimé le fait que le livre se concentre surtout sur Hadès, mais je m’attendais quand même à autre chose. J’aurais juste voulu voir vraiment les sentiments de Perséphone arrive, la voir peut-être se débattre avec ça pour au final l’accepter pleinement. J’aurais aimé les voir apprendre à se connaître, se découvrir et s’aimer. Donc c’est une bonne histoire, même si je m’attendais à lire une toute autre histoire.
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L'âme de l'enfer

Hadès, Poséidon et Zeus sont trois frères, des Dieux vénérés par les hommes dont l’adoration accroît leur puissance. Pourtant, Zeus décide de mettre Hadès à la tête des Enfers dont personne ne veut malgré le potentiel guerrier et fin stratège du Dieu. Ce dernier ne souhaite pas se retrouver dans les ombres, dans cet endroit à la réputation funeste, violente et dévastatrice, pourtant il n’a pas le choix d’accepter. Abandonné, seul avec sa « conscience », Hadès traverse les temps, les ténèbres et se transforment peu à peu, devenant plus que l’ombre de lui – même, sans toutefois perdre un objectif, trouver une femme qui l’accompagnera dans son règne, trouver l’amour qui le rendra un peu moins seul dans ce lieux sordide, trouver celle qui pourrait lui rendre son âme.



Hadès est un personnage mythique, que l’on soutient dès le départ malgré sa transformation au cours du temps, c’est finalement le frère mal aimé, celui que l’on abandonne à son propre sort, celui dont on se méfiait du potentiel que l’on a subtilement éteint en l’envoyant dans le pire des endroits. Pourtant, Hadès aussi désespéré parait-il, il n’en n’oublie pas son envie d’être accompagné, de trouver l’amour. C’est un bon Dieu, qui prend les choses à cœur ainsi que son rôle mais qui au cours du temps est brisé par la noirceur des morts qu’il côtoie et par sa réputation ternie, les hommes le craignent plus qu’ils l’adorent. On ne peut que s’attacher à ce personnage, espérant qu’il trouve celle qui le réanimera un peu, lui souhaitant de retrouver le chemin de la lumière plutôt que de continuer à sombrer toujours plus dans les ténèbres.



Des rencontres féminines, il en fera, des déceptions, il en aura également, l’amour peut parfois faire plus de mal que de bien, et Hadès l’apprendra à ses dépends jusqu’à ce que Perséphone, fille de Zeus et de Demeter (déesse de l’agriculture et des moissons) fasse son apparition… De là, naîtra une très belle romance mythologique, loin d’être facile et acceptée cependant. L’auteur offre avec cette réécriture une belle histoire d’amour éprise de solitude et de noirceur avec une conclusion pleine de poésie, à la fois dramatique et pleine d’espoir. L’ensemble est joliment illustré par la talentueuse Alexandra V. Bach.



Des illustrations soignées et magnifiques mais pas forcément toutes inédites, j’en connaissais déjà beaucoup et ce manque d’innovation ou de renouveau, c’est selon, m’a un peu frustrée. J’aurais aimé plus d’images non connues, plus de créations spécialement faites pour l’ouvrage, et non finalement une illustration choisie dans le superbe répertoire d’Alexandra et accolée à un passage du récit auquel elle correspond. Elles restent belles et en parfaites adéquation avec le récit mais le format ne les met malheureusement pas en valeur. C’est dommage, finalement un peu plus de fioritures n’auraient pas été du luxe pour améliorer l’ensemble texte / illustration, pour l’harmoniser davantage et former un tout indissociable.



Je n’ai pour le coup pas du tout retrouvé l’excellence de Requiem écrit par Arnaud Armant ou encore du très beau Le Cabinet de Curiosité écrit avec la plume poétique d’Hilda d’Alonso, tout deux magnifiquement illustrés par Alexandra. J’avoue, j’attendais vraiment quelque chose du même acabit, une œuvre soignée et parfaite sur la forme, franchement cela aurait pu en le travaillant davantage.



En bref, un roman court avec des illustrations de qualité qui met en avant une réécriture du magnifique personnage d’Hadès et de sa très belle histoire d’amour avec Perséphone. Il est juste dommage que le format soit si peu soigné pour le mettre véritablement en valeur ! Quant à son prix, c’est là aussi à discuter.


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Requiem

Comme toujours, un artbook d'Alexandra V Bach comme je les aime! Les couleurs sont tout simplement lumineuses :)
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Le cabinet de curiosités

Même si je ne suis pas habitué au genre du roman graphique, j’avoue que le côté graphique est extrêmement bien réussi ! Les dessins sont vraiment magnifiques, et une réelle ambiance se dégage d’eux et du livre de manière générale. Je regrette juste une police d’écriture un peu trop classique, pas à la hauteur de l’aspect graphique.



L’histoire est pleine de poésie. Courte, difficile à appréhender, elle garde néanmoins un côté poétique indéniable. C’est pas évident d’en parler, car, en toute honnêteté, je n’ai pas tout compris. Lisant les différents avis sur Internet, je suis loin d’être le seul. Mais, même sans avoir saisi toutes les subtilités de l’histoire, j’ai été transporté par certaines pages (un peu moins par d’autres) et par les différents personnages notamment à la fin. La plume de l’auteure est d’ailleurs tout aussi étrange que son histoire, et a comme arrêté le temps pendant ma lecture. On se retrouve vraiment dans un lieu unique, et le voyage a été agréable !



Le Cabinet de Curiosités est un magnifique objet, porté par des dessins somptueux dans une ambiance gothique. Il s’agit d’un très étrange OVNI littéraire, qui plaira certainement aux férus du genre !





Retrouvez la critique complète sur Le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/chronocritique-3-cabinet-de-curiosites-alexandra-v-bach-hilda-alonso/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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Requiem

Quand un auteur et un illustrateur créent une symbiose cela donne REQUIEM. Un beau livre à déguster, à la fois poétique et tragique magnifiquement illustré par le talent d’illustratrice d’Alexandra V Bach. Les mots sonnent comme une musique douce et sensible, enivrante dans nos têtes et le visuel psychédélique dans nos yeux, nous emportant au cœur d’Elyseum et de l’Outremonde, où les créatures célestes, sont tantôt bienveillantes, tantôt malveillantes.



La princesse Céleste vit au cœur du magnifique royaume d’Elyseum dirigé par le seigneur des Lumières, l’homme de son cœur. Leur amour est mis à mal, lorsque la déesse Discorde vient entacher ce bonheur par sa jalousie malveillante. Elle tue le seigneur. Elyseum se mourant et perdant sa magnificence sans son monarque, Céleste décide d’entamer un périlleux voyage dans l’Outremonde afin de ramener son amour.



Céleste est une princesse aux cheveux roux lumineuse, amenée à sacrifier un certain nombre de ses valeurs et de sa personne pour atteindre un but qui semble presque impossible. Elle fera face à l’Espoir, à la Fatalité, à la Mort et au Destin. On suit ses péripéties au travers de l’Outremonde, espérant, subissant son envie de vengeance, ses émotions et souffrant pour son amour perdu, ne sachant pas jusqu’à la dernière page ce que le Destin lui réserve.



Le texte est illustrés par des « photomanipulations » très travaillés et aux genres différents, peut-être parfois trop, même si le style d’Alexandra est suffisamment particulier pour être reconnaissable. Certes la qualité visuelle des illustrations ne sont pas toutes égales, enchanteresses et fantasmagoriques le plus souvent, elles manquent parfois de magie et de subtilité face au texte associé mais globalement les illustrations ne détonent pas avec l’écrit. L’écriture d’Arnaud est fluide, sans fausse note et limpide. On est embarqué dans son histoire sans même y réfléchir. Transporté dans un monde onirique aux milles couleurs scintillantes mais que le destin appauvri si vite et où règne la mélancolie et le gris. On se retrouve dans un état second, emporté dans un ailleurs magique et harmonieux, tous nos sentiments balayés par une foule d’émotions.



Il est difficile d’étoffer un avis étant donné qu’il s’agit d’une courte nouvelle illustrée qui se savoure par les mots justes et poétiques d’Arnaud ARMANT et les illustrations hypnotiques mais non moins merveilleuses d’Alexandra V. BACH. Une œuvre à lire et à regarder encore et encore. Je ne peux que vous le conseiller !
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Requiem

Cet artbook raconte l’histoire d’une princesse et de son voyage au pays des morts pour sauver son grand amour. Le récit prend des allures de conte et le livre se lit un peu comme un album, on pourrait presque en faire la lecture aux enfants ! L’histoire est assez courte mais elle est complète et on ne ressent pas de frustration lorsqu’on a terminé la lecture. On retrouve beaucoup d’éléments de la mythologie grecque avec les Parques, le passeur du Styx, etc. qui font que l’histoire résonne en nous de façon familière.



Les illustrations sont très belles et le papier glacé utilisé pour la confection du lire leur fait honneur. Le style d’Alexandra V. Bach est très agréable et il y a une cohérence dans les illustrations qui composent l’artbook : couleurs, ambiances, symboles, etc. J’ai beaucoup aimé les illustrations, surtout celle d’Espoir et de la Mort, qui sont très empreintes de cette saveur gothique que j’aime tant, de mélancolie également.La mise en page est agréable, la lecture est facile et le texte ressort bien sur les illustrations, ce qui est vraiment appréciable dans ce genre d’ouvrage car ce n’est pas toujours le cas.



En résumé, j’ai beaucoup aimé Requiem ! C’est un bel objet et l’histoire est très sympathique. "
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