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Critiques de Alexandre Clérisse (239)
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Paul, un écrivain américain de science-fiction, se promène au Mexique avec sa fille. Nostalgique et un peu déprimé il repense à son enfance, quand a débuté une relation télépathique avec un certain Zarth Arn, un militaire issu d'un futur très lointain. Une relation liée à ses problèmes existentiels qui, quelques années plus tôt, a valu à Paul, après un article publié par son psychiatre, d'être approché par Zelbub, un consultant pour le gouvernement et l'industrie militaire...



Dans ce superbe album éminemment coloré et poétique, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse nous entraînent dans un voyage dans l'espace et le temps truffé de nombreuses références à la littérature de science-fiction, à l'architecture et au design des années 50. Des références, tel le Zorglub de Franquin ou l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 (avec l'Atomium), des allers-retours temporels et des strates multiples qui nécessitent sûrement plusieurs relectures pour les appréhender complètement.



Challenge MULTI-DÉFIS 2020

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Feuilles volantes

Voilà un moment déjà que je voulais lire cet ouvrage, l'une de mes dernières acquisitions de l'an passé pour la médiathèque pour laquelle je travaille et me l'étais mis soigneusement de côté (tout en le laissant à la porté de mes lecteurs bien entendu) et voilà que j'ai enfin trouvé le bon moment !



Ici, le lecteur se plonge dans une histoire, ou devrais-je plutôt dire, des histoires, vraiment pas comme les autres. D'un côté, nous suivons les aventures de Max, un ado passionné par la bande-dessinée et bien décidé à en faire son métier. Il travaille actuellement sur un projet qui se déroule au Moyen-Age où frère Raoul alors copiste comme tout moine qui se respecte va faire la rencontre d'un homme destiné au bûcher puisqu'il aurait mis au point une machine capable de reproduire des planches "volantes" à l'infini (oui oui, vous aurez certainement découvert l'invention de l'imprimerie mais tout cela étant considérée comme de l'hérésie pour l'époque, il est condamné à mort. Sur ces pages volantes, l'histoire de Suzie, une jeune femme vivant en 2070 qui a repris avec son frère la maison d'édition de son père. Cependant, les affaires ne sont pas au beau fixe en ce moment et Suzie doit absolument trouver de nouvelles idées si elle ne veut pas que l'entreprise familiale coule.



Qu'on ces trois personnages en commun si ce n'est qu'ils ne sont que les fruits de l'imagination des uns et des autres ? Mais, en êtes-vous bien sûr ? Et si la réalité était capable de dépasser la fiction ?



Un dessin aux ton pastels très original puisqu'il ne rentre pas dans des cases et s'étend parfois sur plusieurs pages tant il y a une multitude de détails (j'adore) et une histoire des plus surprenantes et agréables à lire à condition que le lecteur suive bien le déroulé de l'histoire et prenne garde à ne pas se perdre dans ce fluide spatio-temporel !
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L'été Diabolik

Été 1967. Un match de tennis oppose Antoine à Érik. Un match tendu, ponctué des cris, à la fois de rage et de soutien, du père de ce dernier. Malgré cela, Érik perdra, provoquant la colère de son père qui ira jusqu'à même venir insulter et bousculer le papa d'Antoine, Louis Lafargue. Le soir-même, père et fils vont dîner au restaurant tous les deux, repas offert par le tennis-club. A la fin du dîner, un dénommé Mr de Noé vient saluer Louis qu'il a reconnu après l'avoir rencontré à Washington il y a 3 ans. Au cours de la discussion, il est question d'un certain Popov, sans aucun doute un espion soviétique. Mr de Noé invite alors les Lafargue pour boire un verre chez lui. Antoine fait la connaissance de Joan, une jeune femme intrigante dont il tombe sous le charme. Au retour, Antoine et son père sont poursuivis par une voiture. Ils reconnaissent aussitôt le père d'Érik. Ils arrivent à le semer. Mais, le lendemain, ils apprennent que celui-ci a trouvé la mort en tombant dans un ravin...



Créé en 1962 , Diabolik est un personnage inventé par Angela et Luciana Giussani. Il fut le héros d'une adaptation au cinéma. Friand de ce personnage, Thierry Smolderen s'est emparé de lui et nous offre un album mêlant habilement roman policier, espionnage et romance. En deux parties, l'une se déroulant en 1967, l'autre en 1987, il laisse planer de nombreux éléments troublants tels que cet accident de voiture, la disparition de Louis Lafargue ou encore ce Popov et distille ici et là quelques indices. Ce scénario bien ficelé et intrigant nous plonge dans une ambiance étrange et tendue. Alexandre Clérisse nous en met plein les mirettes avec toutes ces couleurs flamboyantes et flashies, collant parfaitement aux années sixties et se moquant des codes couleurs. Un album parfaitement maîtrisé, tant sur le fond que sur la forme...
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Feuilles volantes

Trois récits se déroulent en s’interpénétrant à trois époques différentes, le Moyen Âge, de nos jours et dans une trentaine d’années. Ils racontent tous une histoire de création de bande dessinée – même si le terme est un peu anachronique en ce qui concerne le Moyen Âge, époque à laquelle le récit se centre plutôt sur l’invention de l’imprimerie, qui va permettre de diffuser largement les dessins comme les enluminures qui étaient auparavant des modèles uniques. ● L’idée, même si elle n’est pas très originale, est séduisante, puisque l’auteur s’amuse à jouer avec des va-et-vient entre la réalité et la fiction, et les voyages dans le temps que permet non pas une machinerie technologique sophistiquée mais la création artistique. ● Mais elle est mise en œuvre de façon passablement brouillonne. On a bien du mal à s’y retrouver et les dessins n’y aident pas, notamment à cause des couleurs qui sont les mêmes à toutes les époques, et qui du reste sont bien criardes et peu élégantes. ● Je n’ai pas du tout aimé ces dessins qui paraissent plats, sans relief, sans effet d’ombres et de lumières. Les cases non délimitées ont des formes souvent surprenantes, maladroites, et ajoutent à la confusion, parfois même en désorientant le lecteur sur leur sens de lecture. ● En conclusion, vous l’avez compris, je n’ai pas beaucoup aimé cet album… ● Je remercie Netgalley et les éditions Dargaud de m’avoir permis de le lire dans le cadre du Challenge Netgalley 2022.
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Feuilles volantes

C’est avec ce roman graphique que s’achève ma participation au challenge de NetGalley, et pour une découverte, ce fut une belle découverte ! déjà, je n’ai pas pu résister à la tentation en voyant la couverture, je n’ai même pas essayé de résister, l’expérience était trop tentante ; l’auteur nous propose en effet trois histoires, à trois époques différentes : Moyen-âge, XXe siècle et dans le futur au XXIe, avec le moine copiste Raoul, un jeune adolescent qui veut devenir auteur de BD et cherche l’inspiration dans le passé et sa fille Suzie qui nous emmène à l’heure des robots et de l’Intelligence Artificielle.



Très vite, on se rend compte que le récit n’est et ne sera jamais linéaire, les trois histoires s’entremêlent, pour mieux désarçonner le lecteur.



L’histoire m’a plu mais je suis surtout tombée en pâmoison devant les dessins, la découpe, du moins la mise en page, qui s’affranchit totalement du mode de narration habituel, et surtout, on assiste à un festival de couleurs, qui se marient très harmonieusement.



Je suis passée assez près du coup de cœur, il y a juste un bémol sur le scenario, qui est pour le moins déroutant, du moins au départ, car certes on voyage dans le temps mais également, l’auteur nous perd entre réalité et fiction, tutoyant l’incohérence parfois, alors j’ai décidé de me laisser porter… d’où la note qui récompense le graphisme…



Dernier point : c’est la première fois que je lis une BD sur ma tablette, j’avais tenté l’expérience sur mon ordinateur, mais le confort n’était vraiment pas terrible. Je préfère lire roman graphique, manga ou BD en version papier mais, ici, cela a tellement bien fonctionné que je recommencerai certainement.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions qui m’ont permis de découvrir cette BD et son auteur.



#Feuillesvolantes #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Feuilles volantes

Voilà un roman graphique original!



C'est la première fois que je lis un ouvrage de ce genre qui met en scène un jeune garçon qui veut lui-même écrire et illustrer ses propres bandes dessinées.

Alors qu'il passe ses journées à travailler sur ses planches, Max doit un jour accompagner son père qui est couvreur sur un chantier. Une rencontre inattendue changera alors la vie de l'adolescent à jamais...



J'ai rapidement été envoûtée par l'histoire proposée par Alexandre Clérisse qui, par le travail de Max va nous faire voyager et commencer avec les balbutiements de l'imprimerie au Moyen Âge. Néanmoins, au fil des chapitres je me suis un peu perdue dans cette lecture du fait des nombreux sauts dans le temps. Je me dis que finalement ma lecture aurait été meilleure si j'avais eu l'ensemble des planches sous la main pour la lire de manière chronologique... Malgré ce petit désagrément, j'ai trouvé très beau et réussi le choix des couleurs et des graphismes utilisés.



Je tiens à remercier Alexandre Clérisse, les Éditions Dargaud et Netgalley France pour nous avoir proposé dans le cadre du challenge Netgalley 2022 cet ouvrage qui met en avant l'idée qu'il faut croire en nous et jamais abandonner les projets qui nous tiennent à cœur...
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L'été Diabolik

Ce roman graphique aux couleurs flashy et au design des années 1960 nous replonge quelques années en arrière.

Une partie de tennis entre 2 jeunes gens va avoir des conséquences en cascade à la James Bond.

Fan du personnage Diabolik crée par Angela et Luciana Giussani, Thierry Smolderen s'en inspire pour nous offrir L'été Diabolik, un mélange de roman policier, d'espionnage, sur fond de guerre froide.

L'histoire se déroule en 1967 et 1987.

Mystère, suspense, humour pour une histoire bien ficelée avec beaucoup de charme grâce aux illustrations flamboyantes d'Alexandre Clérisse.

Ce roman a obtenu le Prix de la BD Fnac 2017 ! Une belle découverte !
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L'été Diabolik

Difficile de ranger cet "été diabolik" dans une case. A la fois chronique douce-amère d'un été où un adolescent devient un homme et récit d'espionnage à la tonalité sixties, "l'été diabolik" est original et inattendu. Ce mélange, a priori pas évident, se révèle très réussi, tant narrativement que visuellement.



L'intrigue est bien construite, bien menée tout en ménageant pas mal de mystère et une ambiance étrange. Il y a du suspense, de l'humour, de l'émotion, bref on ne s'ennuie pas et on passe un très bon moment.

L'aspect visuel, très pop, parfois même psychédélique, ajoute au charme de cette B.D, tout comme les multiples références (de Diabolik évidemment à "Blow up" et il y en a d'autres) dont est truffé cette très jolie B.D.

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Feuilles volantes

Max aime dessiner, sous le regard perplexe de ses parents qui préfèrerait le voir embrasser une carrière plus sérieuse. Mais ce qui fascine Max, c'est le Moyen Âge, il invente alors l'histoire d'un moine.

Des siècles plus tôt, frère Raoul est moine copiste dans un monastère. Un peu par hasard, il découvre une méthode qui permettrait d'obtenir des livres beaucoup plus rapidement et donc d'en diffuser davantage, mais est-ce bien raisonnable, au Moyen Âge, de vouloir produire des récits issus de son imagination ?

« Question dangereuse à poser à voix haute. »

En 2050, Suzie continue de dessiner des albums avec le personnage créé par Max, mais ils n'ont plus autant de succès.

Comment ces récits sont-ils liés, vous l'apprendrez petit à petit, c'est un casse-tête classique de la science-fiction. Mais il manque de la rigueur entre les histoires, entre les allers-retours du passé au présent et j'ai deviné plus que j'ai compris.

Merci à NetGalley et aux éditions Dargaud pour cette lecture.




Lien : https://dequoilire.com/feuil..
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Une année sans Cthulhu

J'avais très envie de découvrir cette bande dessinée qui se passe dans les années 80 et qui semblait être un hommage à l'univers de Lovecraft.

Un village français va être le lieu d'un fait divers terrible et une bande de jeunes, fans de jeux de rôle, va être au coeur de l'enquête.

Malheureusement, l'intrigue ne tient pas la route.

L'histoire part dans tous les sens, les personnages sont assez fades, le récit est embrouillé, le fait divers n'est mentionné qu'à la toute fin, bref, très rapidement, j'ai été complètement perdue et j'ai du me forcer à aller jusqu'au bout.

De plus, les couleurs sont très vives, limites criardes, c'est un style qui ne me plait pas trop.
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Trompe la mort

Marcel a 85 ans et semble s'ennuyer dans l'attente de rejoindre sa douce mais " c'est pas encore le moment ".

Après avoir déniché dans une brocante un clairon datant de la deuxième guerre mondiale, il se met en tête de retrouver le sien,gravé à son nom et enterré dans un champs de bataille.

Alors, lorsque sa petite fille (qui m'a fait penser à Sophie des Vieux fourneaux) vient lui rendre visite,il embarque avec elle dans son " taxi clairière " pour Gleux-les-Lure !

Il le retrouvera son clairon! Et sera même à deux doigts d'être reconnu héros national! Mais c'est sans compter sur le caractère bien trempé de Marcel qui ne se laissera pas manipuler par les politiciens verreux du coin!

Une bd bien sympathique aux dessins naïfs et expressifs qui collent bien à cette histoire bon enfant qui se moque gentiment des conflits de génération et dénonce les vautours toujours prêts à tirer profit de tout ce qui leur tombe sous griffes!
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Feuilles volantes

Feuilles volantes est un étrange roman graphique qui, au travers de trois histoires, trois époques bien différentes, le passé, le présent, le futur, rend hommage au 9eme art. Du moine copiste à un lunaire festival de BD, en passant par l’apparition de l’imprimerie ou nous contant la passion d’un jeune garçon, cet album nous plonge dans le merveilleux monde des illustrés.

Une très belle découverte.
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Feuilles volantes

L’idée de boucle temporelle est séduisante mais la mise en image n’est pas idéale pour ce type d’histoire ! 3 époques différentes et 3 dessinateurs : une moine copiste, un jeune garçon contemporain obnubilé par la BD et sa fille dans le futur qui a repris le flambeau de ses livres !



Le plus gênant sur toutes les époques c’est la similitude des couleurs assez vives et sans nuances. En ce qui concerne le jeune garçon, mis à part sa taille quand il est à côté des adultes, il ressemble à un trentenaire bien avancé, la crédibilité en prend un coup !



Les dessins sont un peu dans tous les sens, il est parfois difficile de savoir qui s’exprime quand les bulles sont sur fonds clairs. Le tout est très brouillon et donne une impression d’immobilité, tellement c’est au lecteur d’aller de haut en bas ou de droite à gauche pour déterminer la suite !



Du coup l’histoire ne m’a pas tellement captivée, occupée que j’étais à déterminer le sens de lecture ! J’ai tenu à en finir la lecture faite dans le cadre du Challenge NetGalley.



#Feuillesvolantes #NetGalleyFrance #challengenetgalley
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L'été Diabolik

C'est un très bel album, au graphisme s'inspirant de la sérigraphie des années 60, avec des couleurs vives et un design rétro. On retrouve le duo Smolderen-Clarisse de nouveau réuni après "Souvenirs de l'empire de l'atome", mais cette fois-ci on quitte la SF.

Il s'agit de l'histoire d'un ado, en 1967, qui découvre la vie, les femmes et en parallèle, le monde de l'espionnage. Le mélange parait incongru, pourtant le passage de l'un à l'autre est vraiment bien maitrisé. Le scénario nous tient en haleine. Pendant toute l'histoire, cet étrange climat nous titille, nous inquiète. Les références aux James Bond et aux comics de l'époque sont récurrentes et le dénouement est bien amené et arrive à nous surprendre. Un bon moment de lecture
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Une année sans Cthulhu

Chtulhu, la pierre angulaire de l'oeuvre de Lovecraft, le mythe du même nom et le jeu de rôle s'en inspirant . . . . Retour en enfance obligé pour les fans de « casus belli » et autres « advanced Dungeons and Dragons », de «Jeux Descartes» et du fameux dé à 20 faces . . .

Visuellement le dessin est plat et très stylisé avec une palette de couleurs éclatantes. Les contrastes sont marquants : bleu sombre et rose, vert pâle et magenta... Les planches souffrent parfois d'un problème d'enchaînements qui plongent le lecteur dans une difficulté de compréhension. En plus, il reste des coquilles orthographiques, c'est bête.

C'est donc de l'univers des rôlistes que s'inspire cette BD.

On suit un groupe d'ados dont certains pratiquent cette activité dans des endroits particuliers : cimetière par exemple. On voit donc dès le début que les scénaristes s'inspirent plus d'un fait divers abondamment commenté par des journalistes ignorants il y a fort longtemps que d'une expérience personnelle.

En fin d'ouvrage, il y a une explication de la fabrication de l'ouvrage et c'est en la lisant que j'ai compris ce qui clochait . . . Car c'est un peu le souci de cette BD : à vouloir trop en faire, mélanger les sources d'inspiration, on plonge le lecteur dans un état ressemblant à celui des héros de l'histoire qui confondent jeu et réalité. le lecteur, même averti, même Lovecraftien, est un peu déboussolé. . . Alors les autres j'imagine...

Et puis surtout, il y a des choses qui passent difficilement : quand page 39, le personnage principal sort une boite de ADetD et que l'on en parle comme un « wargame », on sursaute tellement la confusion est énorme pour quelqu'un qui prétend connaître le sujet. Ces deux choses n'ont en commun que d'être apparues en France au même moment, dans le même genre de milieu. Mais ils n'ont strictement rien à voir !

En plus, laisser entendre assez systématiquement que le JdR est une immersion quasi mystique est une autre preuve (après le cimetière) d'une maîtrise très insuffisante du sujet.

Et comme si cela ne suffisait pas, on y ajoute le jeu vidéo qui n'a strictement rien à voir avec les deux premiers. Et un druide . . . Et un ...

Bref, un gloubi boulga (2eme référence Babeliesque) qui ne m'a pas convaincu alors que je représente le public cible (Ex DM) même si l'histoire se laisse lire.

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Souvenirs de l'empire de l'atome

Paul est un écrivain de science fiction. Depuis son plus jeune âge, il entre en contact télépathique avec une haute personnalité galactique, Zarth Arn, vivant dans le futur.

Le cas de Paul intéresse un psychologue et écrit un article à son sujet. Mais un industriel, Gibbon Zelbub, s'intéresse à lui. Le but de Zelbub ? Conquérir le monde par le biais des pouvoirs télépathique de Paul et grâce à la collaboration involontaire de Zarth Arn.



Cette Bd est captivante et surprenante. En achetant l'album, je m'attendais à une histoire banale narrant la guerre froide, la course à l'atome entre les USA et l'URSS. Que nenni.

Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse nous plonge dans la science fiction avec pour fond de toile : les années 50. Décors, graphismes... tout rappel cette période, riche sur l'évolution technologique et industrielle.

De nombreux clin d'oeil font référence à la Bd belge : Zorglub = Zelbub et un passage de notre ami André Franquin (pages 102-103).



Le récit comporte 144 pages de réel plaisir à lire. La couverture du livre, inhabituel, n'est pas en papier glacé mais en carton pure où se trouve aussi de petits reliefs tactiles.
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Feuilles volantes

Max est un ado passionné de BD. Il se lance dans l'écriture des aventures de frère Raoul, enlumineur au Moyen Âge. Dans le futurs Suzie perpétue l'héritage de son père en poursuivant la série de BD qui l'a rendu célèbre.

Si je ne parlerai pas de coup de cœur pour ce roman graphique, j'ai quand même beaucoup apprécié la lecture de cet album. Les trois récits qui s'entremêlent offrent chacun son lot d'aventures et sa galerie de personnages attachants. Chaque "partie" met en avant un dessinateur d'histoire dans son époque avec les techniques qui lui sont propres, mais aussi le plaisir de la création.

Les dessins sont vraiment jolis avec une palette de couleurs enfantine (on retrouve les nuances des crayons de couleurs de notre enfance) et les planches présentent une mise en pages assez originale, flirtant parfois avec le style des albums pour enfants avant de passer à des cases de formes atypiques.

Au final, c'est un très chouette album original et agréable à lire.

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L'été Diabolik

Toute la force de cette œuvre réside dans l'originalité de son style artistique, des dessins vectorisés sur Illustrator. Je comprendrai que certains y seront rebutés. Pour ma part, en tant que designer graphique, je ne peux que remplir d'éloges ce travail exceptionnel. L'histoire quant à elle, ne m'aura pas séduit plus que ça.
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Voici Paul. Il se promène avec sa fille, et s’engouffre dans une réflexion existentielle sur le sens de la vie qui le pousserait presque à la dépression. Un peu de mélancolie ouvrirait-elle la voie à la science-fiction ? Il faut le croire. Paul vit sur Terre mais s’envole parfois vers un autre monde qu’il a découvert lors de son enfance, dans des bandes-dessinées et des livres de science-fiction. Si vous-même êtes souvent émerveillé par les intuitions qui se dévoilent derrière ces romans de gare, une affinité immédiate se créera avec Paul.





« Comment lui faire comprendre que l’avenir de l’humanité se dévoilait dans des romans à deux sous ? Que des souvenirs venus du futur s’y reflétaient, comme dans une boule de cristal ? Comment prouver aux yeux du monde que ces sagas enluminées, retranscrites par des scribes maladroits, parlaient par prophéties à qui savait les lire ? »





On aimerait comprendre la chronologie des contacts extraterrestres avec le personnage et on s’accroche alors à une trame décousue, faite de projections déstabilisantes dans des années et des lieux différents, passant tantôt de 1958 à 1953, avant de se projeter en 1956 pour revenir en 1950. Les voyages s’effectuent parfois en moins de quatre planches –à peine le temps de comprendre ce qui vient de se passer. On évite ainsi l’écueil de la linéarité mais on rejoint malheureusement celui du chaotique.





L’empire de l’atome est indéchiffrable, et le peu que l’on décrypte ne donne pas particulièrement envie d’en savoir davantage. Il est regrettable que ce territoire fantastique ne soit pas davantage valorisé et que sa description n’ait pas fait l’objet de mises en scènes plus ambitieuses. Pour compenser notre déception, reste heureusement le personnage de Paul –cet amoureux de la science-fiction qui a poussé la passion au point d’en devenir un membre à part entière. Dans la remémoration de ses souvenirs, la psychologie d’un adorateur de la science-fiction se dessine progressivement, derrière des dessins au graphisme futuriste et aux couleurs techno-dynamiques.





A défaut d’être une bande dessinée qu’on aimera pour elle-même, les Souvenirs de l’empire de l’atome constituent un honnête hommage au monde de la science-fiction. Pour peu qu’un Philip K. Dick se trouve à notre portée, on se l’enverrait au fond du gosier aussitôt, pour épancher notre soif de science-fiction que cet album n’aura fait qu’attiser sans combler entièrement.


Lien : http://colimasson.over-blog...
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Une année sans Cthulhu

Petite plongée dans les années 80, sur fond d’enquête journalistique. On suit un groupe de lycéens en décrochage scolaire, fans de jeux de rôle, et principalement du célèbre « L’appel de Cthulhu », auquel ils jouent d’ailleurs dans un cimetière pour se mettre dans l’ambiance. Baignés dans cette ambiance horrifique, ils vont se retrouver malgré eux au beau milieu d’une affaire de meurtre.



Les personnages semblent tous abandonnés : entre parents absents, démissionnaires ou givrés, ils ne peuvent finalement compter que sur eux-mêmes. Les longues soirées de jeux vidéos et de jeux de rôle, agrémentées d’un peu de cannabis, forment donc l’essentiel de leur temps libre.



Le roman graphique capture très bien l’ambiance propre à Lovecraft : on oscille sans arrêt entre la réalité bien concrète et des visions cauchemardesques, sans vraiment savoir où s’arrête le premier et quand commence le second. Cthulhu, après tout, peut réveiller le pire dans chacun d’entre nous.



Concernant l’intrigue, j’ai un peu moins apprécié l’élément jeu vidéo et intelligence artificielle. Même si les bornes d’arcade font partie du décor des années 80, je trouve qu’ils s’incrustent mal dans l’univers de Lovecraft, qui garde pour moi un côté victorien.



Les planches sont extrêmement colorées, et n’hésitent pas à abuser du rose fluo, du bleu nuit et du vert pâle, à l’image de la couverture du livre. Dans l’ensemble, j’ai trouvé que ça servait bien l’ambiance de l’intrigue. J’ai été un peu moins convaincu par la représentation des personnages cependant.



À recommander aux joueurs nostalgiques.
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