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Critiques de Alexandre Clérisse (241)
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Une bande dessinée de science-fiction atypique et fascinante.



Par le graphisme premièrement, en ligne directe des années 50 techno, tout en aplats, lignes et courbes, c’est magnifique et absolument réussi.



Ensuite l’histoire qui nous perd un peu, un peu trop complexe avec un schéma narratif alambiqué. C’est un peu mon gros zut ! Mais finalement, ce n’est pas si grave !



Et enfin, toutes les références SF, BD belge et comics, scientifiques et para scientifiques donnent à cet ovni sa touche « clin d’oeil averti » qui m’a beaucoup amusé.
Lien : https://www.noid.ch/souvenir..
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Feuilles volantes

Trois personnages à trois périodes différentes se retrouvent mêlés à une même histoire. Nous avons un moine copiste du moyen âge, un jeune adolescent du 20ème siècle et sa fille au 21ème siècle. Chacun affronte les dangers ou désillusions de vouloir créer sa propre histoire.



En ouvrant ce roman graphique , j'ai eu l'impression de retourner en enfance et d'ouvrir un album jeunesse de la fin des années 70, début des années 80. J'y ai retrouvé le même style de mise en pages, de dessins, de personnages et de couleurs.

L'histoire est vraiment très originale, même s'il est parfois compliqué de comprendre dans quel sens les écrits doivent être lus. Le graphisme est tout simplement génialissime.

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cet album



Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Dargaud pour la découverte de ce merveilleux roman graphique.
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Feuilles volantes

Voici une bande-dessinée qui nous fait parcourir les époques : passé du Moyen-Age de Raoul, moine copiste qui choisit, malgré les risques encourus d’être considéré comme hérétique, de réaliser des enluminures interdites grâce aux balbutiements de l’imprimerie ; présent de Max, jeune garçon qui se découvre une passion pour la bande dessinée, décidant d’en faire son métier ; futur de Suzie, fille de Max, qui reprend le flambeau dessiné des histoires de son père, devenu un auteur à succès, mais qui ne sait plus très bien quel est le sens, pour elle, de cet héritage qu’elle transmet depuis de nombreuses années.



Par une alternance de ces trois époques, et même par leur entremêlement progressif, donnant au récit une touche de plus en plus extraordinaire, Alexandre Clérisse nous conte, finalement, la même histoire, celle de la création artistique, de ses évolutions, de ses potentialités, de ses revers aussi, au fil du temps.



Cette histoire, servie par une mise en page somme toute peu classique, appréciable en ce qu’elle donne un rythme intéressant à l’ensemble, ne m’a malgré tout pas totalement convaincue en raison d’un choix de couleurs que je n’ai pas trouvé aussi pertinent pour toutes les époques – comme cela a été déjà précisé dans plusieurs avis précédents. Les couleurs, plutôt vives et chaudes, ne m’ont pas semblé les plus à même d’évoquer toute la gravité qui transparaît, par exemple, de l’histoire de Raoul – même si logique il y a, puisque les histoires sont complémentaires, toutes centrées sur Max, et de fait fonctionnant comme une mise en abyme bien ficelée, même si pas forcément la plus originale qui soit.



Une découverte somme toute appréciable, mais pour laquelle il m’a manqué un petit quelque chose pour être vraiment conquise. Je remercie les éditions Dargaud et NetGalley de m’avoir permis de découvrir cette œuvre dans le cadre du Challenge NetGalley 2022.
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Une année sans Cthulhu

Les auteurs se livrent à une mise en abyme, voire une double, sur base d'un fait divers et d'une partie de jeu de rôle. Pas n'importe quel JdR... L'Appel de Cthulhu. Le jeu qui vous fait perdre votre santé mentale à mesure que vous progressez dans la partie.



On part des années 80 et d'un fait divers comme en raffolaient les médias de l'époque. Des cimetières profanés... en général. Ici, ce seront des parties de JdR jouées à deux pas des caveaux. Puis les choses dérapent et on démarre dans le Mythe. Mélusine, fille de druide, soeur d'un désaxé en institution, relate sa découverte d'une cité engloutie dans le Moyen-Orient. On est pas loin de R'Lyeh. Et si...



Sur cette base les auteurs déroulent leur récit sur une trame gothique. On alterne entre réalité et fantastique. Quelle explication préférera le lecteur? Ajoutons qu'un protagoniste s'appelle Le Fanu... un de mes auteurs fétiches de nouvelles gothiques. Sans doute un des plus intéressants mais méconnu. Et la boucle est bouclée.



Reste le graphisme. Déroutant, criard pour certains. Fascinant et prenant pour d'autres. Personnellement, j'ai effectivement été rebuté au départ, mais les auteurs savent jouer de cette option graphique en utilisant les noirs et les contrastes, les mauves pour le glauque et le malsain. Cela a fini par me plaire. Chouette découverte.
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L'été Diabolik

L'été Diabolik de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse est un roman graphique que j'ai emprunté à la bibliothèque.

Diabolik est un personnage qui fût crée en 1962 , par Angela et Luciana Giussani. Il a été adapté au cinéma. J'avoue que je ne connaissais pas du tout, j'ai donc découvert Diabolik ici :)

Pour Antoine, 15 ans, l'été 1967 sera celui de toutes les découvertes...

Un agent secret sorti de nulle part, un accident dramatique, une fille troublante et la disparition de son père, le tout en deux jours...

Il se souviendra de cet été toute vie, notamment 20 ans plus tard...

L'été Diabolik est un mélange de roman d'espionnage, roman policier et romance.

Ce roman graphique est vraiment très réussi. L'histoire est bien trouvée et bien ficelée. Nous allons de surprises en surprises.

J'ai beaucoup aimé les graphismes.

L'ensemble donne un roman graphique très abouti, qui se dévore. Je l'ai emprunté par hasard, et je suis ravie de la découverte, d'où le quatre étoiles :)

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Feuilles volantes

Je n'ai pas accroché avec cette lecture, que ce soit dans le dénouement de l'histoire ou dans les dessins..

L'histoire de base est intéressante, avec le début de l'imprimerie et donc de la technicité, qui pouvait paraître comme de la sorcellerie mais pas assez poussée à mon sens, et la partie futuriste ne trouve aucun apport dans cette histoire.



Niveau dessin, j'ai apprécié l'originalité de la lecture que nous pousse à adopter l'auteur mais les couleurs sont trop vives et les traits de visages pas assez expressifs.



Merci NetGalley et Dargaud pour ce partage.



Rendez-vous raté avec cette BD.
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Feuilles volantes

Nous suivons trois dessinateurs de BD. Le premier est un petit garçon à notre époque, le deuxième un enluminateur au moyen âge et la troisième une femme dans un futur lointain. Tous les trois sont animés par la même passion et le même besoin viscéral : dessiner. Fait étrange, alors qu'ils ne se connaissent absolument pas, tous les trois dessinent la même histoire.

Mi-conte mi-bd, sur fond fantastique, jusqu'à la fin j'ai essayé de comprendre le lien entre ses personnages. Je trouve la fin vraiment bien trouvée car jusqu'au bout j'ai cherché qui était le créateur originel du dessin commun.

Les dessins sont originaux, et les couleurs éclatantes. J'ai beaucoup aimé le style du graphisme, j'en ai pris plein les yeux.

Une bd que je recommande pour les amateurs de beaux dessins et de dystopies
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Feuilles volantes

Belle surprise que ce roman graphique dans lequel trois récits se déroulant à trois époques différentes sont reliés entre eux par un personnage central que l'on ne découvre qu'à la fin.

Nous avons le Moyen-âge, le présent et le futur (environ une cinquantaine d'années), trois périodes où il sera question de création de BD en passant par la découverte de l'imprimerie.

Nous rencontrons un jeune garçon qui souhaite faire de la BD son métier puisque c'est déjà une passion dans laquelle il se perd au point d'en oublier un peu ses notes à l'école. Nous rencontrons également un moine copiste dont les enluminures ornent des ouvrages uniques et une famille dans le futur très engagée dans la création littéraire plus particulièrement les livres illustrés.

Le récit va faire des allers et retours entre passé, présent et futur au point de ne plus savoir très bien ce qui relève de la réalité et de la fiction, est-ce le garçon qui écrit l'histoire du moine copiste. est-ce le moine qui écrit l'histoire de la famille dans le futur?



Je me suis amusé à lire cette histoire abracadabrante dans laquelle les cases sont de toutes les formes et les dialogues en tout sens. le seul bémol reste le choix des couleurs que l'auteur aurait pu choisir en fonction des époques évitant ainsi de s'y perdre trop souvent. Tout est uniforme, les couleurs sont chatoyantes et attrayantes et je comprend très bien l'idée de l'auteur de vouloir perdre son lecteur dans les époques et les récits au point de ne plus distinguer le vrai du faux, au final tout d'éclaircie heureusement.

Les choix de l'auteur reste surprenants et si c'était le but recherché alors bravo mission accomplie.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Une année sans Cthulhu

Il y a quelque chose de pourri dans le monde ludique



Parce que péchos en pleine partie de jdr dans un cimetière, une bande de copains se retrouve, promisjurésinonçavachier, à devoir commencer une nouvelle année scolaire sans jouer à L'Appel de Cthulhu.

Sauf que, l'étrange n'a pas besoin de d20 pour venir frapper à la porte et cette année ne sera pas aussi calme que (dés)espéré.



Magie, occulte, et étrange, pas besoin de tentacules pour faire vibrer pages et pentacles. Et si j'ai mis longtemps à ouvrir ce livre étant bof charmée par l'univers graphique, une fois le livre entamé, nom d'un Tron, les cases se sont lues bien vite.

Et si, pour moi, ce n'est pas la bd de l'année, je comprends pourquoi l'ouvrage a fait grand bruit.

Bien rythmé, découpé, le récit nous replonge dans les années 80 sans les couleurs orangemarronmoches et donne furieusement envie de sortir ses dés.

Ça tombe bien, je joue ce soir il paraît !
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Une année sans Cthulhu

2 ados adorent les jeux de rôles. Nous sommes dans les années 80 avec les prémices des premiers jeux vidéos et de l'informatique. Très vite une nouvelle venue, Mélusine, va apporter du fantastique à leurs histoires, mystérieuse, elle connait les mythologies du Moyen Orient. Un autre vieux copain, Dany, plus féru de langage informatique, parti il y a quelques années, va revenir faire parti de leur bande. Un massacre va avoir lieu, qui va éliminer la famille de Dany et celui ci va être le coupable tout désigné, mais est ce vraiment si simple?

Le graphisme à la fois anguleux et rond, avec des couleurs parfois flashy, est toujours surprenant et peut dérouter, mais il s'adapte à l'atmosphère sombre de cette histoire.

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L'été Diabolik

C'est la curiosité de la couverture qui m' a permis de découvrir cette bande dessinée. Les couleurs et arabesques psychédéliques sont surprenantes au début, mais correspondent bien à l'époque je dois dire et surtout on s'y habitue et j'ai même fini par apprécié ! L'intrigue est très bien menée, se scindant en deux parties, la première exposant les faits relatés par le jeune homme et la seconde le point de vue de son père, déroulant les clés de l'énigme. Une très belle découverte !
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L'été Diabolik

Bim bam, du suspens, une enquête à la James Bond, un graphisme détonnant... et puis du sexe, de l'érotisme, et du mystère, un brin de nostalgie. En veux-tu, en voilà, des couleurs acidulées, un rythme effréné, on en prend plein les yeux, ça décoiffe, ça dézingue, boum, stop, zoom avant, flash back et compagnie, on en a plein la vue de cette histoire qui s'étale sur toute une vie, ou presque, une vraie pépite, une histoire à cent à l'heure. C'est pop, c'est psychédélique, on en a pour son compte, et on n'en revient pas !



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L'été Diabolik

Je dois avouer que je suis restée de marbre en face de cette histoire.

Je n'ai pas aimé le découpage en deux parties avec des objectifs de narration bien distincts.

Je n'ai pas accroché non plus au graphisme. J'ai lu, de ci delà qu'il s'inspire du graphisme des années 60 : mais je suis trop jeune pour que cela soit ma madeleine, et pas assez férue de BD pour que sa titille ma culture sur le sujet.

Je ne peux pas non plus dire que j'ai détesté : c'était une lecture plaisante, sans plus.

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Souvenirs de l'empire de l'atome

« (…) Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l’imagerie fluide et aérodynamique de la SF des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s’intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu’aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S’inspirant d’un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l’intrigue tient à la fois de l’énigme psychiatrique et du space opera. (…) Souvenirs de l’Empire de l’Atome joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde –au cœur d’un Âge de l’Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d’effroi » (synopsis éditeur).



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Mexique, 1964. Shangaï, 1926. Bruxelles, 1958. Empire de l’Atome, à près de 121000 années dans le futur.



Paul navigue entre passé, présent et un lointain futur. Morceaux de mémoire éparpillés dans le temps. Homme intelligent mais égaré qui tente de reconstituer la chronologie des événements, gérer ses angoisses et garder le lien télépathique qu’il a, depuis l’enfance, avec Zarth Arn, héros issu de la mémoire collective terrienne et grand combattant.



Le scénario de Thierry Smolderen est éparpillé entre différentes époques dont nous suivrons les intrigues, le tout formant un ensemble cohérent mais charge au lecteur d’en reconstituer l’unité. Je me suis attachée au personnage principal pourtant, je n’ai pas l’impression de l’avoir investi. J’ai aimé la perception qu’il a des choses, l’analyse qui fait des évènements auxquels il est associé de gré ou de force mais je n’ai ressenti aucune empathie pour sa détresse. Fou ou visionnaire, la question reste entière pour moi.



Le scénario d’une grande richesse est trop foisonnant à mon goût. Image symbolique d’une société utopique qui ressemble à s’en méprendre aux sociétés terriennes de l’Antiquité. Projection lointaine d’une espèce humaine qui sera, tôt ou tard, confrontée à l’obligation de s’exiler de sa planète natale pour tenter de survivre dans l’espace. Suppositions quant au fait que cette même espèce excellera un jour dans la maîtrise de la matière, dominera et s’adaptera aisément à un univers qui lui est pourtant hostile, colons de planète inconnue supposée exister quelque part dans un coin de l’univers… Si l’intrigue m’a captivée, son décor me laisse de marbre. Déjà vu, déjà visité à d’autres occasions, le voyage onirique n’a pas été à la hauteur de mes attentes.



Je reste ambivalente face à l’accueil que j’ai réservé à cet album. Satisfaite par la réflexion qu’il sous-tend, questionnant la présence éventuelle d’une analyse critique que l’auteur aurait également faite de la guerre froide, intéressée par le regard accusateur qu’il pose sur la société de consommation. Sa remarque est d’autant plus pertinente qu’il en revient aux prémices du merchandising.



Côté graphique, moins d’accroche malgré le travail de composition d’Alexandre Clérisse qui crée une ambiance intemporelle. On navigue de manière fluide entre des époques qui se matérialisent au travers de différentes teintes colorées. Le futur en revanche s’affranchit d’un noir et blanc doté d’assez peu de dégradés de gris… étrange choix. En revanche, le style de dessin retranscrit à merveille l’atmosphère des années 1950. Ce graphisme a également l’énorme avantage de nous permettre de matérialiser assez facilement les multiples références présentes dans le récit (comics, séries télévisées…). Les corps longilignes des personnages côtoient des courbes rectilignes ou arrondies utilisées tour à tour pour l’architecture, les objets de décoration intérieure, les vaisseaux du futur ou les automobiles d’hier… Un graphisme très racé auquel je n’ai malheureusement pas accroché.



(...)
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Début des années 50, alors que l'Amérique invente la pin-up, un bruxellois est tiraillé sur le monde qui l'entoure. A le regarder pourtant, ce brave homme ressemble au mari modèle, aux petits soin pour sa femme et sa fille. Mais il n'en n'ai rien. Les apparences sont souvent trompeuses. Ce petit monsieur de prénom Paul, est écrivain de Science-Fiction et il souffre d'un étrange trouble de la personnalité : une relation télépathique avec le grand chef militaire Zarth Arn venu tout droit d'une épopée galactique proche d'un très très lointain futur. Et si c'était vrai...
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Feuilles volantes

Me voilà dubitative à la fermeture de cette BD. Appâtée par le graphisme pimpant et coloré, j'avais hâte de m'y plonger. Son résumé étant intrigant, tout devait se dérouler comme sur des roulettes ! Finalement, les 3 vies en parallèle et les voyages dans le temps étaient peu lisibles, la maîtrise était brouillon, je suis déçue du contenu alors que tout était prévu pour être explosif. Les couleurs sont superbes mais l'histoire oubliable.
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Une année sans Cthulhu

Une bande dessinée détonante et atypique qui plonge le lecteur dans le milieu des Jeux de rôles, de l'univers de Lovecraaft, des années 80, de l'adolescence sur fond d'enquête et de mysticisme.

Le graphisme est vraiment super. Des aplats de couleurs franches et une ligne brisée découpent personnages et décors créant de très belles planches. C'est un vrai plaisir pour les yeux.

J'ai beaucoup aimé cette lecture même si je suis en partie passée à côté de certaines références des années 80 (bornes arcades, références informatiques...). Néanmoins, l'ambiance Pulp, mélange de pop culture et d'horreur m'a beaucoup plu.
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L'été Diabolik

Dès les premières pages, voire dès la couverture, on est frappé par les couleurs dont use Alexandre Clérisse. Vives, criardes parfois, peu courantes dans les bandes dessinées, elles collent à l'époque décrite, la fin des années 60. Même les paysages parfois subissent cet afflux de couleurs, collines roses ou rouges, champs violets... et tout cela donne une BD totalement atypique et formidable visuellement. Ajoutons à cela des cases de différentes tailles, formes, voire pas de cases, justes des dessins qui se suivent et vous comprendrez mon enthousiasme pour cet ouvrage franchement réjouissant.



Le scénario, maintenant : entre roman initiatique et roman d'espionnage disais-je au début de ma recension, c'est tout à fait cela, et les deux s’entremêlent, se joignent, s'imbriquent pour nous surprendre ou nous faire plaisir. Pari réussi. Construite en deux parties (la seconde expliquant les manques de la première), cette BD est une vraie découverte pour moi et un pur bonheur. Surpris, je l'ai été, tant mieux j'adore ça.



Pas long mon article, pas besoin, jetez-vous sur cette BD.
Lien : http://lyvres.fr
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Jazz Club

Dans "Jazz Club" Norman est un jazzman en panne d'inspiration. Alors qu'il souhaite qu'on le laisse tranquille, il va lui arriver des aventures rocambolesques et musicales.

Nous voyageons dans l'espace et dans le temps avec lui : de los Angeles en 1966 à la France en 1999 en passant par le désert texan où il est kidnappé par une secte pour jouer du saxophone soprano avec un brass band.

Un gros délire quoi ! L'histoire a été improvisée, comme un morceau de jazz, résultat d'un protocole fixé il y a quelques années à l'école de l'image d'Angoulême : conversation joyeuse avec la page blanche. Le défi a été relevé par Alexandre Clérisse et j'ai adoré les collages ajoutés aux dessins.



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Feuilles volantes

Le résumé était prometteur et c’est donc confiante que je lai attaqué malheureusement, c’est un ouvrage qui, en numérique, m’a fait mal aux yeux.



Les graphismes ne m’ont pas plus, j’ai trouvé les personnages moches soyons franc et j’ai eu beaucoup de mal à suivre le fil de l’histoire, d’ailleurs, je pense que je n’ai même pas vraiment compris la fin. Qui ? Quelle époque? Vrai? Faux? J’en suis toujours au même point et je m’attendais à tout autre chose.



Une lecture pas faite pour moi qui me laisse un goût fade dans la bouche.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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