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3.93/5 (sur 80 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Skiathos , le 04/03/1851
Mort(e) le : 03/01/1911
Biographie :

Alexandre Papadiamándis (grec moderne : Αλέξανδρος Παπαδιαμάντης) est un écrivain majeur du XIXe siècle en Grèce.

Son père, Adamantios Emmanuel, était un pauvre prêtre orthodoxe, et sa mère, Angélique, était née Moraïtidis.

Il poursuit ses études secondaires de manière irrégulière au Pirée, en raison de difficultés économiques, et fin janvier 1870, il est à nouveau de retour à Skiathos.

Au cours du mois de juillet 1872, il accomplit un pèlerinage au Mont Athos en compagnie de son ami Nicolas Dianelos, devenu moine sous le nom de Niphon, et il vit durant huit mois comme novice dans un monastère. Mais se considérant comme indigne de l'état de moine, il renonce à la vocation religieuse.

Il obtient son diplôme de fin d'études secondaires avec la mention « bien » en septembre 1874, et en octobre, s'inscrit à la Faculté de philosophie de l'Université d'Athènes.

Il a écrit de nombreuses nouvelles et des romans qui ont marqué profondément la littérature grecque comme en témoignent les éloges prononcés par de nombreux écrivains, entre autres Constantin Cavafis, Odysséas Elýtis, et à l'étranger, Milan Kundera.

Papadiamantis est considéré comme le fondateur des lettres modernes en Grèce. Grand lecteur des classiques, il estimait par-dessus tout Shakespeare.

Considéré dans son pays comme le grand prosateur classique des lettres grecques, il est l'auteur de quelques romans historiques et surtout de cent soixante-dix nouvelles dont la plupart ont pour cadre Skiathos, son île natale. Solitaire bohème, écrivain décalé qui refusait l'intégration sociale et les modes littéraires, il a créé sous l'apparence trompeuse d'une chronique de sa petite patrie une œuvre profondément symbolique, sensible au destin des égarés de la vie, ceux pour qui "le droit chemin était perdu" écrit-il en citant l'Enfer de Dante.
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Source : wikipedia
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La voûte du ciel se mirait dans ce jardin prodigieux, dont l'ardeur du soleil n'embrasait pas les profondeurs, car l'astre du jour, épuisé par sa course, allait au fond de l'abîme chercher le repos et, dans ses forges marines, aiguiser ses rayons émoussés. La lune envoyait sa clarté d'argent jusqu'aux confins de cette immense étendue, et se baignait avec volupté dans ses courants. Les Pléiades, avec une exquise et virginale pudeur, scintillaient jusque dans ses gouffres inexplorés, qu'elles traversaient comme des sondes lancées our en mesurer la profondeur, pour en toucher le fond.
On entendait mille bruits résonner dans les grottes et les rochers qui entouraient cette surface immaculée - des gémissement de plaisir amoureux aussi bien que des fracas guerriers amplifiés par l'écho. Des sensations suaves, des parfums légers s'exhalaient de toutes parts et embaumaient les brises. Les embruns, le feu du soleil, colorant et durcissant les chairs, hâlaient les visages et leur donnaient un air viril.
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- Rendez service à vos concitoyens, ça vous retombera toujours sur le nez.
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-Pauvres de nous, tout ce que nous sommes capable de faire...c’est de nous attabler pour boire, et nous avons la prétention de résoudre les problèmes les plus graves.
-Aprés tout, la boisson donne des idées, dit Pandelakis.
-Ca dépend de ce qu’on a dans la cervelle, dit Grigorakis.
(Le moine II)
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Le monastère est la redoute du moine : à lui ensuite d'avoir la volonté de la défendre.
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- Tu ne sais pas combien de fois les femmes donnent l'exemple! Dans pas mal de circonstance elle font preuve de beaucoup de courage.
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Est-ce que vous en rencontrez beaucoup, à notre époque, des gens mariés qui soient contents de leur sort?
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Jeune fille, elle avait été la domestique de ses parents. Une fois mariée, elle était devenue l'esclave de son mari - et pourtant, par l'effet de son propre caractère et de la faiblesse de l'autre, elle était en même temps sa tutrice. Quand ses enfants étaient nés, elle s'était faite leur servante ; et maintenant qu'ils avaient à leur tour des enfants, voici qu'elle se retrouvait asservie à ses petits-enfants.
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Après s'être un peu attardée dans l'olivaie, elle se leva et se mit en route, se retourna sans cesse, comme pour dire un dernier adieu à ses arbres, et s'éloigna enfin. Elle atteignit le fond de la ravine et se mit à gravir l'autre versant, comme elle l'avait fait mainte et mainte fois. Son panier passé au coude gauche, tenant son canif dans la main droite, elle se baissait à chaque pas, dans tous les endroits qu'elle connaissait, et cherchait des carlines, des pissenlits, du cerfeuil et du fenouil sauvages pour remplir son panier et pour faire, le samedi de la Saint-Lazare, une galette qu'elle mangerait avec ses filles et dont elle offrirait aussi à ses voisines, à charge de revanche.
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La somme que Khadoula avait volée en plusieurs fois à ses parents, et qui s'élevait à environ quatre cents piastres, la monnaie de l'époque, elle la tint soigneusement cachée pendant de longues années. Et pour parvenir à construire sa maison elle l'augmenta grâce à son industrie. Elle était travailleuse et pleine de savoir-faire. Autant que le lui permettaient les soucis qu'elle avait pour élever tant d'enfants qui se succédaient sans arrêt, elle travaillait chez les autres. Mais dans les villages il n'est pas de spécialistes, chacun exerce plusieurs métiers. Et de même qu'un épicier de campagne est simultanément mercier, pharmacien et même usurier, rien n'empêchait une ouvrière habile dans le tissage, comme était Francoyannou, d'être en même temps sage-femme et rebouteuse et d'exercer encore d'autres métiers - il suffisait qu'elle fût habile. Et Francoyannou était habile entre toutes les femmes.
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Il avait montré d’incroyables dispositions à grimper aux arbres. Il escaladait les rochers, les falaises, les sommets, tout ce qui pouvait tenir à distance la médisance, l’insolence et l’envie des autres enfants. Car ils saisissaient le moindre prétexte, ou se passaient tout simplement de prétexte, pour lancer contre lui le terme injurieux qui lui rappelait sa bâtardise.
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