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Citations de Alexia Stresi (101)


Un artiste compte pour peu de chose s’il ne fait qu’utiliser ses dons, sans rien avancer d’autre. Un rôle doit l’habiter, toujours délivrer une intention. Sinon la prestation sera bonne, mais pas marquante.
(pages 129-130)
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 Seule la mort a les moyens de faire peur, et même elle n’empêche pas de vivre. 
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C’est la grande force des chemins que d’obliger les hommes à leur obéir.
(page 325)
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C’est malheureux, l’enfance. Que ce soit elle qui décide ce qu’il en reste. 
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Avoir gain de cause n’aura été ensuite qu’une amusante promenade de santé. Il a suffi de respecter trois règles d’or. Savoir dès le début ce que l’on veut, ne jamais montrer ses cartes avant l’instant de faire tapis et donner à ces messieurs l’illusion que ce sont eux qui sont aux commandes.
(page 39)
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C’est dans ces eaux-là qu’il a vu quelque chose, sans certitude de ce que c’était. L’image lui reste. Une file de camions bâchés. À l’intérieur, pour ce qu’il lui a semblé, des hommes au crâne rasé, avec des visages très maigres et des yeux immenses. Ils portaient une tenue à rayures. L’air d’être blessés, en tout cas avec quelque chose qui clochait salement.
Leur regard.
On les a laissés passer en silence, puis on est reparti. Soudain moins malheureux d’aller sur ses deux jambes.
(pages 157-258)
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Refuser un Verdi salle Favart pour une histoire de sous, quelle honte ! Pauvre art lyrique. Messieurs les chanteurs, avez-vous conscience qu’il existe d’autres maîtres que l’argent ? Oui, la passion par exemple. 
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Alors l’idéologie, quelle qu’elle soit, grazie no. Faire de la politique sur le cadavre de Massenet, pareil. Refus épidermique. Qui n’a pas connu les tentatives de lavage de cerveau d’une dictature ne peut pas comprendre.
(page 197)
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Combien possède-t-on de cordes vocales ? Les gens diront volontiers dix. La réponse est deux. De quelle taille ? Quelques millimètres, toujours moins d’un centimètre. Deux minuscules cordes vocales, la souplesse d’un diaphragme, l’humidité ambiante suffisent à décider d’un destin, d’où cette hargne à se protéger.
(page 49)
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Une salle de spectacle, c’est une grande salle à manger. Tout le monde amène ses problèmes à table. Nuit de Cristal, Anschluss, accords de Munich, c’est peu dire qu’ils sont de taille en ce moment. Prenez cinq personnes au hasard, enfermez-les ensemble et prononcez le mot « Allemagne », vous verrez le résultat. Alors une salle entière… Dollé (directeur du théâtre du Trocadéro) en était convaincu, programmer Werther, c’était aller au-devant de problèmes inutiles.
(page 184)
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 On ne sait jamais d’une chose qu’elle est possible avant de la réussir […]
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Noélie voue un culte aux enfants. Ils sont lumière. Ils sont innocents. Ils ont raison. Noélie a-t-elle jamais été plus heureuse qu'entourée de bambins ? Elle m'a appris à chasser les papillons. A siffler comme un gecko. A grimper aux arbres. A piloter une mobylette. Une voiture. Un bateau. A savoir reconnaître, parmi toutes les beautés cachées sous la mer, la tanière d'un poulpe. Tout simple. Si tu vois un édifice splendide, avec colonnades de bernicles empilées et petit jardin japonais à l'entrée, c'est qu'une madame poulpe vit là. Le poulpe est esthète. Comme les enfants, il aime construire des châteaux merveilleux. Viens, mon chaton, je t'emmène en voir un.
p240
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Aura magnétique, générosité émotionnelle hors norme, une vérité humaine au-delà de l’incarnation.
L’auditoire est sidéré.
Oui, sidéré.
(page 427)
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- Alors tu accompagnes quelqu’un, lui demande le directeur.
- La nourrice. Ils ont dit qu’elle va mourir. J’attends la prochaine.
Il en a déjà fait l’expérience. Les nourrices, ça repousse plus vite qu’une queue de lézard. Le directeur a l’air d’accord et baisse la tête pour regarder ses souliers qui brillent.
- Ils sont beaux. Faudra pas les salir, lui dit Elio.
(pages 80-81)
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Le salut est un élément de jeu travaillé en répétition à l’instar du reste de la mise en scène. D’abord en rang d’oignon, main dans la main, les visages encore marqués par l’effort. Puis les chanteurs disparaissent en courant par le fond du décor, avant de revenir à tout de rôle, par importance croissante.
(page 23)
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Il n’a plus la foi.
Du moins, ce qu’il appelait la foi. C’était quoi, au fond ? Comment il a pu se foutre autant de vent dans le crâne ? Ça a servi de tuteur, impossible de le nier. De moteur aussi. De là à être assez crétin pour croire au salut…
(page 296)
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On n’est entendu de personne tant qu’on ne possède pas les mots pour convaincre. 
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Cet homme rendait sa mère idiote ou heureuse, selon qu'on était d'humeur jalouse ou généreuse au moment du constat.
p57
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Avec les autres, elle est pétillante, vive, amusante. Avec lui, insolente et sauvage.
Fernande, y a pas mieux.
(page 226)
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Ce serait cocasse et pas finaud, qu'un père tombé du ciel tue au petit feu de l'indifférence une mère bénie des dieux.
p81
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