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Citations de Alexiane de Lys (354)


Euh... Yawkyawk ? Tu sais comment sortir d'ici ?
Elle a gloussé en m'entendant prononcer son nom et a fait demi-tour, disparaissant au coin de la coursive. Je n'ai pas esquissé le moindre geste, désemparé par sa réaction. Ca voulait dire non ?
La tête de Yawkyawk est réapparu et elle m'a souri, espiègle, avant de me faire signe de la suivre. J'ai hésité une petite seconde. N'importe qui - n'importe qui - aurait d'emblée su que c'était une très, très mauvaise idée. Déjà, presque toutes les sirènes que j'avais rencontrées jusque-là avaient essayé de me tuer, de m'exploiter ou de me blesser. Du coup, il y avait peu de chances que celle-ci fasse exception. En plus, Yawkyawk ne se dirigeait pas vers les ponts supérieurs mais s'enfonçait dnas les entrailles du navire-cargo, en direction d'un endroit que je n'avais pas exploré. Elle pouvait très bien m'attirer dans son garde-manger, me découper et me stocker là, pour ce que j'en savais.
Pourtant, j'avais besoin de la suivre. [...]
Du coup, j'ai carré les épaules, puisé dans mes réserves de colère, au cas où je devrais être amenée à la congeler sur place, et j'ai nagé derrière elle.
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Mais avant tout, mange et expose-moi en détail tout ce qui t'est arrivé.
- Meven ne s'en est pas déjà chargé ?
A la mention de monsieur Je-Ne-T'aime-Pas-Faut-Pas-Rêver, son expression s'est assombrie.
La vache... l'inimitié entre eux était plus forte que prévu. Même si je me doutais que ça n'était pas vraiment Mewen que mon père haissait, mais son appartenance au peuple des morganezed, ce n'était pas vraiment bon signe.
En même temps, les Marie Morgane avaient sauvagement massacré et anéanti les géantes du Nord, le peuple de mon père. Il devait être impossible de passer l'éponge sur une telle chose.
- Je ne ferai jamais confiance à un morgan.
CQFD.
- Tu ne devrais pas être aussi dur avec lui, ai-je protesté en soupirant.
Mais pourquoi je le défendais, moi ?
- Il t'admire beaucoup, tu sais ? ai-je tout de même poursuivi, apparemment incapable de la fermer. Une des premières histoires qu'il m'a racontées, c'était la vôtre. Celle des Semeurs de mort. Et je peux t'assurer que ça se voyait comme le nez au milieu au milieu de la figure que tu étais un genre de modèle pour lui.
Ca a au moins eu le mérité de surprendre le paternel. J'ai cru apercevoir un début de rouguer sur ses joues, mais je n'ai pas pu déterminer si c'était un "rose flatté" ou un "rose outré". Après tout, être le héros d'un ennemi, ce n'était peut-être pas un compliment.
- Peu importe, je veux l'entendre de ta bouche?
Je me suis donc exécutée, sachant pertinemment que je ne pourrais pas y couper. Il me tardait d'en finir, pour qu'il me retourne la politesse, mais je me suis efforcée de n'omettre aucun détail. Néanmoins j'ai peut-être édulcoré les passages où Mewen et moi étions sur le point de nous étriper. Je n'avais pas envie d'alimenter une haine déjà bien nourrie.
- A ton tour, ai-je enchaîné avec le sourire le plus carnassier que j'avais en magasin. Je te signale que je ne t'ai pas encore pardonné de m'avoir menti pendant dix-sept ans et qu'il va falloir être sacrément convaincant pour justifier le fait de m'avoir jetée en pâture aux Marie Morgane.
- Oooooh... a-t-il gémi en se massant les sourcils. Tu ne veux pas que je te raconte plutôt ce que ta mère m'a fait subir, quand elle a découvert que tu étais partie ? Je t'ai promis les détails, après tout.
- Papa !
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Un battement de coeur plus tard, un sourire est né sur ses lèvres, un sourire espiègle que je connaissais et qui a fait voler en éclats tous mes doutes. Les larmes me sont montées aux yeux.
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Le trou noir qui dévorait mon âme s'est figé, puis doucement résorbé. La douleur fantôme qui en résultait s'est atténuée et j'ai poussé un soupir malgré moi. Je me sentais bien et en sécurité pour la première fois depuis si longtemps que je ne savais même pas quoi faire de ce sentiment.
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Je ne ressentais plus rien, j'étais habitée par le vide. J'avais passé la nuit à me tordre les boyaux d'angoisse et il ne me restait plus la moindre once de nervosité à dépenser. J'avais tout flambé la veille, et c'était tant mieux. A ce vide émotionnel s'ajoutait le trou noir qui rongeait mon âme comme la rouille. Ce manque se faisait de plus en plus douloureux. Etais-je en train de me changer en coquille vide.
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- Pitié, dis-moi que tu as déjà conduit, au moins, a gémi mon acolyte.
- Tu vas bientôt le savoir.
J'ai passé la première et rattrapé la voiture qui nous précédait. Mewen me dévisageait comme si j'étais une casserole de lait sur le point de déborder. Il avait enfoncé les doigts dans son siège - d'angoisse, je suppose - et j'ai levé les yeux au ciel.
- Détends-toi, tu veux ? Je n'ai foncé sur personne, jusqu'ici, que je sache.
- Tu... tu as appris à conduire quand ?
- Il y a très longtemps. Maintenant, ferme-la, si tu veux bien, j'essaie de me concentrer pour ne pas avoir l'air d'une mineure qui conduit sans permis. On arrive au niveau du barrage.
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-Est-ce que tu crois que..? lollan, je t'aime, Je n'imagine pas vivre sans toi. Si un jour je t'ai manipulé, je te promets que ce n'était pas volontaire. Et ça n'arrivera plus jamais. J'ai perdu la capacité de contrôler les autres, et cette fois je ne ferai rien pour la réablir, Je n'ai jamais cessé de t'aimer.
- je t'aime ausi, Dunalya. Tu sais, si tu avais encore a capacité de me manipuler, je me laisserais faire avec plaisir
- Alors on ne se quitte plus ?
Il sourit de toutes ses dents.
- J'epère bien que non ! Ne t’ai-je pas toujours dit que tu n'arriverais jamais à te débarraser de moi, jolie voyeuse ? Je ris alors que nos corps se preseent I'un contre l’autre , comblant le vide qui nous sépare et faisant disparaître celui qui rongeait mon coeur.
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Nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre, finalement. Il était un animal libre et sans limites, avant d’être capturé et dressé. Tout comme moi. Il à toujours l’air fier, même s’il n’a plus sa liberté. Tout comme moi. C’est en tout cas ce qu’il me plaît de penser, pour me rassurer. Je me penche en avant et lui murmure à l’oreille :
- Tu vas voir, on va devenir amis, toi et moi. Je ne te ferai jamais de mal, je te le promets.
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J’ai sursauté violemment et tous les poissons se sont égaillés en réponse. Un choc monstrueux a fait vrombir l’eau autour de moi et mon sang c’est glacé dans mes veines.
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Je regarde cet homme qui ne me laisse décidément pas insensible un instant à lui dire ce que j'ai sur le cœur. Mais je sais pertinemment que ce serait égoïste de ma part, que je dois garder tout cela pour moi... Pour l'instant. Je sais que ces mots qui flottent entre nous sont partagés, mais qu'ils doivent rester silencieux.
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Je n'ose pas ouvrir les yeux ni me déboucher les oreilles pour autant. Je me sens plus en sécurité dans ma bulle d'ignorance.
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Sam s'assied sur le dossier de mon canapé et je dois me contenir pour ne pas le pousser et me délecter de le voir rouler-bouler en arrière.
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- Vous allez mieux ? Plus de délires et autres hallucinations ?
Honnêtement ? J'ai pitié de lui. Il ne sait même pas qu'il n'existe pas... Et pourtant, c'est lui qui me prend pour une folle.
Je me penche en avant, curieuse malgré moi.
- Sérieusement ? Vous êtes persuadé que vous êtes réel ? Que vous êtes vraiment à bord d'un vaisseau qui va atterrir sur une nouvelle planète ?
Docteur Sam plisse les yeux et me fixe en silence pendant un moment, sondant mon regard. Sa main frôle le pistolet neuroneutralisant pendu à sa ceinture.
Comprenant immédiatement que j'ai commis une erreur, j'éclate d'un rire joyeux qui le fait sursauter. Ça y est, s'il ne me croyait pas folle, maintenant je suis sûre qu'il n'a plus aucun doute.
- Je plaisante, dis-je en faisant mine de trouver la situation hilarante. Non, docteur, plus de délires ni d'hallucinations. Mis à part cet affreux mal de tête, que je vous dois certainement d'ailleurs, tout va bien.
Il laisse échapper un discret soupir de soulagement.
- Vous m'avez fait peur, j'ai cru que vous replongiez.
Si tu savais, mon pote...
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"Ces trois mots que je ne prononcerai pas, nous les partageons durant cet instant, collés l'un à l'autre. C'est à la fois le plus inattendu et le plus réconfortant des adieux."
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