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Citations de Alfred Bester (48)


- Quel est l'air le plus entêtant que vous ayez jamais écrit?
- entêtant ?
- vous voyez ce que je veux dire. Comme ces refrains publicitaires qu'on n'arrive pas à se sortir de la tête.
- oh! Des pepsis, on appelle ça.
- Pourquoi ?
- Aucune idée. On dit que le premier a été écrit il y a des siècles par un certain Pepsi. Je n'y crois pas. J'en ai composé un une fois..." À ce souvenir, Duffy fit la grimace. "Ca me déplaît d'y repenser, même à présent. Obsession garantie pendant un mois. Il m'a poursuivi un an.
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Alfred Bester
En ce qui concerne Sturgeon, nous nous rencontrions de temps en temps dans des bars pour boire un coup et le discuter. Ce qu’écrivait Ted était parfaitement à mon goût, raison pour laquelle j’estimais qu’il était le meilleur de nous tous. Mais il avait ceci de particulier qui m’amusait et m’exaspérait à la fois : comme Mort Sahl et quelques autres célébrités que j’ai interviewées – Tony Quinn par exemple –, Ted ne vivait qu’en était de crise ; s’il ne traversait pas une crise, il en créait une pour lui tout seul. Sa vie était complètement désorganisée, de sorte qu’il lui était impossible de donner régulièrement le meilleur de lui-même. Quel gaspillage !

« Extrait “Le livre d’or de la science-fiction Alfred Bester” »
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- Salut Fritz.
- Salut Saul.
- Sacrée situation. Le chef de Psychiatrie qui s'occupe d'un patient pour moi.
- Je crois que nous avons quelques dettes envers vous, Saul.
- Vous ruminez encore Tycho Sands, Fritz ? Pas moi. Est-ce que je perturbe votre pavillon, avec mes radiations ?
-J'ai tout fait isoler.
- Prêt pour le sale boulot ?
- J'aimerais bien savoir ce que vous cherchez.
- Des informations.
- Et vous devez transformer mon département de thérapie en inquisition pour les obtenir ?
- C'était l'idée.
(Dans Terminus les étoiles)
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Il trazitta le long des lignes géodésiques de l'espace-temps jusqu'à Autretemps et Autrelieu. Il arriva dans le chaos. Pendant un moment, il s'immobilisa dans un para-Présent précaire ; puis, il retomba dans le chaos.
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Anthologie de 10 nouvelles présentées par Jacques Chambon « Le Bonjour d'Alfred » qui souligne l’originalité de cet auteur . « Les Traîtrises du temps » Un super-consultant (Mc Kinsey galactique) Qui tue les Kruger et violente les femmes brunes … Début surprenant , fin trop prévisible (1953) « Oddy et l'Id » (1950) Comment contrôler un omnipotent inconscient de son pouvoir ? Un peu lent – « Journal de voyage » (1958) Satire du tourisme galactique et de la stupidité éternelle .Amusant sans plus – « Ne quittez pas » (1959) Faust à la sauce moderne des centres d’appel . Classique– « Le Compensateur » (1959) Très original. Un pouvoir incongru et des inventions stylistiques .J’aime beaucoup – « Les États-Unis de Hollywood » (1964)Dystopie originale ,le futur post atomique s’est modelé sur les films hollywoodiens . Mais la réalisation est outrée , le comique très lourd . – « Un drôle de numéro » (1964) Erreur téléphonique et monde parallèle . Banal – « Le Grand huit » (1953) Voyageurs temporels en quête de sensations. Cruel et noir. – « Un tiens vaut mieux… » (1952) Si vous changez d’époque où irez vous ? Intéressante réflexion sur les voyages temporels. – « Galatée galante » (1979) Les manipulations génétiques XXL ! Et Pygmalion est éternel.Amusant. . Au total lecture agréable mais chez Bester la SF est un prétexte , il en exploite les thèmes par jeu sans plus.
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Elle entra dans la cuisine, physiquement petite , mais haute et souple en pensée ; extérieurement une femme sombre, mais, dans son tracé, d'un blanc de givre. Presque une religieuse en blanc, en dépit de la texture basanée des éléments externes ; mais c'est l'esprit qui est réel. On est ce qu'on pense.
(dans "L'homme démoli")
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- De le perdre ? Voyons, nous ne pensez tout de même pas qu'une petite chute comme celle-ci...
- Non, je pensais à autre chose. Il y a trois ou quatre cents ans, les flics attrapaient des types comme Reich uniquement pour les tuer. On appelait ça la peine capitale.
- Vous plaisantez, sans doute ?
- Parole d'honneur.
- Mais voyons, ça ne rime à rien ! Si un homme a assez de talent et de cran pour s'attaquer à la société, il est, de toute évidence, au-dessus du commun des mortels. Il faut le garder soigneusement, le remettre en bon ordre de marche, et lui donner une plus-value. Pourquoi le rejeter ? Si on fait ça trop souvent, il ne reste plus que des moutons.
- Peut-être qu'à cette époque, ils ne voulaient que des moutons. Je ne sais pas au juste...
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Des visages durs, tannés, convergèrent vers Herries et un murmure de bienvenue courut autour de lui. Il était aimé, il le savait, autant qu'un chef puisse l'être... c'est-à-dire peu. Un meneur d'hommes peut inspirer la confiance, susciter la loyauté, mais pas l'amour humain. Sinon, ce n'est plus un meneur d'hommes.
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L’ère de la fuggue avait cristallisé les vagabonds, chemineaux et clochards du monde en une classe nouvelle. Ils suivaient la nuit d’est en ouest, toujours dans le noir, toujours en quête de butin, des reliquats des désastres, de charognes. Si un tremblement de terre fracassait un entrepôt, ils le jacquaient la nuit suivante. Si un incendie ouvrait une maison ou une explosion brisait les défenses d’une boutique, ils entraient par fuggue et la pillaient. Ils s’appelaient les Jacques-fuggueurs. C’étaient des chacals.
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- Pourquoi ne pouvons-nous pas avancez ensemble ?

- Parce que vous êtes tous différents. Vous n’êtes pas les lemmings. Certains doivent conduire, et espérer et le reste suivra.

- Qui conduit ?

- Les hommes qui le doivent... des hommes compulsifs, des hommes motivés.

- Des caprices de la nature.

- Vous êtes tous des caprices, monsieur. Mais vous avez toujours été des caprices. La vie est un caprice ; c'est son espoir et sa gloire.

[Page 348, édition Folio SF]
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"Si vous n'avez pas de casier, ils vous infligeront dix années de ce qu'on appelle par dérisions un traitement médical. On ne punit pas les criminels, en cette époque éclairées, on les soigne ; et le remède est pire que le châtiment.

[Page 97, édition Folio SF]
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Félicitez-vous de ne pas être un télépathe, monsieur le directeur. Félicitez-vous de ne voir que l'extérieur de vos semblables. Félicitez-vous de ne jamais voir les passions, les haines, les jalousies, les méchancetés, les maladies...
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Voilà où nous vivons… tous. Dans le pavillon psychiatrique. Sans issue… sans refuge. Félicitez-vous de ne pas être mateur, monsieur. Félicitez-vous de ne jamais voir que l’extérieur de l’homme. Félicitez-vous de ne jamais voir les passions, les haines, les jalousies, la malveillance, les maladies… Félicitez-vous de rarement voir la terrifiante vérité chez les gens. Le monde sera un endroit merveilleux quand tout le monde sera mateur et que tout le monde se sera adapté… Mais d’ici-là, félicitez-vous d’être aveugle.
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Nous portons en nous un certain sens de l'honneur, mais c'est un code qui nous appartient en propre, et non pas des règles artificielles rédigées par un petit homme craintif pour une masse de petits hommes craintifs. Chacun de nous possède son honneur et ses règles de conduite à lui, et, tant qu'il s'y conforme, nul n'a le droit de lui jeter la première pierre. Son code peut vous déplaire, mais rien ne vous permet de le taxer d'immoralité.
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« Ainsi donc, en cinq secondes, Foyle naquit, il vécut et il mourut. Après trente ans d'existence et six mois de torture, Gully Foyle, stéréotype de l'homme ordinaire, n'était plus. La clé tourna dans la serrure de son âme et la porte s'ouvrit. Ce qui en émergea chassa à jamais l'homme ordinaire. »
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Akins la regarda en fronçant les sourcils, puis poursuivit en langage télépathique : « Vous vous sentez enchantée de vous-même parce que vous êtes une femme, n’est-ce pas ? C’est ce qui vous tient lieu d’existence. « Je suis une femme, « vous dites-vous. Par suite, les hommes me désirent. Ça me « suffit de savoir que des milliers d’hommes pourraient me « prendre si j’y consentais. C’est ça qui me donne une « personnalité réelle. » Et moi je vous réponds : Foutaise ! Vous ne pouvez pas vous évader de cette façon. La vie sexuelle n’est pas un faux semblant. La virginité n’est pas une apothéose. »
.../...
Veux-tu voir Dieu en face ? ajouta-t-il en se frappant la poitrine du pouce. Tu n’as qu’à me regarder !
.../...
Ce doit être merveilleux d’être un extraper. — Merveilleux et terrible, monsieur le directeur. — Vous devez être tous très heureux. — Heureux ? répéta Powell en s’arrêtant près du seuil. Seriez-vous heureux de passer toute votre vie dans un hôpital ? — Un hôpital ? — Voilà où nous vivons, tous tant que nous sommes… Dans le service des maladies mentales. Sans évasion, sans refuge possibles. Félicitez-vous de ne pas être un télépathe, monsieur le directeur. Félicitez-vous de ne voir que l’extérieur de vos semblables. Félicitez-vous de ne jamais voir les passions, les haines, les jalousies, les méchancetés, les maladies… Félicitez-vous de voir très souvent la terrifiante vérité que les gens portent en eux. Le monde deviendra un endroit merveilleux lorsque tous les hommes seront télépathes et que tous seront bien ajustés… Mais, jusqu’à ce moment-là, félicitez-vous d’être aveugle.
.../...
— Écoutez-moi, normaux ! s’écria-t-il d’un ton exalté. Vous devez apprendre ce que c’est. Vous devez apprendre comment on y arrive. Vous devez renverser les barrières et déchirer les voiles. Nous voyons la vérité que vous ne pouvez pas voir… Cette vérité, c’est qu’il n’y a rien dans l’homme que l’amour et la foi, le courage et la bonté, la générosité et le sacrifice. Tout le reste n’est que l’obstacle dressé par votre ignorance aveugle. Un jour, nous serons tous unis par l’esprit et par le cœur…
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... mais c'est l'esprit qui est réel. On est ce qu'on pense. (page 41)
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Si quelqu'un entrait et découvrait les gardes avant qu'il eût terminé, il prendrait le chemin de la démolition. Si les gardes revenaient à eux avant qu'il eût terminé, il prendrait le chemin de la démolition. Quoi qu'il arrive, il lui faudrait, en fin de compte, jouer contre la démolition. Laissant derrière lui le peu de raison qui lui restait, il poussa une porte ornée de pierres précieuses et pénétra dans l'appartement nuptial.
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C'était un âge d'or, un temps de grande aventure, de vie riche et de mort féroce... mais personne ne le croyait. C'était un avenir de fortunes et de vols, de pillage et de rapines, de culture et de vice... mais personne ne l'avouait. C'était une époque d'extrêmes, un fascinant siècle de monstres... mais personne ne l'aimait.
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Les gens s'attendent toujours à ce que les traîtres aient un visage de traître.
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