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Citations de Alfred de Musset (1298)


Tu as retiré cette bague de l'eau, Camille, au risque de te précipiter? Est-ce un songe? La voilà; c'est toi qui me la met au doigt ! Ah! Camille, pourquoi me le rends-tu ce triste gage d'un bonheur qui n'est plus? Parle, coquette et imprudente fille, pourquoi pars-tu, pourquoi restes-tu? Pourquoi, d'une heure à l'autre, changes-tu d'apparence et de couleur, comme la pierre de cette bague à chaque rayon du soleil!
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Elle étudiait toute la journée dans une salle où se trouvait une grande bibliothèque vitrée, contenant trois mille volumes environ. La clef était à la serrure, mais Emmeline avait promis de ne point y toucher. Elle garda toujours scrupuleusement sa promesse, et il y avait quelque mérite dans cette conduite, car elle avait la rage de tout apprendre. Ce qui n’était pas défendu, c’était de dévorer les livres des yeux ; aussi en savait-elle tous
les titres par coeur ; elle parcourait successivement tous les rayons, et, pour atteindre les plus élevés, plantait une chaise sur la table ; les yeux fermés, elle eût mis la main sur le volume qu’on lui aurait demandé. Elle affectionnait les auteurs par les titres de leurs ouvrages, et, de cette façon, elle a eu de terribles mécomptes.
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Alfred de Musset
L'enthousiasme est frère de la souffrance.
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On n’y parle que de séductions, de ruses, d’intrigues, de mille choses impossibles. Il n’y a que les sites qui m’en plaisent ; j’en aime les paysages et non les tableaux.
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Tout dort, excepté ce qui s’aime.
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Je ne suis qu’un sot, si vous voulez ; il est possible que je me pique d’orgueil et que mon amour-propre soit en jeu. Belle ou laide, peu m’importe ; je veux voir clair dans son âme. Il y a là-dessous quelque ruse, quelque parti pris que nous ignorons ; laissez-moi faire, tout s’éclaircira.
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...quand j’ai soif, ne pas boire dans un verre cassé, et quand je vois une femme, ne pas l’épouser ; et encore je ne suis pas sûr de n’être ni écrasé, ni étranglé, ni brèche-dent, ni…
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Ce qu’on tolère devient intolérable, incorrigible ce qu’on ne corrige pas ; et qui vingt fois a jeté la perche à un fou qui veut se noyer, peut être forcé un jour ou l’autre de l’abandonner ou de périr avec lui.
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Je veux aimer mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d’un amour éternel et faire des serments qui ne se violent pas
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Le Baron : Je serais bien aise de vous voir entreprendre ce garçon, -discrètement, s'entend,- devant sa cousine; cela ne peut produire qu'un bon effet; -faites le parler un peu latin, -non pas précisément pendant le dîner -cela deviendrait fastidieux, et quant à moi, je n'y comprends rien; -mais au dessert, -entendez-vous?

Maître Bridaine : Si vous n'y comprenez rien, monseigneur, il est probable que votre nièce est dans le même cas.

Le Baron : Raison de plus; ne voulez-vous pas qu'une femme admire ce qu'elle comprend? D'où sortez-vous, Bridaine? Voilà un raisonnement qui fait pitié.
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Si un jeune homme me parle, il me traite en enfant ; si on me demande en mariage, c'est pour ma dot ; si quelqu'un me serre la main en dansant, c'est un fat de province ; dès que je parais quelque part, j'excite un murmure d'admiration, mais personne ne me dit, à moi seule, un mot qui me fasse battre le cœur.
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La coquetterie des femmes ordinaires, qui se dépense en œillades, en minauderies et en sourires, lui semblait une escarmouche puérile, vaine, presque méprisable. Elle se sentait en possession d'un trésor, et elle dédaignait de le hasarder au jeu pièce à pièce : il lui fallait un adversaire digne d'elle ; mais, trop habituée à voir ses désirs prévenus, elle ne cherchait pas cet adversaire ; on peut même dire davantage, elle était étonnée qu'il se fit attendre.
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Tant d'indifférence et de coquetterie ne semblait pas aisé à comprendre. Les uns disaient qu'elle n'aimait rien ; les autres, qu'elle n'aimait qu'elle-même. Un seul mot suffisait cependant pour expliquer son caractère : elle attendait.
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Orgueil, le plus fatal des conseillers humains, qu'es-tu venu faire entre cette fille et moi ?
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Scène III.

CELIO, seul, rentrant par le fond, à droite.

Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir !...Malheur à celui qui se livre à une douce rêverie avant de savoir où sa chimère le mène et s'il peut être payé en retour ! Mollement couché dans une barque, il s'éloigne peu à peu de la rive ; il aperçoit au loin des plaines enchantées, de vertes prairies, et le mirage léger de son Eldorado: les flots l'entraînent en silence, et quand la réalité le réveille, il est aussi loin du but où il aspire que du rivage qu'il a quitté : il ne peut plus ni poursuivre sa route, ni revenir sur ses pas.
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LA NUIT DE MAI

LA MUSE:
Crois-tu donc que je sois comme le vent d'automne,
Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau,
Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ?
Ô poète ! un baiser, c'est moi qui te le donne.
L'herbe que je voulais arracher de ce lieu,
C'est ton oisiveté; ta douleur est à Dieu.
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du coeur:
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
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Ainsi quelques lieues de distance, un peu de paresse ou la mort peuvent produire le même résultat.
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La reconnaissance me ferme la bouche.
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Nos blés sont secs comme vos tibias.
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Alfred de Musset
Mon cher George, j’ai quelque chose de bête et de ridicule à vous dire. […] Je suis amoureux de vous. Je le suis depuis le premier jour où j’ai été chez vous. J’ai cru que je m’en guérirais tout simplement en vous voyant à titre d’ami. […] Je sais comme vous pensez à moi, et je n’espère rien en vous disant cela.

(Lettre à George Sand)
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