Alice Brière-Haquet

Un magnifique album plein de poésie et de féerie...
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Un vent de tendresse, une touche de magie, un souffle de poésie.

Déjà lu et relu, feuilleté, et encore admiré, on ne s'en lasse pas !
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Il était une fois un tout petit prinche, pas « ce » mais « che ».

A la « naichanche » fut décrétée la loi du royal chuintement car tel est la volonté du roi et de la reine.

Le prinche chuinte, « ainchi » chuintera le royaume tout entier sous peine de sévères représailles.

Chantant, charmant mais peu « chimple » à la « compréhenchion » vous l'avouerez, le royaume tout entier tenta de "che" comprendre « chous » l'air d'une « réchitation » ou le temps d'un marché pour ses « chalades » avec ses « chous ».

Bref ! Epuisant !

Fort heureusement l'amour fait bien les choses et le prince bien plus grand abandonnera son chant de vent pour l'amour d'un joli petit accent d' »Arssidussesse » ! Voici qui est "sarmant"!



: Des jeux de langages sur le « che » et plus, qui apportent la dose d'humour attendue et promise par son titre.



L' histoire est donc drôle par son ridicule et sa chute pleine d'une ironie qui ne laissera pas les jeunes lecteurs de marbre. Ils s'en amuseront presqu'autant qu'avec un langage farfelu et déformé de " Prince de Motordu" de Monsieur Pef.



Bien que cela ne soit pas le propos principal de l'album, on ne peut s'empêcher de souligner le léger arrière plan de tyrannie monarchique suggérée. Cela rappelle en tout cas l'excellent petit roman de Marie-Aude Murail, « 22 ! », pour le sujet et les moyens de l'absurde utilisés. Murail aborde les abus de la toute-puissance par le truchement de l'humour et dans lequel la lettre « V » se voit interdite à la suite d'un poème satirique à l'encontre du jeune prince Ivan.



Les jeunes lecteurs du "Petit Prinche" entendront peut-être à tout cela juste une évocation simple au droit à la différence, les lectures sont multiples. La rencontre avec la belle nous livre aussi l'aspect d'un enfant-roi à qui l'on n'a jamais su dire non et que l'amour à raisonner finalement. L'archiduchesse qui déroge à l'étiquette avec ses pieds nus devant la cour, marquant par là-même sa différence avec le royaume, démontrera qu'il peut être bon de s'ouvrir aux autres, s'adapter au monde qui nous entoure, voire au delà, cela fait grandir.



L'obligation de faire dans l'album rend la sentence beaucoup plus légère dans l'idée qu'une interdiction, beaucoup plus familière et à portée de très jeunes lecteurs, rendant avant tout à l'album de Alice Brière-Haquet et de Camille Jourdy son sens premier pour le niveau d'âge visé, le parti de divertir et de rire de cette société imaginaire qui marche follement sur la tête avant tout.

Un grimoire qui saura charmer le coeur des petits et grands et amenez un peu de magie de noë dans votre foyerl. Apprenez à connaitre le père noël et tout ses secrets comme vous ne l'avez jamais fait auparavant.

joli petit album pour les plus petits, qui aide à dépasser ce qui peut arriver de pire à un petit (sans rire) : la perte du doudou !!

Sur les traces du Petit Poucet ?

Chaque jour de la semaine, on emmène un petit bonhomme pour le perdre dans la forêt. Chaque jour, ce petit bonhomme sème quelque chose pour revenir à la maison : lundi, des fraises ; mardi, des bonbons au miel ; mercredi, des pièces en or… A chaque jour, « pour retrouver mon chemin, ça m’a pris jusqu’au lendemain », dit le petit bonhomme.

Le rythme régulier, les rimes, les couleurs toniques, les illustrations vives et éclatantes forment une randonnée agréablement joyeuse. Un bel objet-livre comme à chaque fois, aux éditions MeMo.

En grande amatrice des illustrations de Camille Jourdy, j'ai sauté sur cet album dès sa sortie. Des illustrations un peu différentes de celles des autres ouvrages de l'illustratrice, mais toujours aussi belles et soignées. L'histoire de ce petit prinche aux problèmes de prononchiation est drôle et sensible, et la chute inattendue. Le texte est vraiment de qualité, bien qu’un peu difficile à lire à voix haute (un bon exercice de diction). Je conseille particulièrement cet album aux enfants qui ont un petit cheveu sur la langue!
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Il est de ces livres pour les plus jeunes qui peuvent suivre l'évolution et ne se démodent pas avec l'âge du lecteur. Du direct mais aussi beaucoup de poésie, un propos non bêtifiant mais juste, entre autre.

Zébulon est ce petit animal, mi-chien mi-"souriceau zébré", qui joue avec son ballon de baudruche: un superbe ballon rouge, un ballon qui l'accompagne partout, un ballon doudou. Mais il s'envole laissant Zébulon seul dans le noir. Et là, trompé par manque de luminosité et la couleur rouge, il part à sa recherche pour découvrir le rouge ailleurs. Ce rouge aussi important pour les autres occupants des lieux. De cette perte, des rencontres, des soutiens et réconforts, Zébulon cherche, se fait câliner, va de l'avant... pour découvrir qu'il n'a plus peur de la nuit et que avancer amène à rencontrer des amis.

Le texte d'Alice BRIERE-HAQUET est comme une comptine. Par la répétition douce, ce va et vient des yeux (en-haut, en bas) et ces animaux, rencontrés par hasard offrant leur affection, la lecture est douce et permet de regarder l'obscurité et l'aventure de la vie, la nouveauté, comme une étape toute en sensibilité.

Les gravures d'Olivier PHILIPPONEAU sont de véritables merveilles: du noir, du blanc et du rouge. Le résultat est stylisé et permet aussi vraiment une approche de la nuit, une approche des contours, des matières, des illusions d'optique. La ligne directive (ou le rond rouge directeur) permet aussi d'entrer dans une image, de découvrir les autres par un point reconnu, rassurant.



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... J'ai été très touchée et émue par cet album jeunesse à découvrir dès 5 ans. Une histoire qui peut arriver à tout un chacun, avec ce beau message qu'il faut aller de l'avant coûte que coûte en restant soudé. Les illustrations sont sublimes, avec cette pelote de laine réaliste qui nous suit de page en page, qui se tisse, se tend, s'effiloche, se déchire ou se tricote, maille après maille. Une histoire à ne surtout pas manquer, qui va vous interpeller également, vous serrer le cœur mais surtout, vous faire prendre conscience de la beauté d'avoir un chez soi où l'on est si bien, malgré les épreuves vécues et surmontées...
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Un petit livre vraiment bien fichu qui réunit des contes modernes écrits par des autrices contemporaines. Le but de ces contes est de replacer la princesse dans une position active, volontaire, décisionnaire. Et c'est totalement assumé et très clair dès le premier conte. Et si tous les contes ne m'ont pas plu de manière égale, j'ai trouvé leur lecture rafraichissante et très intéressante.

A mettre dans toutes les mains des petites/jeunes filles !

Le texte n'est pas très long, mais il est vraiment joli. Je n'avais pas remarqué que c'était Alice Brière-Haquet, mais je ne suis pas surprise, j'aime beaucoup cette autrice.

On suit un chat, qui suit lui-même une souris. La lune change leur couleur, la neige fait disparaître l'une, et fait rentrer l'autre.

Le petit "twist" de la fin est une jolie surprise, le petit truc qu'il manquait, qui nous fait sourire, et qui nous fera retenir ce livre.

La fabrication est très bien pensée, avec les espaces laissés dans les pages pour apercevoir un peu de l'illustration d'avant ou d'après, et en jouer.

Simple, mais efficace dirons nous. Un joli petit moment de lecture.

Chevelues, poilues, dodues, polychromes ou sous cloche, les princesse de ce recueil d'histoires ont peu en commun sinon leur courage et une détermination farouche à écrire leur propre destin.



En six récits élégants et malins, des grandes plumes de la littérature jeunesse d'aujourd'hui (dont les fabuleuses Anne-Fleur Multon et Clémentine Beauvais) nous donnent leur vision de la princessitude et s'interrogent sur ce qui fait une princesse. Et au fait, on naît princesse ou on le devient ?



Ici les princesses et leurs aventures qui sortent des sentiers battus ont fait l'unanimité auprès de l'ensemble des lectrices de la maison (9, 12 et 40 ans) et nous avons toutes été conquises par ces héroïnes à la fois furieusement contemporaines et pourtant intemporelles.
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Oum Kalthoum, surnommée l’Astre de l’Orient, a été la plus grande chanteuse du monde arabe. Son parcours est expliqué dans ce livre jeunesse. A travers des pages aux couleurs chaudes et aux dessins semblant être fait de sable, nous découvrons une enfant à la voix d’or que son père déguise en garçon afin que sa mélodie enchante le monde entier.

Le récit tout en poème nous donne à voir une vie offerte à la musique, remplie de succès mais aussi de drames et de peine.



Bruno Liance continue à nous faire découvrir des légendes de la musique (Thélonius Monk, Nina Simone), on quitte les États-Unis pour une virée dans la chaleur de l’Egypte et un destin hors du commun, celle de petite fille destinée à une vie de femme de son époque (mariée, mère de famille…) mais qui fut libérée par sa voix et un père qui croyait en elle.



Magnifique découverte.
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* Livre reçu lors d’une opération Masse Critique, merci ! *



Patatours, même si on ne le voit pas tout au long de l’histoire puisqu’on part à sa recherche, est attachant.



L’histoire est simple à suivre pour des enfants. En plus de devoir rechercher le petit Patatours qui est tombé du sac, c’est un moyen pour eux de découvrir d’autres animaux dans leurs différents milieux de vie. Les détails des illustrations font aussi partie du temps d’enquête et de découverte des enfants curieux.

Les graphismes sont très jolis, et le papier de qualité : c’est un vrai plus !



Un bel album à recommander aux petits et aux plus grands…

J’avais pris cette lecture pour mon fils au hasard. Mais c’est au moment j’ai partagé cette lecture avec lui que ça été magique. J’ai pu partager avec lui un bout de l’histoire d’une femme avec beaucoup de talent. Une femme qui a vécu à une époque où les noirs étaient encore mit de côté comme des moins que rien. Une époque où Martin Luther King a fait un rêve « I have a dream ». Cette différence qu’il y avait entre les blancs et les noirs.



Je trouve fantastique que Gallimard ait réalisé ce genre d’ouvrage pour pouvoir partager avec notre enfant l’histoire. Nous avons écouté la musique de Nina Simone pendant notre lecture et Lucas était enchanté et à beaucoup aimé. Je lui ai montré un passage du discours de Martin Luther King. Il m’a posé des questions, je lui ai répondu comme j’ai pu et j’espère que ça va faire un bout de chemin dans sa tête. Un petit garçon qui je l’espère sera bienveillant et tolérant avec les gens qui nous entourent, ne pas faire de différence avec les gens qui ont une autre couleur de peau.



L’ouvrage est magnifique, les dessins sont très expressifs. J’en suis tombée amoureuse et je pense que je vais devoir l’acheter pour le garder dans notre bibliothèque familiale.
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Cet album sur la vie de Nina Simone, formidable artiste de jazz, fait un brillant parallèle entre la musique (plus précisément le solfège) et l'histoire des afro-américains dans les années 30, au coeur de la ségrégation raciale. En musique, il y a des blanches et des noires et ces notes n'ont pas la même valeur : une blanche vaut deux noires. Il en va de même dans la vie de la jeune Nina qui va se rebeller et lutter pour l'égalité des droits civiques aux Etats-Unis d'Amérique.

Les illustrations de ce livre sont tout en finesse et en sobriété, à l'image des deux couleurs choisies : le noir et le blanc. Tout semble les opposer et pourtant elles se complètent parfaitement. Nina apparaît même parfois subtilement lumineuse au milieu des autres.

Ce livre, qui nous incite à protéger le vivre ensemble si précieux mais aussi tellement fragile, est un véritable coup de coeur !

Un mélange de plusieurs textes qui auraient pu être intéressants mais auxquels personnellement je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ces histoires ennuyeuses à souhait et sas grand intéret à mes yeux. Enfin bref un livre qui en me convient pas je pense.

Les princesses vont vous surprendre car elles ne sont

pas toujours belles endormies, délicates, s'occupent de leur cheveulure et ...

Non ! Cette fois-ci elles vont vous faire redescendre sur Terre !

Toutes plus courageuses mais aussi insolentes les une que les autres,

mais cela est vrai quand voyant le livre c'est

pas très tentant mais en y plongeant c'est peu à peu plus cool et hilarant.

Une cohorte de six autrices rassemblées ici pour faire la peau aux clichés de la princesse parfaite ; belle, blonde, sage et mesurée dans ses actes, soumise aux volontés du père et attendant sagement que daigne se pointer le beau prince charmant sur son cheval blanc... Et bien point que nenni dans ces nouvelles-là !! Elles reprennent le pouvoir - les p'tites princesses - en tambour et trompette ou en s’échappant pour vivre ailleurs leurs différences dans « La princesse aux mille reflets » de Carole Trébor. Elles assument fièrement leur reflet dans le miroir comme Céleste dans la nouvelle de Sandrine Beau, « Tapisserie, jarrets dodus et dragon rugissant » ou pleinement de découvrir qui elles sont vraiment à l’adolescence dans le conte décalé et détourné « La belle et la bête de Clémentine Bauvais qui mérite une lecture attentive tant il est juste dans sa métaphore filée et résolument moderne dans son ton. On sent que les autrices se sont éclatées à dégommer toutes les images d’Epinal de la féminité gnan-gnan. C’est une vraie bouffée d’oxygène même si le ton général de l’ouvrage s’adresse aux plus jeunes. Beaucoup d’humour au rendez-vous, même si quelques nouvelles pêchent un peu par manque d’originalité à mon goût. Je mets un gros bémol à la couverture du recueil, tout de rose vêtu, c’est un peu le comble ! Enfin, un recueil à lire dès la sixième pour toute wonder girl qui souhaite en finir avec des clichés ringards et éculés et tracer librement et fièrement sa propre destinée ! Non mais... !

Une histoire pleine de tendresse avec un soupçon de mélancolie, remarquablement bien contée et superbement illustrée.

Une très belle histoire!