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Critiques de Alice Colin (54)
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Ça va aller



Voici une BD que j'ai emprunté dans le coin jeunesse de ma médiathèque et qui traite d'un sujet difficile à savoir la dépression. Encore une fois, ce n'était pas un ouvrage mal rangé mais classifié à tort pour une lecture jeunesse. Erreur de casting, je dirai.



L'auteur Alice Colin va raconter toute son histoire qui est finalement assez classique mais qui peut concerner beaucoup de gens tant cette affection semble être répandue.



Il est question d'une séparation amoureuse mais également d'expérience avec la drogue prise entre amis lors de soirées festives.



Il y a un côté assez didactique pour nous expliquer ce qu'est la dépression et ce qu'il convient de faire pour ne pas aggraver la situation. Pour autant, c'est d'abord un témoignage assez touchant et sincère. On est pris dans le flot des émotions avec notre héroïne auteure.



On peut dire qu'il s'agit d'une œuvre à visée thérapeutique pour son auteure mais qui peut en même temps aider d'autres lecteurs à voir la vie du bon côté. Je n'ai rien contre ce genre de lecture qui fait du bien tout en dévoilant des choses assez déplaisantes. L'humour est omniprésent pour mieux nous faire intégrer à cette problématique.



Par ailleurs, je dois relever un dessin clair et aéré qui concourt à une lecture assez agréable de l'ensemble. On retient finalement beaucoup de douceur ce qui est assez marquant avec un thème concernant la dépression et la solitude.



Au final, j'ai bien aimé ce traitement dans la légèreté d'un tel sujet. Oui, ça va aller !
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Ça va aller

Je remercie Babelio et les éditions Hachette pour l'envoi de cette BD dont le sujet m'intriguait.

Alice Colin se propose en effet de mettre en scène la dépression, challenge s'il en est.

Elle adopte une stratégie assez répandue en littérature jeunesse : personnifier "le mal". Et cela fonctionne plutôt bien. Tout comme l'humour dont elle fait preuve en s'affublant de lunettes et d'une blouse quand elle s'essaie à la vulgarisation.



Cependant, deux choix m'ont gênée.

L'écriture inclusive à géométrie variable pour commencer : présente dans le texte mais pas dans les remerciements (pourquoi ?).

Ensuite, Alice Colin fait ce qu'elle veut avec ses cheveux et avec ses poils, mais je ne vois pas bien l'intérêt d'en ajouter sur les jambes et des sous les bras de son double de papier.



Ces deux points révèlent peut être une trop grande différence de génération et n'enlèvent rien à la qualité générale de cette BD.

Mais je n'en ai pas vu l'intérêt scénaristique, alors qu'ils m'ont fait sortir de l'histoire à plusieurs reprises.



Heureusement, le reste (et donc l'essentiel) est plutôt réussi. Les doutes quant au diagnostic (pourtant posé par quatre professionnels différents), les hauts et les bas de cette maladie, l'influence des évènements extérieurs (confinement, rupture), le regard des autres... Le ton est très juste et fait de cette BD un livre à offrir à l'entourage peu compréhensif d'une personne dépressive. Le parallèle avec le handicap page 164 est particulièrement parlant.
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Ça va aller

Premier roman graphique autobiographique d’une jeune dessinatrice, qui raconte en toute transparence la période de dépression qu’elle a traversé. Son récit est très précis, documenté, complet, tout en étant plein d’autodérision, de tendresse, de légèreté.

Un changement de lycée, une rupture amoureuse, le confinement, voici qui fait perdre pied… puis c’est le diagnostic, les tsunamis de tristesse à supporter, et enfin les étapes vers un retour à l’équilibre.

Le dessin est dans un style manga très clair, épuré, rond, expressif, qui apporte beaucoup de douceur à ce sujet lourd, qui ne doit pas être sous-estimé. La mise en page est très variée, dynamique, aérée, tout à fait dans l’air du temps.

C’est un témoignage très instructif et salutaire, positif, à diffuser largement, à mettre entre toutes les mains d’ados et de jeunes adultes qui pourraient croiser cette pathologie sérieuse, chez eux ou chez des proches.
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Ça va aller

Être lycéenne et changer de bahut, c'est déjà difficile. Être lycéenne et changer de bahut, et les confinements du covid par dessus, ça n'arrange rien, et dans ces circonstances difficiles, c'est très facile, trop, de glisser peu à peu dans un marasme d'abord sans nom; avant que les médecins mettent dessus un mot: dépression. Dans un trait amusant, c'est ceci qui est raconté ici, dans un médium qui adoucit la pilule d'une histoire forcément difficile, surtout pour qui a déjà eu à se frotter à cette horreur, par soi-même ou par la maladie d'un proche.

Un roman graphique jeunesse très facile d'accès, à mettre dans beaucoup de mains, et pas seulement celles des ados/jeunes adultes pour leur dire de se méfier de la dépression et les aider peut être à repérer plus vite le mal, mais aussi dans celles dans leurs parents.... Les parents de l'autrice/protagoniste rejettent en effet complètement le diagnostic, posé par plusieurs professionnels médicaux, et peut-être que de lire ça remettra les pendules à l'heure chez certains, et leur évitera de commettre la même cruauté. Avec les meilleurs intentions du monde, certes, mais de la cruauté tout de même!
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Ça va aller

Comment aborder cette BD convenablement ?

À travers une autobiographie au design simple, Alice Colin nous livre un vécu, un sujet sensible, qui touche pas mal de personnes sans pour autant qu'ils le sachent : la dépression. Comment parler de ça ?



Si je devais résumer ce livre en une phrase : ça vous prend aux tripes. Enfin, c'est l'effet que j'ai eu. J'ai vaguement souri, ricané... Je me suis aussi retrouvée au bord des larmes. La dépression commence enfin à être abordée en dehors d'écrits théoriques.



Je me suis retrouvée à travers ce récit. Bien entendu, chaque dépression est différente, vécue de diverses manières en fonction des personnes et de leur histoire. Ce n'est pas évident d'en parler, de placer des mots dessus.



Le seul bémol est la grosse importance donnée à la rupture. Ce n'est pas parce que nous avons rompu une relation intense que nous sommes dépressifs ou vice-versa... Mais cet avis est strictement personnel car je n'ai pas le même vécu que l'auteure !



Elle est tout de même parvenu, parfois avec une touche d'humour, à expliquer ce phénomène perturbant qu'est la dépression, ce que l'on peut ressentir comme les sentiments qui débordent, qui changent trop vites ou ce vide effrayant, mais aussi la perception qu'ont les personnes externes, allant jusqu'à "minimiser" cette maladie.



J'ai aussi apprécié ses illustrations simples, qui permettent de s'identifier et/ou de comprendre une condition pourtant complexe. J'aime surtout comment elle donne corps à cette dépression !



Bref, à mes yeux, c'est un livre à mettre entre toutes les mains, que ce soit pour ceux qui l'ont vécu ou qui le vivent actuellement, pour ne pa se sentir seul et pouvoir mettre des mots sur des sentiments compliqués, ou ceux qui ne l'ont pas traversé, pour qu'ils puissent visualiser et moins juger !
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Ça va aller

Cette bande-dessinée est un récit autobiographique qui met l’accent sur la dépression de l’auteur pendant la fin de ses années lycée et le début de ses années étudiantes. Cette dépression prend racine dans un malaise qu’elle ne comprend pas et aussi dans une éco-anxiété. Le récit se concentre ainsi sur le ressenti et le quotidien de l’héroïne.

J’ai trouvé qu’il faut beaucoup de courage pour se raconter et se mettre à nu comme le fait l’autrice, avec autant d'honnêteté. Et je pense que ce livre peut aider les parents d’adolescents à comprendre le mal-être de leur enfant (car même à la lecture de l’ouvrage, pour des gens qui n’ont jamais ressenti ça, ça reste assez incompréhensible), ou aussi des adolescents en mal-être à se sentir compris.

Je n’ai pas été particulièrement émue par les dessins, même si on sent que le trait s’affine au fur et à mesure de la BD et l’autrice étant elle-même en formation, il sera sûrement amené à se modifier. Il y a par contre une très grande fluidité du propos et une maîtrise de l’utilisation de l’espace offert par la page.

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Ça va aller

Wow, quelle lecture ! Elle a beaucoup résonné en moi, et je continuerai d’y penser pendant un moment, c’est certain.



L’autrice parle de son parcours et de sa découverte du mal-être qui l’habite : la dépression. Elle doit apprendre à cohabiter avec cette maladie, entourée de personnes qui remettent son diagnostic en question, isolée de ses amis à cause du confinement lié au covid.



Alice Colin trouve les mots justes pour décrire ce mal qui ne se voit pas.



Il existe un problème avec les livres qui abordent des sujets délicats comme la santé mentale : parfois, les maladies sont romantisées, les symptômes sont édulcorés pour ne pas heurter la sensibilité du lectorat ou par pudeur. C’est possible que l’auteur ou l’autrice cherche à garder une partie des informations dans son jardin secret (personne ne veut qu’on l’imagine plein.e de morve au fond de son lit, n’ayant pas pris de douche depuis trois jours).



Ici, il est question d’honnêteté et de réalisme, et ça fait du bien de lire du vrai, et de pouvoir s’identifier à quelqu’un. De son diagnostic à son quotidien ponctué de hauts et de bas, Alice Colin se livre en toute franchise.



Concernant les illustrations, j’ai beaucoup aimé la simplicité des traits et la typographie. Cependant, certains passages m’ont semblé un peu plus dessinés à la va-vite, ce qui est dommage (mais rien de bien grave, tant la lecture est fluide et passionnante).



Si vous avez encore besoin d’arguments pour vous lancer dans ce roman graphique : il y a beaucoup de chiens. Vous en aurez forcément un préféré !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ça va aller

Merci à Babelio et sa masse critique, ce qui m'a permise de découvrir cette BD d'Alice Colin vers laquelle je ne me serais pas forcément dirigée, vu le sujet abordé, soit la dépression.

Etant donné que c'est autobiographique, j'avoue que cela a suscité ma curiosité afin de savoir comment elle a traversé/ou traverse cette période compliquée.

On va découvrir comment elle le gère, si elle est consciente de son mal-être plus ou moins tôt, à partir de quand elle prend la décision d'y remédier.

J'y ai appris beaucoup de choses. C'est très introspectif, intéressant et très instructif avec des explications simples avec de l'humour.

Je trouve que cela a un but éducatif car cela met en perspective par exemple, des habitudes ancrées comme les films Disney qui conditionnent inconsciemment les jeunes filles qui pensent savoir ce dont elles ont besoin pour être heureuse quand elles connaissent une période difficile.

Concernant la forme, j'y ai vu aussi deux coquilles mais sinon j'ai bien aimé le format en roman graphique, ça permet de concrétiser un peu plus les choses en les rendant moins abstraites forcément. Cette BD se lit assez vite car j'ai pu le lire en même temps que d'autres livres, ce qui est assez rare me concernant !

Je recommande. A découvrir !
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Ça va aller

Quelle jolie surprise !

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce roman graphique. Profond, sincère, percutant mais aussi très instructif, il se lit d'une traite ! Et le fait que ce soit autobiographique rend l'histoire encore plus réelle et touchante.



On y parle principalement de dépression. De ces débuts, de l'incompréhension de ce diagnostic, à la manière de l'appréhender et à vivre avec au quotidien.



J'ai vraiment adoré la manière dont c'est raconté. La personnalisation de cette maladie était vraiment bien faite, la manière dont elle prend de plus en plus de place et affecte la santé mentale de notre héroïne, sa manière d'interagir avec les autres, la manière dont cette petite créature guide ses journées et ses choix. Comment elle créer aussi des angoisses. Le tout en étant plongé dans le quotidien de cette jeune femme de 17 ans au début du livre. Son premier amour, sa relation avec ses parents, ses études...



C'était vraiment très intéressant. J'ai vraiment adoré. Que ce soit dans la manière dont l'autrice nous raconte son histoire ou dans le dessin qui était à la fois simple et doux, c'était vraiment très très réussi. Je recommande !




Lien : https://www.instagram.com/bo..
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Ça va aller

Ça va aller est une bande dessinée très agréable à lire qui propose un témoignage très personnel, pudique mais aussi profondément sincère sur la dépression d’une jeune adulte. Entre instantané d’une jeunesse à une époque de grands chamboulements, récit intime sur la maladie et confidence touchante, c’est une œuvre réussie qui parlera aux personnes qui ont été, sont ou seront un jour touchées par la dépression.



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Ça va aller

La dépression, on en parle ?



Alice, 17 ans, souffre de dépression et ce n'est pas la période covid qui va arranger les choses avec les confinements, déconfinements, reconfinements qui jouent au yoyo avec son rétablissement.



On découvre dans cette BD le témoignage de cette jeune femme qui a pris conscience de son problème et a décidé de trouver des solutions. Elle décortique ainsi les facteurs qui ont permis à son "blob dépressif" de prendre tant de place dans sa vie et exprime avec justesse ses sentiments et ressentis face à cette situation.

Autre aspect intéressant, elle se retrouve confrontée au scepticisme de son père face au diagnostic, réaction assez proche d'un : "Allez c'est qu'un coup de mou, un petit passage à vide, pas une dépression voyons".



Si j'ai apprécié cette BD pour le témoignage qu'elle apporte, j'ai trouvé malgré tout qu'elle restait trop en surface. La dépression étant si complexe, j'aurais aimé trouver dans cette BD plus d'informations factuelles sur cette maladie pour remettre en perspective son propre vécu.
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Ça va aller

Livre reçu dans le cadre d’une masse critique privilégiée, merci @babelio_ et @hachetteromans !



Lorsque l’on me l’a proposé, j’ai vite lu le résumé et pensé que ça allait être une histoire liée au covid mais c’est bien plus que cela ! Cette histoire est auto-biographique et raconte ce que l’autrice a vécu à la fin de son année de terminale et son entrée à l’université donc on découvre des problématiques qui sont liées à cela. Et tout autour gravite la dépression car oui, c’est ça le sujet principal de cette histoire.



J’ai trouvé le sujet très bien abordé, sans faire de généralité ni d’exagération. L’autrice nous livre ce qu’elle, elle a vécu. La façon dont son entourage l’a perçu, ses combats pour en venir à bout, la difficulté pour mettre le doigt sur ce qui n’allait pas, … Mais ce n’est pas une histoire sombre, l’humour est constamment présente en petite touche et la BD sous forme d’illustrations libres non définies par des cases apportent beaucoup de fluidité et de légèreté au récit.



Les dessins sont simples mais font vraiment bien leur boulot. On voit que l’autrice a déjà trouvé son style. Même si on reste dans des nuances de gris, du noir et du blanc, les illustrations arrivent à partager les ressentis des personnages. Et il est très facile de s’identifier à Alice et à certaines choses qu’elle vit.



Un très bon roman graphique qui fait du bien à lire.
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Ça va aller

Merci à l'opération Masse critique de Babelio de m'avoir permis de lire cette bande dessinée.



Le dessin est assez manga, il fait très notes de blog et en effet il semble que "l'aventure" BD ait commencé sur Instagram. C'est le récit de vie de l'autrice/dessinatrice, et notamment de sa dépression. Suite à l'apparition du coronavirus et du confinement elle s'installe insidieusement. C'est intéressant car on voit qu'elle ne s'en est pas vraiment rendue compte, ses parents eux aussi ont minimisé, mais à chaque fois qu'elle a consulté, les médecins ont posé ce mot-là sur ce qu'elle ressentait. Elle a en effet été orientée par deux fois vers des psys par son médecin généraliste qui lui en a pris tout de suite la mesure de son mal-être.

C'est un récit qui peut parler à beaucoup de monde et notamment à beaucoup de jeunes comme elle (17 ans à l'époque) qui ont eu le même vécu lors de l'épidémie. D'autant que la jeune fille souffre aussi de solastalgie ou éco-anxiété, mal lui aussi partagé par beaucoup de gens.

Le sujet de la dépression, pourtant lourd, est traité avec beaucoup d'humour. Alice Colin aide à déculpabiliser ceux qui en souffrent, elle parle de son expérience, de comment elle s'en est sortie et elle essaie de donner des pistes même si elle a bien conscience que chaque histoire est différente.
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Ça va aller

Merci à l’équipe de Babelio de m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce roman graphique grâce à l’opération « masse critique » !



Pour commencer, j’aimerais souligner la beauté du graphisme. J’ai beaucoup aimé le coup de crayon de l’auteure qui nous emmène directement dans son monde avec ses planches animées.



L’histoire est un condensé d’émotions, d’humour et d’enseignements psychologiques. À travers son propre récit de vie, Alice évoque l’épisode dépressif en faisant constamment le lien entre son vécu et les termes utilisés par les spécialistes. Pour cela, je trouve que ce roman peut avoir une portée éducative pour les adolescents, il peut les aider à garder espoir grâce à la morale qu’en tire l’auteure.



L’humour présent apporte de la légèreté au récit plus que bienvenue pour ne pas nous laisser engloutir par le mal-être de l’héroïne. Elle-même le dit, il y a des moments où elle régresse et des moments où elle progresse. Ça prouve combien l’être humain est fluctuant et pluriel.



L’idée de rendre cet épisode dépressif quasi « humain » avec la présence de cette substance collante m’a plu. On se rend davantage compte de la puissance de ce trouble, ça le rend concret. Encore une fois, ce choix peut davantage parler au public visé.



En résumé, ce roman graphique a été une belle découverte. J’ai apprécié de me plonger dans ce récit à la fois drôle, touchant, important aux messages forts et significatifs.
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Ça va aller

Je voulais absolument lire cette bande dessinée car elle parlait de deux sujets très importants : la dépression et le confinement.



C'est un récit autobiographique, mais ce récit aurait pu être celui de n'importe qui. L'autrice arrive à retranscrire parfaitement ce que l'on peut ressentir lorsque l'on fait face à ce magma noir qui ne veux pas nous quitter.



Les dessins sont simples mais réalistes. La touche d'humour est tout de même bienvenue puisque le sujet abordé peut prendre vraiment aux tripes et même mettre à mal le lecteur.



Je terminerais ce court avis en indiquant que si l'on est nous même dans une phase s'apparentant à ce qu'a ressenti l'autrice, il faut peut-être différer la lecture de cette bande dessinée.

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Ça va aller

Roman graphique autobiographique traitant de la dépression, « ça va aller » parlera cependant à beaucoup de lecteurs.



J’ai beaucoup aimé le style de dessin qui est vrai et contemporain. Je m’attendais cependant à moins de texte et c’est ce qui rend peut être le livre un poil long par moment. Malgré tout ce n’est pas très dérangeant car l’autrice aborde beaucoup de choses de l’adolescence et de l’entrée dans l’âge adulte.



C’est une lecture qui questionne, qui peut angoisser aussi, car l’autrice partage certaines de mes préoccupations. Mais dans l’ensemble c’est très éducatif, et ludique d’une certaine façon. Je suis certaine que c’est une lecture qui aidera beaucoup de personnes.

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Ça va aller

Après le succès de Heartstopper, Hachette développe sa collection de romans graphiques, dans des petits formats aisément transportables. Ça va aller fait partie des récentes parutions de cette collection.



Alice Colin, jeune autrice de 20 ans, propose ici une autobiographie dessinée qui parle essentiellement de santé mentale. Un récit représentatif du malaise de la jeunesse actuelle. Sous les traits de son double, elle raconte son parcours scolaire, son anxiété, le Covid, sa dépression. Elle parle de son suivi psy et de sa prise d’antidépresseurs.



L’héroïne n’est, hélas, pas tout de suite prise au sérieux par les adultes qui l’entourent. On lui dit qu’elle déprime, elle rappelle que cela s’appelle une dépression… Ce livre parle d’un mal-être qui s’installe, de la sortie de l’adolescence, des premières expériences, parasitées par des idées noires.



Son récit invite à s’écouter, à prendre au sérieux sa santé mentale et à écouter ses envies ! (Ici, la concrétisation de son envie d’évoluer dans le milieu artistique.)



Une BD en noir et blanc, que j’ai trouvée touchante et d’une grande expressivité. Les textes, écrits à la main, renforcent encore plus l’adresse au lecteur. Un témoignage qui parlera aux ados.
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Ça va aller

Merci à Babelio et aux éditions Hachette pour l'envoi de cette BD.



Il est souvent difficile de critiquer un récit autobiographique, d'autant plus lorsqu'il aborde des sujets sensibles. A travers des post instagram plus tard transformé en roman graphique de 200 pages, Alice Colin revient sur le covid, son adolescence et le diagnostique de sa dépression. Le récit est principalement personnel et malgré quelques vulgarisations scientifiques pour aider à comprendre la dépression et essayer de comprendre d'où elle vient, cela reste le portrait d'une expérience parmi bien d'autres.



J'aime beaucoup ce genre de bd mêlant humour et pédagogie, mais sur un ton semblable j'ai trouvé Goupil ou Face plus abouti malgré tout. Malgré tout, ça va aller peut être un bon moyen d'introduire la dépression à un public adolescent où aider des personnes qui commence à se questionner sur le sujet, en guise de premier ouvrage peut-être. Et le message le plus important est tout de même présent, celui d'aller voir un psy en cas de mal-être ou de doutes.
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Ça va aller





Alice a 17 ans et mène plutôt une belle vie. Une belle vie, en apparence seulement, car depuis qu'elle a changé de lycée, qu'elle est en classe de terminale, elle essaie de se convaincre que tout va bien. Et puis il y a le Covid, les confinements. Au début, Alice voit ça comme des vacances, mais elle vit finalement mal la situation. Tristesse, perte de poids, fatigue, après avoir consulté à plusieurs reprises, tous s'entendent pour dire que l'adolescente souffre de dépression.



Avec « Ça va aller » paru aux éditions Hachette, Alice Colin nous livre une BD autobiographique. Quel meilleur sujet en effet que soi-même dans le domaine de la bande dessinée ? Comme bon nombre d'auteurs, Alice personnifie la dépression dans son livre pour mieux faire comprendre au lecteur ce qu'elle endure. C'est aussi un bon moyen pour vulgariser la maladie et rendre ses propos accessibles au plus grand nombre.

Malgré un dessin épuré et une écriture assez soignée, quelques coquilles persistent et le récit tourne en rond. Y aurait-il eu un souci de relecture ? De correction ? Le récit aurait pu être aisément raccourci d'un tiers pour éviter les répétitions. Saluons tout de même ce premier roman graphique de l'autrice qui laisse présager de bonnes choses pour la suite.
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Ça va aller

Alice a 17 ans et elle vient de changer de lycée pour sa terminale, elle souffre déjà de dépression sans que celle-ci soit encore diagnostiquée quand intervient la pandémie de Covid-19. Le confinement la fragilise énormément et elle ne parvient même plus à suivre les cours en ligne. Malgré la consultation de deux psychologues qui établissent un diagnostic de dépression, Alice attendra encore plusieurs semaines avant de consulter un psychiatre qui confirme le diagnostic et lui prescrit un traitement médicamenteux. Sous la pression, notamment de ses parents, Alice intègre alors la Sorbonne pour une double licence, droit et sciences politiques. Elle vit successivement deux histoires d’amours malheureuses et notamment la première avec un jeune homme souffrant d’addiction aux drogues.





Une jeune femme, Alice Colin, livre ici un journal autobiographique sous la forme d’un roman graphique. Dans un style épuré avec des dessins simples au feutre noir, elle s’adresse à ses pairs afin de parler de sujets importants pour cette génération, la santé mentale, les troubles de l’humeur et l’errance diagnostique et thérapeutique dans ces pathologies mais aussi la fragilité d’une génération marquée par les pandémies, les guerres et surtout les menaces de la fin de l’humanité et peut-être même du monde en raison d’un désastre écologique. C’est bien évidemment cette honnêteté autobiographique qui frappe avant tout et il est amusant de retrouver même Cécile Terouanne, la directrice éditoriale de Hachette romans dans l'œuvre. Nous regretterons simplement l’absence de correction après relecture qui aurait permis d’éviter quelques coquilles. Il s’agit enfin d’un nouveau titre dans cette nouvelle collection Hachette romans graphiques après le phénomène éditorial de Heartstopper d’Alice Oseman.

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