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Critiques de Alice Desbiolles (10)
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L'éco-anxiété

Vous l'aurez compris, Le concept d'éco-anxiété fait référence à l'anxiété et au stress provoqués par les problèmes environnementaux et les changements climatiques.



Apres une première partie consacré à expliquer et décrire le phénomène, une seconde partie est censée apporter des solutions aux problèmes et c'est là que le bât blesse.



Pour l'auteure l'effondrement écologique est non seulement inévitable et elle ne prend pas la peine d'expliquer pourquoi mais également en cours. Difficile dans ses conditions de proposé des solutions fiable à cette angoisse très contemporaine. D'ailleurs Alice Desbiolles ne s'en cache pas, bien au contraire, elle fait partie du club des eco-anxieux. Tout le long ces personnes, les éco-anxieux loin d'être critiqués ou contredites, sont glorifiés portés au nues, célébrer comme autant de citoyens responsables, conscientisés par les enjeux écologiques d'un avenir qui s'annonce sombre et cataclysmique. Il n'est donc pas questions de leurs faire entendre la raison ou de modérer leurs angoisses pavés de bonnes intentions.

Le remède à ces maux serait donc fait de petits gestes quotidiens comme le tri des déchets, l'économie d'eau, le compost, l'achat local et de saisons et tout ce que le lecteur qui à pris la peine de se procurer un tel ouvrage connait et pratique déjà. Comme souvent, on apprend que ses gestes ne sont finalement pas si altruistes que ça mais résulte plus d'un sentiment de culpabilité puis d'un effort de rédemption. En effet Alice Desbiolles des années durant, à voyager. Loin de préférence et c'est mal bilan carbone désastreux qui manifestement lui mine le moral ou plutôt fait monter son taux de cortisols (pour employer une expression plus médical) C'est donc tout naturellement que le volet "solutions" de l'ouvrage tombe à l'eau (s'il en reste). Dommage.
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Réparer la santé : Démocratie, éthique, prévention

La santé est une thématique qui est au coeur de nombreux livres ces deux dernieres années. Outre le fait que ce soit un sujet universel, c'est un sujet important par son impact et ses enjeux.

Cet essai nous propose une réflexion intéressante et engagée sur la santé publique, alliant science et sciences humaines, éthique et démocratie, sociologie et écologie mais aussi connaissance et questionnements.

Alice Desbiolles nous rappelle que la santé n'est pas qu'une question biomédicale mais également sociale et environnementale et l'approche plurielle est plus qu'essentielle.

En faisant référence à la gestion de la pandémie comme nous l'avons vécue ou subie depuis 2020, l'auteure nous explique combien il est important de l'observer avec distance. De manière objective, sur base d'études et de différents retours d'expériences, Alice Desbiolles nous explique pourquoi une politique de santé devrait être davantage axée sur la prévention et menée avec un équilibre entre les projections mathématiques et les paramètres humains. Elle montre également que la parole démocratique est souvent écrasée sous le poids de la science.

Je remercie les éditions Rue de l'échiquier et Babelio pour ce livre (reçu dans le cadre d'une masse critique), livre qui ouvre la voie vers une démocratie sanitaire et montre les défis à relever en matière de santé publique. Quel programme intéressant !
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Réparer la santé : Démocratie, éthique, prévention

Réparer la santé, un essai sorti en 2023, concernant la gestion de la crise du COVID, en apportant des pistes pour améliorer d'éventuelles futures crises de ce genre.

Premièrement, cela m'a fait découvrir la maison d'édition la Rue de l'échiquier, une maison d'éditions riche en essais féministes, écologiques, de santé, de sociologie, en gros cela m'a rajouté une bonne dizaine de titres à lire ou à offrir !

Deuxième point, je trouve la quatrième de couverture non en accord avec la majeure partie du livre. Cela ne traite pas de la médecine de santé publique au sens large mais en grande partie de la gestion de la crise du COVID, jugée trop autoritaire et binaire (les gentils patients se confinant, se vaccinant, et les dissidents). Certes ce sujet est intéressant mais je ne m'attendais à ça. A quand un livre sur le champs de la médecine en santé publique, leur impact et leur pouvoir ?

Enfin, le style est très soutenu. J'ai pensé au début que cela était too much, que l'autrice utilisait un vocabulaire trop riche alors que l'idée était simple. Je me suis faite à ce style après quelques pages mais cela pourrait exclure certains lecteurs qui trouveraient cela trop pompeux, idem avec les termes médicaux qui excluraient des gens non informés.

Néanmoins j'ai tout de même apprécié le livre, j'ai trouvé le style neutre, factuel, chiffré, avec une distance nécessaire avec le COVID et les prises de décision, ainsi qu'une impartialité (rare dans ce genre de livres). J'ai hâte de lire son essai sur l'éco-anxiété.
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Réparer la santé : Démocratie, éthique, prévention

Si j'ai bien compris, dans cet essai, Alice Desbiolles soutien la thèse que lors de la pandémie de Covid 19 les décideurs de l'OMS ont loupé l'occasion de réformer en profondeur un système de santé qui considère l'être humain comme une mécanique dont il suffirait de « faire les niveaux » pour qu'elle soit en état de marche.



Elle considère qu'ils auraient dû au contraire imposer une prise en compte du bien-être global des populations en s'intéressant aux particularités de chacun tant dans leur état physique et psychologique que dans leur environnement, leur culture et leurs droits.



L'auteur affirme que les épidémies sont les conséquences de l'action destructrice qu'inflige l'être humain à la planète par ses pratiques de production et de consommation. Le moment aurait été alors bienvenu de réfléchir à une remise en question de cela et considérer l'humain pour prévenir la pandémie plutôt que de confiner.





Pour ma part, j'ai rencontré des médecins (certes « vieille école ») qui considéraient tous les paramètres constituant leur patients et pas seulement leurs résultats de laboratoire, ce que ne va plus permettre le développement de l'e-consultation. Par ailleurs, il me semble que l'apparition d'une pandémie n'est pas propice à l'ouverture d'une table ronde pour discuter d'une réforme générale. Comme exemple, lorsque le bateau coule à cause d'une avarie qui se produit pour la première fois au monde et dont on ne sait ce qui pourrait la réparer, ce n'est pas le moment de faire une étude sur la construction des navires, ni de se concerter pour, selon ses goûts, ses croyances ou sa conformation décider à qui fournir un gilet de sauvetage ou une bouée à tête de canard.



Depuis des générations nombreux sont ceux qui ont cherché à créer « un monde sain et socialement juste », s'ils y étaient parvenus, nous n'aurions plus à en parler. Pour moi, cet essai a un relent d'utopie.









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L'éco-anxiété

La première partie très intéressante est consacrée au concept d'éco-anxiété ou solastalgie, angoisse climatique, environnementale, inquiétude anticipatoire et nostalgie, mélancolie sans exil, sans déplacement, du pays que l'on ne reconnaît plus. Le deuil de ce qui a été et ne sera plus.

Réflexion étayée par les travaux de Rachel Carson, Oswald Spengler, Glenn Albrecht.

La biophilie, attachement inné au vivant entraîne une augmentation des dépressions, addictions, des troubles anxieux liés à l'altération de l'état de la planète. Ces troubles sont accrus par la dissonance cognitive c'est-à-dire le décalage entre la prise de conscience et les prises de décisions politiques, l'inadaptation, le dysfonctionnement de la société, le déni, l'évitement ("biais d'optimisme"), la banalisation, le sentiment d'impuissance quand les paradigmes de notre société se construisent sans l'écologie (PIB, croissance, dette). Les personnes souffrant de solastalgie sont donc des personnes lucides.

Cette première partie fondée sur des constats scientifiques, étayée par des réflexions philosophiques et psychologiques est passionnante. La seconde sur les actions à mener pour éviter l'apathie, l'angoisse et agir à notre niveau pour la planète l'est moins. Plus convenue, plus banale, moins construite, des conseils écologiques ou de développement personnel pour gérer l'angoisse.

La conclusion sur la remise en cause de pans entiers de notre pensée occidentale (Descartes, Hegel, Humanisme centré uniquement sur l'Homme) redevient intéressante avec une invitation à dépasser ces concepts pour se tourner vers une nouvel humanisme plus inclusif, centré sur le Vivant et pas seulement sur l'Homme.
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Réparer la santé : Démocratie, éthique, prévention

Tout d’abord un grand merci aux éditions Rue de l’échiquier et à la masse critique de Babelio de m’avoir permis de découvrir l’essai d’Anne Desbiolles « Réparer la santé ».

Un essai très intéressant et qui appelle à la réflexion sur le bilan post crise Covid, les erreurs et les manquements à éviter dans les crises futures mais aussi les moyens de préventions à mettre en place au plus vite.

Comment faire de la santé publique un pilier de notre société tant au niveau sanitaire que social en prenant soin de préserver notre autonomie et nos libertés dans le partage des idées et d’un dialogue apaisé.

Un essai qui se lit d’une traite et nous oblige à réflexion sur l’avenir de notre système de santé, notre rôle de soignants vis à vis de nos patients et de leur prise en charge , de nos choix face aux impératifs sanitaires leurs coût et leur répercussion sur notre société et les personnes qui la composent dans le respect de nos libertés.
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Réparer la santé : Démocratie, éthique, prévention

Alice Desbiolles est médecin en santé publique, une spécialité méconnue dont on parle peu. Une spécialité pourtant au centre de nos préoccupations ces derniers temps avec l'épidémie de Covid. L'autrice avec beaucoup de clarté prend du recul par rapport à l'épidémie et par rapport à la gestion des pouvoirs publics. Elle constate par exemple qu'au début de l'épidémie il était compliqué de parler d'approche holistique et de santé publique. Le gouvernement donnait l'impression de vouloir agir vite en se focalisant sur la santé et l'économie et sans prendre en compte les autres sphères de la société aussi impactées. L'autrice se demande dans quelles mesures il était/il est possible de concilier le respect de la démocratie et la prise en charge de la crise. Il est question d'éthique, d'autonomie de chacun et chacune face à la maladie, mais aussi de la toute puissance de l'approche biomédicale (une approche nécessaire, mais qui ne doit pas être la seule approche). L'autrice en s'appuyant notamment sur l'approche d'Ivan Illich, construit un raisonnement qui permet de réaliser la complexité de la situation. De l'éthique à la notion de soin en passant par la morale, Alice Desbiolles écrit un court essai percutant qui permet d'éclairer sous un nouveau jour les désaccords qui sont apparus dans la société pendant cette crise sanitaire.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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L'éco-anxiété

L'auteur(trice) a assurément fait un travail de recherches et de documentation conséquent. Il n'y a qu'à voir la taille de la bibliographie,174 notes de références.

Je ne peux m'empêcher de l'imaginer assise à son bureau en train d'écrire avec des montagnes de livres autour d'elle cherchant telle ou telle référence qu'elle se souvient avoir lu un jour.

Je m'étonne juste qu'elle ne fasse pas référence à Paul R. Ehrlich, auteur de le bombe "P", écrit en 1971. A l'époque, la terre ne comptait que 3,5 milliards d'êtres humains et Ehrlich pointait déjà les défis liés à une surpopulation humaine. Alice Desbiolles parle de néo Malthusianisme en page 31. Ceci dit, ce n'est absolument pas un reproche sur la qualité du livre qui ne se discute pas

En plus d'être très abordable sans être simpliste, j'y ai ressenti de la part de l'auteur plein de bienveillance. Elle répertorie les éco-anxieux entre les relatifs et les absolus qui peuvent chacuns être engagés ou passifs. Catégories qu'elle développe par la suite et c'est plutôt finement analysé.

Enfin, les pistes qu'elle propose pour mieux vivre son eco-anxiété me touchent beaucoup puisque je les ai mises en place sans vraiment m'en rendre compte (marcher, voyager dans les livres...), ce qui me permet de moins "contaminer" mon entourage.

Dernier point, elle n'hésite pas à s'inclure dans les éco-anxieuses, ce qui ne l'empêche pas de bien le vivre et ne nuit nullement à la qualité de son ouvrage.

A recommander aux éco-anxieux dont je suis mais pas que...

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L'éco-anxiété

Un livre qui m’a permis de mettre des mots sur mes maux mais un peu sur ma faim concernant les solutions pour réellement vivre avec cette angoisse ciblée. Se lit très vite. Je m’attendais à davantage de propositions et solutions de fond afin de savoir comment réellement mieux vivre et plus sereinement dans cette société tout en étant eco-anxieux.
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L'éco-anxiété

L'éco-anxiété est un concept qui touche de plus en plus de personnes. Dans ce livre, l'auteure fait un état des lieux des connaissances de ce concept d'éco-anxiété et de solastalgie. Nous découvrons également des pistes pour vivre plus sereinement avec les émotions qui nous touchent face aux changements de notre environnement.

J'ai trouvé ce livre très intéressant à plusieurs niveaux car j'ai enfin pu trouver des mots, des définitions sur des émotions, des sentiments, etc, que je ressentais face aux changements climatiques et ce que cela induit sur nos vies. J'ai pu aussi y trouver des clés qui vont me permettre d'avoir une vision plus positive des choses et de vivre un peu mieux cette solastalgie.

Je recommande cette lecture aux personnes qui sont vraiment touchées par ces changements globaux auxquels l'humanité doit faire face.
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