L'auteur(trice) a assurément fait un travail de recherches et de documentation conséquent. Il n'y a qu'à voir la taille de la bibliographie,174 notes de références.
Je ne peux m'empêcher de l'imaginer assise à son bureau en train d'écrire avec des montagnes de livres autour d'elle cherchant telle ou telle référence qu'elle se souvient avoir lu un jour.
Je m'étonne juste qu'elle ne fasse pas référence à
Paul R. Ehrlich, auteur de le bombe "P", écrit en 1971. A l'époque, la terre ne comptait que 3,5 milliards d'êtres humains et
Ehrlich pointait déjà les défis liés à une surpopulation humaine.
Alice Desbiolles parle de néo Malthusianisme en page 31. Ceci dit, ce n'est absolument pas un reproche sur la qualité du livre qui ne se discute pas
En plus d'être très abordable sans être simpliste, j'y ai ressenti de la part de l'auteur plein de bienveillance. Elle répertorie les éco-anxieux entre les relatifs et les absolus qui peuvent chacuns être engagés ou passifs. Catégories qu'elle développe par la suite et c'est plutôt finement analysé.
Enfin, les pistes qu'elle propose pour mieux vivre son eco-anxiété me touchent beaucoup puisque je les ai mises en place sans vraiment m'en rendre compte (marcher, voyager dans les livres...), ce qui me permet de moins "contaminer" mon entourage.
Dernier point, elle n'hésite pas à s'inclure dans les éco-anxieuses, ce qui ne l'empêche pas de bien le vivre et ne nuit nullement à la qualité de son ouvrage.
A recommander aux éco-anxieux dont je suis mais pas que...