Citations de Allan Stratton (70)
J’ai adorer ! L’histoire est captivante ! Malgré tout j’ai été un poul déçu car je trouve que l’auteur n’approfondi pas le lien entre Jacky et Cameron et j’aurai aimer voir ces deux là ne jamais se lachez et pourquoi pas trouver Jacky vivant comme par harsard mais ce luvre rstera l’un de mes plus gros coup de coeur !
- Et ces marques sur tes bras, c'est quoi ?
- Rien.
- C'est pour ça que tu ne viens plus en gym ?
Là, elle m'a coincée ! Je n'aime pas me faire frapper, même si ce n'est arrivé qu'une ou deux fois, et même si c'était pour « me donner une leçon », comme dit Jason. Mais pour moi, ce qui est pire encore que de recevoir des coups, c'est de penser que d'autres personnes pourraient l'apprendre. Les gens ne comprendraient pas.
(p. 114)
Elle s'appelle Brenda. Je le sais sans qu'on ait besoin de me le dire, parce que son nom revenait souvent dans les disputes entre papa et maman, avant qu'ils se séparent. Et maintenant, je la vois en chair et en os, toute mignonne et guillerette. Une pom-pom girl adulte, qui s'applique à me faire bonne impression.
- Salut ! me dit-elle.
Elle me tend une main, comme si j'allais la serrer. Je fusille papa du regard.
- C'est ça, ta surprise ?
Brenda ignore le message, pourtant assez clair.
- Tu dois être Leslie, dit-elle, radieuse.
- Et toi, tu dois être la salope...
(p. 28-29)
Maman affirme que si on ignore un truc, il disparaît. C'est le conseil le plus stupide du monde. Quand on ignore un truc, il empire.
Quand Jacky a fait ces dessins, la plupart de ces arbres n'existaient pas; ceux qui sont tombés se dressaient, bien vigoureux, et ceux qui pourrissaient à l'époque ont disparu depuis longtemps, sans rien qui montre leur présence passée. Les arbres sont comme les gens. On est vivants, puis on est des souvenirs, puis on s'évanouit.
Personne ne peut se cacher éternellement si quelqu'un est assez résolu à le dénicher.
Il y a toujours une raison pour laquelle on pense quelque chose.
À ta place,je n'y compterais pas.De nos jours personne ne pense à personne.Quand tu seras aussi vieux que moi,tu ne te rappelleras même plus combien d'amis ont disparu.
Les secrets sont tellement lourds. Une fois qu’on ne les porte plus, on se sent léger comme l’air.
Je referme à l'instant ce livre que j'ai eu du mal à lâcher et que j'ai lu rapidement.
J'ai beaucoup aimé.
Il se lit rapidement et à une intrigue intéressante. ..
Un bon petit thriller que je vous conseil.
- Alors on va vraiment habiter ici ?
Maman fait oui de la tête.
- Cette maison a du caractère.
Exact. Un décor de film d'épouvante.
J'ouvre la porte d'un geste brusque. Une pièce minuscule apparaît, toute sombre et crasseuse. Peut-être une ancienne cave à charbon. La nuque me picote. Quelqu'un dans mon dos me regarde.
-Maman?
Silence.
Je me retourne avec lenteur. Je ne vois personne. Pourtant, il y a quelqu'un. Je le sens.
-Qui est là?
Un bruissement dans la cave à charbon. Je tourne les talons, verrouille la porte et me précipite vers l'escalier, manquant de m'étaler sur un vélo.
Maman referme la porte. Je m'apprête à éteindre, mais des images surgissent, M. Sinclair, et les chiens, et le garçon que j'ai peut-être vu dans l'étable. Qu'est ce qui rôde là-bas dans le noir, qui tourne autour de la maison pendant qu'on dort ? Qu'est-ce qui peut bien rôder là-dehors ?
Je laisse la lampe allumée.
Du calme. Je m'affole pour rien. Qui pourrait être à l'intérieur ? Au premier coup d'œil sur cette baraque, un cambrioleur saurait qu'il n'y a rien à voler. Et quel gars s'introduirait par hasard dans une maison en pleine cambrousse ?
Mais si ce n'était pas un hasard ? Si c'était papa ? Il a pu laisser sa voiture au carrefour un peu plus loin et revenir à pied.
Arrête de te faire des films comme maman.
Pourquoi ? Le gars qui pète les plombs et qui tue toute sa famille, ça existe.
Papa ne ferait jamais ça. Hein ?
J'essaie de penser à tout et n'importe quoi sauf à la dernière soirée qu'on à passer ensemble. Peine perdue.
Les secrets sont tellement lourds. Une fois qu'on ne les porte plus, on se sent léger comme l'air.
Si je n'avais pas été renvoyé, à cette heure-ci je serais dans le car, la bande de Cody se moquerait de moi, l'haleine de Benjie m’empesterait et le contrôle de science d'aujourd'hui me stresserait. Je devrais me faire renvoyer plus souvent.
Je viens de terminer " Les chiens" de Allan Stratton, Une histoire où se mêle fantômes, passé lugubre, crime non élucidé et la fuite d'une mère avec son fils... Un roman qui est bien ficelé, l'intrigue bien menée, j'ai adoré...
Je marche plus vite. Il y a un autre craquement dans le champ. L'animal là-bas n'a pas peur. Il me suit. Des halètements. Des chiens. Les chiens
Mon front me picote. Et si sa famille avait trempé dans l'assassinat ? Je croyais qu'il avait accepté de me voir pour me raconter des trucs. Et si c'était plutôt pour découvrir à quel point je suis informé ?
Très beau livre, il est très captivant, des petits chapitres, rapide à lire. Je vous le conseille