Amanda Sthers

l'écriture est très belle. il y a des passages émouvants, passionnants qui font monter les larmes. En peu de pages l'autrice raconte énormément de choses et en même temps je suis restée un peu sur ma faim/fin. Un livre trop court à mon goût. Mais une magnifique façon de raconter le sentiment d'amour, de décrire les émotions.

On est bien peu de chose qu'une main que l'on tend ou celle qui attrape. l'accumulation de bibelots ne fait que rajouter aux débris quand la terre tremble et que la vie s'en va. Je n'ai plus rien désiré de matériel après ce jour-là.
page 155.

Mieux vaut faire rire les êtres humains même à ses dépens que de faire couler des larmes.
page 62;

Les hommes ne sont jamais tendres avec celles qui le sont trop.

... on choisit toujours la vérité qui nous arrange.

Faire l'amour avec Monica, c'était comme un orage au cœur de juillet : le tonnerre qui annonce le drame, le ciel qui s'assombrit d'un gris rare, les bienfaits de la pluie après la chaleur, les frissons soudains et la peur que la nuit s'abatte sur l'été.

Quand on est immigré où qu'on soit, on a abandonné une partie de ce que l'on est et on n'appartenant pas complètement à ce que l'on vit. Jamais chez soi, à chercher si un jour on pourra poser notre sac pour de bon. Je pense qe'en abandonnant son pays, on ne trouve plus jamais la paix.

Les livres, ce sont les rêves que quelqu'un d'autre nous prête.

On a beau faire une mauvaise réputation à Naples et recommander de prêter attention à son sac quand on s'y promène, il y a des tasses fumantes de générosité partout dans la ville.

les hommes ont disposé de moi. jamais je n ai connu de gestes bienveillants. je sais que les votres sont professionnels et je ne confonds pas. pourtant j ai le sentiment que quelque chose nous dépasse. je serais honteuse si je me trompais. merci de me le dire sans détour si tel était le cas

La vérité c'est qu'il y a toujours trois vérités. Celle de l'un, celle de l'autre et celle de Dieu.

La parole d'un homme marié a la durée de vie d'un papillon.

Où part l'odeur des fleurs quand elles fanent ? Où va l'amour quand il s'en va ?

Les hommes qui ont construit ces mythes se sont offert le beau rôle depuis des années et nient mon désir, ma sexualité, ma féminité qui pourraient se prolonger. Jusqu ici, j ai accepté le poids de ce qu'on m’avait appris accepté que j allais m’éteindre et que je devais laisser ma place aux nouvelles venues avec leurs seins fermes et leurs ovules frais

Mes silences, David, faisaient le bruit de l'amour.

On ne veut pas admettre que ceux qu'on aime soient mortels.

La vie n'est pas la ligne droite qu'on imagine enfant, elle fait des boucles. On n'aime jamais au hasard. Même si on parle d'erreurs, même si on demande comment et pourquoi, le fond de nous sait
Quand on cesse d'aimer quelqu'un, c'est parce qu'on change, qu'on fait le deuil d'une part de nous. Comme on aime retrouver des vestes qu'on a pas mises depuis dix ans et qui nous vont encore, il arrive qu'on retrouve une part de nous.

Les Israéliens appellent le mur gader ha'harfrada, ce qui veut dire en hébreu "une grille de séparation". Les Palestiniens eux désignent ce mur jidar al-fash al-unsuri, qu'on traduit par "mur de ségrégation raciale

Et non, et non, je ne drague plus les soixantenaires, j'axe tous mes efforts sur les octogénaires riches et cardiaques afin que ce soit bref et intense et que j'hérite !

Arrête de choisir le même type d'hommes. Apprends à aimer ceux qui t'aiment. Marie-toi, fais des enfants et grossis comme tout le monde.