Citations de Amanda Sthers (625)
Les italiens sont tellement aimés par leurs mères que même les plus moches ont confiance en eux.
"J'ai confiance en vous. Je ne vous connais pas, pourtant si vous étiez derrière moi, je me laisserais tomber en arrière sans peur, de tout mon long. Je sais que vous me rattraperiez."
"Pensez-vous que les mécaniques de l'inattendu bouleversent nos sentiments de façon irrépressible ? Même quand les faits ne s'entrechoquent pas, qu'ils n'ont pas de rapport les uns avec les autres ? Le fameux battement d'ailes du papillon."
"Peu de gens veulent se soucier des arbres qui tombent loin d'eux, et on refuse d'accepter que nos coeurs entendent tout;"
"Un être amoureux calcule-t-il ? Si l'on se refrène, c'est que le coeur déjà n'est plus le gouvernail, que la tête a pris le dessus, que l'on part au combat."
"Voilà pourquoi je ne pensais pas qu'il puisse exister dans ma vie une autre que la mienne. Un visage inattendu. Une culture différente. Une autre couleur de brique, de nuages et de terre."
"Je rentrais chaque soir dans une zone de danger, un lieu où les destins étaient aspirés et anéantis."
"Je me suis dit à l'époque que de chaque drame il peut sortir quelque chose de bon et avec mes instincts d'enfant j'ai su qu'un jour moi aussi, quelqu'un me reconstruirait. Ou du moins je me suis mise à l'espérer et cela a suffi à me faire vivre."
"J'ai ainsi compris que j'étais étrangère à votre culture, que tout nous séparait sauf notre humanité et vos mains qui ont sauvé ma peau."
"On ne comprend la douleur que si on l'a fréquentée."
"Mon visage après vous me plaît."
"Les minutes pendant lesquelles je vous attendais sans le savoir m'ont anéantie."
"Je me serais souvenue de ce jour sans en avoir rien écrit. Mais je l'ai fait."
Je vous écris toutes ces émotions, cette intimité. Ne suis-je pas ridicule ? Dois-je poster cette lettre ? Je ne sais si vous devez la lire mais je n’ai d’autre choix que de l’écrire. Sinon, je vais m’étouffer de tous ces mots retenus.
Ce que je vous écris me rappelle des choses que je ne me suis jamais racontées. Qui me blessent. Parfois, je m’absente dans des pays pansements qui m’enveloppent de coton. Je quitte la réalité et tandis que je flotte, je ne sais à quelle vitesse passe le temps ni même s’il passe.
Je me suis ennuyée..et le côté pathos mélodrame érotique m'a quelque peu écoeurée.. l'avantage c'est que ça se lit vite pour passer le temps dans une gare par exemple.
Si vous fermez les yeux, vous entendrez les linges qui dansent au vent comme autant d'étendards, les mâts clinquants des bateaux , les voix qui rient ou qui crient au loin, la mer Tyrrhénienne qui s'en va et revient, quelques Vespa agiles, et tout ce choeur improvisé vous dira qu'un chemin est gravé sous les semelles de ceux qui foulent les pavés napolitains.
On ne comprend une ville qu’en commençant par connaitre une porte, un immeuble, puis une rue, et celle qui vient la couper qui change encore la perception qu’on en avait. Le bas des murs est grignoté par le temps. Ils sont jaunes, ocres, rosés. Au-dessus de-ci de-là, des alcôves cachent des vierges de pierre à la peinture écaillée, des gravures saintes. Les numéros tombent, certains sont dans le désordre, résultat de fâcheries ou d’échanges, comme si la logique ne répondait pas aux Napolitains, qu’ils en faisaient une mascarade pour rendre leurs vies désordonnées plus belles, plus sonores, comme un cri qui finit sans cesse dans un éclat. De rires ou de verre. Dans Naples bigarré, des morceaux de sacs à ordures cohabitent avec le sublime. Le profane avec le sacré. Des chaussées ravinées font face à des bijoux d’architecture. Des bruits des rails des chemins de fer, des navires qui s’en vont en reviennent et moi qui ne pars pas, hypnotisé par la ville comme si j’étais né en retard. Dans les traverses, on peut basculer vers les bas-fond ou l’émerveillement nostalgiques. Quitte ou double, j’avance dans Naples.
Tu ne réalises pas que la vie passe à toute vitesse. Et plus elle passe, plus elle passe vite. Comme un sablier qui s'écoule, on sent à la fin que tout se précipite, que tout se bouscule. Et le sable perdu ne reviendra plus jamais. Tu dois cueillir le temps, arrête de vivre dans la peur !
- Quand on n'a jamais connu le chagrin, alors on ne mesure pas le trésor qu'est sa joie; même si elle nous emplit paisiblement, qu'elle n'est pas une immense réjouissance mais un simple contentement, le fait que la vie se déroule sans encombre. Si tu m'écoutais, tu aurais cette sorte de joie.