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Citations de Amélie Cordonnier (191)


Tu es revenue à cause d’un jean qu’épousait parfaitement son cul
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Quand on ne sait pas répondre aux questions des enfants, il faut avoir le courage de le leur avouer. S’il y a une chose que t’a apprise le psy, c’est celle-là. p.137 et 138
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La mort dans l’âme, tu t’étais couchée à ton tour. Tu t’étais dit que ce n’était qu’une expression. On ne meurt pas sous le coup des mots, aussi violents soient-ils. Le trou dans le plexus, les morsures, les larmes et les aiguilles qui meurtrissaient ta chair n’étaient que métaphoriques. p.130
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Soudain tu réalises que ta peine à toi, quelqu’un l’a remisée. Au fond de son jardin, dans son garage ou son hangar, va savoir. Pendant sept ans, quelqu’un a patiemment pris soin de ta peine, l’a nourrie et gardée bien au chaud, puis te l’a rendue en pleine forme alors que tu rêvais de t’en débarrasser définitivement. Tu voudrais tuer ta peine, la violence d’Aurélien et tous vos chagrins. Avant que ce ne soient eux qui finissent par vous faire la peau.
Sept ans.
Vous n’avez eu droit qu’à sept ans de répit.
Est-ce qu’il faut appeler ça une trêve ?
Est-ce que c’est juste une pause, une parenthèse ?
Si c’était une rémission, alors ajourd’hui, c’est une récidive. Une rechute.
Sept ans seulement. p.61 et 62
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Depuis l’épisode des miettes, ses mots te fauchent comme une gifle. T’écorchent, t’humilient. Sa main ne se lève pas, mais dans sa bouche les torgnoles tombent de nouveau. Et c’est une claque au cœur, chaque fois. p.55
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Il canalisait enfin ses colères. Alors tu as cru que vous vous étiez définitivement débarrassés de la violence, que vous l’aviez bannie pour toujours de votre existence. Tu ignorais qu’on ne réussit jamais vraiment à s’en dépêtrer. Tu ne savais pas qu’elle peut se mettre en veilleuse, en sourdine, se plaquer dans un coin de la maison, rester tapie dans l’ombre ou sous le paillasson pour mieux resurgir le moment venu, et nous sauter dessus quand on s’y attend le moins. p.49
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Impossible de te séparer de ton garçon de huit ans. Tu en étais physiquement incapable. Tu n’as pas oublié la douleur qui te terrassait chaque fois qu’il te fallait donner ton fils. Tu avais ce sentiment-là : devoir le donner, alors que c’était le tien. Tu n’as jamais oublié les traits de son visage chiffonné, après vos premières vacances sans son père. Tu avais emmené Vadim à Cabourg, dans l’espoir de vous changer les idées. Peut-on seulement se changer les idées quand on n’en a plus et que le cœur est un champ de ruines ? Changer ses idées comme on change de tenue, ou de disque. Vous aviez changé d’air, mais n’aviez rien changé, ni les idées ni le reste. Vous reveniez tout pareil. Le cœur lourd, la poitrine écrasée sous vos cris étouffés et le ventre gonflé de tous vos chagrins ravalés. p.30
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Parce que tu es " la boxeuse amoureuse d'Arthur H. Celle qui danse quand elle s'approche du ring, esquive les coups. Absorbe tout. Encaisse les uppercuts sans jamais cesser de danser. Celle pour qui tomber ce n'est rien, puisqu'elle se relève, un sourire sur les lèvres. Tu es une boxeuse amoureuse. Qui l'aime. Quand même. Y croit encore. Ce n'est pas parce que tu n'oses pas partir que tu restes. Non, tu restes car il a promis de se faire soigner. Et oui, il y a des périodes bouche cousue, où ce poison ne sort plus. Tu restes pour tout ce qui restent alors: les mots doux, les attentions, la vie à deux et à quatre.
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Parce que quand on n'a pas le choix, on prend sur soi. On fait avec et on finit par s'habituer. On s'habitue à tout. A perdre, à souffrir, à manquer. Tu le sais.
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Et les auteurs jeunesse savent-ils que ce n'est pas le parent mais l'enfant planqué en lui qui lit le rectorat a ses petits ?
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Tu n'as jamais voulu dire que vous étiez heureux, A cause de Léo Ferré. Tu avais peur que le bonheur soit vraiment du chagrin qui se repose.
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Ajouter à la colèrede les supporter la honte de les rapporter, il ne fallait pas pousser.
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"Le plus souvent, les mots que l'on emploie ne sont pas neutres. Ils sont per leur sens même valorisants ou dévalorisants. Lorsque l'énonciateur (celui qui parle) présente favorablement ce qu'il dit, l'expression est méliorative. En revanche, quand il présente les choses ou la personne dont il parle sous un jour défavorable, on qualifie de péjorative l'expression. Ce choix d'expression subjective, volontaire ou non produit un effet sur celui qui reçoit le message."
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La mort dans l'âme, tu t'étais couchée à ton tour. Tu t'étais dit que ce n'était pas qu'une expression. On ne meurt pas sous le coup des mots, aussi violents soient-ils. Le trou dans le plexus, les morsures, les lames et les aiguilles qui meurtrissent ta chair n'étaient que métaphoriques.
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Ta préférée, c'est la ligne 12. La vert foncé. Avec elle, rien de mauvais ne peut arriver. C'est Anna qui l'avait remarqué, un jour, sur le chemin du lycée, ça te revient soudain. "Il suffit d'être Volontaires, et de signer une Convention, pour que règne la Concorde et que plus jamais rien de nous Abbesses."
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Pour moi, la dénonciation anonyme c’était de l’histoire ancienne.
Une histoire que me racontait ma grand-mère,
Une histoire de salauds pendant la guerre,
Qui puait la lâcheté et mettait la vie en danger.
En France en 2020, je croyais que la dénonciation n’existait plus.
Finie, terminée. Enterrée !
Eh bien je me trompais.
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L'instinct maternel, on ne lui a pas proposé à la conception. Ni même après. D'ailleurs c'est quoi?
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Séisme, explosion, incendie, j'ignore quelle image employer pour décrire la déflagration que fut cet événement, ce trou dans nos vies. Je dis cet événement et non cet accident parce qu'il n'a rien de fortuit. Nous n'en sommes pas sortis indemnes, nous n'en sommes pas revenus, pas vraiment. Une part de nous est restée là-bas, à cette époque où nous n'irions plus rire ni crier, et j'arrête pas de me demander quelles séquelles les enfants en garderont. C'est pour cette raison aussi que j'ai fini par céder et accepter de raconter ce qui nous est arrivé, il y a trois ans. Mon mari pense que cela me fera du bien. Moi j'espère juste que cela nous permettra de comprendre. Et de suturer les jours.
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Ce n'est plus du cousin que j'ai le plus peur maintenant, mais de nous. De ce qu'il nous pousse à être. Des charlatans, des inconnus, des parents et des enfants gâchés dans une maison morte.
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Il y a quelque chose d'exténuant à se savoir surveillé à chaque instant. Je pense aux hommes et aux femmes des tableaux de Hopper, seuls, assis au bord du lit ou du canapé, tête baissée, épaules voûtées, et j'envie l'abandon de leur corps qui, une fois la porte fermée, échappe à la société, se dérobe à ses regards autant qu'à ses jugements. C'est de ce relâchement que nous sommes privés.
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