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Citations de Ana Scott (102)


 – Tu fais partie de la famille, Blanche, nous aurions pu trouver une solution et remettre ce connard à sa place.
Sa voix est si douce, si chaude, si vibrante de compassion que je lève les yeux vers lui, surprise. Ce que je lis dans son regard amène des larmes dans le mien.

– J’aurais apprécié d’avoir quelqu’un pour me défendre. Je ne me suis jamais sentie aussi seule et désemparée de toute ma vie.
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– Je ne suis ni une assistante sexuelle, ni une pute, rétorqué-je, oubliant pour un temps mon excitation et fermement décidée à ne pas me laisser intimider. Et je crois que tu n’es pas atteint au point de ne pas pouvoir te masturber  !
Ses iris deviennent encore plus noirs, presque implacables.

– Mets-toi à poil, ça me motivera  !
Putain, il le fait exprès ou quoi  ? Quel con  !

– Je sais ce que tu es en train de faire, Dante, mais sache que ça ne marchera pas avec moi.
– Ouais, je suis en train de me branler, tu veux vérifier  ? 
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Chapitre 5 :

Blanche

«… Faut qu’il arrête d’apparaître de cette manière ! Soudain, des images s’imposent à moi, je l’imagine nu, sous la douche… et c’est d’autant plus excitant que je sais maintenant comment il est gaulé !
Nom d’un chien !
Stop ! On a dit « pro-fes-sion-nelle ! »
— Alors comme ça, ta vie n’est pas terrible ? Pourquoi ?
— Hein ?
J’ai presque envie de secouer la tête pour que les pensées libidineuses qui s’accrochent à mon cerveau se tirent. Vite ! Ou je serai moi-même une grenade prête à être dégoupillée.
Je me reprends.
— Ma vie ne te regarde pas, Dante !
— Trop tard ! Tu as piqué ma curiosité.
C’est pas faux ! Je me suis laissé aller, je n’aurais pas dû ! Dante est un patient comme un autre.
Ça aussi, c’est faux et tu le sais ! ricane une voix quelque part dans ma tête. Il est clairement le plus beau patient dont tu aies eu à t’occuper de toute ta carrière ! Et il te fait de l’effet ma belle !
Rhaaa, stop !... »
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Chapitre 2:

Dante

« … Connerie ! Je veux juste qu’on me foute la paix !
— Est-ce qu’au moins, tu prends ton traitement ? demande encore Amos.
Non !
Je n’en veux pas !
Je veux souffrir.
Pour expier, peut-être…
— Putain, Dante ! Tu as mal à chaque fois que tu respires, s’énerve Pâris.
— Peut-être, mais ça veut dire que je suis vivant !
Mon petit frère s’agenouille pour me dévisager tandis qu’Amos pose sa main sur mon épaule pour m’assurer de son soutien. Je sais ! Je sais que je peux compter sur eux...»
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Peut-être que les morts servent à ça, après tout, à donner aux vivants l'envie de vivre, car nous sommes mortels, un jour, tout s'arrête.
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Les mots sont impuissants à exprimer nos sentiments.
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Elle parait si fragile, si perdue, sa présence si incongrue dans ce vieil avion de l'armée, parmi les soldats improvisés que nous sommes: une jolie fleur au milieu d'un champ de ronces, une lumière dans l'obscurité.
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Vic n’est pas seulement la cause de l’addiction, elle en est également la source. Celle à laquelle je veux pouvoir m’abreuver. Et je suis conscient, là, tout de suite, avec une extrême lucidité, que je ne serais pas capable de lutter, contre ce qu’elle me procure.
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Me voyant sur le point de crier au risque de réveiller toute la maison, Pâris plaque sa main sur ma bouche, et, mue par je ne sais quel instinct, j’en fais de même. Notre étreinte n’en est que plus forte, plus sublime, plus absolue, plus passionnée. Devoir nous unir en silence exacerbe davantage mes sens, jusqu’à me faire perdre la raison. Des éclairs dansent devant mes yeux, prémices de la jouissance. Ses coups de bassin se font de plus en plus acharnés, nos visages sont proches, nos mains se crispent, nos yeux rivés l’un à l’autre communiquent.

C’est fort, putain, ça n’a jamais été aussi fort !
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– Dis ce que tu as à dire, et tire-toi !
Il a un petit sourire contrit.

– Tu n’aurais pas un verre d’eau ?
Il se fout de ma gueule ?

– Ne me dis pas que tu as fait tout ce chemin pour un verre d’eau ?
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Est-ce qu’on peut succomber d’un trop-plein de sperme ? J’en sais foutre rien, je n’ai jamais été dans cette situation. Je suppose que lorsqu’on fait le choix de l’abstinence ce n’est pas un problème, mais dans mon cas, si ! 
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Qu’il aille se faire foutre ! Lui et son… insupportable arrogance ; lui et son extrême confiance en lui ; lui et sa détermination de merde !

Je tourne les talons à mon tour pour retourner dans la villa. Je suis hors de moi ! Il se fout de mes arguments, ou même de ce que je ressens, seuls comptent son bon vouloir et ses propres désirs. Je l’ai menacé de rentrer à Paris, je le ferai s’il n’arrête pas son petit manège ! 
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Son sourire, savant mélange d’espièglerie et de candeur, fout le feu à mon boxer. De l’affrontement et de l’interdit naît le plaisir. Et quel plaisir ! Un plaisir presque jouissif qui m’enflamme. Vic n’est pas seulement la cause de l’addiction, elle en est également la source. Celle à laquelle je veux pouvoir m’abreuver.
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Arrivée en bas, je m’arrête.

Je tourne la tête, et regarde vers le haut. Il n’a pas bougé. Nos regards se croisent une dernière fois, une toute dernière fois. Mon cœur fait un ultime bond dans ma poitrine. Je me détourne, emportant avec moi l’image de son si beau visage et de ses yeux encore chargés de désir.
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Il est peut-être protecteur, serviable, gentil, doux comme un agneau pour ensuite devenir un monstre de cruauté, de froideur, de rigueur. Dur comme du marbre. Aussi tranchant que la lame la plus affûtée. Aussi meurtrier que le poison qu’il distille, insuffle dans mes veines pour me mettre à sa merci, me soumettre à sa volonté. Aussi tentant et attirant que Lucifer.
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Chapitre 6

Jodie

«…Attention danger ! ne cesse de crier ma conscience. — Si tu me disais plutôt ce que tu es venu faire dans ma boutique ?
Il s’appuie contre le dossier de son fauteuil.
— Je peux te parler franchement ?
— C’est même souhaitable. N’oublie pas que je suis fille de flic. Je sais lorsque les gens mentent et j’ai appris à tirer. D’ailleurs, je vise très bien et je loupe rarement ma cible.
— OK ! J’ai compris le message, dit-il, visiblement amusé par ma tirade. Mon meilleur ami, Will, vient de m’annoncer qu’il va épouser Jordane. C’est un type fabuleux, que je refuse de voir souffrir. Je vais donc tout faire pour empêcher ce mariage et je voudrais que tu m’aides.
Je reste bouche bée. Je n’ose comprendre.
— À l’empêcher ?
— Oui ! Moi vivant, ce mariage n’aura pas lieu.
— Alors je vais devoir te tuer, parce que j’en ai besoin pour survivre.
Nous nous observons en silence, aussi farouchement déterminés l’un que l’autre. À l’expression d’Harry, à ses yeux froids, je comprends que la bataille sera rude.
Le silence s’éternise ...»
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Chapitre 2 :

Jodie

«… Ce que je suis loin d’être, même si je n’ai jamais pris mon pied en faisant l’amour.
— Je serai doux, je vous le promets. Le plus doux des amants, vous pouvez me faire confiance.
— Il est hors de question que je couche avec vous ! m’écrié-je, ulcérée.
Alors que j’en ai envie ! Bien sûr que j’ai envie de lui. Très envie même ! Je ne pense qu’à ça depuis que nos chemins se sont croisés, et je m’en veux d’avoir de telles pulsions, cela ne me ressemble pas.
— Pourquoi ? s’étonne-t-il, d’un air innocent.
Oh, bon Dieu… il me rend folle !

— Mais… mais parce que… je ne couche pas avec n’importe qui ! Encore moins avec un type que j’ai surpris en train d’en baiser une autre ! Donc, merci, mais je ne suis absolument pas intéressée.
— Par moi, ou par la baise en général ? Combien avez-vous eu d’amants ? enchaîne-t-il, profitant de mon air interloqué.
— Je ne crois pas que cela vous regarde !
Je le toise, mais au lieu de paraître gêné, ce petit con me sourit encore, l’œil espiègle.
— C’est parce que vous n’êtes tombée que sur des brutes, des bourrins sans expérience qui ne vous ont pas fait l’amour comme vous le méritez. Qui n’ont pas pris le temps de vous amener au plaisir comme je le ferais si vous m’en donniez la possibilité. Qu’avez-vous aimé ? Détesté ?
J’hallucine !
Nous sommes là, face à face, à discuter de ma sexualité. Je n’aurais jamais pensé avoir un jour ce genre de conversation avec un inconnu rencontré lors d’un mariage !
— À vrai dire, je n’ai pas apprécié grand-chose, avoué-je, pensant lui en boucher un coin.
Il me scrute attentivement, et son œil pétillant me déstabilise.
J’ai le sentiment qu’il me voit comme un nouveau défi à relever ! ...»
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Chapitre 4 :
Sophia

«…– J’obtiens toujours ce que je désire, je vous l’ai dit, assène-t-il.
– Je vous ai répondu, je crois. Je ne suis pas une chose, et certainement pas le genre de femme que l’on obtient en claquant des doigts. Parlez-moi plutôt de vous, dis-je pour changer de sujet.
Parce que le terrain est glissant, qu’il m’a déjà séduite, attirée, subjuguée même, quoi que j’en dise et quelle que soit l’énergie que je mets à l’ignorer. Parce que nous ne sommes pas encore arrivés à destination, que nous allons devoir rester assis là, l’un à côté de l’autre, encore de très longues minutes. Et que sa présence me déstabilise.
– J’aime aussi que l’on me résiste, rétorque-t-il, ignorant ma requête. Vous êtes une femme comme j’en ai peu connu, Sophia. Vous faire céder sera désormais ma priorité.
Pardon ?
– Alors armez-vous de courage, parce que ce n’est pas près d’arriver.
Un sourire s’épanouit sur son visage, ses prunelles pétillent. Il a visiblement trouvé un nouveau challenge. Je ne m’y trompe pas, je suis le nouveau défi à relever, la nouvelle proie de ce prédateur. Je peux suivre, sans crainte de me tromper, le cheminement de ses réflexions.
– Je relève le défi, mademoiselle Rinaldi. Avec délectation.
Qu’est-ce que je disais…
– Je n’en suis pas surprise, monsieur Monteiro, mais j’ai la tête dure.. ...»
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Chapitre 4 :
Sophia
«…Sa main, à mi-chemin entre ma hanche et mon ventre, son souffle chaud sur ma nuque me transportent. J’attends qu’il pose ses lèvres sur ma peau, mais il n’en fait rien, il se contente de me humer.
Ce type sait tenter une femme, l’amener à la reddition, c’est le moins que je puisse dire. Quand enfin il pose ses lèvres au creux de mon cou, je suis obligée de me tenir à ses hanches pour ne pas tomber.
Un soupir lui échappe, alors que je me fais violence pour ne pas gémir.
– Bordel, Sophia, vous êtes délicieuse. J’ai envie de vous goûter, encore et encore. Partout.
J’aimerais hurler « oui, ne t’arrête pas, j’en veux encore ! », mais, en entendant sa voix, ses mots susurrés, j’entrouvre les paupières, complètement perdue.
Je reprends pied avec la réalité, me raidis, le moment de félicité passé.
– Certainement pas ! dis-je sèchement après avoir échappé à ses bras et m’être retournée.
– Je sais être persuasif.
– Et moi affreusement têtue. Vous n’aurez pas le dernier mot, je peux vous l’assurer.
– On parie ?
– Les relations humaines ne sont pas un jeu, monsieur Monteiro.
Il caresse mon bras nu du bout des doigts. Des milliards de petits frissons naissent sous ma peau, mes muscles intimes se contractent.
– Pour ma part, je pense que si, et je m’amuse beaucoup, en assumant un passé que je ne peux changer. Vous devriez en faire de même. ...»
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…Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ?
Elle tourne les talons, et s’éloigne, non sans m’avoir adressé un regard chargé de haine.
— Toujours aussi connard avec les filles à ce que je vois. La vie ne t’a donc rien appris !
Il ne répond toujours rien.
— Qu’est-ce que tu attends ? Va la rejoindre ! Va t’amuser avec ta brebis qui, visiblement, ne demande que ça ! C’est ce que tu fais de mieux, non, Charlie ? T’amuser avec les femmes ?
Il me regarde si intensément que j’ai l’impression de chuter dans le vide, comme il y a dix ans, lorsqu’il avait envie de moi.
— La vie m’a beaucoup appris, au contraire, dit-il, la voix rauque. Avec toi, je n’ai jamais joué, June. Toi, je ne t’ai pas baisée, mais je suppose que tu t’en fous. Comme à l’époque.
Quoi ? Mais non ! Ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! Il est en train d’inverser les rôles !
— Comment ça ? Je…
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