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Citations de Ana Scott (102)


Son sourire, magnifique, est gravé dans ma mémoire depuis ce jour.
J’avais trouvé une nouvelle famille, un but, une vocation.
Je suis devenu biker. Un putain de biker, un vrai de vrai. Tout ce qu’il y a de plus vrai.
Sans la cicatrice, Dieu merci.
Et aujourd’hui, les hommes se pissent dessus en voyant OutlawRiders inscrit sur mon blouson, et les femmes se liquéfient face à ma gueule de bad boy, et rien qu’à l’idée de m’avoir entre leurs cuisses.
Oui, aujourd’hui, ma vie est en tout point parfaite, et je n’en voudrais pas d’autre. Le destin a mis sur ma route deux personnes extraordinaires : June et son père Ben. Puis d’autres : Jack – l’ancien prés’, le père de Trav –, Samuel, Trav lui-même, Stan, Bill, Lohann, ainsi que les autres frères. Ils m’ont accueilli comme s’ils m’avaient toujours connu, comme l’un des leurs, et je leur en serai éternellement reconnaissant, car ils m’ont sauvé la vie en m’évitant de finir délinquant, avec du plomb dans la tête.
Ils sont devenus ma famille.
La seule.
La seule que j’aime aujourd’hui.
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Je m’empare de ses lèvres, repousse Julia contre le mur pour peser de tout mon poids sur elle. Je la veux. Mon corps appelle le sien, je ne peux plus rien contrôler, et cette fois-ci, elle ne me fuit pas. Au contraire, elle répond à mes baisers et s’enflamme, après avoir lâché sa canette de bière. Elle enroule ses bras autour de mon cou, se presse contre moi, et je crois toucher le ciel. Sa langue touche la mienne, timidement, puis plus ardemment, foutant le feu à ma bite.
Oui, je la veux. Bordel ! Je la veux chez moi, où il n’y aura que nous, où nous serons seuls au monde, pour lui prouver que je ne veux qu’elle et que je saurai la rendre heureuse.
Nous et le ciel bleu.
Nous et le silence.
Nos âmes à vif.
Je veux qu’elle soit à moi et rien qu’à moi, maintenant, tout de suite, j’ai trop attendu. J’ai failli la perdre. Je n’ai fait qu’entrevoir l’abîme qui s’ouvrait sous mes pieds, et j’en ai été anéanti. Il m’a fallu du temps pour le comprendre et l’admettre, pour accepter ses réactions. Maintenant, je sais. Je sais que je serai patient, il le faut. J’ai compris aussi qu’elle ne me repousse pas, moi, mais son passé qui la hante encore.
Je me frotte contre elle, j’appuie mon bassin contre le sien, mais elle finit par me repousser doucement en mettant ses mains sur ma poitrine. Mes espoirs s’effondrent.
Je me disais bien aussi, c’était trop beau pour durer…
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Chapitre 3 :
Kate
«... Il me surprend en s’emparant d’une mèche de mes cheveux, qu’il laisse glisser entre ses doigts, lentement. Nos yeux ne se quittent plus, l’air autour de nous devient vibrant de tension érotique. Je déglutis difficilement, avec l’impression que les battements désordonnés de mon cœur résonnent dans toute la pièce.
Reprends-toi, nom de Dieu, Kate !
— J’aime beaucoup ta chambre.
Sa voix rauque me laisse bouche bée
C’est quoi ces conneries ? Il n’a rien de mieux en magasin ? C’est pourtant un garçon intelligent.
Je ne m’attendais pas à ça. À tout sauf à ça.
— Si tu étais à moi, je t’aurais déjà foutu une fessée pour t’apprendre à être sage et à bien te comporter.
Il me tourne le dos, alors que je reste debout, réduite à l’état de statue.
Connard…
Pour qui se prend-il, sérieux ?
Je me retiens pour ne pas lui gueuler dessus alors qu’il franchit le seuil de la pièce. Je claque la porte dans son dos pour lui montrer ma colère.
Il ne perd rien pour attendre.
S’il veut la guerre, il va l’avoir. Jamais aucun homme ne m’a parlé sur ce ton, ni traitée de cette façon. Enfin, jusqu’à aujourd’hui, et là, c’est la petite goutte qui fait déborder le vase.
...»
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Chapitre 2 :
Kate
«…
— J’ai peur, Charlie… viens…
Putain, je vais gerber…
— Où es-tu ?
J’entends Charlie se déplacer, certainement rassurer June.
— Chez moi, réponds-je, la voix hachée par les sanglots.
— J’arrive.
— Reste avec moi. Ne me laisse pas. J’ai peur qu’il défonce la porte de la salle de bains, qu’il cherche encore à abuser de moi…
J’entends un « putain ! », puis des pas de course.
— Qui, Kate ?
Je pleure de plus belle, au bord de la crise de nerfs, crie :
— J’en sais rien, je ne sais même pas comment il s’appelle !
Il jure de nouveau entre ses dents, et je crois entendre des « putain, c’est pas vrai… »
— Je vais devoir te laisser. Je prends Kurt au passage et j’arrive. Reste où tu es, je fais au plus vite.
— Non, pas…
Il a raccroché.
Pas Kurt putain… n’importe qui, mais pas lui… »
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Chapitre 14 :

June

«…Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ?
Elle tourne les talons, et s’éloigne, non sans m’avoir adressé un regard chargé de haine.
— Toujours aussi connard avec les filles à ce que je vois. La vie ne t’a donc rien appris !
Il ne répond toujours rien.
— Qu’est-ce que tu attends ? Va la rejoindre ! Va t’amuser avec ta brebis qui, visiblement, ne demande que ça ! C’est ce que tu fais de mieux, non, Charlie ? T’amuser avec les femmes ?
Il me regarde si intensément que j’ai l’impression de chuter dans le vide, comme il y a dix ans, lorsqu’il avait envie de moi.
— La vie m’a beaucoup appris, au contraire, dit-il, la voix rauque. Avec toi, je n’ai jamais joué, June. Toi, je ne t’ai pas baisée, mais je suppose que tu t’en fous. Comme à l’époque.
Quoi ? Mais non ! Ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! Il est en train d’inverser les rôles !
— Comment ça ? Je…»
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Chapitre 12 :

Charlie

«…

— C’est pas ta sœur, là-bas ?
— J’en sais rien, Kurt. Ça fait longtemps que je ne m’occupe plus de ses fesses, elle est suffisamment grande pour savoir ce qu’elle fait.
— Ta frangine est déjà canon, mais la blonde qui l’accompagne, bordel, elle est carrément belle.
Je n’ai jamais vu Kurt autant emballé par une meuf, et je l’écoute, d’une oreille distraite, m’en faire une description détaillée, tandis que, quelque part dans ma tête, une petite lumière s’allume, que je me force à ignorer.
N’y tenant plus, je me retourne.
Je repose la bouteille sur la table, lentement, pour ne pas risquer de la faire tomber.
La distance semble se réduire, les conversations se taire.
Je n’entends plus rien, je ne vois plus rien, et dans ma tête, c’est le bordel. Je me fais violence pour ne pas me lever, lui prendre la main ou la charger sur mon épaule, pour la revendiquer.
Elle est si belle, putain, encore plus belle que dans mon souvenir.
Je me détourne de cette vision qui me met au supplice.
Il faut que je lui parle… il faut que je lui parle…
Cette petite phrase n’arrête pas de tourner en boucle dans ma tête, jusqu’à me rendre dingue.
Je me retourne face à Kurt.
— Alors, t’en penses quoi ?
Je me penche par-dessus la table, et je le prends par son blouson, pour grogner :
— Pas touche, mon frère.
— Nan ? C’est la meuf dont tu m’as parlé ? Celle qui… ?
— Ta gueule !
Je croise le regard de Chrystal posé sur nous. Visiblement, elle n’a rien loupé de notre échange, et lorsqu’elle regarde derrière moi, je déteste son regard : c’est celui d’une tueuse.
D’une tueuse prête à tout pour marquer son territoire et garder son mâle. …»
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Chapitre 8 :
Louisa
«…
— Très bien, je vais me changer.
Je passe à côté de Gareth, mais il me surprend en me bloquant le passage. J’ai un mouvement de recul.
— Je te conseille de faire profil bas, dit-il, méprisant.
Je regarde en direction de mon père, mais il est déjà au téléphone et nous tourne le dos. Gareth suit mon regard.
— Ton papa chéri ne sera pas toujours derrière toi pour te protéger.
— Lâche-moi, tu me fais mal !
— Tu vas m’obéir, ou tu le regretteras.
— Tu prends tes désirs pour des réalités. Je ne suis pas encore ta femme, je ne t’appartiens pas, et tu ne me fais pas peur.
— C’est ce que nous verrons !
— Si tu me touches, ta carrière est fichue, j’y veillerai, sifflé-je entre mes dents. Quarterback de mes deux.
Nous nous affrontons du regard.
...»
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Chapitre 3 :
Elliott
«…
— Louisa, je te présente Elliott et Lohann, deux des plus éminents membres du club.
La belle métisse me tend la main.
– Monsieur…
Je m’en empare et je la surprends en déposant mes lèvres sur sa peau, que je découvre fraîche et veloutée. Un pur délice…
J’oublie ce qui nous entoure. Il n’y a qu’elle et ce qu’elle déclenche dans mon corps d’un simple effleurement.
Sa main tremble légèrement, et elle s’empresse de la retirer lorsqu’un raclement de gorge se fait entendre derrière elle.
– Louisa, rentrons. J’ai soif ! lance King Kong, visiblement en colère.
Tout en me retournant un regard noir, il lui prend le bras et l’entraîne vers l’entrée du club-house. Avant d’en franchir le seuil, Louisa se retourne. Ses iris flamboyants croisent les miens, mettant encore plus le feu à ma bite.
Putain, il me faut cette femme !
...»
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Prologue :

Stan

«… Il lui met des baffes, mais mon meilleur ami n’a aucune réaction.

– Il est brûlant, s’alarme le prés’ en touchant son visage. Retournons à l’avion. Le doc s’occupera de lui.

Il saisit Trav à bras-le-corps, et nous nous apprêtons à rebrousser chemin, lorsque du bruit se fait entendre derrière nous. Je me retourne, prêt à faire feu. Une fille, pieds nus, en chemise de nuit, de longs cheveux noirs virevoltant autour d’elle, accourt dans notre direction.

– Attendez, supplie-t-elle, avec un fort accent mexicain. Votre ami a promis de m’emmener.

Sans que je ne puisse rien faire pour l’en empêcher, elle s’agrippe à mes épaules.

– Emmenez-moi avec vous, s’il vous plaît, dit-elle, en larmes. S’il découvre que j’ai aidé l’Américain à s’enfuir, il me tuera.

Je baisse les yeux et je me perds dans la contemplation de sa poitrine à peine dissimulée par sa chemise. Je tente de la repousser, mais elle s’accroche désespérément…»
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Adam est donc célibataire, sans attache, mais avec le cœur en mille morceaux. Alors je décide, subitement, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l’aider, en dépit de son sale caractère et peut-être même, malgré lui, contre sa volonté. Je vais l’aider. Je veux l’aider. Je veux voir dans les yeux de cet homme, quelles que soient ses souffrances passées, une petite lumière d’espoir. Je veux lui apporter du réconfort, l’aider à se reconstruire, lui faire oublier ses douleurs, afin de guérir les miennes.
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Il me prend pour qui ? Il ne me connaît pas. Pour lui, toutes les femmes sont des salopes ? Je manque éclater de rire. Et pour moi, tous les hommes ne sont-ils pas des pourris ? Des petits cons, imbus d’eux-mêmes et tellement fiers de ce qu’ils ont entre les jambes, mais avec finalement si peu de couilles. Tellement peu qu’ils sont incapables de dire les choses en face.
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À l’hôpital, c’est complètement différent, nous nous occupons de personnes après des chirurgies ou des maladies nécessitant une hospitalisation, seulement quelques jours, avant qu’ils ne rentrent chez eux, ou ne soient dirigés vers les centres de rééducation fonctionnelle. La plupart du temps, ils souffrent tellement, qu’ils sont peu enclins à se lever pour faire quelques pas, et ne nous voient pas toujours arriver dans leur chambre de gaieté de cœur.
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J’ai besoin de le voir, de lui parler, de voir ses yeux lorsqu’il m’annonce que tout est terminé entre nous. De crier. De le frapper. En un mot, j’ai besoin d’une vraie scène de rupture, et besoin d’explications. Je veux savoir ce que j’ai fait de mal pour qu’il m’abandonne, maintenant, alors que nous avons fait des projets d’avenir.
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J’ai besoin de faire une pause, de respirer, je ne sais plus où j’en suis. Je vais prendre un peu de recul, et je reviendrai, si…
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Comment me réjouir alors que j’avais mal pour lui, et qu’il me manquait terriblement ? L’amour est aveugle. Je comprends maintenant qu’il s’est servi de moi toutes ces années et qu’il m’a prise pour une conne, en plus de me traiter comme sa bonniche.
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J’ai la sensation qu’en plus de m’avoir arraché le cœur, on m’a ôté une partie de mon cerveau, celle qui me donnait envie de m’occuper de moi, de réfléchir, de sourire, d’aller de l’avant, et de faire des projets. Il a été le centre de mon univers, mon quotidien pendant trois ans, mon alter ego, et je voulais faire ma vie entière avec lui. Je lui appartenais, corps et âme, j’étais aux petits soins, je faisais tout pour lui plaire.

Trop, certainement.
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Je n’ai plus goût à rien, plus rien ne m’intéresse. Ni le centre, ni mes patients, ni ce paysage majestueux qui se déploie sous mes yeux, ni ce soleil déjà haut dans le ciel. Il fait chaud, les abeilles bourdonnent, les effluves des rosiers en fleur chatouillent agréablement mes narines, et tout cela hier aurait pu me faire sourire et soupirer d’aise, mais aujourd’hui je frissonne, recroquevillée autour de ma tasse brûlante, le cœur en lambeaux, à me demander comment je vais réussir à faire semblant, et à trouver le courage de continuer.
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Je résiste. Il faut que je résiste. Je dois trouver un nouveau sens à ma vie, je n’ai pas le choix, m’efforcer de l’oublier,alors je serre les dents, comme je serre mes mains sur le volant.
Je résiste, le cœur en mille morceaux.
Je résiste, jour après jour.
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« L’amour n’est ni raisonnable, ni raisonné ? C’est une évidence, une intuition. »

Anne Bernard
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Je sais qu'Andreas est et restera l'amour de ma vie, celui qu'on ne connaît qu'une seule fois, parce qu'il porte un parfum d'enfance, les premiers émois, lorsque l'on passe à l'âge adulte en ressentant pour la première fois une douleur au niveau de la poitrine, reconnaissable entre toute, celle de l'amour. On a alors l'impression d'être touché au cœur, terrassé, transpercé de mille flèches, sans aucune voie de retour ni de rémission. S'il est tout cela, il est aussi mon pire cauchemar, ma plus grande faiblesse, ma maladie et mon remède, ma drogue, mon héroïne, mon air et ma Terre, ma raison et ma déraison, ma voie de perdition.

Qu'aurais-je répondu?

Oui évidemment.


Aujourd'hui, le scénario est foireux, car je ne compte plus les heures passées à pleurer pour lui, à cause de lui, le cœur en lambeaux, en position fœtale dans mon lit, à sentir la vie s'écouler de mon corps petit à petit, parce que sans lui j'étais incapable de vivre. Aujourd'hui, pas de belle demande en mariage, je suis seule dans ma salle de bain, à dégueuler dans un lavabo.


Pourquoi est-il revenu?

Et pourquoi faut-il qu'il soit si attirant?

Il aurait pu prendre du bide, perdre ses cheveux, au lieu de ça, il est toujours aussi canon. Aucune femme ne peut croiser sa route sans avoir envie de le mettre dans son lit, et de l'attacher, pour ne pas qu'il en sorte. Je repense à ses mains sur mes hanches, alors que le jet de la douche s'écoule sur mes épaules, à ce qu'elles déclenchaient dans mon corps. Je me souviens de tout, de chaque seconde. A quel point j'aimais qu'il me prenne sauvagement, qu'il me domine, qu'il allie la douceur et la passion, dans un cocktail détonnant, qu'il me soumette à ses désirs, tout en répondant aux miens. Nous avons eu si peu de temps en définitive. Que le temps d'un été. Qu'en serait-il maintenant?


Attention, terrain glissant, dit ma petite voix.

Tu as raison, il faut que j'arrête de me poser toutes ces questions ou je vais devenir folle. Je ne peut pas revenir en arrière, ni changer le passé.
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