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Citations de Anaïs Vanel (109)


Avoir du temps surprend. On est tenté de le remplir. De l’employer. C’est ce qu’on sait faire. Employer le temps. J’ai parfois le réflexe de vouloir cocher toutes les cases d’une liste. Concrétiser ces projections faites d’une ancienne vie sur une aventure fantasmée. A la place, je m’accorde l’insolence de lézarder au soleil. C’est une activité bénéfique. Des pensées simples se présentent à moi. Il faut apprendre. Il faut redevenir un débutant. Il faut aller dehors. Se mettre en quête d’un terrain de jeux. […]. Il faut s’offrir l’ivresse d’un nouveau monde. Et se laisser conquérir par lui
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Ici je n'ai pas de télévision. Ni Internet. Mais j'ai 106 kilomètres de côte sableuse. Bordée de dunes. J'ai un million d'hectares de forêt. Des pins maritimes. Des chênes blancs, verts, noirs. Des chênes-lièges. Des bouleaux, des saules, du houx. J'ai des grands lacs et des étangs. Des brochets, des perches, des carpes. Des hérons, des alouettes. Des fougères, des roseaux. J'ai une piste cyclable de 1 200 kilomètres. Des champs de blé. De maïs. Des hortensias. J'ai mille et une teintes de bleu. De feu. J'ai des couchers de soleil sur l'océan. Des méduses. Des vives. Des poulpes. J'ai du temps. J'ai de longs après-midi d'exploration. De longues matinées d'introspection.
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Ce sont les questions qui nous font grandir. Les réponses en sont que l'amuse-bouche.
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On passe dans la vie des autres et eux dans la nôtre en les bénissant pour le souvenir qu'ils sont en train de nous laisser.
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Enfant, nous nous emparons du temps et nous le modelons. Adulte, nous nous soumettons à lui. Nous le laissons nous traverser et les souvenirs que l'on construit n'y résistent plus.
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En réalité, faire le vide, c'est laisser la place à tout ce qui était enfoui d'émerger. Les souvenirs ont désormais tout l'espace de reprendre le leur. Les bons. Les mauvais.
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Vivre dans un endroit où on se sent vivant, c'est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C'est choisir de s'implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves.
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Sommes-nous des vers de terre et l'univers n'est-il qu'un bout de jardin ?
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Noël devrait être une célébration simple. Si ça devient une corvée, autant pique-niquer.
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J’ai quitté Paris pour tenter de retrouver la hauteur du hêtre. J’ai laissé dans la grande ville l’ambition et l’alcool. Le dédain et l’impatience. J’ai laissé les manteaux. Les bijoux. Les amis. Un garçon qui aime les étoiles. Il y a peu de liens qui survivent aux changements. Qui résistent à la distance et au temps. Ici, ses marques sont visibles. Tout s’abîme. Tout rouille. Chaque mois, chaque saison, il faut dégripper. Remplacer. Entretenir.
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Je suis allée m’inscrire à la bibliothèque. En donnant tous mes livres avant de quitter Paris, j’ai renoncé à en posséder. J’aime l’idée d’emprunter les choses. Que je les aie là dans ma vie en sachant d’un jour je devrai les rendre. […] La bibliothèque est petite, comme un grenier. […] On en ressort des heures plus tard. En ayant oublié ce qu’on était venu chercher. Mais émerveillé.
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Aujourd'hui, voici ma recette du bonheur: de la nature partout, et un stylo et un carnet rouge pour l'écrire
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Un jour, j'ai acheté un Berlingo. J'ai mis quelques cartons dans le coffre et je suie partie. J'ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J'ai avalé les kilomètres, en écoutant King of th road de Roger
Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L'appartement. J'ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues.
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Le fait de savoir que tout évolue m’apaise.
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Chaque enfant a une vision claire, quasiment prophétique, de l’existence qu’il entend mener. Au fil des années, nous l’oublions. Un jour, nous la rangeons pour de bon sur l’étagère des souvenirs heureux. Plus tard, nous lisons des horoscopes, consultons des psychologues ou des voyantes. Pour s’apercevoir que c’est là. Dans les pages d’un classeur. Dans les tréfonds de l’enfance. Cet âge de vérité.
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Les fonds des jardins sont emplis de rêves d'aventure oubliés.
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D'un apéritif par-ci, d'un verre par-là, d'un autre à table, j'ai repris le chemin de l'alcool. Après plus d'un an d'arrêt total, on se sent hors de danger. Alcoolique, c'est ce gros mot dont on pense qu'il n'est destiné qu'aux vieux messieurs dans les bars. On ne commence pas notre journée avec de l'alcool. Mais on aime bien la finir avec. On ne cache pas une bouteille au fond d'un placard. On ne boit jamais seul. Toujours pour rigoler. Le danger, ce n'est pas seulement l'ivresse, les pertes de mémoire et le mal de tête. Le danger c'est de croire que nous ne sommes pas ce vieux monsieur accoudé au bar. De croire que l'alcoolisme mondain, l'alcoolisme social, ça n'est pas de l'alcoolisme. J'ai compris que l'alcool et moi, c'était cette relation fusionnelle et passionnée. C'est cette histoire d'amour impossible. Celle-là même après laquelle on ne peut pas rester amis.
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C'est curieux comme on passe ses années d'enfance à rêver de fuir cette chambre pour explorer le monde, sans se douter qu'un jour, on s'évertue à la retrouver partout où l'on va.
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Ici, je redécouvre la joie de célébrer les actes qui nous maintiennent en vie. Ceux qu’on accomplit parfois sans y accorder toute notre attention. Respirer. Boire un grand verre d’eau fraîche. Choisir ses légumes. Des fruits. Petit a petit, mon chez-moi s’élargit.
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Je me suis dit que les gens étaient comme moi, et que, finalement, la peur de l’inconnu prend ses racines que dans un milieu confiné.
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