Anders Roslund

Je n'ai personnellement pas accroché. Je trouve que les personnages sont un peu distants et que l'on ne les perçoit que de manière très vague. Je ne suis pas parvenu à aller jusqu'au bout malgré une intrigue qui paraissait pourtant intéressante et singulière.

Une littérature qui tient en haleine. Box 21 est un roman policier qui montre le développement judiciaire de deux quêtes simultanées avec précision. A lire avec avidité!

Box 21 est la suite de [i]La bête[/i], une histoire de pédophilie qui m'avait marqué par son aspect particulièrement noir et glauque. Là, le duo d'auteurs suédois évoque un autre thème tout aussi réjouissant avec l'esclavage des temps moderne que sont l'immigration clandestine et la prostitution forcée de filles de l'est. Une prostituée lituanienne de 20 ans est retrouvée dans une chambre d'hôtel alors qu'elle se faisait rouer de coups (dont 37 coups de fouet dans le dos) par son proxénète à qui elle avait tenté d'échapper. Le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist sont sur l'enquête, lorsqu'une prise d'otage a lieu. La Lituanienne arrive à s'échapper de sa chambre et à se faire procurer des armes et des explosifs, et demande à traiter avec l'un des policiers de leur commissariat en particulier, dont elle sait qu'il parle russe... Et elle le flingue avant de se suicider. Au même moment, un recouvreur pour la mafia yougoslave de Stockholm avec qui Ewert Grens a un lourd contentieux sort de prison. Il va à l'hôpital à ce moment-là pour s'occuper d'un junkie qui a coupé de la drogue avec un détergent pour la nièce d'un de ses employeurs...

Pas vraiment le genre de lecture qui donne de la joie, du bonheur et de la confiance en l'humanité, quoi ! C'est un excellent polar, admirablement construit. Il y a un peu plus d'action que dans les romans noirs scandinaves en général et ça pourra donc bien plaire aux amateurs de polars et thrillers anglo-saxons à l'effet plus immédiat. Et puis alors que dans [i]La bête[/i], la personnalité des enquêteurs passait un peu en second plan, celle d'Ewert Grens est bien plus développée ici et l'on se rend compte que c'est un flic à l'esprit aussi torturé qu'un Wallander, et que la vie n'a pas vraiment épargné. La littérature scandinave étant devenue à la mode, il faut toujours séparer le bon grain de l'ivraie mais Roslund et Hellström sont clairement à mettre dans le haut du panier

Lorsque Lydia est admise en urgence à l'hôpital Söder de Stockholm, les médecin découvrent que ses blessures sont dues à des coups de fouet. Contrainte de se prostituer, la jeune Lituanienne a été punie par son souteneur pour avoir tenté de se révolter…



Ce polar nordique traîte malheureusement d'une triste réalité. L'histoire se déroule sur une semaine tout au plus, mais contrairement à d'autres polars nous n'arrivons pas tout de suite au cœur du drame. En effet, les auteurs, sur la première moitié du livre, nous font déjà partager le quotidien de Lydia et Alena, deux jeunes Lituaniennes, séquestrées et contraintes de se prostituer après s'être fait avoir par des personnes mal-attentionnés, mais aussi celui de Hilding Oldéus, un junkie fraîchement sorti de prison qui replonge aussitôt dans son addition au point de devenir hors-la-loi. Il n'y a pas de lien entre ces trois personnes si ce n'est qu'elles vont se retrouver dans un même lieu, l'hôpital Söder de Stockholm. Ewert Grens, un policier assez taciturne et son collègue, Sven Sundkvist vont devoir enquêter sur deux affaires en même temps. Hilding Oldéus , le junkie, est retrouvé mort dans les escaliers de l'hôpital, alors qu'au même moment, Lydia, la jeune Lituanienne, qui avait été admise suite à la maltraitante de son souteneur, va prendre des gens en otage en exigeant la présence de Bengt Nordwall, un policier qui est aussi le meilleur ami d 'Ewert Grens. L'histoire avec le junkie est assez vite élucidée puisqu'il y avait un témoin. Elle replonge Ewert Grens dans son passé. Le tueur est une vieille connaissance qui lui a déjà donné beaucoup de fil à retordre. J'aurai aimé avoir plus de précision sur ce qui s'est passé avec ce personnage et surtout connaître les rapports qu'entretien Ewert Grens avec Anni, une femme à qui il va régulièrement rendre visite dans une clinique. Mais, les auteurs ont plus mis l'accent sur la prise d'otage dramatique. Lydia passe du statue de "victime" à celui de "criminelle". Mais quel est son but? On se rend malheureusement compte que, malgré le drame, la situation ne change pas et peut continuer encore bien longtemps au grand désespoir de pauvres jeunes filles naïves et innocentes qui ne rêve que d'une chose : fuir leur quotidien difficile. Et ce peu d'espoir m'a finalement laissé un goût assez amer à la lecture de ce polar.

Terrifiant car basé sur infos réelles

Terrifiant car basé sur infos réelles

Un livre qui donne la nausée, dont les histoires ( puisqu'il y a plusieurs histoires) semblent etre délirantes.

Et pourtant un livre haletant qui nous porte au long de ses 400 pages dans les bas fonds de l'humanité.

Ames sensibles: s'abstenir.

J'ai pris ce livre à la bibliothèque car j'avais bien aimé 'La bête' de ces mêmes auteurs qui traitait de la peine de mort. Celui-ci m'a moins plu, trop de violences physiques et psychologiques à mon goût ; même si, comme le soulignent les auteurs, cela reflète une triste réalité : de très jeunes filles slaves à qui l'on fait croire qu'elles auront une vie meilleure ailleurs et que l'on oblige ensuite à se prostituer pour payer leur 'dette'.

La prémise du roman semblait intéressante alors je me suis dit pourquoi en plus les critiques littéraire l'ont aimé. Je me lance dans cette intrigue policière cousue de fil blanc et avec tellement trou qu'on pourait faire une passoire. Je comprends l'intérêt mais j'ai trouvé cela trop poussé comme si un réalisateur de série voudrait faire le livre alors tout est décortiqué en vue de nous appâter mais cela ne vaut pas le peine. Là aussi je prends un temps d'arrêt entre Roslund & Hellstrom.

Mon sentiment à propos de ce livre est on ne peut plus mitigé. Je ne peux pas dire que je l'ai aimé ni que je ne l'ai pas aimé. Je ne peux pas dire qu'il était trop lent, ni qu'il était trop rapide. L'histoire est simplement passé à travers moi, sans plus.

Elle a pourtant bien généré quelques émotions, du dégoût par rapport aux actes commis, une prise de position par rapport au papa qui perd sa petite fille, la révolte parfois. Mais tous ces seniments sont arrivés sans plus.

Ils n'ont pas eu le temps de s'installer, pas le temps de laisser une trace, ni bien ni mal.

Ce roman pourtant écrit dans un style qui me plait assez (chapitres courts, rebonds dans intrigue, ...) me laisse un profond vide après la dernière page tournée...
Lien : http://lovelybook9.blogspot...

Après "La bête" des mêmes auteurs voici "Box 21" traité différemment. Ici il ne s'agit pas d'une réflexion sur la prostitution et le proxénétisme mais d'un polar. On retrouve le commissaire Ewert Grens très occupé à régler ses comptes, vieux de 25ans, avec Jochum Lang, parrain local et à traiter l'affaire d'une jeune prostituée lituanienne, Lydia, qui a disparu de sa chambre d'hôpital malgré la surveillance d'un policier. Empreint d'humanité et de fatalité ce roman livre des faits qui, bien que connus de tous, revêtent la couleur sombre de l'impuissance et pose la question de la frontière entre devoir et amitié. Des auteurs à suivre et à lire.

un roman coup de poing ! un polar/thriller , un pédophille s'échappe de prison , la police est sur les dents . Ils craignent le pire car ce pédophile a assasinnées 2 fillettes , et le pire arrive Frédrik le père d'une des fillettes décide de se faire justice et part à la recherche du pédophile . Un polar qui peut égratigner de par le sujet qui laisse pas le lecteur ou lectrice indifférent et qui nous fait réféchire si sa nous arrives que ferions nous ? Petit bémol le héros qui n'est pas policier trouve des indices avant les policiers mais cela ne gâche rien on oublies ce détail

Un polar suèdois le premièr roman de ces deux auteurs .