Qu'il fait bon de retrouver le policier Ewert Grens et Piet Hoffmann, l'ex-infiltré devenu «bon père de famille», dans cette histoire, qui est en quelque sorte la suite de la trilogie «3 secondes», «3 minutes», «3 heures». Le gros du dénouement se déroule durant 3 jours.
L'intrigue se met en place lentement lors de la première moitié du livre, alors que nous sommes trimbalés dans divers quartiers de Stockholm, certaines communes de Suède, ainsi que dans les Balkans. Une fois la moitié du livre passée, nous avons droit à de véritables montagnes russes tellement l'auteur nous fait vivre une grande gammes d'émotions (suspense, surprise, revirements inattendus et dénouement tragique). Bref, c'est un bon livre qui, même si le titre ne le dit pas, est la suite de la trilogie.
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Un polar cru, très noir et bouleversant.
Je m’y attendais bien un peu, car j’avais lu – ou du moins survolé - plusieurs critiques avant de me lancer moi-même dans ce livre que j’avais choisi dans le cadre du challenge géographique « En 2022, je voyage… » sur Livraddict, qui double les points des romans écrits à quatre mains, et qui met la Suède à l’honneur ce mois-ci. Mais je ne savais pas que ce serait à ce point-là.
Il faut d’abord relever la narration de ce livre détonnant. Les auteurs ont choisi un découpage en chapitres (très) courts, aux allures de roman choral : on reste certes aux côtés d’un narrateur omniscient, mais qui se penche au plus près des quelques protagonistes que l’on croise, on a vraiment l’impression de se trouver tout à coup partager leur vie quelques instants ou quelques jours – et cette façon d’aborder les choses atteint son paroxysme dérangeant quand on approche du prédateur pédophile qui va tout déclencher : là, on a carrément l’impression de plonger dans sa tête, même si le narrateur garde une infime distance (dans le sens où il ne passe jamais à la 1re personne du singulier) qui n’en semble dès lors que plus terrible.
C’est une écriture acérée, précise, très directe, sans aucun doute volontairement provocatrice par moments (on ne compte pas le nombre de « p* » qui émaillent les chapitres dans lesquels les auteurs se mettent dans la tête du prédateur pédophile !), certains disent même « chirurgicale » (même si je n’aurais pas choisi ce mot-là, je crois qu’il peut convenir aussi). C’est une écriture très visuelle aussi, qui suggère bien davantage qu’elle ne montre, qui montre bien davantage qu’elle ne dit, et quand elle suggère ou montre, on est pris aux tripes. Gravement.
L’histoire de base est pourtant assez simple : un prédateur pédophile rôde… Après le meurtre horrible de deux petites filles qu’il a réellement outragées, et ne présentant aucun remord pour un acte qui relève de la barbarie bien plus que d’une déviance mentale, un dénommé Lund se retrouve incarcéré. Mais parce qu’un quelconque psychiatre a considéré sa déviance comme « légère », Lund est accompagné par seulement deux gardiens lors d’un transfert pénitentiaire, et parvient à s’échapper… Bien entendu, il récidive dès qu’il peut, et cette fois la victime violée, violentée et finalement tuée est une petite fille de 5 ans, Marie – dont les auteurs avaient partagé des bribes de quotidien avec le lecteur, ce qui rend les choses encore plus horribles, si seulement c’est possible. C’est alors que le père de Marie, excédé par l’impuissance (ou l’incompétence ?) des services de la Justice, non par esprit de vengeance mais pour éviter que les vies d’autres enfants soient détruites à leur tour (sachant que le pédophile va recommencer), et aussi parce que, pris dans ce deuil impossible, il considère que sa propre vie s’est arrêtée le jour où on a retrouvé le cadavre de sa fille, il décide de mettre fin aux agissements du violeur en série…
La première partie du livre nous parle essentiellement de ces événements-là, avec en parallèle une histoire de prison où on rencontre quelques personnages incarcérés plus ou moins forts, leur haine de ceux qu’ils appellent « les pointeurs » (quels que soient leurs propres crimes à eux), le code d’honneur qui régit les rapports à l’intérieur de la prison, et le passé trouble voire dramatique de certains d’entre eux… On devine que ces deux parties de l’histoire vont se rejoindre tôt ou tard, on ne sait trop comment, et pour le coup, ça a été un fameux twist final que l’on sent pourtant venir… mais je ne peux en dire plus. La question que je me pose cependant encore et toujours : en tuant Fredrik, sans savoir qu’il s’agissait de Fredrik, Lillmasen a-t-il réellement tué un innocent, ou l’a-t-il « libéré » ? Comment peut-on survivre au meurtre de son enfant, surtout dans de telles conditions ?
La deuxième partie quant à elle, qui pourrait sembler plus détachée encore (en tout cas, il n’y est plus question d’un quelconque nouveau meurtre), s’apparente davantage à tout un questionnement sur la Justice : entre le jeune procureur arriviste qui veut condamner le père justicier à la perpétuité, en vertu des lois qui ne permettent en aucun cas de se faire justice soi-même quelles que soient les circonstances ; l’avocate qui veut plaider la légitime défense et à qui les textes de Loi donnent tout autant raison ; les policiers dégoûtés qui continuent quand même parce que c’est leur métier et, comme dirait l’un, ils ne savent rien faire d’autre ; et en parallèle, les dérives que le retentissement du procès (et plus encore de son issue) vont entraîner ici ou là, auprès de gens qui n’ont rien à voir l’histoire mais qui décident tout à coup de rendre justice eux aussi, sur un voisin exhibitionniste (mais autrement bien « sage ») ou un clochard qui insulte tous les patients de « p* »… Où est l’acceptable humainement ? Où est l’acceptable légalement ? A-t-on le droit de rendre justice soi-même ? Et quid de la peine de mort dans des cas extrêmes comme celui des prédateurs pédophiles récidivistes ?
Parmi les quelques commentaires que j’ai donc lus, nombreux sont ceux qui soulignent comme ce livre fait réfléchir sur le sens de la Justice, et notamment sur ces quelques questions que je viens de soulever. Pour moi, et je n’ai pas honte de le dire, les choses sont beaucoup plus tranchées.
J’avais un peu plus de 20 ans au moment de la tristement célèbre « Marche blanche » (1996), à la suite de la découverte des corps de Julie et Mélissa, et le sauvetage miraculeux des deux victimes suivantes d’un certain Marc Dutroux, avant qu’il ne soit trop tard… Ce sont des événements qui ont marqué tout un peuple (le mien) et au-delà, qui marquent à vie, même si je n’étais pas concernée, même si je n’étais même pas encore mère ! (D’ailleurs, les auteurs se sont-ils inspirés un tant soit peu de cette histoire de chez moi ? Il y a certaines similitudes troublantes… à croire qu’on n’apprend jamais rien de rien ! pour qu’un système judiciaire suédois, même fictif comme ici, répète les erreurs du système judiciaire belge, une dizaine d’années plus tard, ce livre ayant été publié en 2004 en Suède…)
Mais pour revenir à ce livre : les descriptions de l’état dans lequel on a retrouvé les corps de deux petites victimes du prologue, puis de la petite Marie, sont poignantes et horribles… mais, à force d’avoir lu plusieurs polars et autres thrillers, je me suis rendu compte (non sans un frisson) que, même si c’est dur, « ça passe », ce n’est même pas pire que ce que j’ai pu lire ailleurs ! En revanche, je me suis retrouvée les larmes aux yeux plus d’une fois, incapable de poursuivre ma lecture, à chacun de ces courts chapitres où les auteurs mettaient l’un ou l’autre des parents de Marie en scène, après la découverte du corps – en particulier, ce n’est guère un grand spoil, tous mes poils se sont hérissés, de mon crâne jusqu’aux orteils, en entendant le cri de la mère, lorsqu’elle vient identifier le corps à la morgue… Et zut, voilà que j’en pleure encore !
Bref, tout ça pour dire : oui, on peut se poser des tas de questions sur la Justice en lisant ce livre, extrêmement bien construit en ce sens, je dis bravo aux auteurs ! Mais pour ma part, sans vouloir me substituer à la Justice (qui, au final, n’est jamais qu’un organe humain, avec ses forces et ses faiblesses, et surtout son indispensable nécessité dans nos démocraties), je sais que, si un type tel qu’un Lund (ou un Dutroux) faisait un tel mal à l’un de mes enfants, moi aussi je mets fin à ses jours si j’en ai l’opportunité, sans attendre un improbable procès qui ne va jamais le condamner que trop légèrement… La seule petite hésitation que je pourrais avoir serait liée au fait que j’ai trois enfants : est-ce que ça vaut la peine de laisser les deux autres « survivants » sans maman, une maman qui serait potentiellement en prison pour avoir débarrassé la terre d’une telle ordure pourtant humaine ? Une seule conclusion, en paraphrasant des mots qui ont déjà été dits et même chantés, mais qui doivent malheureusement répétés encore et encore : « Malheur à celui qui blesse (ou pire : viole et tue) un enfant ! »
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Premier livre de ce duo ultra doué.
Le sujet traité est vaste, ambitieux et dérangeant : la pédophilie. Mais vue presque de l'intérieur. Avec les réflexions du pédophile, des flics, du père de la petite fille.
Et puis la vaste question : peut-on se faire justice soi-même?
Cela peut-il entraîner une chaîne de réactions incontrôlées chez des êtres plus faibles ou plus violents ?
La justice des hommes est-elle toujours adaptée, quel que soit l'objet de son exécution ?
Une somme de questions qui, bien sûr, ne trouvent pas toutes les réponses dans ce livre magnifique.
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L’intérêt principal de ce roman est de nous faire découvrir le réseau de souterrains de Stockholm (égouts, réseau de l’armée, chauffage urbain, réseau de télécommunications…) et ceux qui y vivent ou qui y passent la nuit (clochards, drogués, déséquilibrés, ados fugueurs..). Difficile d’imaginer que dans ce paradis social qu’est la Suède, des individus de tous âges survivent dans de telles conditions: sans aucune hygiène, au milieu des rats, se nourrissant du fruit de rapines et des distributions de sandwichs par les paroisses.
Leo, ce ‘héros’ des souterrains, a trouvé comment se procurer les passes qui lui permettent d’ouvrir les portes de communication d’un réseau à un autre et d’un réseau aux caves des bâtiments publics. Ainsi il a accès, entre autres, au sous sol de l’hôpital de Sankt Göran ou à celui de l’économat militaire. Il dort dans un entrepôt, qui abrite également une jeune fille qui aime bien Léo. Léo l’approvisionne en nourriture. Et une fois par semaine, elle va se doucher dans les toilettes des vestiaires du personnel du métro et va chercher dans un cabinet médical, anxiolytiques et somnifères. Qui est cette jeune fille? Et pourquoi est-elle là?
Une femme est retrouvée morte de trente trois coups de couteau au torse, allongée sur un lit remisé dans un couloir du sous-sol de l’hôpital Sankt Göran. Son corps a été trainé là et visiblement elle a été agressée quelque part dans les souterrains. Le commissaire Ewert Grens et son équipe enquête. Enquête laborieuse car les habitants de ces souterrains sont non répertoriés et difficiles à trouver. Qu’allait faire cette femme dans ces souterrains? Qui a pu la tuer avec une telle rage, voire une telle folie?
Les auteurs arrivent à nous rendre sympathiques ces habitants des souterrains, surtout lorsqu’ils sont traqués par des dizaines de policiers. « Une solidarité éphémère s’était créée entre les habitants du monde souterrain; c’étaient eux contre les gens d’en haut ». Même si un meurtrier se cache parmi eux! La fin est émouvante. Plus qu’un roman policier, c’est un livre politique, un appel au gouvernement suédois pour faire plus en faveur des sans abris. Ce problème ne concerne bien évidemment pas que la Suède.
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Un livre à suspens que j'ai pris l'initiative de lire grâce à son résumé mais qu'au final je n'ai guère trop accroché.
J'ai tenté de plonger dans ce scénario très bien fait mais je m'y suis vite ennuyée.
L'histoire est certes parfaite mais peut-être trop longue.
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Un policier haletant de la première à la dernière page. Suède, maria polonaise, infiltré, gouvernement, prison. Ce roman nous infiltre dans ce monde de la lutte contre le crime organisé et dans ce monde où lutter contre un crime signifie en faisant de l’ombre sur l’autre.
J’ai trouvé que ce roman avait toutes les qualités d’un policier mais était un peu plus que ça, les imbrications policières, judiciaires et politiques sont vraiment très intéressantes.
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Le deuxième volet de la trilogie est beaucoup plus violent et plus sombre; ce qui est normal puisque nous sommes sur le terrain des narcotrafiquants. Cela dit, il comporte aussi son lot de rebondissements et de situations incroyables, voire tirées par les cheveux.
Comme dans "3 secondes", le héros est un infiltré. Par contre, il est maintenant en cavale pour sauver sa peau. De par sa situation, le personnage principal n'est pas blanc comme neige (sans faire de mauvais jeu de mots...). C'est un criminel qui côtoie des malfrats, et il en protège un comme garde du corps. Ainsi, il agit parfois comme eux dans un univers dans lequel la vie n'a pas de prix, alors que des enfants de 9-10 ans sont des tueurs à gages, des "sicarios". Un monde dans lequel l'argent et la drogue règnent en maîtres absolus.
Dans un tel contexte, les auteurs ont le mérite de dépeindre le héros avec réalisme tout en nous le rendant encore sympathique. Ainsi, nous explorons les tréfonds de son âme, ses dilemmes moraux et ses aspirations. Un homme souvent seul à lutter contre tous, et trahi par des politiciens opportunistes.
C'est dans cet environnement qu'il doit se débattre pour sauver sa famille alors que sa tête est mise à prix. C'est un pur délice pour les amateurs, surtout qu'on sait qu'il s'en sortira comme l'indique l'écriture du troisième livre.
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Passeurs! Naufragés! Migrants! Containers! Méditerranée! Niger, Mali, Burkina, Côté d’Ivoire, Guinée, Ghana, Sénégal, Afrique de l’Ouest. Soixante-trois réfugiés migrants de l’Afrique de l’Ouest sont retrouvés morts dans un container dans le port de Stockholm. L’alarme a été donnée quand la chef d’une morgue d’hôpital découvre qu’il y a des corps en sus qui n’ont jamais été inscrits par un des membres du service.
Le chef de police confie l’enquête à Ewert Grens. Débutent alors une série de machinations, dont la trame de fond sera l’exploitation pure et simple de gens qui fuient leur Afrique pour trouver, enfin!, ailleurs une vie meilleure. Grens découvre tôt que les empreintes d’un ancien complice, P. Hoffmann, un agent d’infiltration, sont retrouvées sur le téléphone satellite camouflé dans le manteau d’un des 63 réfugiés morts. Grens est troublé par cette nouvelle, mais surtout par le drame de ces migrants assassinés. Trois heures deviendra, dans le fil des intrigues et du récit, le temps nécessaire pour que la vie triomphe de la mort.
Les personnages suffisamment bien campés, les courts chapitres, les dialogues bien intégrés au récit, la vraisemblance des situations, la description soignée des lieux, le rythme et le débit concourent à faire de ce récit un réel roman d’enquête ayant en trame de fond une tragédie humaine fort actuelle, contemporaine. Encore une fois, l’auteur tient en haleine les lecteurs en dépliant peu à peu les dessous de l’Organisation, à l’image d’une pieuvre, qui parraine, voire chapeaute, le réseau d’exploitation. Jusqu’où est-on prêt à aller pour exercer le pouvoir? Et ce pouvoir exercé est-il nécessairement crapuleux?
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Une co-écriture entre un journaliste et un ex-braqueur, pour ce drame social qui narre l'histoire d'une fratrie suédoise engagée dans les braquages de banques. Sur plus de 600 pages, les auteurs nous relatent leur histoire et le contexte de l'époque, et laisse peu de place à la partie policière. La fin décevante nous laisse sur notre faim.
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Piet Hoffmann, l’ex-trafiquant suédois devenu infiltré pour la police, a miraculeusement réussi à sauver sa peau de la prison de haute sécurité où il était maintenu, après avoir été abandonné par tous. Le voilà désormais vivant en Colombie, travaillant cette fois pour les renseignements américains. Sa mission : se lier avec les barons de la drogue colombienne, découvrir leurs ateliers clandestins, noter les dates de livraisons, et fournir les indications. En dehors de son ancien patron suédois Erik Wilson et de la patronne de la DEA, nul ne connait son existence légale, pour tous, il est el Sueco, le bras droit d’un trafiquant. Lorsque le président de la Chambre des représentants est kidnappé au cours d’un voyage en Colombie, les Etats Unis déclarent la guerre totale contre la drogue, en l’abandonnant comme victime collatérale obligée. Dès lors une course contre la montre s’engage pour Wilson. Afin de sauver son protégé, il ne voit qu’une personne qui puisse lui venir en aide: son pire ennemi en Suède, l’inspecteur Ewert Greens, celui-là même qui avait tenté de le faire exécuter en prison…
Même s’il reprend les principaux protagonistes de 3 secondes, le précédent opus, 3 minutes, d’Anders Roslund et Borge Hellström, est davantage qu’une simple suite. On y change de pays, de combat, de violence. Alors qu’elle était plus sournoise, plus psychologique dans le tome 1, elle est ici plus brutale, plus radicale. C’est le pays de « plata o plomo », celui des sicario, où la vie n’a guère de valeur. Et Pier Hoffmann doit survivre en protégeant sa famille, tout en évitant à la fois les soupçons de son employeur colombien et la traque des services secrets américains prêts à tout pour avoir sa peau. Ce qui faisait la force de 3 secondes, c’était sa construction implacable, le plan hallucinant d’Hoffmann pour entrer en prison et en sortir sain et sauf en ne se fiant qu’à lui seul. Ici, nous assistons encore à un plan hallucinant, en dépit de quelques passages qui font un peu « too much » comme le satellite personnel ou la façon de neutraliser les radars d’un des plus puissants navires de combat américain, mais la force du récit est toute l’histoire elle-même: très bien documenté, sans temps morts, 3 minutes apporte une originalité supplémentaire dans les thrillers actuels, avec un personnage central qu’on voudrait pouvoir aimer, mais qui est loin d’être exempt de tous défauts.
Il me reste à découvrir le troisième tome, 3 heures, sachant que chaque histoire à mon avis peut se lire seule, 3° volet malheureusement écrit sans Borge Hellström décédé entre temps.
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Un excellent roman sur frontière entre criminalité et pouvoir politique où comment situer cette frontière dans un dessein de justice. Une intrigue construite et prenante à la "Prison break".
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Je suis assez mitigée sur ce roman. Il est mon premier roman scandinave, et je n'ai réussi à accrocher à l'histoire qu'en seconde partie qui se déroule en prison.
On va suivre Piet Hoffman alias Paula,sous couverture depuis des années dans la mafia polonaise pour la police de Stockholm. Il sera détenu dans la prison de haute sécurité d’Aspsas où il devra tenter d’empêcher cette mafia de prendre le contrôle du marché de la drogue dans les prisons suédoises.
Il est vrai que c'est un thriller haletant, qui nous tient vraiment en haleine jusqu'à la dernière page. Mais je n'ai pas réussi à accrocher avec les personnages, j'ai limite détesté Ewert Grens.
Un de ces vieux inspecteurs qui ne lâche rien, et qui place "son" enquête au dessus de celles qui sont plus importantes au niveau nationales ou internationales. J'ai adoré le contexte de l'infiltré infiltré, qui nous prouve même si les gouvernement le démente, que l'emploi des indics et des infiltrations se font souvent pour ce genre d'enquête.
A coté de cela, les chapitres sont assez courts et l'écriture de notre duo très fluide et entraînante. Par contre pas d'entête de chapitre avec le nom du personnage à partir duquel nous allons suivre l'histoire.
Juste pour la fin, je lirai la suite, car je ne m'attendais vraiment pas à cela et je comprends mieux pourquoi un film à été fait.
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Tous les ingrédients semblaient réunis pour un page turner efficace, mais c'est lent, c'est long, la psychologie des personnages est inexistante (et pourtant je suis fan de la littérature "sèche", mais bon, quand y a rien... ben y a vraiment rien.). Je me suis ennuyée, ce à quoi je ne m'attendais vraiment pas.
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J'ai dévoré ce policier en moins d'une journée et demie! L'intrigue est vraiment captivante et se déroule à un rythme qui rappelle "Millénium". Les personnages sont bien développés, crédibles et aussi intéressants en soi. L'histoire se déroule sur deux continents et à deux époques, mais on suit sans problème tellement la construction est limpide. En filigrane se trouve une réflexion intelligente sur la peine de mort. Après Indridason, Mankell et maintenant ce duo, j'en suis à me demander si un personnage principal d'enquêteur bourru à la vie personnelle chavirée ne devient pas une marque de commerce des polars nordiques.... Mais cela n'ôte en rien au charme de ce roman que je recommande fortement à tout amateur du genre.
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