AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Andrew Taylor (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un parfum de mort

Un polar historique qui est resté longtemps dans ma bibliothèque à prendre la poussière. Hélas, pour une fois, mon instinct a donné raison à cet état de fait.



Dans cette intrigue, on suit un homme du gouvernement britannique envoyé aux Etats-Unis en pleine guerre d'indépendance justement pour relater ce qui peut se passer. Sa mission en elle-même n'est pas des plus limpides. Il séjourne ainsi chez une famille, les Wintour, qui semble avoir un secret.



Côté enquête, c'est très gros. Il n'y a que peu de mystère et la dernière résolution est loin d'être très aboutie à mon goût. C'est donc une enquête prévisible et loin d'être haletante.

J'ai peiné à rentrer dans l'histoire.

Pour le contexte historique, l'auteur prend le soin d'insister sur l'inutilité de ce conflit, les victimes de part et d'autres, tout en nous montrant qu'en plein cœur de ce conflit, la vie continue à New York. J'ai été un peu frustrée par l'apport historique.

Ainsi, tant dans l'aspect polar que dans l'aspect historique, j'ai eu un goût de trop peu. Tant pis, au moins sera-t-il sorti de ma bibliothèque et de ma PAL.
Commenter  J’apprécie          221
Un parfum de mort

D'après un critique du Times " Un roman policier historique subtil .Une lecture hypnotique " Heu ...subtil bon il y a des devinettes Carambar plus subtiles , quand a l hypnose ,oui celle qui permet de vous débarrasser de l insomnie .Non , je suis méchant ce bouquin n est pas si horrible que cela , mais c est long , long .....si long ça se traîne , nous promène dans les environs de la New York Anglaise cernée par les "continentaux "de Washington pour une intrigue pas vraiment compliquée aux personnages un peu transparents et prévisibles .Et puis l auteur n arrive pas a "bien" finir son scénario , le comportement de son héros dans les derniers chapitres est un peu incohérent voire débile ( mais je n en dis pas plus pour ne pas divulgacher ).M. Taylor voulait un peu montrer le sort des partisans des anglais dans la guerre d Indépendance il aurait mieux fait d'écrire un vrai livre d Histoire
Commenter  J’apprécie          220
L'Esprit des morts

Par où commencer? J'ai relativement bien aimé ce livre. Pas très friande de thrillers j'ai pourtant été attirée par l'accroche de la 4ème de couverture : "thriller gothique", "Edgar Allan Poe", "mêlant avec brio fiction et réalité" & "atmosphère de l'Angleterre du XIXe siècle".



Attention : faut pas trop s'y fier.



8 mois (du 08/09/1819 au 23/05/1820) dans la vie de Thomas Shield précepteur de Charles Frant et d'Edgar Allan Poe (10 ans). Bien malgré lui, Thomas, va se retrouver entraîné dans une bien sombre histoire qui a débuté par un meurtre sanglant.



Cela étant dit, l'intrigue est dénuée de suspense pendant les 60 premiers chapitres (et 60 chapitres c'est long!). C'est donc au moment où je me demandais si j'allais le terminer que patatras! c'est devenu (enfin) intéressant. Je n'ai pas pu lâcher le livre les 24 chapitres suivants : et on se réveille!!



Un homme provenant d'un milieu aisé et influent est assassiné dans l'Angleterre du XIXème siècle. Est-ce que cela en fait un "thriller gothique"? Non.



Et, franchement, que vient faire Edgar Allan Poe dans l'histoire? Il n'est même pas un personnage principal. C'est genre : tu n'as pas plus envie que cela d'aller voir le dernier S.O.S. Fantômes mais tu vas quand même le voir parce que Bill Murray y fait une apparition ^_^ (j'adore Bill Murray).



Revenons-en au jeune Poe. Un illustre inconnu aurait tout autant fait l'affaire. La présence de Poe n'apporte rien à l'histoire en elle-même.



Dans la note historique sur Edgar Allan Poe l'auteur explique les liens de l'histoire avec la vie de celui-ci. Mais le hic c'est que l'histoire est mêlée aux zones d'ombres de sa vie. Dire que cela mêle avec brio fiction et réalité est donc incorrect.



Pour le reste l'intrigue tient la route, à n'en pas douter. C'est grandiose! Les personnages sont bien décrits et crédibles. L'ambiance Angleterre du XIXème siècle est bien rendue et on s'y croirait.



Bref, je recommande sa lecture malgré tout ce que j'ai pu en dire!







Challenge pavés 2016-2017



Commenter  J’apprécie          220
L'Esprit des morts

Mon deuxième livre d'Andrew Taylor, après "Le diable danse à Bleeding Heart Square". Et ressemblant, à certains égards, pas mal à celui-ci. Une histoire mystérieuse juste ce qu'il le faut, atmosphère brumeuse de Londres du dix-neuvième siècle, un petit groupe de personnages hétéroclites, mais chacun avec son rôle à jouer très précis.

L'histoire est narrée par Thomas Shield, précepteur de Charlie Frant et de son ami Edgar Allan Poe. Malgré lui, il fait son entrée dans la haute société londonienne et assiste au revers de fortune de la famille Frant, après qu'un meurtre ait été commis. Et les rouages du roman se mettent lentement en mouvement, comme un Rubik's cube; les facettes et les points de vue changent sans cesse, jusqu'à l'emboîtement final.

L'intrigue est moins simple que dans "Bleeding Heart Square", ou, je dirais, un peu plus tirée par les cheveux. La quatrième de couverture est aussi un peu exagérée; on est à cent lieues d'un "thriller gothique (sic !) d'une intensité rare" et le jeune Poe reste un personnage plutôt en marge de l'histoire. Néanmoins, cela reste une excursion sympathique dans les moeurs et mystères de la société londonienne aux temps du roi fou.

Suis-je la seule qui a trouvé dans le roman plusieurs allusions aux histoires de Poe ( le Corbeau, L'enterrement prématuré, La maison Usher...) ou c'est juste mon imagination qui me joue des tours ?

Commenter  J’apprécie          190
L'Esprit des morts

La théorie de la relativité te dit que 15 minutes à attendre dans une administration passeront toujours moins vite qu’une heure à boire un verre avec des amis.



De fait, un pavé de 600 pages bourré d’action passera toujours plus vite qu’un court roman chiant de 100 pages.



Mais qu’en est-il de la longueur d’un pavé de 649 pages dans lequel on se fait chier comme un rat mort durant grosso modo les 50 premiers chapitres ??



Un calvaire ? Une horreur ? Une folie à lire ? Du masochisme ? Le tout à la fois, sans doute.



Certes, j’exagère un chouia en disant que je me suis faite chier car, rendons à César ce qui est à lui, les descriptions du Londres de 1819, la distinction nette entre les classes sociales, le racisme ambiant, le mépris pour les sans dents et les saloperies qui se passaient dans les public et private school sont très bien décrites.



Il en est de même pour le fait qu’on suspectera toujours plus vite un indigent ou un de l’Angleterre d’en bas qu’une personne bien née ou fortunée. Même dans les sans-grades, il y avait des grades et un valet de pied pourra se permettre de regarder un précepteur de haut si ce dernier tombe en disgrâce.



Rien que pour cela, le roman mériterait 5 étoiles. La recherche a dû être importante et le tout est amené de manière subtile. Les descriptions de quartiers miséreux est un vrai bonheur aussi.



Le problème est qu’entre le chapitre premier et le chapitre 54, bon sang, il se passe peu de choses, c’est lent, laborieux et c’est avec un bonheur évident que l’on accueille la mort d’un personnage, pensant, erronément, que ça va bouger un peu plus.



Mais ça n’a pas bougé plus, hélas et plus d’une fois j’ai failli reposer le roman et l’oublier. J’ai persévéré, ça en valait un peu la peine pour les 30 derniers chapitres, mais sans que ce soit non plus un truc de fou.



Dommage car le roman avait tout pour me plaire, du potentiel, une écriture qui rendait justice à l’Angleterre de 1820, des personnages intéressants et une foulitude de petits détails sur la vie de cette époque-là



Là, on va l’oublier.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          184
Le diable danse à Bleeding heart square

Un livre agréable a lire, avec une intrigue originale. Tout en se demandant ce qui a bien pu arriver a miss Penhow, l'histoire se dévoile peu à peu en laissant apparaître les relations insoupçonnées entre les personnages. Toute le monde a son importance dans l'histoire, chacun joue un rôle précis, jusqu'à l'emboîtement final. Très sympa !
Commenter  J’apprécie          110
L'Esprit des morts

si vous aimez les livres de william wilkie collins alors ce livre est fait pour vous.

Il a un charme désuet en distillant des indices par-ci, par-là et avec son lot de rebondissements et loin de la violence contemporaine.

une vraie lecture d'été.
Commenter  J’apprécie          100
Le diable danse à Bleeding heart square

Selon une légende du XVIIème siècle, le diable lui-même aurait tué une jeune femme et arraché son coeur après avoir longuement dansé avec elle lors d'un bal, sous l'apparence d'un homme séduisant. Les lieux auraient gardé depuis le nom de "bleeding heart" - coeur sanglant. Trois siècles plus tard, en 1934, la vie est loin d'y être paisible : Philippa Penhow, la propriétaire de l'immeuble, a mystérieusement disparu depuis quatre années, des coeurs d'animaux arrivent par la poste, des hommes louches manigancent, une femme de la noblesse échoue parmi eux après avoir quitté un mari violent, un journaliste chômeur s'y réfugie...

Après avoir un peu peiné pour mémoriser les protagonistes et situer les liens foisonnants qui les unissent, je me suis régalée dans cette lecture. Le suspense n'en est pas le moteur principal, je me suis à vrai dire peu préoccupée du sort de Miss Penhow, pourtant au coeur de l'intrigue. L'enquête est menée de manière subtile, certes, mais si lentement qu'elle passe au second plan. Le contexte historique et social en revanche est particulièrement intéressant (la Grande Bretagne des années 1930, la montée du fascisme, la condition des femmes). En outre, les personnages sont riches et complexes, leurs relations passionnantes. Si je me suis un peu ennuyée sur les cent dernières pages, j'ai en revanche trouvé le dénouement absolument parfait : il délivre la bonne dose de surprises tout en restant tout à fait crédible.

Un thriller paisible et très habile avec une touche "so british" vraiment plaisante, bien que je ne sois pas fan de cette caractéristique habituellement.

Commenter  J’apprécie          101
Un parfum de mort

Il est toujours bon de voyager dans le temps et l’espace en allant à New-York en 1778 pour tomber en pleine guerre d’Indépendance.



Ça fait un peu bizarre d’entendre les américains être qualifiés de rebelles mais puisque nous nous trouvions dans le camp des Anglais, il était normal que les belligérants soient traités de rebelles.



Les pensées et le mode de vie de cette époque sont très bien retranscrits, notamment le racisme ambiant, où les Noirs, esclaves, avaient moins de droit qu’un chien mort et dépendaient du bon vouloir de leur propriétaire.



Propriétaires qui pensaient que leurs esclaves ne rêvaient pas de liberté et que ces derniers ne l’auraient pas acceptée, même sur un plateau d’argent. Normal, qu’auraient-ils eu à gagner à se retrouver dans la rue ? Méprisés par les Blancs, sans emploi.



Lorsque l’on a passé sa vie en esclavage, je suppose que l’on souffre du syndrome dit « de la cabane » et la liberté fait peur, comme après un confinement.



Gaffe si vous faites partie de ces imbéciles sans cervelle qui ont décidé de mettre des films ou des romans parlant de racisme, de guerre de Sécession ou autres, à l’index. Vous pourriez avaler de travers car pour coller à la réalité de l’époque, l’auteur n’allait pas faire dire à un Blanc propriétaire d’esclaves, en parlant de l’un d’eux : "Monsieur mon employé de maison payé plus que correctement et syndiqué".



Pas de mélange de classes non plus. On ne se marie pas sous sa condition. La femme n’a que le droit de se taire et de pondre.



Une fois de plus, tous les ingrédients étaient réunis dans les décors et la trame pour me faire passer un bon moment et je suis passée pile juste à côté ! Pas de très loin, mais à côté tout de même.



Aucun personnage ne m’a vraiment emballé, j’ai trouvé le récit lent, long, fastidieux, me donnant l’impression que nous tournions en rond, comme un chien après sa queue. À la différence que, contrairement au chien, je n’ai pas réussi à attraper la queue dans ce récit.



Sans ma LC avec Bianca, il aurait réintégré fissa mes étagères de biblio mais là, j’ai un peu persévéré, pensant que ça irait mieux après. Comme mes symptômes d’ennui persistaient, j’ai appuyé sur l’avance rapide des pages et je les ai tournées jusqu’à ce que j’arrive à un endroit qui me convenait mieux.



Le final m’a apporté un peu plus de bonheur littéraire, mais vu où je me situais avant, ce n’était pas difficile de faire mieux.



Une LC en super demi-teinte pour moi alors, que, de son côté, Bianca a bien aimé. Hé oui, de temps en temps, nous ne sommes pas raccord sur nos impressions de lecture.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          90
UNE NOUVELLE VIE, PLUS DEUX CHATS

Un très bon roman jeunesse découvert un peu par hasard,au gré du titre ( eh oui j'aime les chats) .



Alyson vient de perdre sa mère, son père décide de quitter Londres, pour le Nord, pour une ville pourvu d'un centre universitaire, qui s'est construite autour des mines et où l'agitation gronde .



Alyson va découvrir un nouvel environnement, rencontrer de nouveaux amis, se confronter à un autre mode de vie.



Alyson et son père vont avoir aussi l'occasion de découvrir l'histoire de la maison qu' ils habitent et découvrir et faire découvrir au lecteur les tragédies liées à la mine, qui résonnent encore au moment de l'histoire. Des tragédies et du mystère avec une gigantesque ombre noire mystérieuse qui semble roder à chaque fois qu'une fillette vivant sur le domaine se retrouve en danger...



Et puis il y a les grèves de mineurs, la survie qui s'organise pour les familles, ainsi Alyson se rend compte qu'elle a un camarade qui tue les lapins et vend les peaux pour faire vivre sa famille, tandis que son père , mineur , fait grève.

Grève très violemment réprimée avec néanmoins une prise de distance de l'auteur qui observe et commente la situation avec bienveillance mais sans le moindre manichéisme.



Bref un très bon livre, une belle découverte ( je mets 4étoiles parce que j'aime aussi les lapins...)



Commenter  J’apprécie          60
Le diable danse à Bleeding heart square

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Diable Danse à Bleeding Heart Square?

"C'est Lou qui m'a envoyé ce livre lors de notre mini swap British et mon thème était Londres, ses crimes et ses secrets. J'avais pas mal entendu parler de celui-ci et il n'est pas resté longtemps dans ma PAL."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Lydia Langstone a un mari, une belle maison et une place dans la bonne société mais elle va tout quitter pour aller vivre à Bleeding Heart Square. Elle va atterrir dans une pension bien étrange, dont le propriétaire reçoit régulièrement des coeurs par la poste.."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Ça peut paraître étonnant, mais j'ai beaucoup aimé suivre les étapes de l'adaptation de Lydia à sa nouvelle vie. Ce n'est pas le sujet principal mais cela donne de l'épaisseur au personnage et j'ai trouvé vraiment intéressant de suivre cette femme qui n'a jamais touché un chiffon de sa vie et qui doit tout à coup se débrouiller toute seule. Pour ce qui est du côté policier, j'ai trouvé l'enquête classique donc pas décevante mais pas époustouflante non plus. Je dois dire que le titre pousse le lecteur à s'attendre à quelques frissons tout de même alors que finalement le sentiment dominant sera sans doute la pitié que nous inspire certains personnages. Le contexte historique, quant à lui, apporte un point de vue intéressant, sur la montée du fascisme par exemple, mais en dehors des débats politiques, je ne l'ai pas toujours trouvé assez marqué et j'oubliais parfois que nous n'étions pas à l'époque victorienne, c'est dommage mais ce sont juste de petits bémols."



Et comment cela s'est-il fini?

"J'avais lu une autre chronique qui disait que ce livre est comme un gâteau au yaourt: on ne peut être ni déçu, ni surpris. Et je ne peux pas dire mieux."
Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          50
Un parfum de mort

En 1778 à New York. Ce qui frappe dans ce roman, c’est l’écart entre la brutalité des mœurs et les strictes conventions soumises à la race blanche établie à New York. Les Noirs sont traités comme des animaux et leur vie dépend du bon vouloir de leur maître. Les Blancs sont soumis à des règles imposées. Pas de mariage entre la bonne société et les prolétaires. Au milieu de cela, le clerc Savill, envoyé en Amérique, tente de se dépatouiller et de résoudre une affaire criminelle. Une belle fresque historique et un thriller inédit. MB
Commenter  J’apprécie          50
Le diable danse à Bleeding heart square

C'est un roman labyrinthique. Pendant les cent premières pages, j'ai eu du mal à fixer les protagonistes et les unités de temps. L'un des personnages lit le journal d'une femme, Philippa May Penhow, qui a disparu. le lecteur voyage entre deux temps différents : entre janvier et avril 1930 pour le journal intime et fin des années 30 pour l'intrigue principale. Il y a de nombreux protagonistes. Lydia quitte son mari et va vivre chez son père, dans une sorte de pension, près d'un pub et d'une église. Un taudis, elle dont les origines sont en partie aristocratiques. Elle y rencontre Madame Renton qui s'occupe de l'intendance avec le propriétaire Monsieur Serridge. Elle est aussi couturière. le jeune Wentwood, journaliste emménage aussi dans une chambre, sous les combles. Monsieur Fimberry dont la vie se résume à celle de l'église dont il garde les clés avant l'arrivée de Lydia. Ce microcosme a bien des secrets à cacher. Par exemple, Wentwood n'est pas là par hasard. Sa petite amie, est la nièce de l'ancienne propriétaire, Miss Penhow, qui a disparu. Et il est commandité par un ancien flic pour épier les faits et gestes de M. Serridge, manipulateur et escroc. La version officielle de la disparition de Miss Penhow est qu'elle est partie aux Etats-Unis rejoindre son amour de jeunesse. Mais, pour l'ancien flic, elle aurait été assassinée par son amant faisant main basse sur la fortune. M. Serridge reçoit des menaces par courrier de coeurs d'animaux sanguinolents. Dans le même temps, le fascisme s'invite aux portes de la pension en faisant meeting dans la crypte de l'église. le mari de Lydia s'affiche avec ce groupuscule. Sa violence monte d'un cran lorsqu'il fait agresser Wentwood, dont le rapprochement avec sa femme le rend jaloux et furieux.

Le lecteur découvre dans le premier tiers du roman pourquoi les lieux s'appellent Bleeding Heart Square.

Pour passer le temps lorsque c'était trop long, j'ai joué à cache-cache avec les nuages. Je suis restée à la surface.
Commenter  J’apprécie          40
L'Esprit des morts

En septembre 1819, Thomas Shield vient d’être embauché dans une école à Stoke Newington près de Londres où il devient le professeur entre autres de Charlie Frant et Edgar Allan Poe, tous deux amis et âgés d’une dizaine d’années. Pour un temps, il sera aussi leur précepteur ce qui l’amènera à côtoyer la riche famille Wavenhoe et surtout Sophie Frant et Flora Carswall qui ne le laissent pas indifférentes. Mais Mr Frant est retrouvé mort assassiné, est-ce vraiment lui car son visage est méconnaissable, Tom va tenter de le découvrir.

Le démarrage a été long mais ensuite j’ai été emportée par cette histoire faite de secrets pas toujours très avouables de la famille Wavenhoe que nous divulgue Tom par le biais de son journal.

Un récit où quelques indices sont parsemés ici et là pour essayer de découvrir la vérité puis des rebondissements surviennent, le suspense est au rendez-vous et une affaire bien plus complexe qu’il n’y paraît se dévoile petit à petit.

J’ai été conquise par la plume de l’auteur qui m’a entraînée dans les bas-fonds et dans la haute sphère bourgeoise londonienne où j’ai côtoyé toute une palette de personnages très hétéroclites.

L’atmosphère qui se dégage est chargée de mystères et puis j’aime ce petit côté désuet dans les dialogues, les tournures de phrases et dans les relations hommes / femmes, d’ailleurs j’ai trouvé notre héros Thomas Shield charmant avec un côté so romantic ! Bon, je dois avouer que j’affectionne beaucoup cette époque où se déroulent les faits.

L’auteur a fait intégrer dans son histoire le jeune Edgar Allen Poe, pourquoi pas mais je n’arrive pas à bien en comprendre les raisons. N’aurait-il pas mieux valu créer un parfait inconnu même s’il est noté sur la 4ème de couverture qu’il s’agisse d’un thriller qui mêle avec brio réalité et fiction, il y a tout de même une bonne part à la fiction quand la famille Poe est évoquée donc une bonne part à la fantaisie.

En tout cas, j’ai découvert un auteur et un livre riche et dense que j’aie aimé dévorer et ce, en quelques jours.

Commenter  J’apprécie          40
L'Esprit des morts

Ce roman se déroule au début du XIXème siècle en Angleterre, à Londres. Nous lisons ce qui s’apparente au journal de Monsieur Shield, professeur dans une école privée où il y rencontre Charles Frant et son ami, Edgar Allan Poe. Un meurtre va mener ce jeune professeur à enquêter et à découvrir et faire remonter à la surface ce qui va chambouler la vie de millions de gens.

Ecrit dans un style très emprunté, la lecture se fait malgré tout d’une manière très fluide et passionnante. Rares sont les romans contemporains usant d’autant de tournures désuètes et de vocabulaires, et rares sont les fois où le plaisir de la lecture se retrouve dans un style aussi bien maîtrisé par l’auteur. L’écriture nous immerge rapidement dans un Angleterre brutale, à marcher dans ces rues boueuses, encombrées, puantes, aux côtés de Thomas Shield.

Le récit est bien construit et haletant. Il n’est pas une seule fois où l’ennui s’est installé durant le parcours de Shield. Une histoire bien orchestrée dans un univers qui laisse parfois rêveur mais que la réalité rattrape violemment.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
L'Esprit des morts

T'as envie de te balader dans Londres en 1819 ?

Viens, je t'emmène, comme disait la chanteuse, tu sais, la blonde qui mangeait des sucettes.

Pourquoi 1819… Parce que.

1819, c'est l'année où Edgar Allan Poe, tu sais le mec qu'a écrit des histoires de chat, entre autres, a passé quelque temps à Londres.

Quand je dis des histoires de chat, je déconne.

Oublie pas que ce Monsieur, c'est lui a donné ses lettres de noblesse à la nouvelle, grâce à, je vais t'apprendre quelque chose, sa théorie de l'effet.

Cherche, tu trouveras. Si je t'apprends rien, c'est que t'es vachement pointu en littérature.

C'est aussi l'inventeur du roman policier, du fantastique… tu vois le truc ?

Un Monsieur.

Bon.

Dans ce roman, quasiment gothique, Edgar Allan Poe n'a pas réellement une place prépondérante. Il n'est qu'un personnage parmi d'autres.

C'est un texte long, et c'est rare aujourd'hui. Tu vas suivre les gens durant 650 pages.

Moi qui râle tout le temps parce que j'en ai pas pour mon argent, là, j'avoue avoir été servi.

L'auteur, puisqu'il s'agit d'un journal, c'est Thomas Shield. Me demande pas s'il a existé, j'en sais rien, et on s'en fout. C'est le précepteur de Charlie Frant et d'Edgar Allan Poe.

Jusque-là, rien de transcendant, tu vas me dire.

C'est vrai.

La suite de ma chronique, sur mon blog...
Lien : http://leslivresdelie.org/177/
Commenter  J’apprécie          40
Le diable danse à Bleeding heart square

très bon livre policier, une solide énigme, des personnages fouillés...un bon suspense.

Une réussite !

Commenter  J’apprécie          40
Le diable danse à Bleeding heart square

Pas terminé mais à reprendre.
Commenter  J’apprécie          40
Le diable danse à Bleeding heart square

A qui aime le "fog" londonien, les ruelles sombres et étroites, les personnes de petite vertu, les appartements miteux, les familles au lourd passif, le monde où bourgeois et pauvres gens se côtoient et surtout à ceux qui aiment un thriller rondement mené avec une chute des plus vertigineuses alors je recommande la lecture de ce petit trésor !
Commenter  J’apprécie          41
Le diable danse à Bleeding heart square

Voilà un roman que j'ai eu du mal à démarrer, mais que j'ai eu énormément de mal à lâcher par la suite !

les débuts ont pour moi été difficiles, donc, dans la mesure où l'on suit de chapitres en chapitres différents personnages, apparemment sans aucun rapports les uns avec les autres. Et puis, il y a ce mystérieux narrateur, qui lit et donne son avis sur le journal de Miss Penhow...

Au fur et à mesure, l'intrigue se précise, les pièces se mettent en place... On ne peut plus le lâcher, je le répète !

Une galerie de personnages hétéroclites, un contexte d'entre-deux guerres qui voit l'arrivée du fascisme en Angleterre, les classes sociales qui se côtoient mais ne se mélangent surtout pas, la condition des femmes (l'une des héroïnes a pour référence Virginia Woolf et son livre une chambre à soi)... Bref, à conseiller.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Andrew Taylor (234)Voir plus

Quiz Voir plus

Complétez les titres de Pierre Desproges

Chroniques de la haine ...

annoncée
ordinaire
amoureuse
nécessaire

10 questions
88 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre DesprogesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}