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Citations de Anne Bishop (235)


Que l’on vous batte ou vous dorlote que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse et la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage.
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Il existe toujours une fragile tolérance prédatrice d’un côté, la crainte de ce qui vit dans le noir de l’autre. Mais les humains, s’ils font preuve de prudence, survivent. La plupart du temps, ils survivent.
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Il n’avait pas besoin de les regarder pour savoir de quoi il s’agissait : douze Joyaux bruts. Le Blanc, le Jaune, l’Oeil-de-tigre, le Rose, le Ciel d’été, le Pourpre vespéral, l’Opale du Lignage, le Vert, le Saphir, le Rouge, le Gris et le Gris ébène.

Nul ne connaissait leur origine.
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« Il s’empara d’un stylo et remua quelques papiers. Il avait vu un humain faire ça dans un film pour signifier la fin d’une réunion. Apparemment, les femelles ne connaissaient pas ce film. »
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_Il vous arrive de regarder des documentaires animaliers ? interrogea Burke. Vous avez déjà vu un fourmilier éventer une fourmilière avec ses griffes ?

_ça me rappelle vaguement quelque chose, répondit O’Sullivan.

Burke hocha la tête.

_Dans ce cas, dites au gouverneur que les tempêtes qui se préparent sont comparables à ces griffes. Elles éventeront nos villes pour en faire sortir la viande.
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Certes, l'Enclos de Lakeside avait été menacé, et même attaqué, au cours des mois précédents, mais les Autres y avaient également découvert une nouvelle source d'amusement. Meg Corbyn, agent de liaison et jouet qui cousine, leur donnait l'occasion d'expérimenter un genre de relation inédit avec les humains. Et sa présence avait changé la manière dont certains humains approchaient les Autres.
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« Elle ne se rendrait pas. Son corps ne deviendrait pas la propriété de quelqu’un d’autre. Elle résisterait autant qu’elle le pourrait, aussi longtemps qu’elle le pourrait. Elle ne retirerait rien de plus que la fierté de se comporter comme une personne à part entière et non un objet, car la fin demeurerait la même. »
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« - Alors, il est temps pour toi d’expérimenter le monde au lieu de te contenter de l’identifier par morceaux. »
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« Les terra indigene ne sont pas des animaux qui se transforment en humains ni des humains qui se transforment en animaux. Ceux sont des êtres mystérieux qui ont appris à adopter une forme humaine parce que ça leur convenait. Ils y ont gagné quelque chose, que ça soit la station debout ou l’avantages conféré par les pouces opposables, tout comme ils ont profité de la forme animale qu’ils ont absorbée. »
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Vous, les singes, n’avez aucune idée des créatures qui sont tapies dans les espaces sauvages. Mais vous le découvrirez. Si vous déclarez la guerre aux Autres de Thaisia, vous le découvrirez.
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— N’absorbe pas ce qui est humain au point d’oublier qui tu es, conseilla le Corbeau avec un sourire amical. Mais si tu le dois, fais-le pour toi plutôt que pour le reste d’entre nous.
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Les terra indigene autoriseront peu-être des médecins inconnus à se rendre dans les villages qui ont recueilli ces filles, mais est-ce qu’ils les laisseront repartir, ça, c’est une autre histoire.
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L'espace d'un instant, il envia la capacité des Sanguinati à se nourrir de leur proie avec une telle discrétion que celle-ci ne se rendait compte de rien. Un morceau de chair en moins, ça se remarquait tout de suite.
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Échanger et prendre étaient deux choses différentes. Prendre, c’était mal, mais les humains pratiquaient souvent des échanges.
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- Dis-lui que je t'ai demandé de dédicacer tes romans.
Alan fronça les sourcils.
- Dédicacer ?
- C'est quand les auteurs signent leurs livres. Les humains aiment ça.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. Mais ça me paraît un moyen assez sûr d'engager la conversation avec elle.
- Je viens avec toi, affirma le Corbeau. C'est amusant. Est-ce qu'il y a des armes dans une librairie ? ajouta-t-il à l'intention de Monty et de Louis.
- C'est un magasin rempli de livres, qui sont des objets susceptibles dêtre lus ou jetés, répliqua Monty platement.
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Les humains ressemblaient à du lierre. Si on ne se sauvait pas au premier contact, on se retrouvait emberlificoté.
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Il tâcha d’adopter un ton aimable afin qu’elle ne démissionne pas. Vlad détestait autant que lui les formalités administratives à accomplir au départ d’un employé, raison pour laquelle ils avaient tous les deux dû promettre qu’ils ne mangeraient pas ceux qui décidaient de les quitter simplement pour s’éviter la paperasse. Comme Tess l’avait souligné, consommer le personnel sapait le moral des humains et rendait d’autant plus difficile la recherche de nouveaux salariés.
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Tolya était un Sanguinati dans la fleur de l’âge. En tout cas, il ne se sentait pas vieux. Mais, face aux humains au teint frais qui descendirent du train, il eut un peu l’impression d’être une nourrice de meute. Il semblait logique que les adultes les plus mobiles et les plus enclins à s’installer dans un endroit comme Bennett soient ceux qui n’avaient pas encore trouvé de partenaire, mais devaient-ils tous être aussi jeunes ? Les quatre mâles, des Intuits, à en juger par la façon dont ils examinaient les alentours, gardèrent leurs distances après l’avoir aperçu. Ils savaient que c’était un Sanguinati et qu’il était responsable de cette ville ; s’ils avaient voyagé jusque-là, ils disposaient forcément de cette information. Néanmoins, ils ne devaient pas avoir l’habitude de côtoyer son espèce. Peut-être même n’avaient-ils jamais eu de contact avec un terra indigene auparavant. La femelle, en revanche, s’approcha avec un grand sourire, la main tendue.
— Je suis Barb Debany. Ma famille me surnomme Bee parce que je m’appelle Barbara Ellen, BE si on prend les initiales, ce qui donne Bee, mais ici, comme c’est un endroit nouveau pour moi et tout, je préférerais qu’on m’appelle Barb. Se demandant pourquoi elle lui parlait d’un nom qu’elle ne souhaitait pas employer, Tolya lui serra la main, transformant la sienne en brume juste assez longtemps pour goûter le sang de la jeune fille et déterminer si sa volubilité était naturelle ou le fruit de certaines substances chimiques. Il ne détecta rien d’autre que l’adrénaline due à la nervosité et à l’excitation.
— Vous avez vos papiers, Barb Debany ?
— Oh ! Oui. Elle ouvrit l’un de ces sacs que portaient les humaines, fourragea un moment à l’intérieur, puis, les joues rouges, lui tendit la lettre. Tolya étudia le document signé par Vlad et Simon Wolfgard.
— C’est vous qui allez vous occuper des animaux.
(...)
— Ils vous ont dit que je n’étais pas une vétérinaire diplômée, non ? demanda Barb, l’air légèrement anxieuxe. Je ne suis qu’assistante.
— Vous êtes plus qualifiée que quiconque ici, donc, à partir de maintenant, vous êtes vétérinaire. Elle déglutit et pâlit, ce qui fit ressortir les taches de rousseur qui lui constellaient le nez et les joues.
— Pour commencer, les repas et l’hébergement seront inclus dans votre salaire. Je crois qu’il reste une chambre à la pension, sinon vous pouvez aller à l’hôtel. Vous avez le choix. Voyant les quatre jeunes hommes s’approcher, il ajouta :
— À condition de vous décider rapidement. Barb jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.
— Il y a d’autres filles, à la pension ?
— Pas d’humaine comme vous. Les femelles, toutes espèces confondues, ne sont pas encore très nombreuses. Elle déglutit de nouveau. Puis elle esquissa un sourire.
— Ça fait partie de l’aventure, non ? Et ça fera des histoires à raconter à ma famille. Mon frère est policier à Lakeside. Il m’a donné un paquet d’enveloppes portant déjà son adresse ou celle de nos parents, toute une collection de timbres, et m’a dit : « Écris une fois par semaine, sinon… » Je ne pense pas que « sinon » représente une grande menace, vu la distance qui nous sépare. Tolya sourit.
— Je crois avoir rencontré votre frère quand je me suis rendu à Lakeside. Je me souviens d’un lieutenant Montgomery. Votre frère le connaît ?
— Crin de toupet ! le monde est petit, pas vrai ? Il éclata de rire, à la fois parce qu’elle semblait agacée et parce que sa façon de jurer l’amusait. Il espérait que cette humaine resterait un moment.
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Si tu me fais encore une frayeur comme celle-là, je te dévore !
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Il y a de cela très longtemps, Namid donna naissance à de nombreuse formes de vie, parmi lesquelles les créatures appelées humains. Elle leur transmit une part de sa fertilité et leur donna de l'eau de qualité. Comprenant leur nature et celle des autres êtres qu'elle avait crées, elle les isola de manière à leur laisser une chance de survivre et de prospérer. Ce qu'ils firent (...)
Les Autres regardèrent les humains et ne virent pas des conquérants. Ils virent une viande d'un genre nouveau.
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