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Citations de Anne Frank (655)


« J’espère pouvoir tout te confier comme je n’ai encore pu le faire à personne ; j’espère aussi que tu seras pour moi un grand soutien. »
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« L’étonnement est que sa sensibilité ne se soit pas, en peu de temps, faussée, qu’elle ait su garder sa liberté, sa fantaisie et cette joie jusque dans les pires dangers, sous-entendue qui sonne, tout au long de son journal, le son même de la vertu d’enfance »
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Je ne croirai jamais que seuls les hommes puissants, les gouvernants et les capitalistes soient responsables de la guerre. Non, l'homme de la rue est tout aussi content de la faire, autrement les peuples se seraient révoltés il y a longtemps ! Les hommes sont nés avec l'instinct de détruire, de massacrer, d'assassiner et de dévorer ; tant que toute l'humanité, sans exception, n'aura pas subi une énorme métamorphose, la guerre fera rage ; les reconstructions, les terres cultivées seront détruites de nouveau, et l'humanité n'aura qu'à recommencer.
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Je réalise à l'instant que le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
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L'on nous a rafraîchi la mémoire à propos de notre situation de « clandestins », de notre qualité de juifs cloîtrés, cloîtrés entre quatre murs, n'ayant aucun droit et mille obligations. Nous, juifs, n'avons pas le droit de faire valoir notre sentiment ; il ne nous reste qu'à être forts et courageux, à accepter tous les inconvénients sans rouspéter, à nous en tenir à ce qui est en notre pouvoir, en faisant confiance à Dieu. Un jour, cette terrible guerre prendra fin, un jour nous serons des gens comme les autres, et non pas seulement des juifs.
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Celui qui est heureux peut rendre heureux les autres. Celui qui ne perd ni courage ni confiance ne périra jamais par la misère !
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Je nous vois, tous les huit dans l'Annexe, comme si nous étions un coin de ciel bleu, encerclé peu à peu de nuages sombres, lourds et menaçants. Le petit cercle, cet flot qui nous tient encore en sécurité, se rétrécit constamment par la pression des nuages qui nous séparent encore du danger de plus en plus proche. Les ténèbres et le danger se resserrent autour de nous ; nous cherchons une issue et, de désespoir, nous nous cognons les uns contre les autres ; tous nous regardons en bas, là où les hommes se battent les uns contre les autres ; tous nous regardons en haut, là où ne règnent que calme et beauté, dont cependant nous sommes coupés par la masse des ténèbres nous barrant la route tel un mur impénétrable qui est près de nous écraser, mais qui n'est pas encore assez fort. De toutes mes forces, je supplie et j'implore : « Cercle, ô cercle, élargis-toi et ouvre-toi devant nous ! »
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On me donne tous les jours de la valériane pour calmer mes nerfs, n'empêche que je me sens encore plus mal fichue le lendemain. Je connais un meilleur remède : rire, rire de bon cœur, mais nous avons désappris le rire, ou presque. Je me vois déjà, je le crains fort, avec une longue figure sérieuse et des lèvres tombantes, si ça dure encore longtemps.
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Dans mon lit, au chaud, je me sens moins que rien, en pensant à mes amies les plus chères, arrachées à leurs foyers et tombées dans cet enfer. Je suis prise de peur à l'idée que ceux qui m'étaient si proches sont maintenant livrés aux mains des bourreaux les plus cruels du monde.
Pour la seule raison qu'ils sont juifs.
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Après cette scène, je suis en tout cas certaine d'une chose : c'est en se chamaillant une bonne fois qu'on apprend à connaître quelqu'un à fond. C'est alors qu'on peut vraiment juger de son caractère !
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Après 1940, notre bon temps allait rapidement prendre fin : d'abord la guerre, la capitulation, et l'invasion des Allemands nous amenant la misère. Mesure sur mesure contre les juifs. Les juifs obligés de porter l'étoile, de céder leurs bicyclettes. Interdiction pour les juifs de monter dans un tramway, de conduire une voiture. Obligation pour les juifs de faire leurs achats exclusivement dans les magasins marqués : « boutique juive », et de quinze à dix-sept heures seulement. Interdiction pour les juifs de sortir après huit heures du soir, même dans leurs jardins, ou encore de rester chez leurs amis. Interdiction pour les juifs d'aller au théâtre, au cinéma ou dans tout autre lieu de divertissement. Interdiction pour les juifs d'exercer tout sport public : défense d'accéder à la piscine, au court de tennis et de hockey ou à d'autres lieux d'entraînement. Interdiction pour les juifs de fréquenter des chrétiens. Obligation pour les juifs d'aller dans des écoles juives, et bien d'autres restrictions semblables...
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je me sens oppressée, indiciblement oppressée par le fait de ne jamais pouvoir sortir, et j’ai grand peur que nous ne soyons découverts et fusillés.
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ÉPILOGUE

Ici se termine le Journal de Anne Frank. Le 4 août 1944, la Feld-Polizei fit une descente dans l'Annexe. Tous les habitants, ainsi que Kraler et Koophuis, furent arrêtés et envoyés dans des camps de concentration.

La Gestapo pilla l'Annexe, laissant par terre, pêle mle, vieux livres, revues et journaux, etc., parmi les- quels Miep et Elli trouvèrent le journal d'Anne. Sauf quelques passages ne présentant aucun intérêt pour le public, le texte est publie intégralement.

Dzous les habitants de l'Annexe, seul Père est revenu. Kraler et Koophuis, ayant résisté aux privations des camps hollandais, sont retournés dans leurs familles. En mars 1945, Anne mourut dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, deux mois avant la libéra tion de la Hollande.
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Les hommes sont nés avec l'instinct de détruire, de massacrer, d'assassiner et de dévorer; tant que toute l'humanité, sans exception n'aura pas subi une énorme métamorphose, la guerre fera rage; les reconstructions, les terres cultivées seront détruites de nouveau, et l'humanité n'aura qu'à recommencer.
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« Les Confidences du Vilain Petit Canard », tel sera le titre de mes paperasses. M. Bolkestein et les collec- tionneurs de documents de guerre ne trouveront pas grand intérêt à mon Journal.

À toi,
Anne.
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Si me laisse vivre, j'irai bien plus loin que Mère, je ne resterai pas insignifiante, j'aurai ma place dans le monde.
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A treize ans, le stylo m'a suivie à l'Annexe, où depuis lors il a galopé comme un pur sang sur mon Journal et sur mes cahiers. Et il achève son existence dans ma quatorzième année.
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Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que ue les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio-c'est toute notre distraction.
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On ne connait vraiment les gens qu'après avoir eu une bonne dispute avec eux, alors seulement on peut juger de leur caractère !
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Voilà la difficulté de notre époque, les idéaux, les rêves, les beaux espoirs n’ont pas plutôt fait leur apparition qu’ils sont déjà touchés par l’atroce réalité et totalement ravagés. C’est un vrai miracle que je n’aie pas abandonné tous mes espoirs, car ils semblent absurdes et irréalisables. Néanmoins, je les garde car, malgré tout, je crois encore à la bonté innée des hommes.
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