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Citations de Anne Golon (198)


On ne demande pas aux femmes d'être héroïques, se disait-il désespérément. Qu'elle se fût conservée vivante, qu'il pût encore la serrer dans ses bras, sentir son corps tiède contre le sien, reprendre possession de ses yeux, comme à Candie, et il aurait oublié les traces sur elle des infidélités, il aurait tout pardonné !...

Mais l'avoir vivante, goûter le grain de sa peau, la posséder dans un présent voluptueux qui ne se soucierait ni du passé, ni du lendemain, et ne plus avoir à imaginer ce beau corps desséché dans les sables, agonisant, lèvres grises, sans recours à la face du ciel.

– Ma chérie, comme je t'aimais...
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– Ma chérie, je t'aimais, je te pleurais... Et voici que je t'ai retrouvée vivante et que je ne t'ai pas ouvert les bras.

L'homme est ainsi fait. Il souffre, puis il guérit. Il oublie alors la lucidité et la sagesse que confère la douleur.
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– Sire, de grâce, supplia-t-elle, ne m'entraînez pas dans une faiblesse qui me ferait horreur.

– Horreur ? Je vous ai pourtant sentie fort accessible, et il y a des consentements sur lesquels on ne peut se tromper.

– Que pouvais-je faire ? Vous êtes le roi !

– Et si je n'étais pas le roi ?

Angélique, toute sa véhémence revenue, le brava.

– Je vous aurais flanqué une paire de gifles.

Le roi, furieux, fit quelques pas de long en large.

– Vous me rendez enragé, ma parole. Pourquoi ce dédain ? Suis-je un amant si imparfait à vos yeux ?
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lle trouva Honorine grimpée sur un petit coffre qu'elle avait poussé sous la fontaine murale et occupée à remplir d'eau un gobelet d'étain.

Angélique arriva au moment où les petites mains ne savaient trop comment se dissocier pour arrêter le filet d'eau et maintenir droit le récipient débordant. Elle retint celui-ci et ferma le robinet.

– Tu avais soif, ma chérie ? Tu aurais dû m'appeler.

– C'est pour toi, fit Honorine en lui tendant le gobelet à deux mains. Tu dois boire de l'eau pour que les anges descendent sur toi. C'est Mopountook qui l'a dit !

– Mopountook ?

– Mopountook, le chef des Métallaks. Tu sais bien ! Il t'a appris à boire de l'eau dans cette promenade où tu ne m'avais pas emmenée...

C'était un souvenir un peu vague mais déjà lointain, des premiers jours de Wapassou, mais Honorine, ce presque bébé d'alors, qui voyait tout, n'oubliait rien, devait être comme les chats. Pour elle, le temps n'existait pas... Elle pouvait se retrouver de plain-pied dans une situation qui avait frappé son imagination, abolissant mois et années écoulés, comme si tout se fût passé la veille.

– Il a dit que l'eau est lourde et qu'elle aide les anges à descendre vers nous.

Avait-il vraiment dit cela ? Angélique rassembla ses souvenirs.

Mopountook avait dû parler plutôt d'esprits que d'anges. À moins qu'il ne fût un Indien baptisé par les missionnaires de Québec. Honorine insistait.

– L'eau aide les anges à descendre vers nous et le feu nous aide à monter vers eux. Il l'a dit. C'est pourquoi ils brûlent les gens pour qu'ils montent au ciel.

Qu'avait-elle saisi des discours de l'Indien ?

– Je te crois, fit Angélique en souriant.

Honorine connaissait de Wapassou beaucoup plus de choses qu'elle et il n'était pas étonnant que son intuition enfantine perçoive derrière les discours des Indiens, plus clairement que les adultes, leurs intentions et leurs croyances.

– Un jour j'essaierai, affirma Honorine avec componction.

– Quoi donc ?

– Le feu, pour monter !

Angélique, qui élevait le gobelet vers ses lèvres, suspendit son geste.

– Non, je t'en prie ! Le feu est plus dangereux que l'eau.

– Alors, bois !

Angélique but sous le regard attentif de sa fille. Maintenant, elle se souvenait de la piété de Mopountook vis-à-vis des sources. Il y attachait une grande importance et l'avait entraînée à marcher une journée entière et à boire à plusieurs reprises, en différents lieux, répétant qu'il fallait attirer la protection des esprits sur elle et Wapassou.

L'eau ! Les pouvoirs de l'eau pure ! Elle n'avait jamais réfléchi à l'instinct atavique qui menait les paysans de son Poitou natal vers certaines sources de la forêt.

Mais l'eau qui stagnait dans la fontaine de faïence de Mrs Cranmer n'avait peut-être pas les mêmes qualités et pouvoirs, en tout cas elle était exécrable. Les servantes ne devaient pas prendre souvent la peine de nettoyer l'intérieur du récipient.

Angélique retint une grimace qui n'échappa pas à l'oeil soupçonneux d'Honorine.

– Je vais aller te chercher de l'eau du puits, décida-t-elle en dégringolant prestement de son coffre.

Angélique n'eut que le temps de la retenir au bord de l'escalier.

Elle l'imaginait déjà, penchée sur la margelle, préoccupée de lui remonter un seau d'eau bien claire. Elle multiplia protestations et assurances qu'elle n'avait besoin de rien afin de la faire renoncer à son projet.

– Tu vois, j'ai bu. Et maintenant, je le sens, les anges vont descendre et me protégeront.

Attendrie, elle prenait entre ses paumes la ronde frimousse de l'enfant pour mieux la contempler.

– Chère petite créature, murmura-t-elle. Comme tu es bonne pour moi et comme je t'aime !

Quelqu'un rentrait enfin et un bruit de bottes résonna sur les dalles du vestibule.

Cette fois Honorine s'échappa. Elle avait reconnu son père, le comte de Peyrac. Les bras autour de son cou, elle lui chuchota :

– Ma mère est triste et je ne peux pas la consoler.

– Je vais arranger cela, lui promit Joffrey de Peyrac sur le même ton de connivence.
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– Je savais que vous viendriez, ma soeur, dit-il. Je vous attendais. Je voulais vous avertir que votre mari est mort en chrétien. Il était prêt et sans révolte. Il regrettait la vie, mais ne craignait pas la mort. À plusieurs reprises, il m'a dit qu'il se réjouissait de se présenter en face du Maître de toutes choses. Je crois qu'il puisait une grande consolation dans la certitude qu'il avait d'apprendre enfin...

La voix de l'abbé marqua une hésitation et un certain étonnement.

– D'apprendre enfin si la terre tourne ou ne tourne pas.

– Oh ! s'exclama Angélique que la colère ranima subitement.

Comme c'est bien lui !

Les hommes sont tous les mêmes. Cela lui était bien égal de me laisser sur cette même terre qui tourne, ou ne tourne pas, dans la misère et le désespoir !

– Non, ma soeur ! À plusieurs reprises il m'a répété : « Vous lui direz que je l'aime. Elle a comblé ma vie. Hélas ! je n'aurai été qu'une étape de la sienne, mais j'ai confiance qu'elle saura tracer son chemin. »

« Il a dit également qu'il voulait qu'on donnât le nom de Cantor à l'enfant qui va naître, si c'est un garçon, et de Clémence si c'est une fille.»
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Son regard s'attachait inconsciemment au visage de Joffrey de Peyrac. La pénombre qui envahissait la pièce par ce crépuscule hâtif d'hiver atténuait les traits défigurés du gentilhomme, et seuls s'imposaient les yeux noirs pleins d'une lumière passionnée, l'éclat des dents sur le sourire dont il accompagnait avec désinvolture ses paroles les plus graves. Le trouble entrait dans le cœur d'Angélique.
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-Dites-moi encore... Dites-moi ce que je peux faire pour mon mari?

-Tout ce que vous pouvez faire pour lui...

Il hésita, puis parla précipitamment :

-Allez trouver le bourreau et donnez-lui trente écus pour qu'il l'étrangle... avant le feu. Comme cela, il ne souffrira pas.
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Je remercie le Ciel de vous retrouver telle que vous promettiez de devenir lorsqu'on vous appelait dans le pays la petite fée des Marais. En effet, j'ai promis à M. le comte de Peyrac une femme belle et intelligente.

– Vous vous engagiez beaucoup. J'aurais pu devenir laide et idiote, et voilà qui aurait nui à votre métier d'entremetteur !
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– Mais il faut que vous mangiez ! s'écria le borgne, tragique, vous n'avez plus que la peau et les os. C'est une catastrophe !

– Qu'on arrête de tourmenter ces femmes ! Faites cesser cette orgie !

Elle envoya un coup de pied dans le plateau et renversa les marmites à terre.

– Faites cesser ces cris !

Coriano se hâta aussi vite que le lui permettaient ses courtes jambes. On entendit brailler d'Escrainville.

– Ah ! tu te félicitais qu'elle ait du caractère ! Tu es servi j'espère ! Si mon équipage ne peut plus forniquer sur son propre navire !
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l la tourna vers lui en riant, la serra contre son torse dur, et doucement sa main commença de caresser son épaule, sa nuque penchée, ses formes pleines qui tendaient un peu le corsage, là, sous le bras.

- L’iroquois ne viendra pas cette nuit mon amour… Et le Français va dormir. Il a bu, chanté, festoyé. À demain les projets de massacre… Une nuit ! Qu’importe le lendemain si une nuit nous est encore donnée … Une nuit, c’est toute une vie!
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Dehors, à l'abri d'un massif de lupins, il expliqua à Angélique :

– Le fond de l'affaire avec ces gens-là c'est qu'ils sont jaloux. Vous comprenez, chacun des quatre est le père d'au moins un des enfants de Marcelline... Ce sont de très beaux enfants, je n'en disconviens pas, mais le mien est quand même le plus réussi, conclut-il en regardant avec satisfaction son poupard aux yeux bleus. C'est normal, après tout. Je suis le gouverneur... Bon, oublions cet incident. Je vais vous faire envoyer les médecines nécessaires. Dès que vous irez mieux, venez nous visiter. Marcelline désire vous connaître. Vous verrez, c'est une femme étonnante.
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– L'absence du comte rend notre situation encore plus difficile. Une vraie malchance ! Qu'avait-il besoin d'aller se promener à Plaisance ! Mais on affirme qu'il sera de retour dans moins de deux semaines... De toute façon, ne nous séparons pas, chuchota-t-il. J'ai demandé à être logé dans votre voisinage. Veillez aussi à votre nourriture. Ne mangez que ce que vous aurez pris dans le même plat que les invités et attendez pour porter la nourriture à votre bouche qu'ils aient commencé de manger. J'en ferai autant, et j'ai fait également cette recommandation à votre fils Cantor.

– Si les autres convives sont dans le même état d'esprit et si nous attendons tous, dit Angélique avec un rire nerveux, ça va être drôle !
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Enfin, il y en avait des pages et des pages ! Presque griffées et déchirées par des plumes rageuses et suppliantes que « l’ordinaire » – les cavaliers de la poste quotidienne – mais aussi des courriers réquisitionnés dans l’instant portaient au galop, partant en tous sens à travers le royaume. Cette année-là du Languedoc à la Provence, puis Paris, La Rochelle, Brouage en Vendée, Bordeaux et à nouveau le Languedoc, la Provence, les coursiers lancèrent partout des cris de panique.

Cris d’amour, cris de reproche, protestations d’amour, adieux déchirants, reproches, appels au devoir des rois responsables des peuples.

De sa nièce, Mazarin, ne cessait de rabattre les mérites.

« Sire, elle est fausse et ne cherche qu’à se venger de moi en retenant votre attention... »

Ce qui irritait Louis XIV et le rendait plus virulent encore pour la défense de celle qu’il aimait et qui ravissait tout son être. Marie ! Marie ! Elle avait fait entrer la lumière dans son existence inquiète.

La crainte montait, car Louis et Marie séparés ne cessaient de correspondre, et il était impossible que les échos de leur passion aberrante ne parvinssent pas jusqu’aux rives où dans les brumes marines de la Bidassoa Mazarin se débattait avec le coriace don Luis de Haro.

S’infiltrait le soupçon d’une impardonnable insulte faite au roi d’Espagne dont la fille, l’infante Marie-Thérèse, était mise en balance dans l’acceptation d’un roi, avec une obscure Italienne.
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Ces secrets, celui du roi et de Marie, et celui du cardinal Mazarin qui commençait avec la plus grande prudence des pourparlers lourds de conséquences, demeurèrent longtemps cachés.

Ils explosèrent ensemble à l’occasion de la visite au Louvre – premières prémices de cette paix tant annoncée – d’un adversaire espagnol qui avait connu la défaite à la dernière bataille des Dunes, et qui se présentait pour saluer sa tante, la reine Anne d’Autriche.

Il s’agissait de don Juan José d’Autriche, fils naturel de Philippe IV que celui-ci avait eu avec une comédienne.

La reine Anne ne put s’empêcher d’accueillir ce « neveu » qui avait beaucoup de prestance, parlait admirablement et qui lui faisait espérer qu’un jour elle allait pouvoir retrouver son frère bien-aimé, le roi Philippe IV

Il fut de toutes les fêtes.

Mais le drame éclata. Par une indiscrétion de la suite de don Juan, le roman d’amour entre le roi et Marie de Mancini fut révélé.

Le Roi alla aussitôt trouver le cardinal qui était son parrain et son protecteur depuis sa petite enfance, et l’avertit, croyant avoir choisi le prétexte qui ferait céder l’obstacle qu’il redoutait, qu’il ne saurait mieux le remercier de ses services qu’en lui demandant l’autorisation d’épouser sa nièce Marie de Mancini.

Si ambitieux qu’il fût pour le bon établissement de sa famille, le projet ne pouvait se présenter plus catastrophique pour Mazarin, alors qu’il ouvrait des négociations destinées à mettre fin à la guerre franco-espagnole, laquelle depuis plus de dix ans, soutenue par Condé le traître, ruinait la France.
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L’air était pur et lumineux comme il en est des hivers de Provence.

Le petit village de Cotignac, depuis plus d’un siècle centre d’un pèlerinage réputé, paraissait s’écouler de la falaise même, avec ses toits de tuiles roses, ses fontaines rassurantes sous le soleil vibrant, ses grottes accueillantes à la prière et la méditation. Au loin, par-delà un moutonnement de collines et de plaines, on avait parfois l’illusion de discerner, mêlé au bleu du ciel, l’azur de la Méditerranée.

Au pied de la falaise aux couleurs changeantes, la reine Anne d’Autriche sa mère, dans l’église agenouillée, revivait les moments d’angoisse et d’espérance qu’elle avait traversés vingt-deux années plus tôt, épouse partagée entre le royaume de son mari le roi Louis XIII et l’Espagne de ses deux frères : Philippe IV et le cardinal-infant Ferdinand, ennemis déclarés de la France.

La malédiction de sa stérilité l’accablait alors, après plus de vingt années d’une union sans charme où le spectre de la répudiation sans cesse brandi par l’intolérant cardinal de Richelieu dont elle dérangeait les plans politiques avait transformé les jours de sa vie en cauchemar, à elle, femme jeune et belle encore, reine de France abandonnée de tous. Elle n’avait eu d’alternative pour survivre que de se laisser porter par la Foi et l’Espérance. C’était l’instant suprême où seule apparaissait pour la sauver l’intervention de Dieu, où seuls les « mystiques » avaient pu relever son courage. Au cours des années, dans sa grande détresse, eux seuls avaient pu soutenir cette femme affligée, la pauvre reine de France Anne d’Autriche, vivant dans l’anxiété perpétuelle de ne point devenir mère.

Seules ces humbles et pieuses voix chuchotant, murmurant avec tendresse et conviction la promesse divine, lui avaient rendu force et confiance en elle-même et en son corps menacé du pire échec à infliger à une femme, et qui la rejetait vivante hors de la vie : la stérilité.

Les mystiques et leur chaleureuse charité, celle même de Dieu sur terre, par leurs voix ferventes qui s’élevaient de couvents discrets, de pèlerinages méconnus sans autre ambition que de transmettre le message divin, l’avaient consolée.
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Angélique sommeillait à demi, l'esprit agité par de joyeux projets, comme une fillette à la veille de Noël.
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L'alcool commençait à lui brouiller un peu les idées. Elle oubliait pourquoi elle était venue. Le charme courtois du colonel agissait sur elle. La sympathie qu'il lui avait inspirée dès le premier abord se muait en un sentiment de confiance.
La simplicité de ses manières, de ses gestes nets et précis, s'accompagnait d'une sorte de grâce enveloppante et douce en laquelle l'esprit observateur d'Angélique ne manquait pas de déceler l'habitude que cet homme avait de s'entretenir avec les femmes. Non pas dans le sens de galanterie qu'on lui prête trop souvent, mais dans celui, plus rare, qui consiste à savoir parler aux femmes un langage qui leur est familier et les met à l'aise, et qui, en bref, sans chercher à les séduire, les rassure et les apprivoise.
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Elle le faisait avec une avidité singulière. Il s'imposait à elle au delà de sa volonté. Ses gestes, les inflexions de sa voix qu'elle commençait à trouver plus familière l'intriguaient et la passionnaient, sans qu'elle pût s'en défendre, ni s'expliquer pourquoi, Il n'y avait peut-être rien à expliquer en fait. C'était dans l'ordre de cette attirance excessive et naturelle qui pousse vers une autre chair celle qui lui est prédestinée.
Son cœur battait plus vite quand il s'approchait d'elle, ses attentions la comblaient, la crainte l'envahissait dès qu'il s'éloignait. Surtout elle n'était pas encore habituée à ne plus le perdre, à ne plus l'attendre.
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Elles ont de quoi payer, les mâtines. Belles comme Vénus, intelligentes. Celui qui n'a pas envie de se faire tuer pour elles, c'est que vraiment il n'aime pas la vie ni l'amour... La maîtresse de Barbe d'Or est une femme de cette trempe... Et belle avec ça... Tout le navire était en effervescence de l'avoir vue monter à bord.
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Le travail, sans le courant divin qui le vivifie, ne compte pas. L'œuvre, sans la Grâce sanctifiante, n'est rien. C'est une enveloppé vide, du vent, du néant. Et cette grâce ne peut être accordée qu'à ceux qui reconnaissent Dieu comme Maître de toutes leurs actions, qui obéissent à ses lois et qui lui offrent, par la prière et chaque jour de leur vie, les fruits de leurs travaux.
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