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Citations de Anne-Marie Bougret (67)


Une sorte de fourmilière au sein de laquelle le flux incessant des voyageurs produisait des milliers de pensées, des milliers d'ondes, des milliers de réalités, des milliers d'histoires.
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Il lui semblait que son écriture romanesque se nourrissait de son écriture divinatoire et vice versa. Les mots lui venaient rapidement, sans effort. Il n’avait jamais éprouvé autant de plaisir à écrire. Le stylo offert par Théobald courait tout seul sur le papier ; les lettres se formaient, élégantes, déliées, sans ratures. Lorsqu’il levait le nez de sa feuille, il pensait à Adélaïde.
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Ludovic n’avait envie de rien, excepté d’embrasser Adélaïde comme tout à l’heure dans son rêve. Il bafouilla une excuse, raccrocha, s’allongea sur son lit et, en fermant les yeux, essaya de retourner là où il en était resté, mais peine perdue ; le charme était rompu. Il réfléchit quelques instants, puis soudain une idée fulgurante lui traversa l’esprit. Comment n’y avait-il pas pensé avant ?
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Tout doucement, comme il avait vu faire dans les films, il approchait ses lèvres, puis, délicatement, avec tout l’amour qui le submergeait et qu’il ne pouvait plus contenir, il l’embrassait. D’abord un chaste frôlement, un papillon qui effleure la rose à butiner, puis un baiser comme il en rêvait depuis longtemps qui illuminait, bouleversait, chavirait, ébranlait, troublait, irradiait tout son être, de la plante des pieds à la pointe de ses cheveux ; pas une parcelle de peau n’y échappait, il était tout à elle et elle toute à lui.
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Théobald se disait lecteur avant tout ; les livres des autres l’entouraient. Ludovic s’était rendu compte que le vieil homme n’avait pas besoin d’exemplaires de ses romans, car il s’en souvenait. Il était capable de réciter, de corriger et de modifier ses propres textes de mémoire. Étrangement et contrairement à son professeur de français, Théobald n’avait pas uniquement des références masculines à lui proposer. Il ne se contentait pas de partager sa passion pour les grandes figures de la littérature, mais lui indiquait leur façon de travailler en analysant certains paragraphes avec l’amoureuse concentration d’un horloger, mettant à jour les rouages complexes de la machinerie romanesque dont était constitué un récit.
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Un début de vertige l’avait saisi, mais c’était la nouveauté et le bonheur qui l’étourdissaient. Cependant, depuis plusieurs jours, plus de nouvelles de la jeune femme… elle devait être occupée… Ludovic ne pensait qu’à elle. Probablement un subterfuge efficace pour ne pas s’apitoyer sur son sort et l’entraîner vers la vie plutôt que vers le malheur. Aucune fille de sa classe ne l’avait jamais attiré. Adélaïde, c’était différent, c’était une femme, une vraie : intelligente, sensible, délicate, imprévisible, complexe… Les qualités qu’il appréciait chez les héroïnes de ses romans préférés. Sa beauté le touchait comme si elle s’adressait à lui seul.
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Léonard tentera de convaincre sa femme de s'enfermer avec lui dans le garage de Monk's House pour s'y suicider.
...
Voici la réaction de Virginia : "Non, je n'ai aucune envie que ma vie s'arrête dans ce garage. Mon vœu serait de vivre encore 10 ans afin de pouvoir écrire le livre qui comme à l'accoutumée afflue dans ma tête."
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Parfois il suffit d'une seconde pour faire basculer une vie, juste une seule ...
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Les mots sont si puissants qu'ils vous font vivre ou mourir.
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Parfois les rêves peuvent s’avérer prémonitoires.
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Il aime se faire une opinion des gens qu’il côtoie en quelques secondes.
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De grosses larmes lui brouillent le regard. Elle est en train de s'essuyer les yeux avec un mouchoir qu'elle a trouvé dans son sac à main, lorsqu'un homme se dirige vers la voiture. La jeune femme s'accroupit à l'endroit où l'on place normalement ses jambes. Elle se recouvre avec le plaid en espérant que le bonhomme ne l'ait pas remarquée. Elle suspend son souffle. Le bruit de pas se rapproche. Puis, plus rien. Elle se redresse un peu, soulève légèrement la couverture pour voir ce qui se passe et sourit intérieurement lorsqu'elle aperçoit l'homme en train de promener son petit yorkshire
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En regardant Brandon se diriger vers la cuisine, suivi de Stessie, elle se demande soudain jusqu'à quel point la mort de John pourrait arranger son ami. Certes, depuis le début, elle sait qu'il est amoureux d'elle, mais heureusement, il n'a jamais osé lui déclarer sa flamme.
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John ferme les yeux pour évacuer ces visions d'horreur et tenter d'éclaircir ses idées, puis il enfouit son visage dans la chevelure de Vanessa, dont la couleur dorée ressemble à un champ de blé en plein été. Elle vient de se tourner sur le côté en chien de fusil. Il se colle un peu plus contre le corps de son épouse et passe son bras libre autour d'elle. Alors que quelques minutes auparavant, sa femme se faisait poignarder par ce malade, il la sent bien vivante contre lui avec sa peau chaude, ferme et veloutée ; ses formes rebondies au bon endroit, lui font depuis toujours un effet dingue.
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Ce matin, un architecte du nom de John Stephen vient d'être retrouvé dans un motel en compagnie de Lydie Nafair, ex-mannequin, décédée d'une overdose. Il a été constaté également que monsieur Stephen avait lui-même ingéré de la drogue. En attendant d'en savoir un peu plus, la police le place en garde à vue…
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Les yeux lui piquent, il se les frotte. Mais non ! il ne rêve pas. Les deux diablesses l'encerclent et commencent à le déshabiller. Au bout d'un instant, il se retrouve en caleçon, allongé sur la banquette. Des mains le caressent de tous côtés, une bouche s'empare de ses lèvres, une autre de son sexe. Il tente de résister, mais bien vite se laisse aller à une volupté sans pareille.
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Au même moment, au-dessus de lui, il entend le bruit caractéristique d'un rideau de fer qui s'abaisse.
La musique d'ambiance s'arrête net, les lumières s'éteignent les unes après les autres. Seules, celles qui sont destinées à la sécurité répandent leurs faibles lueurs verdâtres sur ce monde factice, presque inquiétant.
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John Stephen, architecte, et Vanessa, son épouse, ont décidé d'aller à une réception, une invitation étrange provenant de Brandon, l'associé de celui-ci.
La fête aura lieu dans un château des environs de New York. Elle se promet d'être somptueuse et assez osée d'après les informations inscrites sur le bristol que John a reçu quelques jours auparavant.
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Une femme aux grandes oreilles roses à la chevelure blonde, vêtue d’une guêpière, se déhanche au rythme de la musique diffusée dans tout le magasin. Elle a de longues jambes qui se finissent par des talons démesurés. Malgré lui, John sourit en imaginant son épouse dans cette tenue qu’il trouve ridiculement excitante.
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Vanessa a l’impression de jouer dans un film de James Bond. Certes, le héros n’est pas conforme, il est sur le retour et aussi noir qu’elle est blanche. C’est sûr, le cauchemar va s’arrêter d’une minute à l’autre. Elle va se réveiller chez son amie Kim et sa fille viendra la couvrir de ses baisers qui claquent.
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