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Critiques de Anne Plantagenet (191)
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Marilyn Monroe

De son enfance (enfin, ce que l’on en sait, ce qu’on distingue au milieu des mensonges…) à la naissance de Marylin Monroe, puis celle du fantasme et du mythe, Anne Plantagenet nous raconte l’histoire bouleversante et inédite de Norma Jeane Baker devenue "MM".



Avec tendresse et douceur, elle tente de résumer la vie de la star en s’en tenant aux sources avérées et aux faits vérifiés. Vous n’y trouverez pas, par exemple, de fantasmes ni d’hypothèses fantasques sur les circonstances de son décès : des faits, rien que des faits. Mais c’est une mine de renseignements pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la plus célèbre des blondes. Plantagenet tente d’être au plus proche de la réalité, sans pour autant la toucher, évidemment. Et l’auteur a la décence et l’honnêteté d’assumer les éventuels manques et lacunes dues aux informations contradictoires et aux mensonges des un.e.s et des autres.



On pourrait lui reprocher d’être trop « superficielle », de ne pas fouiller et approfondir certains aspects de la vie de Marylin, mais il me semble que ce n’est pas le but de cet ouvrage. Il peut servir de base, de socle de connaissances pour approfondir ensuite certaines thématiques. Anne Plantagenet retranscrit avec beaucoup d’humilité et de recul ce que chacun pourrait apprendre au terme d’une longue et rigoureuse recherche… Avec toutes les ellipses et les doutes qu’implique le mythe. C’est une biographie sobre et décente, sans dorure ni superflu que nous propose Anne Plantagenet.



Quand à l’écriture, on est emporté par sa fluidité et sa sincérité. Car c’est au travers de la plume de Plantagenet qu’on sent tout le respect qu’elle a pour Marilyn et l’attraction que la star peut exercer sur la biographe. Ainsi, l’auteur se permet parfois des envolées littéraires qui ne ternissent pas (bien au contraire) le professionnalisme de son enquête et la crédibilité de ses propos et son objectivité nuancée.
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Appelez-moi Lorca Horowitz



Avec ce livre la lectrice ou le lecteur a droit à un double récit, celui de la protagoniste principale, Lorca Horowitz, et celui de l’auteure qui essaie de la comprendre en analysant sa propre existence.



Dans quelle mesure Anne Plantagenet a été inspirée par le best-seller d’Emmanuel Carrère "L’ Adversaire" et la pièce de théâtre de Jean Genet "Les Bonnes" est bien entendu difficile à déterminer.

Toujours est-il qu’entre Jean-Claude Romand, le "héros" tragique de Carrère (Daniel Auteuil dans le film de Nicole Garcia), les sœurs Christine et Léa Papin (dans le film de J.P. Denis "Les Blessures assassines", respectivement Sylvie Testud et Julie-Marie Parmentier) il y a des similitudes frappantes avec Lorca Horowitz.



Anne Plantagenet se réfère dans son oeuvre également à un autre best-seller littéraire pour illustrer son approche de la Horowitz, à savoir "De sang froid" ("In Cold Blood") de Truman Capote de 1965 et pour lequel l’auteur s’était lancé à la trace de deux assassins.



Finalement, le grand maître du suspense à l’écran n’a pas été oublié non plus. Ainsi, la patronne de Lorca, la señora Rocío Perales, "possède... quelque chose d’hitchcockien, elle a la blondeur idéale de la victime et ferait un magnifique cadavre".



La structure de l’ouvrage sous rubrique de 219 pages constitue donc un double récit à la première personne du singulier : un bref chapitre où Lorca Horowitz a la parole, suivi d’un court chapitre où c’est le tour à l’auteure et ainsi de suite. Une structure qui pourrait dérouter le lecteur mais qui a été habillement évité en annonçant à chaque fois clairement dès les premières lignes de qui il s’agit au juste.



Ou de l’auteure au superbe nom historique ou de la protagoniste au prénom "insensé de poète républicain" (Federico García Lorca, 1898-1936) et au nom de famille "à coucher dehors".



Les deux grandes qualités de cet ouvrage résident, à mon avis, d’abord dans la qualité de la langue, qui est très riche et variée, et la solidité de la caractérisation psychologique des personnages, ce qui dans le cas de cette Lorca Horowitz est tout sauf évident.



Bref, ce livre m’a intrigué et plu et je suis content de savoir que son "Trois jours à Oran" de 2015 m’attend sur ma table de nuit.

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Marilyn Monroe

Une première biographie. Il fallait que ce soit elle. Sa vie est similaire à l'histoire d'un livre ou d'un film. Partie de rien, elle est arrivée au sommet. Cela lui a coûté un certain prix, celui d'oublier Norma Jeanne et de s'abandonner dans le rôle de sa vie : Marilyn Monroe. Ce livre révèle sa personnalité ambivalente, à la fois femme fatale et femme craintive. Mais aussi sa fragilité, son désir de perfectionnement (surtout intellectuel), sa rigueur, sa gentillesse. Un ouvrage parfait pour en connaître un peu plus sur cette icône.
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Marilyn Monroe

Qui ne connait pas Jean Backer Mortensen, Marilyn Monroe de son nom d’actrice ? Quel était donc la chance de cette petite fille née de père inconnu et de mère internée pour démence. Celle-ci ne pouvant plus s’occuper de sa fille l’a conduite à l’orphelina alors qu’elle n’était pas orpheline. Cet épisode de son vécu l’a incontestablement marquée à vie. Comme toute personne, elle réclamait de l’affection.



Norma Jane a eu trois maris. Le premier Jim Dougherty qu’on l’invite à épouser comme moyen pour ne plus être placé dans un orphelina. Lui a vingt deux ans, elle en a seize. Elle devra divorcer car son mari la délaisse pour s’engager dans la marine marchande et être tributaire de longs voyages. Le second est Joe DiMaggio, un sportif de baseball. Le mariage ne tiendra pas un an. Ensuite, Marilyn Monroe aspire à une reconnaissance au-delà du corps, elle brûle d’apprendre, de se cultiver, de s’enrichir, de combler les vides de sa malheureuse éducation. D’être, en quelques sortes, légitimée. Elle rêve d’épouser Arthur Miller et de faire de ce rêve réalité. Elle place sa photo sur sa table de chevet. Finalement, elle l’épouse. Il est un intellectuel juif de milieu aisé Tout les séparent mais ils vivront ensemble six années durant. Il écrit le scénario d’un film, les désaxés, où la vedette féminine Roslyn est tenu par Marilyn. Ce sera son dernier film où le tournage sera mené à son terme. Elle sera enceinte d’une grossesse qui n’aura pu être mené à son terme, immense déception dont elle sortira dépressive.



La personne de Marilyn est un mythe, une légende, un mystère. Elle était une petite fille blessée, rongée par le remord, seule sur terre, se retrouvait sans famille. Son corps désormais public, se préparait en sourdine à prendre sa revanche. Elle vit irrémédiablement une chute au pied d’un versant qu’on ne remonte pas. Norma Jane meurt aux yeux de la société, elle est dépouillée de son identité originelle.



« Elle aurait voulu sortir de son corps, s’arracher à cette enveloppe rose et pulpeuse qui appelait partout au plaisir. Alors, elle s’était collée une perruque brune sur la tête, avait enfilé des vêtements simples qui ne lui moulaient pas les fesses et les seins. Naturelle, revenue à la fragilité de ses origines personne ne pouvait la reconnaître. Ce n’était ni une question de fard, ni de couleur de cheveux. En réalité on ne la voyait que lorsqu’elle avait décidé d’apparaître. »



On ne saura jamais la vérité sur les causes de sa mort. Il y eu beaucoup de témoignages, d’interrogatoires de police mais pourquoi, alors qu’il a pu être établi qu’elle est morte vers 22 heures, la police n’a été appelée qu’en fin de nuit.



J’ai aimé ce livre, comme la plupart de ceux mettant en scène une personne éprouvée par la vie, et je suis parfois sidéré et agréablement surpris par ces personnes qui expliquent comment elles s’en sont sorties. Ici malheureusement la fin est tragique.



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Trois jours à Oran

C'est un retour en Algérie, 40 ans après l'exil forcé. J'ai trouvé beaucoup de facilité dans l'écriture que nous propose anne Plantagenêt. Je n'ai pas compris très bien l'intérêt des parallèles avec sa vie privée compliquée, et malgré la justesse du recit, il a manqué l'émotion qui aurait pu en faire une belle histoire.
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Marilyn Monroe

De son véritable nom Norma Jeane Baker, l'icône du cinéma américain n'a pourtant pas eu une enfance facile. Après avoir été ballotée entre plusieurs foyers d'accueil, la jeune Norma Jeane est placée sous la tutelle de la famille McKee qui n'hésite pas à arranger son mariage avec un certain James Dougherty pour des motivations pécuniaires. On est loin des strass et des paillettes du show-business. Mais le destin va sortir la jeune femme de sa condition d'ouvrière grâce à un concours de beauté qu'elle remporte par hasard. Norma Jeane Baker devient Marilyn Monroe. Cette nouvelle carrière de mannequin lui donne des ailes et l'aide à divorcer en 1946. Passionnée de cinéma, Marilyn Monroe met alors tout en oeuvre pour devenir actrice et parvient peu à peu à se faire un nom dans le monde d'Hollywood. Elle tourne dans des films de légende tels que « Les hommes préfèrent les blondes » (1953), « Sept ans de réflexion » (1955) ou encore « Certains l'aiment chaud » (1959). Mais la carrière de l'actrice est indissociable de ses relations amoureuses qu'elle entretient avec ses partenaires ou des personnalités. En 1954, Marilyn Monroe épouse le joueur de baseball Joe DiMaggio dont elle se sépare quelques mois après. Deux ans plus tard, l'actrice se marie avec l'auteur Arthur Miller. Mais après une relation extraconjugale avec Yves Montand, elle divorce d'Arthur Miller en 1961. Marilyn Monroe sombre alors dans une profonde dépression dont elle ne se remettra jamais totalement. La rumeur lui prête également une relation avec le chanteur Frank Sinatra ainsi qu'avec le président John Fitzgerald Kennedy pour lequel elle chante le célèbre célèbre « Happy Birthday Mr. President ». Le 5 août 1962, elle est retrouvée morte dans sa chambre. Les origines de son décès sont encore floues à ce jour.









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L'unique Maria Casares

Une vie. Elle fut la maîtresse d Albert Camus. Un tourbillon. J ai aime la femme. La carrière elle est une liste de pièces de théâtre. Écriture limpide et journalistique. L histoire de une femme moderne indépendante et forte au siècle dernier.........
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L'unique Maria Casares

En 1960, la mort accidentelle d’Albert Camus mettait fin aux seize ans de passion secrète entre l’écrivain et l’actrice Maria Casarès, considérée comme l’une des plus grandes tragédiennes françaises de son temps. A partir de la correspondance entre les deux amants publiée par leurs descendants en 2017, de l’autobiographie de l’actrice Résidente privilégiée, et des archives de la Maison Maria Casarès désormais propriété de la commune d’Alloue, ce livre retrace le cheminement de cette Galicienne réfugiée en France à quatorze ans après avoir fui l’Espagne franquiste en 1936, son acharnement à percer comme actrice, et son extraordinaire carrière théâtrale et cinématographique. Elle fut l’Unique du célèbre écrivain déjà marié, qu’elle aima tout aussi passionnément.





Parfaitement documentée, cette biographie prend presque par moments des allures de roman. On y découvre une femme et une actrice d’exception, dont la vie autant privée que professionnelle fut un engagement total et passionné, et qui parvient encore à nous subjuguer dans ce récit qui la révèle dans toutes ses ombres et ses lumières, ses bonheurs et ses tourments. Sa sincérité sans concession et son incroyable énergie la poussèrent dans un perpétuel dépassement de soi, par delà les blessures de l’exil, le trac immense dont elle ne guérit jamais, et les souffrances d’un amour illicite vécu en pointillés. Elle qui ne fit jamais rien à moitié investit son art exactement comme sa vie, avec une force et une intensité rares qui transparaissent jusque dans les fascinantes photographies conservées d’elle.





L’auteur a choisi de faire du lien entre Maria et Camus le point focal de son récit. Le livre s’ouvre ainsi dramatiquement sur la disparition de l’écrivain, pour retracer ensuite le parcours si singulier qui devait mener la jeune Espagnole exilée à deux passions marquées du sceau de la tragédie : l’une réellement vécue au travers d’un grand amour impossible, l’autre incarnée à la perfection dans de grands rôles dramatiques au théâtre et au cinéma. La biographie prend ensuite le parti d’expédier assez rapidement la seconde moitié de l’existence de Maria, celle d’après la mort de Camus, peut-être parce que, comme l’indique le titre, c’est avant tout l’Unique, telle que perçue par l’homme de lettres, qui nous importe ici.





Même si certains passages m’ont moins intéressée que d’autres, j’ai aimé la manière dont Anne Plantagenet a réussi à imprégner ses pages de l’extraordinaire présence de cette femme fascinante, en la ressuscitant dans son intimité aussi bien que dans sa grandeur de diva du théâtre et du cinéma : de quoi convaincre sans peine le lecteur qu’elle conserve encore aujourd’hui son absolue unicité.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'unique Maria Casares

Je n'ai pas "accroché" à ce livre.

Pourtant, j'ai aimé le début. Un premier chapitre où l'on accompagne Maria au cours d'une journée de janvier. Puis, le retour vers son adolescence, la Galice, Madrid, l'exil, Paris, les études et le théâtre. Je découvre un personnage complexe, puissant, torturé, plein de vie.

Mais à un moment, le livre se transforme en une liste de noms (pièces de théâtre, films, personnages incarnés, acteurs, metteurs en scène, amis, amants). Bref, j'ai perdu Maria et j'ai été submergée par des détails.

Et, ces citations en italiques, parfois sans savoir si elles sont de Maria, de Camus ou d'autres ! Là, j'étais perdue ...

Par contre, je vais me procurer son autobiographie Résidente Privilégiée !!
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L'unique Maria Casares

L'auteure Anne Plantagenet a déjà publié une petite dizaine de romans, elle est aussi traductrice de l'espagnol, il me semble important de le signaler pour cette nouvelle parution : "L'unique, Maria Casarès", qui retrace la vie de cette comédienne, actrice oubliée aujourd'hui.

Ce récit se dévore comme un roman envoûtant.

Celui d'une vérité, d'une réalité délicate, sensible et tragique.

Loin de moi l'idée de vous raconter ou de vous divulguer ce parcours hors normes d'une exilée qui fuit l'Espagne en 1936 pour rejoindre la France.

Laissez-vous emporter par le portrait de cette femme qui perd tout et essaye de se reconstruire une vie imprégnée de son pays natal, la Galice qui lui a transmit le goût de la nature, de l'imagination, du mystère, de la solitude et son attrait pour le coeur humain.



Figure du théâtre classique et moderne, sa récitation de textes magnifiques est transcendée par sa force solaire, ses yeux de braise, son sourire lumineux, sa chevelure brune espagnole, son nez fort et volontaire et sa figure de tragédienne qui vont briller au théâtre autant classique que moderne dans les années quarante et cinquante.

Sa voix unique et transcendante, son corps ardent et inapaisé sont le reflet de son engagement total et passionné.



A lire en parallèle sa correspondance avec Camus publiée en 2017 par Gallimard, absolument indispensable pour aborder cette passionnante biographie et découvrir un amour démesuré pour la vie.

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L'unique Maria Casares

En se basant sur la" Correspondance Albert Camus- Maria Casarès" publiée chez Gallimard en 2017, sur l'autobiographie si vraie de Maria « Résidente privilégiée », sur divers articles de presse, en s'immergeant et en recueillant plus d'information dans les archives de la Maison Maria Casarès léguée par la comédienne à la commune d'Alloue pour remercier la France d'avoir été une terre d'asile pour elle et sa famille, Anne Plantagenet fait revivre avec émotion , vitalité mais en toutedélicatesse, cette femme d'exception . Elle met en scène une adolescente exilée, blessée , une jeune fille volontaire, énergique, battante, une femme forte, passionnée, fusionnelle, une tragédienne talentueuse , habitée, une amoureuse fougueuse, incandescente mais qui se dévoile à bien des égards fragile et à jamais marquée par son exil.

Anne Plantagenet , traductrice de espagnol met à profit sa connaissance du castillan pour évoquer Maria avec plus de force, de réalisme en ponctuant son récit de phrases, d'expressions idiomatiques .
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L'unique Maria Casares

intéressant d'un bout à l'autre, évite le ton hagiographique tout en étant toujours bienveillant. Il est dommage que les dernières années de la vie de Maria C. aient été un peu "bâclées" par rapport au reste du livre. Résidente privilégiée aurait mérité plus qu'une simple allusion : c'est une année entière de sa vie qu'elle a consacrée avec son enthousiasme congénital à ce livre (qui devait avoir une suite : le théâtre, justement...) Elle s'y était en effet révélée un véritable écrivain : son livre est beaucoup plus qu'une "biographie d'actrice"; elle y témoigne de l'Espagne des années 30, de l'exil, de la guerre, ce qui est très bien évoqué par Anne Plantagenet, mais aussi de la vie théâtrale des années 40-80. Dommage aussi que le nom de Jean Gillibert ne soit pas cité: ce psychiatre-homme de théâtre (acteur et surtout metteur en scène et dénicheur de textes) a littéralement sorti Maria du bourbier où l'avait plongée sa liaison tumultueuse avec Claude Cyriaque. Grâce à l'un de ses grands rôles : la Célestine. Malgré ces petites réserves, à lire impérativement!
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L'unique Maria Casares

L’écrivaine signe un récit biographique qui rend justice autant à l’actrice qu’à la femme.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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L'unique Maria Casares

Ce récit suit le destin tourmenté d’une actrice exceptionnelle, qui se consumait de passions et d’ardeurs.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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L'unique Maria Casares

Dans L’unique publié chez Stock, Anne Plantagenet conte le destin fascinant de la comédienne, qui fut l’amante d’Albert Camus, et livre le portrait intime d’une femme méconnue.
Lien : https://www.lefigaro.fr/cult..
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Marilyn Monroe

Très superficiel, on apprend des choses déjà connus rebâchés. Et puis ce jugement personnel de l'auteur est un tantinet agaçant.. Mieux vaut regarder ailleurs d'autres livres sur la Star. là on digresse des centaines de points de vue jamais prouvés de manière historique en ce qui concerne la VRAIE MARILYN, ce livre m'a déçu.
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L'unique Maria Casares

D'Anne Plantagenet, j'avais tenté de lire "Appelez-moi Lorca Horowitz" et je n'étais pas rentrée dans l'histoire. Après avoir lu "L'unique Maria Casarés", je vais y revenir et je remercie NetGalley de m'avoir permis cette réflexion grâce à ce roman.

Le livre s'ouvre sur un évènement tragique : l'annonce à Maria du décès accidentel d'Albert Camus en 1960 et nous remontons le temps avec elle.

L'auteur nous conte l'histoire d'une petite fille d'une famille aisée de Galice qui pleure sur un quai de gare et qui doit quitter son pays d'origine car Franco a pris le pouvoir. Maria Victoria Casarès Perez, dite Vitolina y est avec sa mère, la belle et blonde, Gloria et celui qui est censé être le fils du couple qu'elle forme avec Santiago Casarès Quiroga, Enrique, qui est en fait l'amant de Gloria et sera bientôt celui de Maria.

L'arrivée à Paris, la scolarisation, le départ de Paris avec l'arrivée des nazis en 1940, le théâtre qui s'impose comme une évidence devant l'aisance de Maria sur scène, le retour sur Paris, les premiers succès : à partir de 1942, tout s'enchaîne. Maria travaille dur pour gommer son accent, devenir française, connaître les auteurs, se confronter aux textes les plus difficiles, toujours creuser pour oublier la Galice dont le souvenir la fait souffrir. Il y a sa mère, son opposé, son insouciance, ses amours, son père, absent, mais si présent dans la mémoire de Maria, intransigeante, complexe : la dame en noir, aux immenses appétits et à la silhouette d'adolescente..

Puis vient la rencontre avec Albert Camus, en 1944 marié : un amour qui naît, emporte tout sur son passage avec des retrouvailles, des séparations, des milliers de lettres, des colères, malgré les autres liaisons d'Albert et de Maria. Il y a des films : "Les enfants du paradis", "Les dames du bois de Boulogne", "Orphée", "La chartreuse de Parme"et surtout toujours le théâtre comme une nécessité, une nourriture. Maria, une femme qui s'enracinera en France dans le département des Charentes, à Alloue, Elle y trouvera la paix jusqu'à sa mort en 1996.

L'auteur a su saisir l'âpreté de l'actrice, de la femme. J'ai récemment découvert la Galice, région d'Espagne que je ne connaissais pas du tout et je comprends mieux l'actrice maintenant. Loin du soleil, des plages, c'est un univers rugueux qui se découvre lentement. La Galice ne s'expose pas, ne se montre pas sous des atours chatoyants comme le reste de l'Espagne : elle est tortueuse comme un sarment de vigne et riche des grappes qu'elle produit. Je vais me replonger dans la cinématographie de Casarès, Casarès comme on dit Callas.

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Marilyn Monroe

Marilyn Monroe.. Oui je dépile toujours, et je suis assez surprise de trouver ce bouquin au milieu des autres... le côté tient donc, mais qu'elle drôle d'idée...



Hé Norma Jeane t'inquiètes pas, ça va aller... Hé Norma Jeane arrête un peu ton cirque... arrête un peu de pleurer... hé Norma Jeane arrête un peu de boire... qu'est ce que tu fous avec les cachetons ?... tu crois que t'iras mieux après ?.. Et Norma Jeane je sais bien que tu veux qu'on te voit, qu'on t'aime.. que tu veux oublier... c'est pas comme ça, non pas comme ça que ça va marcher... et Norma Jeane arrête de te détruire, pourquoi en rajouter ?

Et étrangement j'ai au moment où j'écris ces ligne la ballade de Johnny Jane... et ses lieux sordides son amour suicide... même si l'histoire n'a rien à voir avec la Miss Norma Jeane...



Damned ! J'ai toujours eu une tendresse pour Marilyn, pour ses films, pour ses photos, pour ses chansons.. elle était tellement drôle, elle était tellement belle avec cette aura qui transperce... belle malgré son gros cul, ses bras potelés, son petit bidon...

C'est pas la première bio de Norma que je lis... mais l'autre date d'une autre vie, et c'était pas vraiment une bio c'était plutôt un brûlot anti Kennedy/mafia, théorie du complot passant pour vérité vraie.. Il est cité d'ailleurs dans la bibliographie de fin... moi j'en sais rien.. personne en sait rien d'ailleurs..

Marilyn et la légende, Marilyn est la légende... légende qu'elle s'est construit elle-même d'ailleurs, petit à petit, pour finalement se retrouver prisonnière d'une image et d'une armure, comme enfermé vivante, emmuré en elle-même ...



Cette biographie est bien foutue, elle se lit comme une histoire, l'auteur y a un ton, elle raconte au lieu de dire (comme cela arrive si souvent dans les bios) elle raconte Norma Jeane, et elle raconte bien... elle met des points d'interrogation, parce qu'elle non plus ne sait pas, et elle ose le dire, le faire savoir... et j'aime bien les personnes qui osent dire qu'ils ne savent pas.

Non c'est bien foutu...

Jusqu'à un certain point... c'te putain de pathos, cette pitié qui suinte à travers les pages... ce côté oui elle est malheureuse mais c'est parce que... oui elle boit mais c'est parce que... oui elle se cachetone la face mais c'est parce que... oh la pauvre pauvre petite chose, comme elle malheureuse, comme elle souffre...

Et il est là le hic pour moi... l'auteur revient toujours sur les parties de la vie de Norma Jeane qui expliquent pourquoi elle est comme ça, lui cherchant des raisons, des excuses (et y en a c'est certain)... mais prenant partie... et bon je dois admettre que au bout d'un moment ça m'a un peu agacé, le côté oui j'ai bien compris arrête d'en rajouter, arrête de te répandre. Mais bon il y a aussi une empathie, l'auteur a de l'empathie pour Norma Jeane, de la tendresse et cela se ressent aussi....



Pour le reste, le contenu, pas grand chose à dire, vu que c'est une biographie... La vie de Norma Jeane est ce qu'elle est... et le jugement n'est sûrement pas de mise ( mais ça, ça vient peut-être de moi, j'essaie de ne pas porter de jugement, surtout sur une vie terminée, passée, je trouve toujours que c'est un peu facile de juger alors qu'on était pas là, de juger tout court d'ailleurs...)



Par contre ça donne envie de revoir ses films... et y en a quand même pas mal, par lequel je vais commencer ?... Bus stop, les Misfits, ou La rivière sans retour (la palme du kitchissime)... va falloir que je demande à chéri... et lui le premier qu'il m'a sorti c'est Certain l'aime chaud, c'est rigolo... ^^
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Trois jours à Oran

Livre très bien écrit à conseiller
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Appelez-moi Lorca Horowitz

Le thème de ce livre m'a attirée, mais je trouve que l'auteur aurait pu mieux développer l'intrigue, c'est un peu superficiel, cela manque de profondeur, et la répétition à divers endroit de "à faire ployer les têtes" m'a quelque peu agacée,

néanmoins, cette lecture facile m'a délassée.
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