AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anthony De Mello (94)


Dire non sur autres est merveilleux, cela fait partie du réveil, c'est vivre sa vie comme on l'entend.
Commenter  J’apprécie          00
Une vie sans conscience ne vaut pas la peine d'être vécue.
Commenter  J’apprécie          10
Les plus grands psychologues vous diront que les gens ne désirent pas vraiment être guéris. Ils ne veulent qu'un soulagement passager. Le processus de guérison est trop douloureux.
Commenter  J’apprécie          00
Anthony De Mello
Ce que les gens disent de vous en dit plus long sur eux que sur vous.
Commenter  J’apprécie          220
Comment pourriez-vous prétendre que vous êtes vivant si vous n'êtes pas même conscients de vos propres pensées et réactions ? Une vie inconsciente ne vaut pas la peine d'être vécue. On ne peut même pas l'appeler vie ; c'est une existence mécanique, de robot ; un sommeil, une mort ; et c'est pourtant ce que certaines personnes appellent vie humaine !
Commenter  J’apprécie          80
Voyez le monde et le malheur qui l'accable et vous accable. Connaissez-vous la cause de ce malheur ? Sans doute accuserez-vous la solitude, ou l'oppression, ou la guerre, ou la haine, ou l'athéisme. Vous avez tort. Il n'y a qu'une seule cause à votre malheur : les fausses croyances qu'habitent votre tête, croyances si répandues et si communes qu'il ne vous vient jamais à l'esprit de les remettre en question. C'est à cause de ces fausses croyances que vous avez une vision déformée du monde et de vous-même. Votre conditionnement est si fort et la pression que la société fait peser sur vous si intense que vous êtes bel et bien pris au piège de cette perception du monde.
Commenter  J’apprécie          70
Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour me rendre illuminé ?
Aussi peu que vous pouvez faire pour faire lever le soleil le matin.
Alors à quoi servent les exercices spirituels que vous prescrivez ?
Pour être sûr que vous ne dormez pas quand le soleil commence à se lever.
Commenter  J’apprécie          10
À un groupe de disciples qui veulent absolument faire un pèlerinage, le maître dit : Emportez ce fruit amer avec vous, plongez-le dans toutes les rivières saintes et emmenez-le dans tous les lieux saints.. Lorsque les disciples reviennent, le fruit est devenu une nourriture consacrée. Le maître le goûte alors et dit d'un air espiègle : Comme c'est curieux, l'eau bénite et les lieux saints ne lui ont pas donné un goût plus sucré !
Commenter  J’apprécie          50
La sagesse tend à croître en proportion de la conscience que l’on a de son ignorance.
Commenter  J’apprécie          80
Anthony De Mello
Ma tâche a été simplement celle du tisserand ; je ne peux
m’attribuer les qualités du coton et du lin.

(cité par Paulo Coelho in Maktub)
Commenter  J’apprécie          160
Anthony De Mello
LA PLUIE EST TOUJOURS DE MÊME NATURE, ET POURTANT ELLE FAIT POUSSER AUSSI BIEN LES ÉPINES DANS LES MARAIS QUE LES FLEURS DANS LES JARDINS.
Commenter  J’apprécie          30
Dans toutes le croyances, on enseigne qu'il faut mourir au moi pour renaître.
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque votre corps est séparé depuis trop longtemps de la Nature, votre esprit s'étiole et meurt parce qu'il a été arraché de ses racines.
Commenter  J’apprécie          30
Pourquoi m’avoir caché le secret du bonheur ? demande le disciple à son maître.
– As-tu entendu cet oiseau chanter ?
– Oui, répond le disciple.
– Alors, dit le maître, tu sais que je ne t’ai rien caché.
– Oui », reconnaît le disciple.
Commenter  J’apprécie          30
Anthony De Mello
ANTHONY DE MELLO. Redécouvrir la vie. Extraits CHOISIS
p 30 Aujourd’hui, je dis que j’ai gaspillé mon temps mais je ne perds pas une minute à le regretter
p 41 d’où croyez-vous que viennent tous les conflits ? De l’attachement
p 48 je vais à présent vous donner une formule secrète : si vous ne passiez pas tellement de temps à vous rendre malheureux, vous seriez heureux
p 66 comme quelqu’un l’a dit si joliment un jour : « Si vous voulez avoir le cœur en paix, renoncez à diriger l’univers » 
p 70-71 Effectivement les mystiques du monde entier n’ont cessé de poser cette question : « Pourquoi les gens sont-ils malheureux ? De quoi ont-ils peur ? » […] Quand je parle de peur, je ne parle pas de réaction à un danger immédiat que tous les animaux peuvent ressentir. Je parle de ce qui va se passer, la peur de ce qui va advenir. […]
p 76 Toutes les contrariétés existent en vous, pas dans la réalité
p 91 On est mûr quand on cesse de blâmer qui que ce soit. On ne blâme ni les les autres ni soi-même. On voit ce qui ne va pas et on fait son possible pour y remédier. Voilà un assez bon signe de maturité. Vous serez surpris de constater à quel point les gens sont puérils. Tellement puérils ! En fait, dans l’état actuel de folie, 99,999% des êtres humains se comportent comme des enfants.
p 93 Maintenant considérez cette chose (à savoir : contrariété quelconque) sous un autre angle : comprenez que ce n’est pas cette situation ou cette personne qui vous contrarie, mais votre programmation. Ce n’est pas la mesquinerie, la désapprobation, le rejet de l’autre pas plus que l’échec, c’est votre programmation qui vous contrarie.
p 96 Beaucoup de gens n’arrivent pas à évoluer parce qu’ils veulent tellement changer. C’est cette détermination qui fait obstacle au changement : à cause de leur tension et de leur désir, les choses ne font qu’empirer
p 102 N’allez pas croire que, face à la réalité, un docteur en philosophie soit mieux équipé qu’un paysan illettré du fin fond des Andes. Vous seriez surpris du peu d’intelligence de certains érudits, vous savez.
p 114 Quand vous faites du tort à quelqu’un, savez-vous que la première personne à qui vous faites du tort, c’est vous ?
p 126 Pourtant, regardons-nous : nous passons notre temps à parcourir la terre à la recherche du bonheur, alors que nous l’avons ici, chez nous, mais nous ne le comprenons pas. Nous écoutons toutes sortes de sermons, étudions toutes sortes de livre, visitons toutes sortes d’églises, mais nous ne l’avons jamais trouvé.
p 129 Nous voyons les gens, non tels qu’ils sont, mais tels que nous sommes (pour dire cela autrement : nous voyons les autres à travers le prisme déformant de nos conditionnements et de nos préjugés)
p 138 On nous a fait goûter une drogue qui s’appelle « approbation », une autre appelée « succès », et une troisième appelée « réussite ». S’affirmer, triompher, gagner. On nous a donné le pouvoir, la réputation, les honneurs, le prestige. Voilà nos drogues.

Commenter  J’apprécie          11
Anthony De Mello
p 45
« Vous voulez vous réveiller ? Vous voulez être heureux ? Vous voulez être libre ? C’est très simple débarrassez-vous de vos idées fausses. Voyez clair dans ceux qui vous entourent. Si vous voyez clair en vous-même, vous verrez clairement ceux qui vous entourent. Alors vous les aimerez. Si vous ne voyez pas clairement ces êtres, vous passerez votre temps à vous colleter avec les idées fausses que vous avez faites sur eux, avec vos illusions qui ne cessent de se heurter à la réalité »
p 53 C’est une vérité absolue. La plupart des gens ne vivent pas une vie consciente. Ils vivent une vie machinale, ont des pensées machinales - généralement celle des autres - des émotions machinales, des réactions machinales et ils agissent machinalement.
p 55 Permettez-moi de vous dire ceci : si vous vous autorisez à vous sentir bien lorsque des gens vous disent que vous êtes OK, vous vous préparez à vous sentir bien mal lorsqu’ils vous diront le contraire. Il en sera ainsi tant que vous vivrez pour répondre aux attentes des autres, tant que vous serez trop attentif aux vêtements que vous portez, à la manière dont vous vous coiffez, à l’état de vos chaussures, - en bref, toutes ces fichues attentes des autres que vous essayez de combler. Est-ce là un comportement humain ?
p 56 Alors, laissez tomber tous ces OK ou ces non-OK, débarrassez-vous de tous ces jugements et contentez-vous d’observer, de regarder. Vous allez faire de grandes découvertes. Des découvertes qui vont vous transformer. Et tout cela sans le moindre effort
p 58 Les gens sont affreusement angoissés lorsque je leur dis d’oublier leur passé, ou alors ils en sont honteux ! Abandonnez ces regrets. Lorsque vous entendez « Repentez-vous de vos fautes passées », dites-vous bien que tout cela n’est qu’une distraction inventée par les religions pour vous empêcher de vous réveiller . Réveillez-vous ! C’est cela que signifie « se repentir ». Cessez de vous lamenter sur vos péchés. Réveillez-vous ! Essayez de comprendre que les pleurs sont inutiles . Réveillez-vous !
p 59 Les grands maîtres nous disent que la question la plus importante dans le monde est « Qui suis-je ? Ou plutôt « Qu’est-ce que « Je » ? Quelle est cette chose appelée « Je » ? Quelle est cette chose que j’appelle « moi » ? (…) Qui est cette personne qui comprend ? Il est important de répondre à cette question ? C’est le fondement de tout le reste.
p 65 Nous passons la la majeure partie de notre vie
Commenter  J’apprécie          11
Anthony De Mello
Le ministère de l'Agriculture avait décrété que les moineaux représentaient une menace pour les récoltes et qu'il fallait les exterminer.
Cela fait, des nuages d'insectes que les moineaux auraient mangés s'abattirent sur la moisson et se mirent à dévorer les récoltes : le ministère décida d'utiliser des pesticides très coûteux.
Les pesticides firent monter le prix des denrées. ils mirent aussi en danger la santé des gens. On découvrit trop tard que c'étaient les moineaux qui, en se nourrissant à même les récoltes, contribuaient à conserver la nourriture saine et bon marché
(ANTHONY DE MELLO : "HISTOIRES D'HUMOUR ET DE SAGESSE" (pp 179-180)
Commenter  J’apprécie          20
Anthony De Mello
Un berger était en train de faire paître ses moutons, quand un passant lui dit : « C’est un beau troupeau de moutons que vous avez là. Puis-je vous demander quelque chose à leur sujet? – « Bien sûr » dit le berger.

L’homme demanda : « Quelle distance diriez-vous que vos moutons parcourent chaque jour? – Lesquels, les blancs ou les noirs? – Les blancs. – Bien, les blancs parcourent à peu près quatre milles par jour.- Et les noirs ? - Les noirs aussi.

Et quelle quantité d’herbe diriez-vous qu’ils mangent par jour ? Lesquels, les blancs ou les noirs? – Les blancs.

Bien, je dirais que les blancs mangent à peu près quatre livres d’herbe par jour - Et les noirs ? - Les noirs aussi.

- Et combien de livres de laine diriez-vous qu’ils donnent chaque année ? Lesquels, les blancs ou les noirs? – Les blancs.

Bien, je dirais que les blancs donnent à peu près six livres de laine par année, au moment de la tonte. - Et les noirs ? - Les noirs aussi.

Le passant était intrigué :  Puis-je vous demander pourquoi vous avez cette étrange habitude de partager votre troupeau en noirs et en blancs chaque fois que vous répondez à l’une de mes questions ?

Bien, dit le berger, c’est tout naturel. Les blancs sont les miens, voyez- vous? - Ah ! Et les noirs ? - Les noirs aussi, dit le berger.
Commenter  J’apprécie          31
L'EXPLORATEUR

L'explorateur était revenu parmi les siens,
qui étaient désireux de tout savoir sur l'Amazone.
Mais comment pouvait-il jamais enfermer dans des mots
le sentiment qui avait envahi son cœur,
quand il avait aperçu des fleurs d'une beauté à vous couper le souffle
et perçu les bruits de la forêt, la nuit ?
Comment communiquer ce qu'il avait ressenti dans son cœur,
quand il avait pressenti le danger des bêtes sauvages
ou poussé son canoë au-dessus des régions traîtresses du fleuve ?

Il dit à ces gens : « Allez trouver par vous-mêmes.
Rien ne remplace le risque personnel et l'expérience personnelle. »
Pour les guider, tout de même, il traça un plan de l'Amazone.

Les gens s'emparèrent du plan, l'encadrèrent et l'affichèrent dans leur hôtel de ville,
s'en firent des copies personnelles et quiconque possédait une de ces copies
se considérait comme un expert de l'Amazone :
ne connaissait-il pas, en effet, tous les détours, toutes les courbes du fleuve ?
ne connaissait-il pas sa largeur et sa profondeur,
la localisation des rapides et celle des chutes ?

L'explorateur ne vécut que pour regretter ce plan.
Peut-être eût-il été préférable qu'il ne traçât rien.
Commenter  J’apprécie          20
LA FORMULE

Le mystique revenait du désert.
« Dites-nous, lui demanda-t-on : à quoi ressemble Dieu ? »
Mais comment pourrait-il jamais enfermer dans des mots
ce qu'il avait expérimenté dans les profondeurs de son cœur ?
Est-il possible d'enfermer la vérité dans des mots ?

Finalement, il leur donna une formule - combien gauche, combien inadéquate -,
dans l'espérance que certains de ceux qui la lui avaient demandée
puissent être tentés, grâce à cette formule,
d'expérimenter eux-mêmes ce que lui avait expérimenté.

On s'empara de la formule ; on en fit un texte sacré ;
on l'imposa à tout le monde comme une croyance sacrée.
On fit de grands efforts pour diffuser le texte à l'étranger.
Certains donnèrent même leur vie pour cette cause.

Et le mystique fut attristé.
Peut-être eût-il mieux valu qu'il ne parlât pas
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anthony De Mello (194)Voir plus

Quiz Voir plus

La Saga Harry Potter (Difficile)

À qui appartient le sang dont les vêtements du Baron Sanglant sont tachés ?

Mimi Geignarde
Nick-Quasi-Sans-Tête
La Dame Grise
Le Moine Gras

15 questions
251 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter : Coffret, Tomes 1 à 7 de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}