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Au programme :
L'édito de Patrick Cohen - Boulangers : les factures plafonnées
Invité : Frédéric Dabi - Directeur général de l'institut de sondage IFOP
Boulangers : un enjeu symbolique ?
le président qui voudrait être « du côté des gens »
Retraites, Inflation : le risque de l'étincelle
Vers un retour des gilets jaunes ?
Réforme des retraites : le chiffon rouge ?
Retraite à 65 ans : un symbole qui ne passe pas ?
Assurance chômage : un recul tactique du gouvernement ?
Émilie Tran Nguyen - Emmanuel Macron au chevet des médecins
Invités : Christophe André et Antoine Pelissolo
Les Français et la peur des autres
L'anxiété sociale, le nouveau mal du siècle ?
Anxiété : La tentation du repli sur soi
Comment lutter contre la peur des autres ?
La Story de Mohamed Bouhafsi - le grand déballage du Prince Harry
Le 5/5 :
L'ONU alerte sur la situation des femmes en Afghanistan
Les chasseurs en position d'arrêt
L'interview hors norme du président
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En rougissant, l’individu qui se sent menacé montre à l’autre qu’il reconnaît une erreur, voire une infériorité ponctuelle, pour éviter un combat inutile et dangereux. Cependant, il ne faut absolument pas en conclure que le rougissement est un signe de faiblesse, et ceci pour deux raisons. Tout d’abord, ces réactions automatiques de notre corps et de notre esprit, programmées dans notre cerveau « animal », ne sont plus adaptées aux situations que nous vivons réellement aujourd’hui. Il ne s’agit en effet que de réflexes archaïques, à ne pas prendre au pied de la lettre car nous ne sommes plus des hommes des cavernes sans langage ni intelligence.
La dépression s'accompagne souvent de dérèglements physiques et physiologiques dont les plus fréquents concernent le sommeil : grande difficulté à s'endormir, réveils à répétition pendant la nuit, insomnie en fin de nuit, cauchemars, etc. Ces troubles du sommeil peuvent entraîner une fatigue importante, ou encore un irritabilité et des troubles de la concentration. L'insomnie est le symptôme le plus fréquent, mais certaines personnes déprimées ressentent au contraire un besoin excessif de dormir (hypersomnie) qui les contraint à se coucher plus tôt que d'habitude le soir, à se lever tard ou à faire des siestes dans la journée.
Cela étonne toujours, mais nous avons, biologiquement, beaucoup de points communs avec la plupart des mammifères. Et ceci aussi bien en ce qui concerne le patrimoine génétique (98% de l'ADN identique à celui des singes) que la constitution de notre cerveau, beaucoup de structures étant les mêmes chez les rats ou les souris. C'est le cas par exemple de notre cerveau émotionnel, celui qui génère les peurs.
Ce que l'on achète, la manière dont on vit, les critères qui motivent notre vote, les comptes que nous demandons à nos élus, les changements que l'on opère au niveau de son entreprise, de sa commune ou de l'école de ses enfants, sont autant d'actes qui façonnent le type de société que l'on devient.
Quand cela est nécessaire, le fait de savoir vers qui se tourner pour trouver de l'aide, sans crainte ni honte, est évidemment la condition sine qua non d'une démarche de soin.
Du point de vue des psychiatres et des chercheurs, il est en effet possible et nécessaire de mieux comprendre comment la résilience, l'optimisme, la compassion ou l'engagement social peuvent contribuer à réduire les risques des maladies mentales en explorant par exemple comment ces dimensions agissent sur la biologie cérébral dans un sens positif.
Beaucoup d'hypothèses tentent d'expliquer les phobies par le décalage qui existe entre notre équipement cérébral, qui est le même que celui de nos ancêtres Homo Sapiens d'il y a 100 000 ans, et l'environnement dans lequel nous vivons qui, lui, a beaucoup changé.
Cette approche positive de la psychiatrie présuppose une attention prioritairement centrée sur le bien-être, la dignité et l'information des personnes concernées, qu'ils s'agisse des patients, de leurs proches ou de toute personne s'interrogeant sur ses possibles fragilités. Ce postulat de bienveillance et de respect peut paraître trivial, voire lénifiant, mais nous savons bien qu'il n'a pas toujours été présent dans l'image que la psychiatrie a donné d'elle-même dans l'histoire.
La solastalgie est un néologisme issu de la contraction du mot anglais solace (réconfort) et de la racine grecque algos (douleur). Inventé par Glenn Albrecht, il décrit le sentiment douloureux de voir un endroit connu - source de réconfort et d'ancrage biographique - modifié sans retour en arrière possible.
Le refus de toute stigmatisation est un second principe essentiel [...] Les troubles psychiques sont, pour la plupart, l'amplification et la pérennisation de fragilités que nous avons tous plus ou moins, et leur fréquence élevée confirme bien que nous pouvons tous être concernés un jour ou l'autre.