AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antoine de Caunes (42)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Perso

J’ai grandi avec Antoine de Caunes et Canal + et j’aime ce gars, son œil qui frise, pas dupe, sa façon de faire sérieusement des choses qui ne le sont pas. Et ceux qu’il aime dans le domaine artistique sont le plus souvent des gens dont j’aime le travail. Alors forcément, ces moments vécus et racontés qui mettent plus en lumière les artistes qu’il admire que lui-même mettent en joie et rendent l’âme légère le temps de la lecture. Dans son style-signature dont la voix s’entend à la lecture, il démontre à l’anglaise que l’auto-dérision ne se confond pas avec de la fausse modestie. Moi, personnellement, j’ai adoré accompagner quelques centaines de pages ce gars qui m’accompagne depuis 40 ans.
Commenter  J’apprécie          00
Perso

J'adore Antoine de Caunes. Il est parmi ceux qui m'auront le plus fait rire à la télé. Dans Perso, il nous livre souvenirs et anecdotes personnelles avec un style d'écriture vraiment agréable, bien écrit, bourré d'humour et de gags, et pourtant, pourtant, je me suis ennuyée !!!



C'est ce que je retire de cette lecture : un paradoxe étrange entre des phrases ciselées, où l'humour jaillit toutes les deux lignes, et les chutes, euh, plates et mornes des souvenirs ou anecdotes qu'il raconte. Pour chaque chapitre quasiment, j'ai préféré les digressions au sujet principal.



Bon, je suis quand même allée voir les photos de Garcia à l'enterrement de Philippe Gildas... Et j'ai appris plein de choses, mais bon sang, quel ennui quand même !
Commenter  J’apprécie          30
Une ambulance peut en cacher une autre

Une ambulance peut en cacher une autre / Antoine de Caunes/Albert Algoud

Pour ceux qui n’ont pas pu regarder chaque soir l’émission sur Canal plus, ce recueil reprend la description de chaque invité quotidien. Sous une forme qui se veut drôle et pleine d’humour, Antoine de Caunes et Albert Algoud donnent effectivement dans le genre hilarant et riche de sous entendus. On retrouve ainsi parmi tant d’autres Bertrand Blier, Guy Bedos, Richard Bohringer, Hugues Aufray, Daniel Auteuil, Jack Lang et Charles Aznavour.

Cela reste relativement intéressant et rappelle des soirées distrayantes. Mais bon, ce n’est que de la télévision mise à l’écrit, pas de la littérature même si les passés simples et les subjonctifs abondent.

Commenter  J’apprécie          50
Almanach

En général j'aime les almanachs.

En général j'aime l'humour.

Pas de pot,en général je n'aime pas qu'on fasse de l'humour en prenant des têtes de Turc,sauf si c'est vraiment des gros salopards ridicules.

Du coup je n'ai rien aimé dans ce fatras.

Ou tellement peu que déjà je ne m'en souviens plus.

J'avais choisi ce livre dans la boîte à livres pour une raison idiote et vaine, Antoine de Caunes a fréquenté peu de temps un lycée privé catholique haut de gamme à Fontainebleau. J'ai été punie de ma bêtise à vouloir tout écumer de ma nouvelle région d'adoption.

je me demande si déjà il se moquait de ses condisciples avec la même ardeur agressive et gratuite.

Et puis non,en fait, ça m'est égal.

Ce n'est pas ma tasse de thé.

La preuve,je vais me faire un café.
Commenter  J’apprécie          40
Dictionnaire amoureux du Rock

Où l'on apprend donc que Tony Garnier (!) aurait été bassiste de Peter Gabriel (et non Tony Levin, bien sûr).

Ce dico est une sélection hautement subjective de coups de coeur de De Caunes si, il a eu son importance télévisuelle générationnelle, ne fait pas partie de mes préférés, et certainement pas en tant que plume rock. Reste un ouvrage plaisant, dans une certaine mesure, pour l'amateur de musique que je suis, pour telle ou telle anecdote trouvée au coeur de ce fourre-tout alphabétique.

Mais que de coquilles dans les noms ou titres d'albums ou de chansons (Rocky Ericson, "Three Imaginery Boys" etc...)! Je tique toujours quelque peu là-dessus, surtout si l'auteur est connu et l'éditeur capable d'avoir des relecteurs...Pouvait mieux faire.
Commenter  J’apprécie          00
Perso

Ce livre n est pas une autobiographie mais plutôt un recueil d anecdotes et de souvenirs du célèbre animateur.

Les chapitres étant indépendants les uns des autres c est le genre d ouvrage que l on peut picorer chaque jour lorsque l on a un peu de temps.

Le récit est agréable quoiqu' un peu classique.

Venant de sa part on pouvait s attendre à ce que ce soit un peu plus drôle ou un peu plus surprenant d autant que le créateur de Didier Lembrouille ,entre autres, s y révèle finalement très peu.
Commenter  J’apprécie          20
C'est beau mais c'est triste

Depuis l'arrêt de Popopop sur Inter je suis en manque d'Antoine de Caunes, donc je me suis dit autant en lire.

Un peu moins réussi que le premier, je trouve, plus poussif, mais ça reste un plaisir de retrouvé Sam Murchinson et Antoine forcément, d'autant plus que Antoine est très présent, enfin une version alternative. Toujours cette patte Frédéric Dard qui fait bien passé le récit avec une touche De Caunes en plus. Une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Perso

Extrement déçu de cette biography. ON retrouve pourtant toute la faconde, les sourires, les privates jokes, les envies, les references de de caunes, mais c'est fouille, comme si il l'avait écrit sur plusieurs années . une chronologie aurait surement permis de mieux percevoir les aventures extraordinaires de Antoine .
Commenter  J’apprécie          10
Perso

Comme beaucoup de personnalités médiatiques, Antoine de Caunes aurait pu sortir d’austères mémoires poussiéreuses à l’aube de ses 70 ans. C’est mal le connaître. Avec Perso, il se livre à des exercices de style autour de souvenirs, d’anecdotes et d’histoires personnelles.



Antoine de Caunes revient en partie sur son parcours et sur ceux qui l’ont accompagné. Bien connu par le passé comme trublion télévisuel dans des émissions comme Eurotrash ou en duo avec José Garcia dans Nulle Part Ailleurs, c’est aujourd’hui un passeur de culture dans la série d’émissions fantasques La Gaule d’Antoine, et de pop-culture avec Popopop sur France Inter avec Charline Roux.



C’est aussi un hommage à ceux qui jalonnent sa culture et qu’il a pu rencontrer : de ses idoles comme Frédéric Dard, Keith Richards ou bien sûr Bruce Springsteen auquel il voue un véritable culte, à ses amis et partenaires de travail de l’ombre comme Laurent Chalumeau ou encore Peter Stuart, et enfin à sa famille.



Si c’est un livre très personnel, de Caunes reste très pudique dans ses souvenirs avec une retenue très British héritée de sa mère (pourtant française). C’est une écriture sincère, souvent drôle bien sûr, mais aussi tendre et touchante. Au delà des souvenirs, ce livre est l’occasion de découvrir sa plume : un style qui réconcilie son amour pour une littérature classique et une littérature au style oralisé et direct comme San Antonio.



C’est le livre d’un passionné de pop-culture qui l’aura défriché avec passion depuis plusieurs décennies mais qui l’aura aussi marqué. Dans un style très fluide, Antoine de Caunes livre un ouvrage passionnant que l’on dévore avec plaisir. Un texte qui ne s’adresse pas seulement à son public mais à tous ceux qui partagent sa passion pour la pop-culture.

Commenter  J’apprécie          00
C'est bon mais c'est chaud

J'avoue que le style polar me plaît bien déjà à la base, mais j'ai adoré celui-là, pourtant il ne bouscule pas le genre, tous les clichés sont là, mais le gros point positif c'est la touche De Caunes. Ce bouquin a parfois des accents à la Frédéric Dard, ce qui n'est pas étonnant car les deux hommes se connaissaient et qu'Antoine est un afficionado de San-A, bref j'ai adoré, l'ambiance, la gouaille, les référence en bas de pages à des bouquins qui n'existe pas et avec des titres fleuris comme "Un bourbon, petite fille ?" par exemple.

Un très bon moment, la suite m'attend sur une étagère !
Commenter  J’apprécie          20
Perso

A.de Caunes, ce troublion de la télé, de la radio, cette encyclopédie du rock (référence au fait qu'il soit l'auteur aussi du Dictionnaire amoureux du Rock), est de ces personnes publiques que l'on suit toute une vie : Rapido, Nulle Part Ailleurs, le cinéma, la France, l'Angleterre, France Inter et j'en passe, ces stars qu'il a croisé et ses complices avec lesquels il créera de l'immortel, notamment des moments inoubliables de la télévision. Ce recueil est un condensé d'anecdotes, moments de vie, rencontres, etc. Parmi tous ces chapitres, son interview de Keith Richards me donnera envie de lire sa bio (à Keith, pas Antoine : ça c'est fait !).

Beaucoup de respect pour cet homme, encore plus en refermant ce livre. Je lui dois (comme beaucoup) d'avoir décomplexé sur mon accent british. Enfin, "le saviez-vous" : la couverture est dessinée par son gendre, Jamie, accessoirement célèbre pour l'énormité de ces dessins de Gorillaz (entre autres). Et tant de choses encore...
Commenter  J’apprécie          382
Perso

Aussi loin que je me souvienne, Antoine de Caunes à toujours fait partie de "mon monde", tout d'abord en étant gamin, il était la voix de Lucky Luke dans les nouvelles aventures de Lucky Luke, une série qui a développé en moi un amour profond pour le cowboy solitaire, ensuite, je me rappelle de rediffusions de Nulle par ailleurs pendant mon adolescence, puis, ça a été un vrai plaisir de la retrouver dans l'aventure Kaamelott et enfin je l'écoute régulièrement dans Popopop sur France Inter.



Donc étant un grand fan de ce monsieur, je me suis régalé à lire ce bouquin, ces dix jours passés à lire ses aventures ont été un plaisir, on se laisse porter par les mots en entendant la voix d'Antoine dans sa tête, en plus agrémenter de tout un univers qui m'est familier, Frederic Dard ou Jean Rochefort par exemple, et quel plaisir de découvrir ses parents que personnellement je ne connaissais pas vraiment.



Bref, un très bon moment, et un livre un peu particulier, car c'est mon premier emprunté à la médiathèque, ce qui vaut d'être précisé :)
Commenter  J’apprécie          20
Perso

🍷Confessions de comptoir



Qui n’a jamais rêvé de partager un verre avec l’une des personnalités qui a marqué sa jeunesse ?



C’est ce que m’a offert Antoine de Caunes avec Perso !



Enfant de Canal plus biberonnée à NPA, j’ai des milliers de souvenirs mémorables de ses pitreries menées de concert avec Garcia. Ils se sont invités dans mon salon à l’heure de l’apéro pendant tant d’années qu’ils faisaient presque partie de la famille. A ceci près que je ne connaissais pas grand chose de l’homme qui se cachait derrière l’agitateur du PAF.



Dans Perso, Antoine nous livre un peu de l’homme. Rien de trop intime … Mais à coup d’anecdotes et de billets d’humeur, il nous régale et nous dévoile un peu des coulisses de sa vie.



Un grand merci à Sonatine pour ce livre qui se déguste comme un sachet de bonbons, en le dévorant d’une traite ou en le faisant durer pépite après pépite.

Commenter  J’apprécie          10
Perso

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Antoine de Caunes, c'est l'animateur emblématique d'émissions culte sur Canal+, comme Rapido, les Enfants du Rock, Nulle part ailleurs ou Eurotrash; il a également côtoyé le grand écran, des deux côtés de la caméra, avec un succès plus mitigé.

Maintenant, soyons clairs, si vous ne le connaissez pas, passez votre chemin, car ce Perso est un recueil d'anecdotes, de tranches de vie qui ne peuvent plaire que si le lecteur connaît, apprécie et s'intéresse à la vie de l'auteur. Même si la plume d'Antoine est habile, même si les tournures de phrase sont finement ciselées et les jeux de langage souvent inventifs et amusants, je conçois mal qu'on puisse trouver beaucoup d'intérêt dans ce bouquin si on n'a pas été bercé par les imitations de Didier l'Embrouille ou le rythme-mitraillette affolant de Rapido.

Dans le cas contraire, on trouvera un certain plaisir curieux à en savoir plus sur sa famille, son amour pour Bruce Springsteen et le rock en général, la petite reine et, évidemment, son approche particulière et éminemment respectable du journalisme et de la télévision.

Rien d'indispensable bien sûr, mais un voile légèrement levé sur la vie d'une icône du PAF que j'ai, perso, toujours apprécié.
Commenter  J’apprécie          40
Perso

C’est dans ce livre, et nulle part ailleurs, que l’animateur de « Popopop » égrène souvenirs et anecdotes.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
Commenter  J’apprécie          00
Perso

Ses potacheries jubilatoires avec José Garcia sur le plateau de Nulle part ailleurs, et plus largement le rôle très important qu'il occupait dans le talk show phare des années quatre-vingt-dix qui mélangeait tous les genres avec un bonheur inégalable, auront assurément marqué toute une génération de spectateur et continuent assurément de le faire.



Il faut dire que le toujours très talentueux Antoine de Caunes balade son espièglerie, et son irrévérence depuis quatre décennies dans le PAF, mais sans qu'on ait pour autant l'impression de bien le connaitre.



Heureusement, la lecture de Perso, son autobiographie parue en octobre dernier, permet à tous les fans de l'émission d'en apprendre un peu plus sur lui.



Un peu, seulement, puisqu'on pouvait le prévoir avec Mr De Caunes, le plus british des amuseurs du PAF français n'allait pas nous offrir un épanchement totalement impudique et sensationnaliste...



Et c'est bien cet équilibre là entre confidence et retenue, qui fait tout le sel de ce joli recueil de souvenirs..



A travers un inventaire d’anecdotes tantôt drôles, tantôt émouvantes, parfois rocambolesques, Antoine de Caunes revient en quelques pages sur des pans importants de sa vie mais le fait toujours avec pudeur et sans jamais verser dans le sensationnalisme.



Le légendaire Didier Lembrouille de « Nulle Part Ailleurs » nous raconte, parfois à la manière même d'un Philippe Delerm (son chapitre sur les chats ou les chevaux) , des récits drôles ou touchants, avec ce sens de la formule et cet esprit de synthèse qui caractérisent bien l'homme au débit mitraillette de malheur..



Dans Perso, Antoine de Caunes raconte avec pudeur les coulisses de 40 ans de délires télévisuels et le lecteur, amusé et attendri, voit les anecdotes croustillantes se ramasser à la pelle.



Il le fait avec un vrai talent d'écriture, et une façon finalement très rock de raconter, avec toujours ce souci de légèreté, des événements d'une vie parfois très lourds ( des parents qui disparaissent, une dépression qui survient sans que l'on puisse y faire grand chose....)



De sa rencontre avec des personnalités qu'il admire, des artistes aussi complets que différents que Sempé, Laurent Chalumeau Bruce Springsteen, Stephan Eicher, Jean Rochefort, Alexandre Astier à José Garcia, à ses quelques désamours ( avec notamment une Françoise Giroud rhabillée pour l'hiver) Antoine de Caunes raconte ses souvenirs l'air de rien, et sans pour autant jamais prendre le melon.



Perso s'avère être un très exaltant exercice d'humour d'humilité et de tendresse qu'on vous recommande sans hésiter!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          180
Rubrique Abracadabra

Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.

Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.

Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.

Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.

Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.

Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
Commenter  J’apprécie          240
Perso

Pétillant, irrévérencieux avec légèreté, respectueux en profondeur...Ces billets, comme annoncés, papillonnent d'un moment à l'autre dans la vie de l'auteur, dont la plume allie impertinence et élégance. On rencontre avec lui "Le Boss", Bruce Springsteen, on se promène dans le Trouville de son enfance, il nous emmène dans les coulisses de NPA ou sur la scène des César, nous conte des tranches de vie sur ses tournages de cinéma ou lors d'interviews musicales, mais nous fait aussi, avec pudeur, découvrir sa sphère familiale. J'ai aussi beaucoup apprécié de découvrir à travers ses yeux des personnages que j'adore, comme Philippe Gildas, Jean Rochefort, Stephan  Eicher, Clint Eastwood..

J'ai adoré ses tacles tout en finesse, et ai maintes fois ri devant une franche sincérité,  sans gants ni langue de bois:



"D'ailleurs,  pour en finir avec cette fable de la grande famille de l'industrie cinématographique (qui devient occasionnellement une "familia grande", quand des Brisseau ou Polanski s'en mêlent)...p.98.



Ma jeunesse a été rythmée par son duo avec José Garcia sur le plateau de NPA, j'admire depuis son érudition,  et la complicité qui transpirait de sa relation avec Philippe Gildas ( dont je recommande en passant également la biographie  " Comment réussir à la télévision quand est petit, breton, avec de grandes oreilles", précédemment chroniqué sur mon compte). J'ai donc adoré découvrir de nouvelles facettes du personnage, derrière lequel on perçoit,  avec bonheur, un peu de l'homme, aussi!

Merci @sonatineeditions pour ce vrai moment de bonheur !
Lien : https://instagram.com/danygi..
Commenter  J’apprécie          70
C'est beau mais c'est triste

Lecture décevante. Et je suis déçu d’éprouver cette déception. Malheureusement, aucun autre mot ne pourrait plus justement exprimer mon ressenti. Connaissant, et reconnaissant, le talent de l’auteur, il ne peut en être autrement, d’ailleurs. Drôle, intelligent, sobre, comment se fait-il qu’il se soit raté à ce point là dans ce rôle d’auteur de polar sombre à la sauce année 80 ? Etonnant mystère.



L’histoire, oscillant entre classique et banale, est une vengeance à assouvir. Un détective privé aux méthodes musclées et expéditives, voit l’un de ses amis, trempant, de temps en temps, dans des histoires louches à la légalité toute relative, se faire découper en morceaux sans raison apparente. De maigres indices en étonnantes fulgurances, il devra parcourir les rue de New-York et de Paris pour découvrir ce qui a mené à cette boucherie. Avec, comme morbide obsession, le châtiment impitoyable des coupables. C’est une course poursuite mêlant Seconde Guerre Mondiale, grands crus et télévision. Voilà, le décor est planté. Vite fait, bien fait.



Et ça ne prend pas. Pour plusieurs raisons. La principale en est ce héros, ce détective, qui n’est rien d’autre qu’un cliché ambulant réussissant, à lui seul, à rassembler tout ce qui est détestable chez un américain pur jus, fier de son inculture, de sa violence et de sa triste répartie. Ses traits d’humour tombent à plat. Ses réflexions sont inexistantes. Il fonce, et c’est tout. Le second rôle principal aurait pu être considéré comme une preuve d’humilité de la part de l’auteur qui l’incarne en personne tout en lui donnant des allures de benêt suffisant et pleutre. Malheureusement, cela ne sonne pas suffisamment juste pour que le lecteur apprécie le second degré dont De Caunes fait preuve, maladroitement. Et puis tout cela manque de liant. C’est cousu de fil blanc, lacunaire et invraisemblablement « déjà vu ». Dommage.
Lien : https://unecertaineculture.w..
Commenter  J’apprécie          10
C'est beau mais c'est triste

Ce qui rend ce roman sympa avant tout à mon sens c'est le style argotique de l'écriture. A. de Caunes utilise un vocabulaire, des expressions, fait des comparaisons tellement inattendues que s'en est très drôle. On retrouve toute la verve qui font de lui quelqu'un qu'on adore. Heureusement, ça compense le scénario parfois un peu pauvre de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Antoine de Caunes (450)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? 🎬 💰

Y'a du rififi à Paname ! Pépé le Moko s'lance dans une razzia sur la chnouf ( la horse, quoi). Et v'là t'y pas que le cave se rebiffe et s'met à gueuler « Touchez pas au grisbi ! » J'te jure ...

andré raimbourg
angiolino ventura
bernard blier
constantin hokhloff
jean moncorgé
ivo livi
alain delon

1 questions
45 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , cinéma français , argot , titres , films , historiettes , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}