Antoine de Saint-Exupéry

Le Petit Prince n'est ni plus ni moins que LE livre qui marquera à jamais mon existence. Je l'ai lu pour la première fois à 11 ans, avec mes yeux d'enfant qui ne saisissaient pas toute la profondeur et la philosophie du texte. Je m'étais identifié au personnage et avais le sentiment que Saint Exupéry comprenait ce qui se passait dans la tête des enfants. J'étais cet enfant que les adultes découragent et ne comprennent pas. J'étais cet enfant, désireuse de quitter mon confort pour découvrir le monde. J'étais cet enfant qui aurait ri dans le désert et qui voyait du beau dans tout. J'ai relu le livre à 15 ans. La naïveté et l'innocence de l'enfance m'avaient quitté et avaient laissé place à un esprit critique en pleine évolution. J'étais avide de comprendre les métaphores, les paraboles, saisir toute la philosophie du texte et pouvoir en parler avec sérieux comme le font les grandes personnes. J'ai décortiqué le texte, analysé les métaphores, disséqué les images pour en trouver le ou les sens. Le texte avait perdu à mes yeux, de sa poésie, mais s'était enrichi en réflexions. J'ai relu le livre à 18 ans, car j'avais le sentiment de ne pas en avoir fait le tour, de ne pas avoir tout découvert, et l'histoire s'est révélée comme un puit sans fond. Je l'ai relu à 26 ans et, était-ce parce que j'étais mère, la simplicité du texte, la naïveté des mots m'ont bouleversé. Voilà que Le Petit Prince prenait le visage de mes enfants et me renvoyait à ma propre enfance. Je l'ai relu à 30 ans, non pas pour moi seule, mais pour mes filles, en "histoire du soir". Le conte est devenu partage et transmission. Je voyais dans leurs yeux qu'elles ne comprenaient pas tout et ai revu à travers leur regard la petite fille de 11 ans que j'avais été la première fois que j'ai découvert ce conte. A chaque âge, j'ai eu une lecture, un regard différent. Aujourd'hui, je l'appelle "mon livre compagnon", celui qui ne me quittera jamais, que je relirai certainement avant mes 50 ans et sur lequel je porterai le regard de l'âge presque mûr. Dès mes 11 ans et jusqu'à aujourd'hui, j'ai, à chaque lecture, été transportée par l'émotion. Ce conte parle autant au coeur qu'à l'intellect. S'il y avait un livre que j'emporterai dans ma tombe (ou sur une île déserte, c'est moins glauque), ce sera incontestablement celui-la.

Que dire de plus sur ce livre qui n'a pas encore été dit ?

Le Petit prince est un incontournable dans le monde de la lecture qu'on soit un enfant ou un adulte. Le ressenti direct ne sera peut être pas le même mais lire ce roman adulte est tout aussi beau, poétique et symbolique. Peut être encore plus symbolique même.



Le petit prince est une très jolie histoire avec de belles leçons de vie et c'est ça l'important. A la manière d'une fable, chaque rencontre que va faire le petit prince est porteur d'un message comme l'invitation à aller vers les autres, prendre soin d'autrui pour entretenir une relation ou encore que toute relation demande du temps et de l'effort et il y en a bien d'autres.

Sa rencontre avec le renard est la plus marquante mais toutes sont intéressantes.



En lisant ce roman, on a envie de tout noter. Chaque phrase, chaque mot tant ce roman nous parle.

Il faut le lire et le relire et surtout le transmettre aux générations suivantes.

Pour moi, le Petit Prince est une merveilleuse poésie qui me réchauffe le coeur et me laisse pensive, un peu sonnée, un léger sourire au coin des lèvres. Je suis émue mais aussi un peu tristoune, voilà pour moi l'effet Petit Prince. C'est tellement réducteur d'entendre que c'est un livre pour enfant, pas du tout, même s'il est en effet à la portée des plus jeunes, c'est un petit livre à garder contre son coeur quel que soit son âge. J'ai tendance à croire que plus l'on vieillit plus on l'apprécie.

J'ai une tendresse particulière pour St Exupéry, je passe presque chaque jour devant la stèle commémorative de son dernier vol, le 31 juillet 1944, et je ne manque jamais de lui faire un clin d'oeil.

Enorme coup de coeur (est-ce une surprise?) pour ce court conte philosophique d'une beauté et d'une sensibilité incroyables.

C'est l'histoire d'une rencontre, celle d'un aviateur perdu en plein désert et d'un petit prince tombé du ciel.

Le récit est plein d'imagination, de poésie et de délicatesse. Il est très justement servi par des illustrations charmantes.

Antoine de Saint-Exupéry aborde des thèmes universels comme la beauté ou la mort et tente de transmettre certains messages, certaines valeurs, comme l'amour, la tolérance et le respect (notamment de la nature).

Je comprends maintenant parfaitement pourquoi il fait parti des livres préférés des français et des classiques de la littérature.

A mettre entre toutes les mains, pour s'enchanter face à tant de pureté et d'imagination.

Je ne pense pas qu'il soit utile de présenter cette œuvre mondialement célèbre pour la énième fois. Il s'agit d'une relecture, un livre lu quand j'étais petite et pour lequel je n'avais gardé absolument aucun souvenir, les images qui m'en restaient comme la rose et le renard provenant de la connaissance collective et des citations croisées de-ci de-là, d'où ma première note juste moyenne. En gros, il ne m'avait pas marqué.



Comme il est facile à trouver et court, je me suis décidée à redécouvrir cette œuvre majeure qu'on ne sait jamais trop bien où classer, si dans le roman initiatique, le conte philosophique, ni même s'il est destiné aux adultes ou aux enfants. Ce "problème" vient sans doute du fait qu'il existe de nombreuses interprétations de chaque chapitre, une lecture entre les lignes propres à chacun, à son âge, à son expérience ou à sa vie, ce qui en fait son côté unique. Ces multiples lectures et significations font qu'on se sent facilement touché par le Petit Prince et ses réflexions, c'est un livre que l'on s'approprie, que l'on fait sien.



Bien contente d'avoir redécouvert cette petite pépite plutôt que de la garder dans un coin de ma mémoire dans ma liste de lectrice avec une case "lu" cochée, et je n'ai aucun doute sur le fait que ma perception de ce texte à complètement changé depuis ma première lecture. Un ouvrage à garder près de soi pour le relire de temps en temps, quelques années plus tard, quand de nouvelles étapes ont passé.

Comme un bon nombre de lecteurs, j'ai connu cette oeuvre (franchement il n'y a pas d'autres mots) dans ma plus tendre enfance, et elle est resté mon livre de chevet durant plusieurs années. Impossible de comptabiliser toutes les fois où je l'ai relue.

S'il est un livre qui traverse le temps sans prendre une ride, c'est bien celui-ci.

Il était une fois un aviateur qui volait au-dessus du désert, en regardant les étoiles. Un aviateur auquel le vol avait appris des valeurs, qu'il voulait nous faire transmettre dans ses écrits. Un aviateur qui était aussi un excellent écrivain, qui nous dépeignait dans ses récits, avec sa plume tellement poétique, ses expériences. Un aviateur qui a écrit plus d'un chef-d'oeuvre, dont l'un des plus connus est ce beau chef-d'oeuvre qu'est Terre des Hommes. Ce livre est simple, mais il est fort, car il respire des valeurs de travail et car il questionne l'humain.

L'expérience saint-exupérienne ne s'oublie pas, et l'on découvre chaque jour quelque chose de nouveau dans ses écrits.

le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry m'accompagne depuis que je suis enfant. La première fois que mon père me l'a lu, j'avais six ans.

Je me rappelle vaguement être resté perplexe devant cette rose désagréable et attristée, face à ce petit renard abandonné par son ami.

Par la suite, je l'ai relu, une fois, dix fois, en tout, plus de quarante fois. J'ai véritablement compris le sens de ce joli conte lorsque j'avais 11 ans. Je découvris par la suite, à chaque relecture un peu plus, les maux cachés derrière les mots, le sens caché et imagé par les multiples métaphores.

Peut-être pour un adulte, tant de découverte dans un petit récit peu semblé bien saugrenu, mais au sortir de l'enfance, ce petit livre a été pour moi un véritable cadeau de la vie, un petit guide de survie et d'espoir. En lisant le petit Prince j'ai souri, j'ai pleuré, j'ai réfléchi, j'ai grandi.

Chaque lecture a su m'apporter du réconfort dans mon quotidien, aujourd'hui encore et de nouvelles réponses, face à ce qui me questionnait.

Certains se diront, pourquoi ? Pourquoi derrière des métaphores enfantines et des phrases pseudo-philosophiques peu élaborées tant d'engouement ?

Je crois que le petit Prince est un récit magique. Magique car porteur d'un immense élan d'amour et d'espoir. Magique, car un récit capable à lui seul de combattre l'aigreur et le pessimisme de l'Homme, qui le ravage si souvent au quotidien.

Un récit pour enfants, pour adolescents, pour adultes ? Un récit je crois, surtout adressé aux personnes qui ont mal au coeur et qui souffrent. Un remède contre la fatigue, le non-sens et le deuil. le deuil des autres mais aussi le deuil de soi ; celui qui nous élague et nous construit chaque jour.

Que nous apprend le Petit Prince ? À apprendre à nous aimer et à aimer nos proches, à nous recentrer sur l'essentiel au quotidien, à faire nos propres choix et à aimer le monde qui nous entoure, même si on ne le comprend pas.

Ne jugez pas le Petit Prince sur sa simplicité ou son innocence, car toute la beauté de ce récit, réside dans ces deux mots.

Je vous souhaite à tous, de vous émerveiller devant la vie comme le Petit Prince, avec des yeux d'enfants. Et d'aimer, sans haine, avec chaleur, tendresse et sans concessions.

Mélancolique. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit à la fin de cette lecture pour le moins particulière. Tout le long de ces quelques pages, j'ai ressenti de la mélancolie. Les dialogues sont joyeux et tristes à la fois ; la fin aussi finalement. le petit prince est un personnage qui ne cesse de nous étonner. Il réfléchit de manière différente. Il n'est pas une « grande personne ». Il sait voir avec son coeur et pas avec ses yeux (les choses importantes sont invisibles pour les yeux).



J'ai bien aimé l'histoire du boa ouvert et du boa fermé. J'ai détesté les grandes personnes qui ont éteint cette vive lumière de créativité du personnage principal. J'imagine que c'était le but de l'auteur.



Antoine de Saint-Exupéry écrit vraiment très bien. C'est un livre pour enfant qui plaît aussi aux adultes. Je n'en connais qu'un seul autre comme ça, pour l'instant, et il s'agit de Biblo le Hobbit de Tolkien. En tout cas, je comprends maintenant pourquoi le Petit Prince est une oeuvre connue par tous : ce livre est vraiment superbe. Je le conseille à tous (et ne venez pas me dire que vous n'avez pas le temps ! Il contient à peine 90 pages !). Je m'imagine déjà en train de le lire à mes enfants, plus tard, en faisant toutes les voix (bien sûr!).



Ce que j'ai beaucoup apprécié, aussi, ce sont les dessins. Les petits dessins qui viennent entrecouper certaines parties de l'histoire. Les dessins du personnage principal, en fait, qui reprend peu à peu le goût à cela. Cette combinaison d'écriture et dessins (qui ne sont pas seulement des illustrations du texte, mais qui font également partie de l'histoire) est vraiment rafraîchissante. C'est un livre que je me vois facilement relire de temps en temps !

Relire Le Petit Prince une fois adulte est une expérience étonnante. Quel livre minuscule, est-on d'abord tenté de se dire : tout ce bruit pour un si court texte...! En regardant la couverture, on peut être tenté de sourire intérieurement, à la vue de ce gentil petit personnage à l'air rêveur : ah, l'innocence de l'enfance...On croit alors ouvrir un texte sympathique, inoffensif, plein de bon sentiments, déconnectés de notre réalité matérielle, de nos contraintes quotidiennes. On découvre, en réalité, pour qui veut bien s'y plonger plus en profondeur, un conte philosophique hors normes, universel, qui n'a pas pris une ride aujourd'hui, en 2017 - voire qui n'a jamais été aussi d'actualité pour certains chapitres.



Rarement, peut-être jamais, un texte n'a contenu une telle densité de réflexions, le tout écrit avec des mots compréhensibles par un enfant de 8 ans. C'est une prouesse qu'a réalisée Saint-Exupéry : faire passer, avec un langage simplifié à l'extrême, et sans aucune lourdeur grâce à des métaphores très poétiques, des messages puissants, qui parlent à tous, quel que soit son âge ou sa condition. Car contrairement à nombre de textes qui se contentent de poser des questions -invitant à développer, parfois péniblement, ses propres réponses-, Le Petit Prince apporte des (pistes de) réponse aux grandes questions de la vie - rien que ça. On dit parfois que chaque paragraphe du Petit Prince pourrait faire l'objet d'une dissertation entière. C'est sans doute vrai. La grande force de ce conte, cela étant, est qu'il laisse à chacun la possibilité de creuser ou non les grands sujets abordés. Finalement, dans le Petit Prince, on voit ce que l'on veut y voir ; et l'on reçoit ce que l'on donne...



ps : pour aller plus loin, difficile de ne pas renvoyer à la critique, brillante, de "Nastasia-B" : http://www.babelio.com/livres/Saint-Exupery-Le-Petit-Prince/36712/critiques/485444

Une critique qui, comme l'écrit un lecteur en-dessous, "déplie merveilleusement bien la signification philosophique et morale de cet ouvrage sans en enlever la magie ni la poésie".

C'est un vrai petit plaisir de relire ce livre à l'âge adulte.

Ce livre s'adresse aux enfants ainsi qu'à tous ceux qui n'ont pas perdu leur âme d'enfant et leur capacité à rêver et à s'évader. Chacun y trouvera son compte et sera touché à sa façon.

Chaque relecture offre une découverte nouvelle.

C'est une belle histoire pleine de poésie, de rêves, d'imagination et de philosophie. Magnifique.

N°824 – Novembre 2014.



LE PETIT PRINCE – Antoine de Saint-Exupéry - Gallimard.



Je relis une nouvelle fois ce texte que le monde entier connaît puisqu’il a été abondamment traduit dans de nombreuses langues. Parce qu'il met en scène un garçonnet blond un peu naïf qui est tombé du ciel et qui pose des questions inattendues, il a été présenté comme un conte pour enfants. Mais en est -ce vraiment un ? Certes le style dans le quel il est écrit semble s'adresser à eux et épouse même leur manière de s'exprimer. Les histoires merveilleuses qu'il renferme sont parfaitement imaginaires et s’accordent avec leur univers. Les aquarelles qui les accompagnent illustrent cette impression. Ces aventures de boas, d'éléphants, de moutons appartiennent à un bestiaire qui ne les laisse pas indifférents tout comme ce renard et ce serpent qui parlent, mais quand même !



Il est écrit par un homme qui garde de son enfance douillette un souvenir nostalgique et qui portait en lui ce livre depuis bien longtemps. Il est aussi un pilote, un homme tombé du ciel, mais dans un contexte où il risque sa vie. C'est sans doute une manière dire nous dire que dans ce monde il n'est pas vraiment à sa place, qu'il s'y sent mal, qu'il n'y est, comme chacun d'entre nous, que de passage, comme ce petit garçon tombé de l’astéroïde B 612 ! Quand il parle au pilote de son périple avant d'arriver sur terre il prend soin de préciser « Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas »

Il est dédié à une grande personne, son ami l'écrivain Léon Werth et le personnage secondaire, le pilote-témoin est un vrai homme qui écoute, parfois distraitement, ce que dit le garçon. Son métier l'a amené dans le désert qu'il a beaucoup survolé et où il a parfois été contraint de se poser en catastrophe. C'est plutôt un lieu de recueillement pour les adultes, Jésus, le père de Foucault y ont trouvé refuge pour réfléchir et orienter leur vie. C'est quelque chose comme un long poème en prose mais où se sont glissées des réflexions en forme d'aphorismes pour adultes sur l'amour, sur l'amitié, sur les travers de l'humanité et de ses préoccupations futiles, le prix du bonheur, la trace qu'on laisse après sa mort[« J'aurai l'air d'être mort et ce ne sera pas vrai »].... Quand il parle de sa rose, l'enfant fait tout autre chose qu'une référence à une simple fleur. Il y glisse des remarques de nature humaine, sur l'amour et sur l'éphémère. On peut y donner toutes les significations qu'on veut, moi j'y vois la fragilité des choses, des sentiments, des gens et de leur orgueil parfois destructeur, de l'amour aussi, bien sûr. St-Ex a connu une vie mouvementée jusque et y compris sur le plan sentimental et il n'est pas interdit d'y voir aussi un message personnel et même intime. Ce petit garçon parle vraiment comme un adulte surtout quand il se fait jardinier de sa planète ou ramoneur de volcans. Doit-on y voir des conseils de nature écologique (déjà). Ces histoires de graines de baobab qui envahiront sa planète s'il ne prend garde de les éliminer peut avoir une signification plus politique tout comme les trois arbres qui ont fini par coloniser l'espace en le détruisant. Il est convenu d'y voir les puissances de l'Axe (l’Allemagne, l'Italie et le Japon – nous sommes en pleine guerre quand le livre paraît). Le baobab est un arbre emblématique de l'Afrique. Il est le symbole de « l'urgence », du danger. On peut voir la fuite du temps dans ces couchers de soleil si prisés par le garçon ou dans la consigne de l'allumeur du réverbère. Le serpent et le renard qui sont ses interlocuteurs vont faire partie de son périple sur terre, ils l'accompagneront, le guideront, lui feront quitter cette planète pour retrouver la sienne, le symbole d'un passage qui pourrait bien ressembler à la mort, à sa recherche, à l'acceptation de celle-ci dont on a tant parlé pour St-Ex lui-même. (« Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit pas de bruit, à cause du sable ») -



Ce texte a fait l'objet de beaucoup de commentaires et d'interprétations jusque et y compris par des universitaires. En tout cas il n'a laissé personne indifférents. Les maigres remarques qui sont les miennes ne sont que des impressions de simple lecteur, rien de plus. Elles mériteraient sans doute de ma part plus amples développements. C'est bizarre, ce texte a dû un peu déteindre sur moi depuis tout ce temps. Je suis allé récemment dans le sud marocain et face au paysages d'ergs si simplement dessiné par St-Ex (« le plus beau et le plus triste paysage du monde »), j'y ai instinctivement cherché la trace de ce petit garçon aux cheveux d'or, j'avais tellement envie de croiser ne serait-ce que son regard et de pouvoir enfin écrire à son auteur «  qu'il est revenu » !

©Hervé GAUTIER – Octobre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..

En ces temps où nous assistons impuissants aux monstruosités d’une guerre déclenchée de façon insensée par un dictateur russe et menée par une armée russe inhumaine, je relis ce texte court, mais formidable de Saint-Exupéry, texte plein « d’espérance en l’Homme » comme le chantait si bien Nougaro dans son dernier album.



Ce texte était initialement destiné à servir de préface au livre « 33 jours » de son grand ami écrivain juif, et gaulliste, Léon Woerth (vous savez, celui à qui est dédié le Petit Prince!), livre qui raconte la débâcle de l’armée française en 1940.

L’armistice et l’avènement du « gouvernement de Vichy » empêcha la publication de ce livre et Saint-Exupéry va remanier et amplifier son texte, en l’écrivant pour son ami, qu’il ne nomme plus, mais aussi pour tous les français, « otages » des Nazis.



En six petits chapitres pleins de poésie et d’humanité, Saint-Exupéry décrit les ambiances inquiètes et troublées qu’il rencontre en ces jours de 1940, d’abord à Lisbonne, puis dans un transatlantique à destination des USA, et y mêle ses souvenirs de fraternité avec son ami, et avec des anarchistes lors de la guerre d’Espagne, et ceux de la vie au Sahara.



Et tous ces souvenirs servent en fait d’arguments pour introduire deux derniers chapitres extraordinaires et émouvants où l’auteur milite avec force pour le respect de l’Homme avec des phrases qui résonnent si fortement en ces jours sombres pour le peuple ukrainien, aussi en ces temps où les nationalismes prospèrent dans notre pays et en Europe dans un climat de rejet de l’autre.

Je vous en livre quelques unes:

« Respect de l’homme ! Respect de l’homme !... Là est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même ; il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans, en place d’un homme, le robot d’une termitière »

Ou encore:

« Nous reconnaissons comme nôtres ceux mêmes qui diffèrent de nous »

« Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. »

« Aucun d’entre nous ne détient le monopole de la pureté d’intention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route qu’un autre a choisie. Je puis critiquer les démarches de sa raison. Les démarches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de l’Esprit, s’il peine vers la même étoile. »

« Pour nous, Français du dehors, il s’agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelées par la neige de la présence allemande. Il s’agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s’agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d’otages. »



Je retrouve dans Lettre à un otage, exprimée de façon différente, la même foi en l’être humain que l’on lit dans Lettres à un ami allemand d’Albert Camus.

Des textes d’actualité, puissants, indispensables, je trouve, aux jeunes et moins jeunes de notre France et de notre Europe

Quel régal! Un vrai plaisir de redécouvrir cette oeuvre dans son intégralité après l'avoir écoutée petit et lu ou entendu par extraits adulte. Ce texte qui peut paraître simple voir simpliste lu au 1er degré enfant est en réalité plein de poésie et invite à des réflexions beaucoup plus profonde en tant qu'adulte. Un vrai coup de coeur!

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Bonsoir je ne vais pas refaire la critique longue sur ce petit bijou ,c'est absolument un diamant pur

Conte philosophique , ? pour enfant ? pour adultes ?

je dirai pour les deux , car chacun trouve une morale , un conseil, une vérité dans ce texte de Saint Exupér y

C'est un appel à l'amour pur ! par paraboles !

Aimer c'est le fondement de la vie , c'est la vie Même !

Sans amour c'est la mort !

Merci ST Ex ,merci pour tout .

Il y aura surement un changement d'aborder les problèmes qui jonchent notre route pour ceux qu'ils le lise

Car long et difficile est le chemin sinueux qui mène, à l'amour .

J'en profite pour vous engager à lire tous les textes de l'auteur poète et aviateur vous verrez comme ils sont beaux et plein de vérités perdu quelque peu à notre époque . mais si on sait gratter la croute du pain on y trouve la mie tendre à souhait bonne lecture

Dès les premières pages, Antoine de Saint-Exupéry nous donne le ton! Ce livre est un livre où les enfants, avec leur vision du monde sont plus intelligents que les adultes... Commençant par raconter comment les adultes l'on décourager d'une carrière de peintre à l'âge de 6 ans, il s'est retrouver pilote d'avion parce que les matières que ce métier exigeaient, la géographie par exemple était beaucoup mieux accepter que ses dessins artistiques... C'est alors qu'il rencontre un drôle de petit bonhomme, qui ne comprend ni comment la vie sur terre fonctionne, ni la philosophie des différents adultes qu'il a rencontré sur différentes planètes... Et donc un dialogue s'engage entre les deux protagonistes qui en apprennent beaucoup l'un de l'autre... Et qui ont peut être un peu la même philosophie de vie.... Un éternel succès jamais démodé... Que l'Auteur a presque écrit par accident en dessinant un drôle de petit bonhomme sur la nappe en papier dans un café... Et la on lui a dit, vous devriez écrire un livre pour enfant....

J’ai enfin lu Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Il aura fallu 42 ans, pour que je trouve un exemplaire de ce conte fantastique et intemporel, dans la bibliothèque de la grand-mère de ma femme, en Pologne… Bien sûr, ici il s’agit d’une traduction polonaise du livre datant de 1994, et donc je l’ai lu en polonais. Néanmoins, ce texte garde toute sa force et son universalité.



Je pourrais simplement dire que c’est un classique, juste une lecture obligatoire que l’on soit jeune ou moins jeune. Je pourrais aussi dire que ça parle d’enfance, d’un petit prince, d’une quête d’amitié pleine de bon sens, de roses, d’un renard, d’une vipère, et que cette histoire est pleine de gens qui ont perdu de vue le plus important dans leur vie d’adulte tristounette, à savoir s’émerveiller et garder une part de son âme d’enfant.

Tout ce que j’ai envie de vous dire, c’est de le lire, juste avec votre cœur, car après tout, le plus important est invisible pour les yeux…

Comment ne pas aimer cette superbe histoire pour grand et petits enfants.

Lu il y a bien des années seule, j'ai eu la chance de la relire avec ma fille tout récemment.

Le temps n'a n'y dissipé la magie n'y fait diminuer le plaisir de la lire.

Au contraire, j'y ai trouvé de nouvelles interprétations et connotations.

Tant de bons mots, tant de belles images, tant d'amour.

Un bonheur que j'espère partager de nouveau un jour.

J’ai lu deux fois ce livre une fois enfant et une fois adulte. Alors enfant je m’interessai Que très peu à la lecture je l’ai lu par obligation. Mais quel découverte lorsque je l’ai lu adulte c’est juste une merveille d’écriture. Le plus beau livre que j’ai lu celui la je pourrai le lire un millier de fois jusqu’a la fin de ma vie. Pas étonnant que ce livre est encore à l’heure actuel le classique lu par chaque enfant !

Premier roman de l'auteur, j'ai moins apprécié que ceux déjà lus, mais on devine avec ce premier opus, les ombres des autres romans où il réunit deux de ses passions : l'écriture et l'aviation. Des belles envolées malgré tout dans le désert, le métier d'aviateur pas toujours facile et dangereux est mis en avant. Il est question d'une femme et des amours contrariés, récit qui correspond avec sa vie personnelle. Un premier roman autobiographique, qui dessine les prémices du petit prince et tous les romans qui suivront.

Le tout toujours avec beaucoup de poésie et c'est ce côté que j'apprécie chez St Exupéry et son humanisme.