Face à Mussolini, Antonio Scurati déploie d’abord un dispositif narratif. Journal à la troisième personne de l’ascension du fascisme, M. L’enfant du siècle s’organise autour de chapitres courts, centrés presque systématiquement sur une date et une personne, souvent le « Duce », régulièrement ses partisans et ses proches, plus rarement quelques opposants célèbres. Entre ces chapitres, l’auteur, qui a entre autres signé un roman sur la réunification italienne (Une histoire romantique, traduit aux éditions Flammarion), colle des documents historiques constamment en miroir avec le chapitre qui les précède. Une brique en petits caractères et dont il semblerait qu'il y aura une suite.
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Énorme succès en Italie, M. L’enfant du siècle est le premier volume d’une trilogie romanesque « documentaire » qui a suscité nombre de réactions, louangeuses comme indignées. Sa forme simple et parfois efficace n’empêche pas le roman d’Antonio Scurati de rencontrer de nombreuses limites, qui questionnent les usages de la littérature – et de l’histoire – qu’il véhicule.
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plus qu'assez des histoires macabres, profs tués par leurs élèves, violences, stop ! même si l'époque est ainsi, essayons de respirer un autre air !
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