AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antonio Scurati (46)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


M, les derniers jours de l'Europe

Avec ce troisième volet passionnant – à mes yeux l’un des romans les plus importants de cette rentrée littéraire – Antonio Scurati poursuit son projet d’une ampleur inédite dans la littérature italienne contemporaine. À la fois fresque romanesque et enquête historique méticuleuse, sa trilogie sur Mussolini et le fascisme s’inscrit d’ores et déjà comme une référence incontournable. En dépit de la somme colossale de documents mobilisés, Scurati parvient à donner vie à cette tragédie en plusieurs actes. Il offre au lecteur les clés pour comprendre l’engrenage fatal qui a précipité l’Italie du rêve impérial à l’abîme de la défaite. En fin de compte, cette trilogie n’est pas seulement un rappel du passé, mais un avertissement pour l’avenir. Dans une époque où, dans tous les pays d’Europe, les discours extrémistes et les idéologies radicales refont surface, il est impératif de se tourner vers des œuvres comme celle-ci afin de comprendre les dangers que représentent ces idées, si les laisse prendre racine. La responsabilité incombe donc à chaque citoyen de s’éduquer, de rester vigilant, et de défendre les valeurs de démocratie et de liberté contre toute forme d’oppression.
Lien : https://marenostrum.pm/anton..
Commenter  J’apprécie          20
M, l'enfant du siècle

Un livre dont la presse a beaucoup parlé, qui a obtenu un succès considérable en Italie et qui se situe entre roman et historiographie classique. En fait, des chapitres très courts décrivent avec un talent romanesque indiscutable des faits établis par des documents historiques dont de brefs extraits sont présentés en fin de chaque chapitre.



C'est le portrait d'un homme, à l'appétit sexuel insatiable, profondément nationaliste mais sans autre conviction, ayant pour seul objectif de prendre le pouvoir à tout prix et aimanté par la violence qu'il met volontiers au service de tous ceux qui peuvent l'aider à atteindre son but. C'est aussi le portrait d'un pays vainqueur de la Grande Guerre mais méprisé par ses alliés (déjà) et qui vit sa victoire aussi mal que l'Allemagne sa défaite, dans la ruine et une guerre civile larvée.



C'est une plongée dans une Histoire que nous connaissons souvent moins que celle de l'Allemagne, présentée en une succession de tableaux qui évoquent parfois « Novecento » de Bertoluccci ou même « Terre sans pain » de Bunuel.



Mais c'est aussi un livre au rythme un peu haché entre roman et parfois même poésie et extraits de documents historiques, un livre qui est par ailleurs soumis au carcan du respect absolu de la chronologie.



Au total, cette dissection de la montée du fascisme en Italie produit un très bon livre qu'apprécieront les amateurs d'histoire. Les autres hésiteront peut-être face aux 840 pages... de ce premier ouvrage d'une tétralogie annoncée...


Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          20
M, l'enfant du siècle

Comment Mussolini est-il présenté dans ce roman historique, basé sur des milliers de documents ? D'abord comme une force de la nature : il nage, monte à cheval, pratique l'escrime, apprend à piloter un avion, possède une énorme capacité de travail ainsi qu'un appétit sexuel inépuisable. Parmi ses nombreuses maîtresses, compte surtout Margherita Sarfati, riche bourgeoise de Venise, juive, critique d'art, mariée à un avocat, qui fut son mentor à partir de 1914. L’auteur nous monte sa lente ascension et nous détaille de quelle manière il s’est arrogé le pouvoir. Passionnant et utile en cette période où les extrémismes fleurissent un peu partout en Europe.
Commenter  J’apprécie          20
M, l'enfant du siècle

C'est lors de la sortie du 3ème tome que j'ai pris connaissance de cette trilogie d'Antonio Scurati. J'ai donc opté pour une approche chronologique et me suis plongé dans la lecture du 1er tome. Les mille pages couvrent la période allant de 1919 à 1925. Il est extrêmement intéressant d'appréhender la position singulière de l'Italie dont l'intérêt particulier porté à Fiume symbolise ce regard tourné vers l'Est dans la décennie 1920-1930. Pour autant on est vite lassé de l'ascension de Mussolini et de ses fascistes tant le style est poussif. C'est bien dommage d'ailleurs car la documentation est époustouflante. Le moindre détail est relaté et prend des proportions gigantesques alors que souvent les périodes décrites sont de quelques jours, semaines, seulement. On a l'impression de ne pas avancer ni dans le temps, ni dans l'histoire, ni dans la lecture. A mon sens, on peut faire l'économie de la lecture de ce premier temps qui n'apporte pas grand chose à la compréhension du fascisme ni de Mussolini et commencer directement au second tome.
Commenter  J’apprécie          10
M, les derniers jours de l'Europe

Années 38 à 40, Mussolini le Duce, grand inspirateur d'Hiltler, devient le suiveur. D'abord les lois raciales, surenchère nauséabonde vis à vis de la politique anti juive nazie. Puis, une sordide politique opportuniste qui conduira l'Italie à sa perte, et le monde à un conflit mondial, avec une déclaration de guerre aux démocraties française et anglaise dans la foulée des succès militaires de la Blitzkrieg germanique, en juin 40. Passionnante conclusion de 3 tomes relatant 20 ans de fascisme, et une éternelle remise en perspective avec les soubresauts passés et actuels de l'Histoire.
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

C'est une lecture exigeante pour qui n'est pas expert en histoire contemporaine de l'Italie. L'ensemble fourmille de détails à peine compréhensible si l'on ne fait pas l'effort de se renseigner en parallèle.

Toutefois, le style littéraire est très plaisant. Tantôt sarcastique, tantôt tragique, l'auteur nous invite à regarder l'évolution du fascisme italien avec lucidité.

À réserver aux lecteurs les plus aguerris et les plus ambitieux !
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

A sa façon, cette trilogie parle de l’essence du politique : qu’est-ce que prendre le pouvoir, l’organiser, risquer de le perdre, le perdre vraiment ? Si elle ne renouvelle pas le genre du roman, elle en fait un instrument bienvenu – et fort plaisant – de la réflexion politique.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

Terrible.. prenant et lourd mais surtout prenant!



Il y a quelques années, je suis allée à Forlí à la recherche des traces de  ... Catherine Sforza. Peu ou même rien dans la ville ne marquait vraiment la dite "Dame de Forlí". Par contre, en sortant de la ville, nous sommes tombées par le plus grand des hasards sur la villa de Mussolini! (voir https://conoscerelastoria.it/villa-mussolini-la-residenza-del-duce-a-forli/) .. et la visite de la villa a été édifiante (pour le moins). En parlant avec le gardien, je me suis rendu compte que M est encore bien dans les faveurs. Et ceci était AVANT la tempête Trump.



Le livre est captivant, construit comme une enquête policière avec, à chaque chapitre, une reprise des textes publiés à ce moment. Tout le temps j'ai eu l'impression de lire un reportage actuel. La magie du présent opère sur les 842 pages. Ces textes donnent le ton de l'ambiance qui régnait en 1920 en Europe. Les descriptions de misère infinie qui dominait en Italie prennent corps. Une misère qui déclenche une violence (ou est-ce l'inverse) sidérante.



Comment un médiocre, aujourd'hui on dirait peut-être un bi-polaire, a-t-il pu se hisser au pouvoir et y rester si longtemps? Une des réponses possibles est dans ce livre: avec des beaux discours et des promesses d'un monde .. gagnant. Une voix tonitruante, bref une "bête de scène". M et H ont fleuri en 1920 et maintenant nous avons Trump & Co. Discours basiques et sommaires mais simples. Des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient. Les ravages de 14-18 expliquent aussi cela, et la vidange intégrale qui avait lieu au même moment en Russie a pris de court bien des populistes en herbe. Même si le roi d'Italie est discret, il a une bonne part dans l'avènement de M.



Plus c'est gros plus ça passe .. le discours final de M qui assume l'assassinat d'un politicien est le clou et le départ de la phase 2 du règne de M. qui est quand même plus connu. La fin de ce livre claque!



La chronologie et les personnages principaux en fin de livre permettent de suivre et retrouver les moments en phase avec les intervenants. Car il y a du monde dans ce livre, des fameux et des moins connus. Comme complément, je recommande le livre sur Margherita Sarfatti de Françoise Liffran, qui explique sinon la personnalité de M, son évolution ou son éducation "intellectuelle".



En complément, l'auteur a donné des excellentes interviews sur France Culture et en guise de "mise à jour" les Grandes Traversées ont consacré une semaine à M et son "héritage" https://www.franceculture.fr/emissions/benito-mussolini-grandes-traversees - J'apprécie d'écouter les émissions après avoir lu le livre. C'est éclairant.Cela étant dit, je vais peut-être faire une pause avant le 2ème volume! :)



NB: Dans la liste des personnages principaux, Costanzo Ciano, le père n'est pas mentionné.. et pourtant, il a tournicoté autour du mouvement..



Bravo Monsieur Scurati

Commenter  J’apprécie          10
M, l'homme de la providence

Eclairant sur l'apathie d'une société démocratique fracturée.
Lien : https://www.lesechos.fr/idee..
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

Dans ce livre étonnant et foisonnant de plus de 800 pages, récompensé par le prix Strega (l’équivalent italien de notre prix Goncourt), Antoino Scurati - écrivain et universitaire - transforme en roman l’histoire plus ou moins bien connue, et en tout cas aventureuse, de l’Italie au sortir de la 1ère Guerre mondiale. Le personnage de Benito Mussolini sert de prétexte et de fil conducteur pour établir cette fresque politique extrêmement bien scénarisée et haletante s’étalant de 1919 à 1924. Ces années charnières sont étonnantes de bouillonnements, de tâtonnements, d’incertitudes ; leur récit est par bien des égards à rebours des clichés. Le caractère composite et hétéroclite du premier fascisme est bien retracé, comme ses premiers accès de violence, les difficultés qu’il y eut à ménager des éléments contradictoires et déviants, pour ne pas dire criminels. L’épopée trop méconnue de l’écrivain et aviateur de Gabriele D’Annunzio à Fiume dont Mussolini s’inspira largement (posture, éléments symboliques etc.), la relation passionnée de ce dernier avec Margarita Sarfati, une grande bourgeoise vénitienne d’origine juive qui se voulait protectrice des artistes et génératrice d’une nouvelle esthétique, la marche sur Rome ou encore l’assassinat du virulent opposant parlementaire Giacomo Matteotti par une troupe de fascistes sont traités de façon très dynamique, romanesque et informée. Mussolini y est quant à lui décrit dans ses doutes, sa brutalité, son flair politique, son sens des réalités et ses bassesses. Le livre se présente sous la forme de courts chapitres entrecoupés de citations et de formules de presse contemporaines de l’action, ce qui rend la lecture fluide et agréable. Une véritable réussite et même un coup de force, assurément !
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle



« M, l'enfant du siècle » est le premier volume d'une trilogie que Antonio Scurati a choisi de consacrer à Benito Mussolini. Cet opus commence en 1919 pour se terminer dans les premiers jours de 1925. Des 36 années qui ont précédé, le lauréat du Prix Strega 2019, nous ne saurons quasiment rien. Ce qui l'intéresse c'est de comprendre comment un fils de forgeron devenu instituteur a réussi à prendre le pouvoir.

Avant de fonder les Faisceaux de combat, embryon du Parti national fasciste, en mars 1919, Mussolini était socialiste et directeur de « L'Avanti », le quotidien du parti. Souhaitant l'intervention de l'Italie dans le premier conflit mondial, il est exclu du PSI, perd son poste de journaliste et crée en novembre 1914 « Il Popola d'Italia », organe de presse qui servira ses ambitions.

S'estimant trahis par les alliés qui n'ont pas respecté leurs promesses, les Italiens sont indignés. C'est sur ce sentiment que va surfer Mussolini qui entend bien redonner sa grandeur à son pays. (« Inutile de le nier, je suis comme les bêtes : je sens l'air du temps » pense-t-il).

Bien que la gauche ait le vent en poupe, la tâche va être relativement facile. Malgré la multiplication des grèves et des soulèvements, sévèrement réprimés par les carabiniers souvent complices des milices fascistes qui n'hésitent pas à faire le coup de poing, la révolution n'aura pas lieu. Une occasion manquée qui ouvrira un boulevard au Duce qui symbolise l'ordre et profite de la faiblesse, de la lâcheté et de l'aveuglement de l'Etat, des gouvernements successifs et de la plupart des politiques qui se feront manger tout cru. A l'exception notable du courageux socialiste Giacomo Matteoti.

Construit comme un journal retraçant minutieusement la montée inexorable du fascisme, « M, l'enfant du siècle » souligne comment une poignée d'hommes, souvent des bras cassés, va prendre le pouvoir. Une prise de pouvoir qui était évitable si les démocrates avaient repéré le double jeu de Mussolini qui agitait inlassablement la carotte et le bâton alors que, à l'origine, il semblait plutôt indécis et presque effrayé par l'ampleur du défi qui l'attendait. Sous la plume d'Antonio Scurati, ce processus a presque l'allure d'une farce qui deviendra rapidement sinistre.

Contrairement aux idées reçues, le dictateur en herbe n'avait pas bâti une idéologie cohérente. Pragmatique, opportuniste, hypocrite, n'hésitant pas à trahir ses « amis », l'ascète, dont le seul péché mignon était la consommation effrénée de femmes, a tenté de nouer des alliances de tous les côtés avec les partis parlementaires avant de les étouffer. Il fut un tacticien hors pair qui a su semer la peur autour de lui pour l'emporter.

A l'heure où les populismes de tout poil menacent les démocraties, la lecture de « M, l'enfant du siècle » est salutaire. Et la forme romanesque, d'un accès plus facile qu'un essai historique, permettra de toucher un lectorat plus large.

Dommage que certains passages soient parfois indigestes et redondants.

Merci à Babelio et aux éditions « Les Arènes » de m'avoir offert ce livre.



EXTRAITS

- La victoire guerrière a laissé dans les consciences de tous la bile de la défaite.

- Le fascisme n'est pas un rassemblement d'hommes politiques, mais de guerriers.

- Des petits-bourgeois pleins de haine : voilà qui composera leur armée.

- Si ça continue, ce ne seront pas les communistes qui feront la révolution, ce seront les propriétaires d'un deux-pièces dans un immeuble de banlieue.

- Il devra persuader la jeunesse que, pour sauver la pureté, il est nécessaire de coucher avec la vieille putain.

- Mussolini, député, se laisse aller sans frein à la joie insolente. Il est devenu l'homme qu'il détestait dans sa jeunesse.

- La tactique de Mussolini est inchangée : doser, diluer, dilater, pour négocier ensuite depuis une position de force.

- Négocier avec tout le monde, trahir tout le monde.
Lien : http://papivore.net/litterat..
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

Le sujet historique et humain du livre est absolument passionnant. Malheureusement j’ai quand même eu l’impression de devoir me forcer à manger un (trop gros) gâteau « étouffe chrétien » pour en arriver à bout. Trop long, beaucoup trop long, avec des passages romancés inégaux. Certains sont bons et apportent quelque chose au récit, d’autres sont carrément mauvais.

On annonce une tétralogie. Je ne pense pas que j’aurai le courage de m’attaquer à la deuxième part du gâteau. C’est dommage, car encore une fois, le sujet Mussolini est une mine romanesque.



Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

M. L’enfant du siècle repose tout entier sur son dispositif narratif, qu’Antonio Scurati fonde comme vision des relations entre histoire et littérature, dans un avertissement liminaire inversant le classique « toute ressemblance avec… » qu’il convient de citer in extenso : « Les événements et les personnages de ce roman documentaire ne sont pas le fruit de l’imagination de l’auteur. Au contraire, les faits, les personnages, les dialogues et les discours relatés ici sont tous historiquement documentés et/ou rapportés par plusieurs sources dignes de foi. Reste cependant que l’Histoire est une invention à laquelle la réalité apporte ses propres matériaux. Mais sans arbitraire. » Le roman se donne ainsi comme irrévérence à l’histoire, à la vérité, ou à la littérature, on ne sait plus trop. Sans doute cette irrévérence revendiquée est-elle pour beaucoup dans le gigantesque succès du livre en Italie, où la période fasciste reste un sujet aussi clivant qu’économiquement porteur pour les intellectuels. Les arguments des critiques faites au roman ressemblent furieusement à celles subies, il y a un demi-siècle, par l’historien Renzo De Felice pour les premières parutions de sa biographie de référence, qui avait déjà indigné ou séduit en assumant de se placer du point de vue fasciste pour le comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

Il s'agit bien d'un roman, mais rédigé sur base d'une documentation rigoureuse: articles de journaux, archives administratives, correspondances privées, Mémoires, affiches, etc., dont des extraits farcissent le récit. Un récit où l'auteur déploie une imagination visionnaire et un sens shakespearien des personnages. Brillante traduction française par Nathalie Bauer. Mes origines italiennes m'ont poussé à acheter ce livre, dont j'ai vu l'auteur en interview sur Arte.
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

L’écrivain Antonio Scurati fait œuvre d’historien et revendique un statut d’intellectuel engagé. Il a écrit « M. L’enfant du siècle » alors que le phénomène populiste s’affirmait en Italie.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          10
M, l'enfant du siècle

Monumental ! Le mot n’est pas trop fort pour qualifier le projet d’Antonio Scurati. L’écrivain italien, qui a reçu le prix Strega 2019 – l’équivalent du ­Goncourt – pour M. L’enfant du siècle, campe le portrait de Mussolini en un triptyque romanesque d’une ampleur inédite.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          10
M, les derniers jours de l'Europe

Le troisième tome de "M" est [...] celui où Mussolini est le moins présent, au moment où le régime prend le pas sur la personne du dictateur. Parallèlement, c’est aussi le livre où la cruauté fasciste apparaît dans toute son ampleur.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00
M, les derniers jours de l'Europe

Le troisième tome de la biographie du Duce nous livre les dessous des rapports entre le pouvoir fasciste et les dirigeants nazis. Il dévoile aussi la construction d'un nouveau genre de roman historique. Passionnant.
Lien : https://www.tdg.ch/vient-de-..
Commenter  J’apprécie          00
M, les derniers jours de l'Europe

Antonio Scurati livre le troisième volume de sa salvatrice tétralogie romanesque sur Benito Mussolini. [...] « M. Les derniers jours de l’Europe » se concentre sur ces trois années cruciales –1938, 1939 et 1940 – au cours desquelles le « Duce » va faire basculer son pays dans le chaos et la guerre.
Lien : https://www.marianne.net/cul..
Commenter  J’apprécie          00
M, l'homme de la providence

Passionnante restitution "romancée" des années fascistes, sur la période 1925-1932.



Huit années de consolidation d'un pouvoir sans borne, où l'on assiste à l'organisation méthodique de la mort de la démocratie, le renversement des institutions, la passivité complice du Roi Victor Emmanuel III, pour aboutir à l'avènement du pouvoir tyrannique d'un seul homme, Benito Mussolini.



Entre lui et le peuple, un panier de crabes constitué d'hommes d'influence, anciens compagnons de route, tour à tour hommes de pouvoir ou hommes déchus qui se déchainent dans l'appât du gain, la violence, toute la bassesse imaginable ou plus.

Une femme, Margherita Sarfati, l'amante qui a largement favorisé l'accès au pouvoir de Mussolini et qui basculera, elle aussi, en disgrâce.



La menace des marchés monétaires et la politique économique qui en découle, les négociations secrètes de Latran (c'est le pape PIE XI qui évoquera, après signature des accords, "l'homme de la Providence"), l'expansion militaire en Lybie qui tourne au massacre avec la mise en place des camps de concentration, l'utilisation à grande échelle des armes chimiques...ce récit effrayant captive la curiosité du lecteur, et lui rappelle que l'Histoire n'est souvent qu'un éternel recommencement.







Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Antonio Scurati (240)Voir plus

Quiz Voir plus

Mario

Comment s'appelle l'héros du jeu vidéo?

Luigi
Mario
Peach
Bowser

6 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux vidéoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}