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Critiques de Anya Allyn (60)
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

Super lecture creepy parfaite pour halloween. j'ai adoré l'ambiance de ce roman. Il y a du mystère, de la tension et de l'horreur. Le personnage de Cassie est facile à aimer et son enfance est remplie de mystère. Je l'ai suivie avec plaisir dans cette maison de poupée de l'enfer. Le seul point négatif de cette histoire c'est le manque de dévellopément de ces personnages. Peut-être est-ce volontaire car la star principale c'est clairement l'ambiance glauque qu'on ressent dans ce livre.
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Lake Ephemeral

Une bien étrange histoire, un brin fantasque mais hyper originale, qui a su me captiver par sa singularité. Quelques passages ont cependant légèrement manqué de crédibilité pour moi, mais l'intrigue est restée suffisamment prenante pour me captiver.
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

J’étais très attirée par le côté enquête de cette série même si je savais dès le départ que je mettais les pieds dans un univers fantastique, ce qui ne m’a pas déplue.

J’ai assez vite accroché à l’histoire puisqu’en moins de 300 pages, l’autrice ne tourne pas en rond et va directement aux faits : la disparition fait partie des premières pages, tout comme les 3 adolescents qui se lancent dans les recherches. On se rend donc rapidement à la maison de poupées et c’est surtout là que le livre va se développer.

Si je n’aime pas le processus de la fin (où clairement il faut se jeter sur le tome précédent pour avoir la fin d’un événement), j’ai aimé découvrir petit à petit les règles de cet univers. Cassandra a un rôle important mais encore mystérieux à jouer. L’une des révélations (la première fille) m’a laissé sans voix et j’ai appréciée de ne pas avoir une romance qui prend la moitié du livre ! J'ai aussi accroché aux personnages et suis très intriguée par Ethan et Jessamine.

Je continuerai la série avec plaisir et intérêt.
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

La couverture et le résumé m'ont fortement interpellée, et c'est l'un des livres pour lesquels j'ai craqué lors du premier confinement. J'ai eu une brusque envie de le découvrir en cette fin d'année et ai tout de suite été happée par la plume de l'auteure.



Une lecture hyper addictive, d'abord très ancrée dans le réel, puis qui prend des accents de fantastique. J'ai dévoré ce premier tome dont la fin est, il faut l'avouer, un brin frustrante : une ouverture vers la suite… Une suite indispensable si l'on veut en savoir plus sur le devenir des protagonistes, à moins que vous préfériez imaginer votre propre fin.



Une ambiance angoissante à souhait. Tout au long du récit, nous sommes confrontés aux efforts désespérés de Cassie et ses amis, pour trouver une échappatoire à leur cauchemar; tout au long du récit, nous voyons leurs certitudes voler en éclats, leurs espoirs s'amenuiser et les épreuves s'amonceler. Anya Allyn maintient un suspense, une atmosphère digne d'un manoir hanté (et l'on ne peut être plus proche de la réalité). Les dissensions apparaissent puis, les rangs se resserrent devant l'ampleur de l'horreur à laquelle ils sont confrontés.



Dollhouse n'est que les prémices de l'univers créé par l'auteure, qui semblent bien plus complexe, comme nous le découvrons sur la fin, avec l'apparition de Balthazar, la mention d'un livre ou alors les destins de Cassie et Ethan qui semblent irrémédiablement liés. Chaque comportement trouve une explication et, nous sommes surpris par certaines d'entre elles !



Une grande partie de l'intrigue se déroule à huis clos, dans cette maison de poupée qui sert de prison aux lycéens qui s'y sont aventurés. Ceci renforce l'impression de malaise, accentuée encore par le décor hétéroclite et effrayant de l'endroit. Les "poupées" ne sont pas toutes ce qu'elles semblent être, mais il est difficile de démêler le vrai du faux.



Un excellent premier tome, superbement mis en valeur par sa couverture qui reflète totalement l'univers. Je me suis énormément attachée à Cassie, qui dépasse ses peurs et se démène pour avoir une chance de revoir la lumière du jour. A aucun moment elle ne baisse les bras et est toujours là pour les autres. Son passé se dévoile, mystérieux, et j'ai vraiment hâte d'en apprendre plus sur son rôle dans tout ça, et sur ce qui l'unit à Ethan !
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Le carrousel éternel, tome 2 : Paper Dolls

Je me souviens que j'avais bien aimé le premier tome, qui posait les bases d'un univers assez glauque et angoissant. Et puis bon, disons ce qui est : les couvertures sont sublimes. Eh bien j'ai encore plus aimé ce second tome !



Certes, j'ai trouvé certains passages assez longs et j'ai deviné une grosse partie de l'intrigue assez rapidement, mais il n'en est pas moins que j'ai vite été prise dans ce cercle vicieux. Cette fois, nos personnages ont été libérés de la maison de poupées. Officiellement. Mais officieusement les souvenirs ont la dent dure et l'auteure appuie vraiment là où ça fait mal.



J'ai aimé qu'elle garde cette même optique, offrant ainsi la dose de suspense et d'angoisse qu'on aime retrouver dans ce genre de lecture. Ce que j'ai aussi aimé, c'est de voyager dans deux époques. D'abord celle actuelle avec la reconstruction suite à ces enlèvements et la seconde où nous partons à la rencontre et dans la vie de Jessamine.



Bon, c'est vrai que la première partie avec elle ne m'a pas totalement embarquée, parce que c'était assez long. Mais la seconde fois où on l'a retrouve m'a totalement charmée ! On en apprend un peu plus sur l'univers et comment cette idée de maison de poupées angoissante est née. Et c'est plutôt glaçant de penser que des gens peuvent avoir une imagination aussi débridée et dangereuse.



​En résumé, un second tome qui m'a vraiment plu. En cette période d'halloween, c'était la lecture parfaite pour se donner quelques frissons bienvenus. D'autant plus que l'auteure nous dévoile une grosse partie de son intrigue, qui fait encore plus froid dans le dos. Maintenant, j'ai très hâte de découvrir la suite.
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

Un premier tome qui me laisse un peu sur ma faim. J'ai trouvé que l'histoire était trop répétitive et avait tendance à tourner en rond. L'auteure m'a parfois perdue car certaines scènes s'enchaînent beaucoup trop rapidement et sans vraiment de lien, ce qui m'a empêchée d'en profiter pleinement. Il y a de bonnes idées mais parfois mal exploitées ou trop vite expédiées. La fin, qui n'en est pas vraiment une vu qu'il y a une suite, m'a un peu déçue. J'en attendais beaucoup plus et je me retrouve frustrée par ce "final"...

Etant à la recherche de leur amie disparue Aisha, 3 adolescents se retrouvent enfermés dans une maison de poupées grandeur nature. Cassie, Ethan et Lacey vont donc vivre parmi des jouets surdimensionnés ainsi qu'une jeune fille qui semble les manipuler. Réussiront-ils à retrouver leur amie et à s'échapper ?

Si comme moi vous avez peur des poupées et des clowns, quelques passages vous mettront mal à l'aise. Malgré une ambiance plutôt réussie, je n'ai pas été totalement emballée. La suite pourra peut-être rattraper mon sentiment de frustration...
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Le carrousel éternel, tome 4 : Music box

Pour résumer, Music Box est le dernier tome de la saga du Carrousel Éternel et le conclut avec brio, sans céder à la facilité. L’autrice tombe définitivement dans la science-fiction à tendance post-apocalyptique et s’en sort assez honorablement. Toujours en équilibre à la frontière de plusieurs genres littéraires, il est clair que cette quadrilogie est un olni (objet littéraire non-identifié) qui ne plaira pas à tout le monde. Toutefois, elle vaut clairement le détour ne fut-ce que pour l’expérience qu’elle constitue.
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Lake Ephemeral

Lake ephemeral de Anya Allyn, publié chez chatnoir.

Livre que j'ai dévoré. Je suis passée par diverses émotions, en mode ascenseur ascensionnel. C'est rempli de magie, de fantastique. Mais c'est avant tout une histoire se passant à notre époque, en Australie, et où, plus on avance dans l'histoire, plus le fantastique se mêle.

Cela peut paraître risqué, mais cela fonctionne à merveille, l'auteure arrivant à mêler les deux mondes, à nous tenir en haleine jusqu'aux dernières pages. À savoir : c'est Vincent tassy qui a traduit ce roman !



Au début, je pensais clairement à une secte. Puis, plus tard, on découvre que ce n'est absolument pas le cas. Bien loin de là. Et c'est d'autant plus fort que je n'ai pu empêcher de penser "ce n'est pas possible ! Quelqu'un de l'extérieur a bien remarqué quelque chose !"



Les personnages sont tous attachants, suffisamment développés pour que l'on comprenne leurs personnalités. L'histoire est en 2 parties. La 1ère, quand l'héroïne, Sera, à 12 ans, la seconde, 5 ans plus tard, lorsqu'elle a 17 ans.... Magnifique plume addictive et poétique. Un livre à découvrir !
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Le carrousel éternel, tome 3 : Marionette

Pour résumer, Marionette s’inscrit comme un tome de transition avant le grand final de la saga du Carrousel Éternel. Il faut attendre le dernier quart du roman pour que l’autrice déploie tout le talent qu’on lui connait à dépeindre des situations oppressantes, tragiques et horrifiques. Malgré les faiblesses de ce tome, ça vaut la peine de tenir le coup donc je continue de vous recommander cette saga. J’espère que le quatrième volume sera mieux équilibré.
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Le carrousel éternel, tome 3 : Marionette

J'aimerais vous dire à quel point j'ai aimé ce livre, mais je ne vois pas comment faire sans spoiler horriblement. Tout ce que je peux vous dire c'est que l'auteur nous surprend à chaque tome et nous embarque toujours dans des endroits auxquels on ne s'attend pas du tout !

Une saga à découvrir de toute urgence si vous aimez les YA sombres et originaux.
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Lake Ephemeral

Charmée par la couverture et la ligne éditoriale de cette maison d’édition qui propose de très beaux ouvrages, à la charte graphique travaillée, aux univers originaux et mystérieux, j’ai commencé Lake Ephemeral, dans ma PAL depuis novembre dernier, après m’être laissée transporter par Willow Hall.



De suite, j’ai trouvé l’univers très intrigant, mystérieux, et j’ai avancé très rapidement, séduite par la couverture, ses couleurs, et le travail éditorial sur les pages, débuts de chapitres et de parties. Toutefois, l’auteur introduit beaucoup de personnages dès le départ, et il n’était pas évident de tout retenir.



Je m’attendais à un univers jamais vu, mais pas du tout à cela ! Je n’ai jamais rien lu, ou vu, de tel. C’est totalement inédit et ça vaut le détour ! L’intrigue est juste dingue, les personnages attachants, et les rebondissements, nombreux. Quand on pense avoir le fin de mot de l’histoire, il se passe encore autre chose, et l’auteur nous plonge un peu plus dans son monde… Je salue son imagination, et sa capacité à créer une telle aventure aussi bien menée. Car il ne suffit pas de trouver une idée de base ; il faut savoir la développer, et Anya Allyn a su nourrir son intrigue, la faire évoluer sur près de 450 pages, sans jamais la laisser s’essouffler. Le lecteur ne s’ennuie pas, et l’envie de savoir ce qui se cache derrière tout ça, derrière les mystères qui entourent Lake Ephemeral, le tenaille jusqu’à la dernière page.



Pile à la moitié du livre, une autre partie de l’histoire débute ; tout est bien dosé. Cette seconde partie correspond vraiment au deuxième acte du scénario, et donne un nouveau souffle au récit, pose un nouveau décor.



Toutefois, quelques points négatifs l’empêchent d’être un coup de cœur.



Ce texte contient encore de nombreuses fautes : ponctuation, conjugaison, phrases incompréhensibles, mots en trop/manquants/mauvais… C’est vraiment dommage car ce livre a beaucoup de potentiel et ces erreurs ramènent à la réalité alors que l’esprit vagabonde dans un univers merveilleux.



De plus, les facilités scénaristiques m’ont vraiment dérangée, même si j’ai décidé de me laisser porter et de ne pas trop y prêter attention pour ne pas gâcher mon plaisir de lecture.



La fin est également trop ouverte à mon goût. J’aurais aimé davantage d’informations, savoir ce qui attend les adolescents. Il n’y a pas de réelle conclusion, et je pense qu’un récit comme celui-ci, avec autant de mystères, aurait mérité un minimum d’éclaircissement ; il reste encore beaucoup de zones d’ombre, d’autant plus qu’Anya Allyn relance son intrigue avant de nous quitter…



Je ne peux terminer cette chronique sans aborder la plume de l’auteure. Je l’ai trouvée très poétique, travaillée, compréhensible sans non plus être simple, ou trop jeunesse.
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Le carrousel éternel, tome 2 : Paper Dolls

Voilà un petit temps que j’ai fini le tome 1 Le Carrousel Éternel, tome 1 : Dollhouse. J’avais très envie de lire cette suite (et la magnifique couverture réalisée par Mina M ne faisait que renforcer cette envie), mais j’étais lancée dans le challenge des littératures de l’imaginaire francophone et ce livre ne correspondait donc pas à ma ligne de lecture du moment. Attention, cette chronique contiendra inévitablement des spoilers du tome 1.



Cassie parvient à sortir de la grotte et à trouver de l’aide pour sortir les autres de la maison de poupées. Tous n’en sortiront cependant pas indemnes. Alors qu’elle essaie de retrouver une vie normale, Cassie est hantée par les souvenirs de son séjour sous la terre, au point de voir des choses impossibles. Va-t-elle parvenir à s’en sortir ou le cauchemar la poursuivra-t-elle encore et toujours?



L’histoire se déroule sur deux temporalités : une de nos jours avec Cassie comme narratrice, l’autre narrée par Jessamine du temps où elle travaillait dans le cirque familial. C’est cette dernière partie que j’ai pour ma part préférée.



J’adore le monde du cirque et découvrir toutes les intrigues et les drames qui se cachent sous le maquillage et les costumes était vraiment génial. La magie est bien présente, mais pas toujours dans ses meilleurs aspects. On en apprend enfin plus sur le personnage de Jessamine, ce qui l’a amenée à être comme elle est, mais aussi pourquoi elle passe sa vie dans la maison de poupées. On retrouve aussi des personnages du tome 1, notamment Henry, moins mystérieux sans son masque de Bienfaiteur, mais toujours aussi mauvais.



Cassie, quant à elle, essaie de se reconstruire après les traumatismes qu’elle a vécus. Sous-alimentée, épuisée, maltraitée, elle doit soigner son corps, mais aussi son esprit. Elle a beaucoup de chance de pouvoir compter sur sa maman, très compréhensive, dans ses moments difficiles, mais aussi sur certaines autres survivantes.



J’avoue que la partie où les filles partent en vacances avec leur famille pour se changer les idées ne m’a pas grandement passionnée, mais elle était nécessaire pour ce qui va se dérouler ensuite. Car on s’en doute, même en ayant quitté les murs du manoir Fiveash, Cassie n’est pas débarrassée pour autant des horreurs qui s’y sont déroulées.



Le ton du récit a radicalement changé par rapport au premier tome. Alors qu’avant, on était presque dans l’horreur avec une séquestration surnaturelle, des poupées géantes gardiennes qui rodent la nuit et une geôlière tyrannique, ici, on est beaucoup plus dans le sous-entendu et la touche légère de surnaturel. Des choses se produisent sans qu’on sache si elles se sont réellement passées ou s’il s’agit d’une invention de l’imagination endommagée de Cassie.



Cependant, Anya Allyn n’aime pas rester conventionnelle dans ses histoires, comme elle nous l’a prouvé avec Lake Ephemeral, et c’est sur une fin totalement inattendue, avec des révélations surprenantes et stupéfiantes qu’elle clôt ce deuxième tome. Vivement la suite !



Petite note sur le travail éditorial : les éditions du Chat Noir nous ont encore gâtés avec une superbe couverture de la talentueuse Mina M, qui correspond parfaitement au récit, avec des effets brillants à certains endroits, mais aussi avec une mise en page très soignée et des en-têtes de chapitres sur le thème du cirque super beaux. Un vrai plaisir à parcourir. :)



Un tome 2 assez différent du précédent : deux histoires en parallèle, une dans laquelle Cassie essaie désespérément de se reconstruire après son traumatisme, l’autre qui nous conte le drame de la vie de Jessamine. Deux récits passionnants qui nous mènent à une fin totalement inattendue, comme Anya Allyn sait si bien les écrire. Vivement le tome 3 !
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

Encore une lecture (jeunesse, mais sincèrement y a pas d’âge pour apprécier une lecture, non ?!) qui rentre à 100% dans le thème Halloween.

Un vieux manoir, des poupées, des disparitions, un clown, une forêt inquiétante,... bref je ne vais pas vous citer tout je vous laisse découvrir par vous-même.

J’ai apprécié cette lecture, la première moitié est passionnante. Vers le milieu du roman, j’ai eu un petit désintérêt, l’histoire un peu redondante a commencé à m’ennuyer. Puis très rapidement, de nouvelles infos arrivent, pour rendre la dernière partie vraiment intriguante !
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Lake Ephemeral

Ce roman, je l'avais repéré à sa sublime couverture mais je n'avais pas craqué tout de suite, me demandant si c'était vraiment mon genre, me méfiant d'un aspect un peu trop jeunesse puisque l'héroïne a onze ans. Puis, j'ai fait confiance à la maison d'édition chez qui je n'ai jamais été déçue. Je me suis donc procurée l'ouvrage aux Imaginales 2017 et j'ai eu droit à une dédicace du traducteur, Vincent Tassy, qui est aussi auteur (je lisais justement au même moment son propre roman Apostasie qui fut une magnifique découverte !)





Alors, ai-je eu raison de leur faire confiance ? Oui, mille fois oui car ce livre n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Il est bien plus riche, fouillé et construit que prévu. J'ai été emportée à Ephemeral Lake et bluffée par les rebondissements ainsi que par les tenants et aboutissants de l'intrigue.



La plume déjà est très jolie, l'alliance de l'auteure et du traducteur donne un texte très beau, riche en vocabulaire et très immersif. La mise en page est également très belle, ce qui donne à l'objet livre un cachet indéniable.



Nous suivons donc Sera, onze ans, qui se croyait orpheline et apprend qu'au final sa mère est en vie et veut qu'elle revienne vivre à Ephemeral Lake. J'ai échafaudé pas mal d'hypothèses au fil du récit mais aucune n'était la bonne. L'auteure a su me surprendre et a apporté toutes les explications à chaque interrogation. Le récit est vraiment mené de manière intelligente et construit parfaitement tout au long des sept parties qui découpent le roman.



L'histoire est prenante, passionnante et hormis quelques passages un poil rapides et faciles dans la recherche de vérité de Sera, tout était bien dosé. L'héroïne est assez étrange mais elle reste attachante et déterminée. On partage ses émotions aisément et on veut connaître la vérité à tout prix. Elle n'est pas exempte de défaut, ni aucun des autres enfants. Ma seule déception concerne justement les autres enfants dont j'aurais aimé en apprendre davantage et les voir plus impliqués dans le récit.



Il y a donc de nombreux rebondissements bien exploités et surtout totalement inattendus. L'auteure mélange les genres avec une grande facilité : young adult, un peu de romance, du fantastique, de la SF, des scènes d'horreur... Rien n'est déplacé ou mal exploité à mon sens, tout se tient et est encore une fois parfaitement maîtrisé. On sent bien que ce n'est pas des ajouts successifs mais bien une profonde réflexion en amont.



La fin est surprenante, elle repose sur un aspect de l'intrigue que j'avais totalement oublié. Je ne voyais vraiment pas comment nos héros allaient s'en sortir mais c'est une bonne fin, haletante et qui nous apporte à la fois espoir et crainte.





Ce roman rassemble beaucoup de qualités. On y trouve du mystère, de l'action, une jeunesse insouciante, une héroïne qui gagne en maturité, des drames familiaux, des expériences interdites, des sentiments. J'ai également trouvé d'excellentes idées, comme cette exploitation des lacs éphémères, les fleurs-cercueils et toute la partie SF qui doit rester secrète pour ne pas vous spoiler...



Au milieu de toute l'horrible vérité qui se cache sous Ephemeral Lake, j'y ai tout de même ressenti une grande bienveillance, un amour inconditionnel mais maudit de parents envers leurs enfants. Ces sentiments apportent une grande force au récit.





En conclusion j'ai passé un excellent moment. J'ai précommandé le prochain roman de l'auteure et j'ai hâte de m'y plonger ^^ Je vous conseille vivement ce roman !
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Le carrousel éternel, tome 1 : Dollhouse

J'ai adoré l'ambiance de ce roman, un peu moite et glauque. Certaines scènes sont juste géniales, comme lorsque les filles doivent se "déguiser" en poupées pour boire le thé. C'est assez dérangeant et bizarre. Très gothique, en fait. Et si le début fait plutôt penser à un thriller YA, on glisse petit à petit dans le fantastique. La fin est très surprenante, et certains éléments restent mystérieux, donc vivement la sortie du tome 2 !
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Lake Ephemeral

De pierres, de végétation et d’eau

"Sept manoirs, dans leurs domaines broussailleux, encerclaient Lake Ephemeral comme des sentinelles. Une enceinte de fer inclinée les entourait, tenant à distance tout spectateur un peu trop aventureux. Les branches luxuriantes s’élevaient vers des hauteurs vertigineuses en dessinant des formes fantastiques. Roseaux et scirpes poussaient en bataillons sur les bords du lac, dont la surface était parsemée de belles-de-jour.

Pendant la moitié de l’année, le lac n’était rien de plus qu’un parc en demi-cercle, au centre duquel trônaient deux statues d’enfants. Mais d’avril à septembre, les pluies noyaient le parc, le transformant en lac – et alors les statues disparaissaient sous les eaux, loin des regards. Ainsi le lac était-il éphémère, abreuvé à la fois par les pluies annuelles et une petite rivière souterraine."

Une chose est sûre, ces premières lignes du roman accrochent, plantent le décor et préfigurent la suite de l’histoire de façon magistrale. Bon, il faut dire que la simple évocation de manoirs me fait fondre… Ça me rappelle la littérature gothique que j’affectionne tant. Ajoutée à cela une nature quasi indomptable, mouvante, et je suis comblée… De plus, ces mots, soigneusement choisis, semblent s’adresser à nous – lecteurs. Serions-nous ces spectateurs un peu trop aventureux, osant ouvrir le livre et ainsi perturber le calme et la tranquillité apparente du domaine de Lake Ephemeral ? Serait-ce une mise en garde ? C’est en tout cas l’impression que j’ai eue tout au long du roman. Celui-ci nous happe, chapitre après chapitre, et nous transforme en témoins impuissants d’une affaire effroyable. Impossible de faire machine arrière, lecture oblige.

Au début du roman, nous découvrons Sera – une jeune fille au caractère bien trempé. Celle-ci apprend l’existence de sa mère, quitte son orphelinat de Newberry et la bienveillante Mrs Dunn, est conduite à Lake Ephemeral – là où sa mère l’attend. À son arrivée, on lui annonce qu’elle n’ira pas à l’école ou à l’université en ville, qu’elle ne sortira pas du domaine puisque tout est fourni sur place. Elle qui rêve de devenir entomologiste… De plus, elle ne rencontrera pas sa mère – pas tout de suite – car celle-ci est malade. Pour couronner le tout, d‘étranges paroles intriguent, puis inquiètent et oppressent. Sans compter la tragédie qui surviendra peu de temps après…

Sera a déjà vécu là… La volière aux papillons – elle l’apprendra très vite de la bouche de Mr Wimberley, jardinier du domaine et tuteur de l’un des enfants – était même son endroit préféré… Comment est-ce possible ? Elle n’a conservé aucun souvenir de son passage à Lake Ephemeral. Pourquoi l’aurait-elle quitté d’ailleurs, seule et si jeune ? Pour le découvrir, elle devra s’affranchir des règles, passer outre les recommandations des uns et des autres et voler de ses propres ailes. Il lui faudra braver l’espace et le temps pour saisir l’histoire et l’ambivalence de cet étrange lieu et de la petite communauté.

L’imagination et l’inventivité d’Anya Allyn sont étonnantes. La symétrie parfaite dans la disposition des manoirs aux noms de couleur, les fleurs-cercueils et les Papillons d’Éternité, la serre, la chambre de verre, et bien d’autres trouvailles dont je ne dévoilerai ni la fonction ni leur place dans l’intrigue, en font un univers tout simplement fascinant. Il faut également reconnaître que la plume de Vincent Tassy y est pour beaucoup dans le mystère et la poésie contenus dans le texte. La magie et la beauté des lieux, l’inquiétante étrangeté (merci Freud !) des personnages et des situations sont joliment mises en mots.

La magnifique couverture réalisée par Miesis, que j’ai observée (contemplée plutôt…) un nombre incalculable de fois au cours de ma lecture, invite à un va-et-vient entre le texte et l’illustration. Les couleurs quasi surnaturelles, la jeune fille à la robe de velours vert, aux cheveux blonds – presque translucides – endormie dans une barque, le tissu en velours bordeaux, les papillons aux couleurs éclatantes – en surimpression, attirent l’oeil de façon irrésistible. En position foetale, on a l’impression qu’elle se trouve dans un berceau. Ou bien peut-être dans un cercueil… Sa cheville semble prisonnière d’une étrange plante, non ? La vérité se trouve peut-être pas entre les deux… au bout du compte.



Le lac et le non-lac ou la dualité des êtres

"Il ressemble peut-être au jardin d’Éden, mais sous la surface, la pomme pourrit."

Dans cette communauté, les uns viennent d’Angleterre ou d’Irlande, les autres des États-Unis, de Chine ou d’Afrique du Sud. La seule explication que Sera obtiendra de la raison de leur présence à Lake Ephemeral viendra de l’institutrice du domaine et mère d’Amethyst : « […] il est des lieux qui nous appellent. Et quand tu y arrives enfin, tu sais que tu es chez toi. » S’agirait-il d’une secte ? Les adultes ont des réactions surprenantes, un discours un peu trop lissé… Quelle forme de folie les anime ? Sera a l’impression de voir les mystérieuses statues la suivre du regard…

Lorsque, deux semaines après son arrivée, survient la tragédie – l’horreur, la jeune fille n’a qu’une envie : fuir car ne se sent pas à sa place. Mais pas avant d’avoir vu sa mère que l’on dit malade, pas avant d’avoir compris ce qui se cache derrière les visages des protagonistes, derrière la perfection du cadre. Étonnant pour une jeune fille de onze ans…

Parce que les héros sont (surtout) des enfants, on pourrait s’en agacer, prétendre même que l’on ne parviendra jamais à s’identifier à l’un d’eux. Or il n’en est rien. Au contraire, le roman prend tout son sens grâce à ce choix. Ils doivent être des enfants. Il ne peut pas en être autrement. Vous comprendrez bientôt, à la lecture du livre. Et puis, les enfants grandissent, non ?…

Au moment où l’impensable vérité éclate, les certitudes que nous nous sommes forgées en tant que lecteur s’envolent, balayées par d’incroyables révélations. De nouvelles hypothèses et interprétations s’offrent à nous, et l’on doit faire face à nos préjugés, nos sentiments ambivalents, gérer la suite de la lecture en redéfinissant complètement les contours de l’intrigue. Intrigue qui prend alors une tout autre dimension. Les personnages apparaissent enfin sous leur vrai jour, mais pas celui que l’on avait imaginé.

Pour affiner et parfaire la dualité des personnages, Anya Allyn allie plusieurs genres – science-fiction, fantastique et fantasy, avec une dimension horrifique qui interroge les rapports entre monstruosité et humanité. De l’émerveillement esthétique, nous passons à l’effroi moral et de l’effroi moral, nous passons à l’émerveillement esthétique. Est-ce la réalité qui vacille ou bien la science qui nous rattrape ?



Un COUP DE COEUR, donc, pour ce roman déroutant, à la fois sombre et lumineux, hypnotique à la manière du domaine de Lake Ephemeral. Peut-on encore parler de genres lorsqu’on est en présence d’un texte à l’hybridité étonnante ? Une superbe découverte !
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Lake Ephemeral

Pour résumer en quelques mots, Lake Ephemeral est un roman étonnant, mené par la plume exquise d’une auteure talentueuse. C’est un récit poétique qui force à réfléchir sur la condition humaine à travers des personnages attachants, sur fond de paradis idyllique empoisonné. Lake Ephemeral est un coup de cœur que je recommande chaudement. Attendez-vous à être surpris !
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Lake Ephemeral

Une histoire originale dans un petit bout d'Australie à la faune et la flore magique, avec des personnages atypiques et très attachants.

Une ambiance gothique à souhait, voir un peu glauque parfois.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, fluide et poétique.

Une petite lecture vraiment dépaysante !
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Le carrousel éternel, tome 4 : Music box

Le dernier tome de la série Le carrousel éternel.

Triste de laisser partir les personnages.

Au fil des pages de ces quatre tomes, je me suis attachée à eux.

Une série originale qui termine en apothéose.

A découvrir
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Le carrousel éternel, tome 4 : Music box

J’avais commencé cette série un peu par hasard suite et le premier tome m’avait assez plu au point de vouloir lire rapidement la suite.

Il faut dire que chaque roman a su creuser un peu plus ma curiosité et, si je ne la classe pas dans mes quadrilogies préférées, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Ce tome répond en très grande partie à toutes les questions qui étaient restées en suspens. La fin est ouverte sans l’être, et contrairement à la Passe-Miroir que j’ai fini dernièrement, c’est un choix narratif qui ne m’a pas posé de problème, c’est presque le contraire !



Le tome 3 nous avait laissé peu d’espoir face à la situation de Cassie même si je me doutais que des retournements de situation allaient poindre : il faut bien ça pour terminer en beauté.

On y retrouve plus ou moins les personnages qu’on a croisés depuis le début : dans leur version du monde 0 ou des mondes parallèles, tous les fils se rejoignent enfin et l’origine des problèmes est révélée. Fidèles à eux-mêmes, j’ai apprécié les développements sur chacun d’entre eux, particulièrement le grand-père.

Pas de temps mort, ni de passage lent : tous les événements s’enchaînent sans pour autant être incompréhensibles ou abracadabrants.



Il m’aura peut-être manqué un peu de psychologie des personnages et plus d’informations sur cette famille horrible qui tente de mettre le monde à ses pieds. J’en garderai tout de même un bon souvenir !


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