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Citations de Arnaud Delalande (227)


Arnaud Delalande
Ne rien occulter des heures sombres de notre Histoire, c'est tout simplement défendre une idée de l'Homme, de sa liberté et de sa dignité. Extrait discours Juillet 1995 Square des Martyrs du Vél d'Hiv.
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Il n’y aura pas de fin de l’oppression sans combat ! Et ce combat ne se fera pas sans victimes. Vous êtes les armes de ce combat et il ne s’arrêtera pas tant que l’ennemi de classe n’aura pas été mis pied à terre !
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Je raisonne en peintre, vous comprenez...pour moi, l'objectif, la caméra de prises de vues, est un œil ouvert sur un art total. De la peinture en mouvement !
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Tandis qu’elle marchait, Jeanne nota la présence, à la fois sur le sol et sur les murs, d’énormes flèches bleues qui pointaient dans différentes directions. Elles étaient assorties de mentions insistantes et de photos : BUREAU DIRECTRICE : NATHALIE. POSTE INFIRMIER : HERVÉ. DEUXIÈME ÉTAGE : FOYER. Jeanne fronça un sourcil en passant devant une salle qui retint son attention. À l’intérieur, sept personnes se trouvaient assises en rang d’oignons, comme ahuries et prostrées. Debout devant elle, une infirmière quinquagénaire, à lunettes et chignon gris, donnait à chacun une pilule bleue et un verre d’eau. Un adolescent aux cheveux ras, visage anguleux, se tenait debout lui-aussi. Apercevant Jeanne, il la mitrailla soudain de son iPhone, avant de refluer dans la pièce avec un sourire étrange. Tout au fond, une jeune et jolie femme jouait du violon de manière totalement décalée. Le morceau Erbarme dich. Jeanne glissa devant la porte et poursuivit dans le couloir, hallucinée. Ce fut pour tomber sur une affiche : BIENVENUE EN HARMONIA. Pour votre bien-être : l’autonomie contre l’oubli.
Elle se tourna vers Hauteville.
« Mais, euh... on est où, ici ?
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Jeanne pénétra dans un hall blanc, avec peintures abstraites et plantes vertes, une tête de cerf incongrue au mur - pour faire « chalet », sans doute - et un ours polaire empaillé. Elle fut accueillie par deux flics de sa juridiction, qui ma saluèrent d’un signe de tête, et une femme rousse de quarante-cinq ans, aux faux airs d’Isabelle Huppert, apparemment très affectée. Sèche, un peu martiale, les joues creuses, le front barré de rides prématurées, elle paraissait vouloir rester maîtresse d’elle-même. Control freak, pensa Jeanne instantanément. Un iceberg qui cache le feu ? Elle lui tendit sa main froide.
« Lieutenant Jeanne Ricœur.
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⛓ « 4115 enfants parqués au Vél’d’Hiv et enfermés ici ensuite. Des enfants que les villageois ont vu passer sous leurs fenêtres une première fois puis qu’on emmena en sens inverse vers la gare, pour des trains sans retour. »
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Voilà quelle fut ma guerre. Celle d'un enfant de onze ans, abandonné avec d'autres enfants dans un camp d'orphelins. Des enfants perdus dans une guerre d'adultes, qui tentaient de survivre, encadrés par des soldats complices d'un régime de haine.
Puis une vie d'évadé, et d'exil à moi-même. Mais j'ai réussi, finalement... à survivre. Pour les miens.
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Nous sommes de nouveau régis par ce qui fait notre fierté : Liberté, Egalité, Fraternité. Certes, l'antisémitisme, le racisme, la xénophobie existent toujours, alors que les êtres de bonne volonté veulent le même chose. Les religieux disent "Aimez-vous les uns les autres," les laïcs prônent la tolérance. Même combat, même idéal. Apprenons à nous enrichir de la culture des autres, ne la rejetons pas.
Au nom de tous les hommes de bonne volonté : laïcs, religieux, athées, chrétiens, musulmans, juifs et tous les autres, épris de justice et d'équité, œuvrons dans cette voie. Soyons vigilants, ne baissons pas les bras car le ventre de la bête immonde est toujours fécond. Comme Pierre Rabhi le prône, soyons tous des colibris qui informent et aident à combattre le racisme, fléau qui inonde encore le monde.
(Conclusion d'un texte de Nicole Zlatiev, sur la base d'un texte de Joseph Weismann)
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- Papa, toi tu crois qu'on va où après ?
- Moi ? Moi, je crois que... qu'on va à Pitchipoï
Pitchipoï : le village imaginaire, un village rêvé dans la culture yiddish polonaise. Notre Terre promise. Ma Terre promise.
- Fantastique ! Et il y aura des bagels croustillants, n'est-ce pas ?
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Désormais, comme me l'a demandé Simone Veil, je témoigne, j'accomplis mon devoir de mémoire.
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de chair ou d'esprit le christ est vivant.
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Elle se souvient vaguement d’une célèbre réplique de Clint Eastwood. Ce devait être dans le bon, la brute et le truand « dans la vie, il y a deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses »
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« Vivre encore dans la mémoire des gens qu'on a aimés, c est n’être pas mort tout entier ». De Cecile Fée dans Memory
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Les résultats parlent pour nous, camarades. Maintenant que les modérés sont au trou, il faut faire couler des torrents de sang !!!
Terroriser ceux qui nous oppriment ! Un seau de leur sang pour une goutte du nôtre !
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Parce que tu crois encore à leur reconnaissance? Alors là, mon gars, tu te fourres le finger in the eye... bien profond.
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Le fric, le fric, le fric, les finances, la rentabilité, y a plus que ça qui compte.
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On a des vies, nous. Et personne ne nous dira jamais merci.
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On se "maile" à dix mètres d'intervalle, on ne se parle plus.
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"Vous pensiez, parce qu'il était le plus horrible du XXe siècle, que notre duel s'achèverait ? Vous vous trompiez : les dictateurs ne sont pas morts avec nous. L'horreur non plus. Nous allons prendre d'autres masques, mais notre affrontement va se poursuivre. Pour l'éternité..."
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- J'arrive plus à bosser. On n'est plus jamais seuls dans son bureau à pouvoir réflechir. Tu te souviens de Forestier ? Il a une voix qui porte beaucoup et il passe ses journées au téléphone. Je pourrais te répéter tout ce qu'il raconte.
- Mets des boules Quiès...
- Tu rigoles mais il y en a qui le font. Je vais peut-être essayer.
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