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Citations de Aude Seigne (63)


On apprend par-ci par-là, on clique et on déroule, on s’offusque et on s’envenime, jusqu’au moment où ce qui suscitait notre émoi disparaît, recouvert par la nouvelle suivante et par l’attention qu’exige le présent. L’information est une tectonique des plaques. Les objets de nos scandales circulent aussi vite que les données dans les câbles. » p 141 a 2
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Papillon : cause minuscule, effet immense, lien absurde. Dominos : cause et effet de même taille, mais, par réaction en chaîne, on obtient un effet final grandiose. » p 145 a 4
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Partir est le meilleur moment. Je l'ai écrit une fois, avec une simplicité tautologique, mais partir est le meilleur moment. Le moment où l'on a mis son sac sur le dos, fait tous les adieux, rendu toutes les clés, où l'on a l'exacte somme nécessaire à un billet vers la gare, un bon pull, un sac de nourriture, un ticket de train à portée de main. Quand on part, on n'est déjà plus là mais on n'est pas encore ailleurs. On a connu des gens qu'on ne reverra peut-être jamais. On les a côtoyés quelques jours, quelques heures, mais on s'en rappellera parfois toute une vie et on les aura même quelquefois aimés.
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 Non rien n'est vraiment rentable, si on cherche à justifier le travail de l'épigraphiste. Alors pourquoi insister, pourquoi continuer ? C'est qu'il y a la curiosité. Il y a ce code crypté, qui est comme une provocation. L'information existe. Il faut juste savoir la lire. Il faut savoir patienter, imaginer les corrélations les plus étranges, donner un sens aux marques et aux répétitions. L'inverse de notre société, qui brade souvent une information accessible et simplifiée que nous ne pensons pas toujours à vérifier. 
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Ce sont les rues qui font un pays, ce sont les rues qui font qu'on y est allé. Tout le reste se trouve sur internet ou dans des livres de voyage, guides, livres d'art ou portfolios. Moscou, le Kremlin, la place rouge, évoquent pour tout un chacun au moins une vague image, une construction bâtie sur un fond commun d'éducation et de culture. Mais les rues de Moscou, quel étranger se les figure ?
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Comment cela a-t-il commencé au juste ? Pourquoi ce mouvement tout à coup, ces ailleurs, ces hommes ? Est-ce que j’écris sur les voyages ? Est-ce que j’écris sur l’amour ? Difficile à dire. Au début, je vois un ferry qui arrive en Grèce un matin de juillet. J’ai 15 ans. Je me couche un soir sur le pont à Brindisi. J’ai 15 ans. Je vois mes compagnons de voyage dérouler un fin matelas de camping sur le pont crasseux. Il n’y a pas un mètre carré de libre, il faut enjamber ces îles humaines comme on traverserait une rivière au lit peu marqué. J’entends d’ici la réaction petite bourgeoise qui crie en moi. Mais on ne va pas dormir ici quand même ? Je me réveille plus tôt que je ne le fais jamais par moi-même parce que j’étouffe de chaleur. Il à peine 7 heures mais le soleil semble déjà se diriger vers nous de tous les horizons à la fois.
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(Les premières pages du livre)
Mes graffitis quitteront jamais cette ville. Je le dis sans tristesse, je vois juste les choses en face : les wagons que je peins, ils dorment aux entrepôts, fin de l’histoire. C’est Zed qui fait les trains de la gare, ceux qui s’en vont. Si quelqu’un le chope, il est mort, mais personne le chope et ses graffitis voient du pays. Il y en a même qui reviennent – quand on attend dans les hautes herbes l’arrivée du convoi, c’est toujours le suspense.
Ce matin Zed voulait pas que je vienne avec, ou faisait semblant de pas vouloir.
— Tu vas me ralentir.
J’ai pas compris pourquoi il disait ça. On bosse en tandem, on l’a déjà fait un million de fois, en plus le passage à niveau est tout près de la cabane et j’ai jamais rien ralenti. Les bons jours il nous appelle l’équipe de choc. Pas ce matin. J’ai commencé à protester mais tout s’est collé dans ma bouche. Quand ça arrive je me la ferme sinon ça empire. Zed est sorti de la cabane un peu plus tard, il m’a lancé son regard silencieux, je l’ai suivi.
L’été, la nuit se fatigue pas pour exister, le soleil se couche tard et c’est tout de suite l’aube, qui dure des heures. La lumière ressemble au lait qu’on coupe avec beaucoup d’eau les mauvais mois pour avoir plus. Je me force à aller lentement pour laisser Zed être devant – aucune envie de m’en prendre une de si bon matin. Il tousse tous les cinq pas dans sa polaire, ça me rappelle maman. L’herbe mouille mes chevilles, je marche dans le chemin provisoire que Zed crée.
Voir des graffitis qui reviennent c’est du bonus, mais on est pas dehors pour le plaisir ou la couleur des paysages. On peut pas se permettre de rater le passage du train. C’est arrivé cet hiver quand Zed s’est pas réveillé après une nuit au café des Mineurs. Je l’ai secoué, il m’a insultée, il s’est vomi sur les jambes et je pouvais pas y aller sans lui, une seule personne c’est pas une équipe de choc. On a bouffé du cochon d’Inde jusqu’aux beaux jours. Zed, on lui voyait les os sous les joues.
Quand on arrive au passage à niveau, il s’arrête en faisant le geste de silence. Je m’accroupis au bord du chemin de fer. La route qui passait ici a disparu depuis longtemps sous les herbes et il y a jamais eu de barrière. Maman racontait des histoires d’accidents de l’époque où les trains circulaient plusieurs fois en une seule journée, dans les deux sens. Il reste le panneau qui dit «Attention aux trains», et qui précise «Arrêtez-vous, regardez, écoutez».
Autour de nous, les herbes font onduler la plaine. Le soleil est juste derrière la montagne, il va bientôt sortir, ça aidera. Je ferme les yeux pour l’encourager. J’entends des cailles marcher pas loin et je revois mon rêve de cette nuit. Papa qui s’éloigne de moi, il part travailler à la mine, je veux le supplier de pas y aller mais les mots se collent dans ma bouche. Il va tourner la tête, il y a un problème avec son visage et je me réveille.
On entend le train avant de le voir. Un chantonnement qui remonte le chemin de fer, un sifflement qui grandit. Je le capte en premier, Zed a besoin de plus de temps, ensuite il tilte et me fait signe.
— T’es prête au moins ?
Le convoi apparaît, une lumière au loin comme si un lac se formait et inondait l’air. Je plisse les yeux. La locomotive, aucune surprise, c’est toujours le même modèle, la chromée. Je sais pas si personne a eu l’idée de la peindre ou si elle est systématiquement nettoyée à la capitale, mais elle rutile. Un mot de maman, rutile. Elle expliquait : propre comme un sou neuf, et papa ajoutait : belle comme un camion. Deux choses qu’on voit pas souvent ici où tout est crade, des billets de banque froissés aux vieilles jeeps qui montent de la gare vers la mine.
J’ai froid, j’ai vraiment froid, j’entoure mes genoux avec mon pull en attendant qu’on passe à l’action. La locomotive approche, j’arrive pas à distinguer ce qu’elle traîne derrière elle. Des fois c’est juste des wagons nettoyés, mais le plus souvent ils portent des graffitis justement, les noms de la jeunesse du coin, des trucs peints dans tous les sens, des dédicaces pour personne, des blazes de copains biffés après des embrouilles que tout le monde a oubliées. Je dis la jeunesse du coin mais c’est ma façon de parler, à part Zed et moi il y a plus grand monde.
Les grandes années, celles des parents, le convoi tirait jusqu’à vingt-cinq wagons marchandises et dix autres qui transportaient vraiment des gens. La compagnie vendait des carnets de tickets pour des voyages plus sûrs, plus ponctuels et plus confortables, c’était écrit sur les affiches comme si on était une destination de vacances. J’arrive pas à me représenter tous ces visages qui défilaient dans la plaine. J’ai pas connu les grandes années. Depuis que je suis petite c’est toujours le même topo : la locomotive, un seul wagon passager pour stocker la bouffe fraîche, et ensuite wagon-plateforme, wagon-plateforme, wagon-plateforme, wagon plateforme, parfois pendant vraiment longtemps. Et une seule fois par mois.
Ces temps Zed est d’une humeur chienne. Ça serait une bonne journée pour revoir le wagon-conteneur avec l’immense TERDEF posé au rouleau, ou même le wagon-plateforme recouvert de tags du temps où Zed était mioche. La cerise ce serait le wagon-citerne sur lequel il a peint ses trois lettres en géant. Sa plus belle pièce, il dit, mille ans qu’on l’a pas vue. Ça lui remettrait peut-être le sourire.
Le convoi grince en freinant, il ralentit jusqu’à la vitesse de la marche à hauteur du passage à niveau – c’est pour ça que notre cabane on l’a construite si loin de la ville, pour pouvoir se servir en premier, c’était stratégique. Zed serre la mâchoire. On a pas besoin de se parler, on connaît le boulot. Il laisse passer la locomotive, se redresse et observe la première voiture, un wagon passager avec des vieux graffitis mais pas les siens, des trucs amateurs qui méritaient pas de faire tout ce voyage. Zed s’assombrit encore. Il marche à côté du train pour se mettre dans l’élan, patiente avant de tendre le bras, attrape une poignée et grimpe sur le premier wagon-plateforme. Je me lance mais mon genou cogne contre le bord, Zed me rattrape par le bras et me tire vers lui.
— Putain t’es nulle ou tu le fais exprès ?
J’ai eu peur, Zed a déjà déclipsé deux sangles alors je l’aide. Les marchandises sont protégées par des bâches solidement fixées, le train pourrait traverser un ouragan, rien bougerait. Il y a des bidons d’huile de moteur et de friture, on en prend un de chaque qu’on balance pardessus bord, ils roulent dans les herbes sans rebondir. On fait pareil avec une douzaine de conserves de thon et la même chose de maïs doux. Zed bourrine sur les sangles qui se détendent en claquant, il s’enfile sous les bâches et trouve des planches, des clous, même quelques ampoules qu’il dépose au bord des voies en se mettant à plat ventre.
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L’énormité du navire ne nous apparaît qu’au moment de le quitter. Les clients des suites ont la priorité, ainsi que ceux qui ont payé un supplément pour débarquer au plus vite. Il faut compter une journée de manœuvres pour évider notre petite ville flottante, déposer à terre ses 2 700 passagers, membres d’équipage, voitures, colis, instruments de musique et marchandises réfrigérées dans leurs contenants spécifiques. Pendant toutes ces heures, nous patientons dans notre chambre, sortons nus sur le balcon ouvert sur Manhattan. On pourrait peut-être nous voir, aux jumelles, depuis les gratte-ciels sud, mais comme on nous verrait de l’autre côté de l’univers, avec un décalage temporel qui annulerait l’impudeur. Une vedette aux initiales de la NYPD file devant la statue de la Liberté que nous avons finalement dépassée. L’île et le pays qu’elle amorce paraissent si proches que nous pourrions les toucher. Au premier plan, les canots de sauvetage en suspension devant les gratte-ciels semblent désormais de trop.
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(Les premières pages du livre)
L’Amérique ressemble d’abord à une ligne. Une discontinuité de points jaunes dans l’obscurité. Je songe à ces petites tourelles lumineuses qui indiquent les ondes sonores sur les appareils électroniques et qu’on appelle sonagrammes. L’Amérique est un sonagramme qui approche, dressé sur une première langue de terre noire qui déchire l’horizon. Je me penche vers Emeric. Ses boucles blondes agitées par le vent tiède chatouillent mes paupières et ma tempe. Je crie pour que ma voix couvre le vrombissement des machines : « On arrive en Amérique. » Il me corrige en souriant : «Aux États-Unis.»
Des centaines de réveils ont sonné simultanément, vers 4 h du matin, dans la succession de petites cabines voguant sur les eaux sombres. Quand nous sommes sortis sur le pont, l’air s’était modifié. Il n’était plus piquant et rageur comme pendant la traversée, mais tiède et sucré, chargé d’un bruissement presque tropical. J’ai eu tellement de peine à me lever que je me suis demandé si quelque chose n’allait pas. J’ai touché mon ventre, bombé et douloureux depuis quelques mois. Mais ça n’était pas pire qu’un autre jour.
Depuis le pont 12, à 50 mètres au-dessus de l’océan, nous regardons défiler le sonagramme – Long Island – que nous remontons à vitesse de tortue. Quarante minutes s’écoulent pour atteindre le pont Verrazano-Narrows, petite guirlande dorée qui marque l’entrée de la baie, puis trois heures encore pour s’amarrer au quai de Brooklyn. Dans la même durée, un avion aurait traversé la moitié de l’Atlantique, et le pont, le paquebot luminescent, la ville naissante, ne seraient qu’un feu d’artifice éphémère pour les yeux volatils.
À côté de nous, un quinquagénaire croit reconnaître la statue de la Liberté, s’exclame «There she is» en pointant du doigt. Il comprend sa méprise à mesure que le paysage grandit, désigne une autre trace lumineuse dans l’aube – «Oh no, there she is» – répète l’erreur et le geste, une vingtaine de fois. Je m’amuse de sa confusion, ignorant que moi aussi je chercherai bientôt un sens dans cet amas de pixels, perdue entre la verticalité et l’horizontalité complémentaires. Accoudé au bastingage, Emeric est quasiment immobile, sa silhouette de géant sourit d’un air serein. Il est beau. Je le lui dis et le photographie. Nous sommes euphoriques et fatigués.
Le ciel crépite, devient bordeaux puis mauve, dépêche des palettes de couleurs que je croyais impossibles sans Photoshop. Une craquelure fait surface. La baie de New York se déploie devant nous, l’arceau du pont en délimite l’accès comme un portique sacré. Hier, un officier en second a annoncé que la manœuvre serait délicate, puisqu’il n’y a que trois mètres entre le sommet des cheminées du paquebot et le tablier du pont. Je ne peux m’empêcher de serrer les dents, d’imaginer le fracas de carbone et d’acier, le bruit de la catastrophe.
Mais Hollywood est à l’autre bout de cette nouvelle terre et rien ne se produit. Le bateau glisse souplement sous le pont, un passage, une invitation. À cet instant, un camion klaxonne à tout va. Le mastodonte lumineux voguant à quelques mètres sous ses roues doit lui sembler étrange et magnifique. Son salut sonne comme un Welcome in America.
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Je leur demande comment ils ont abordé les scènes d’intimité, qu’ils ont dû tourner à deux ou en groupe, et les réponses fusent. L’intimité, c’est ôter une poussière du vêtement de l’autre par réflexe. L’intimité, c’est se rapprocher spontanément d’une personne spéciale dans une pièce remplie de gens. L’intimité, c’est quelque chose qui est donné ou non dès le début d’une relation, inscrit comme une possibilité dès la première rencontre.
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Quand les siens ont appris qu’elle incarnerait une astronaute, ils ont trouvé ça cool, alors qu’elle ne savait pas comment coller à la réalité. Elle dit que sa vision de l’astronaute et ma vision de l’astronaute et la vision du public et des astronautes eux-mêmes, ce sont des choses différentes. Son travail consiste à essayer de réduire cette distance au maximum, mais elle existe toujours. Tout ce que nous ne sommes pas, nous le fantasmons. La simplicité de sa vision me dépasse, mais me séduit.
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La déception a du bon. Elle me fait prendre conscience que j’aime projeter, imaginer, mais qu’arrive un moment où il m’est insupportable de ne pas explorer le réel. Qu’une réalité, même décevante, est toujours préférable à une projection.
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Il pourra me reprocher, je le sais, de briser les choses au moment où tout va bien. Nous sommes réconciliés ce soir-là, le voyage a fonctionné, nous a rapprochés. Je ne sais pas encore comment il se termine, mais je sais que si je veux avoir le droit d’aimer deux personnes à la fois, je dois le demander. Cette fois, c’est Émeric qui reprend la conversation de San Francisco, parle de ses autres attirances, dit qu’il ne comprend pas très bien les mots comme sentiments, aimer, être amoureux. Pour lui il y a la sexualité, l’attachement – bien documenté déjà chez les animaux –, les structures et ce qu’on en fait. Je ne l’interromps pas, à la fois parce que j’aime le ton de sa voix quand il parle de ça et que je suis d’accord avec lui. Il dit qu’il nous aime ainsi, dans cette liberté.
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Notre relation est faite d’absences et de présences, qui ne sont pas toujours causées par l’éloignement géographique. Lorsque je raccroche, il ne me manque pas toujours. Je me sens à égale distance de lui et de tous mes êtres chers.
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Notre conversation sur la fidélité prend la forme d’un dialogue épars, dont chaque réplique interviendrait plusieurs années après la précédente. Nous ne croyons pas à la monogamie sur toute une vie, nous sommes d’accord que la sexualité n’est pas ce qui définit un couple, nous nous amusons de ces grands sujets universels et irrésolus. Mais nous évoquons tout cela sans décider, sans appliquer, comme si cela ne nous concernait pas.
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Henry me trouve courageuse et je réponds que je ne comprends pas ce mot. Comment parler de courage quand on choisit de se séparer d’un être plutôt que de le faire vivre ?
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La douleur, je ne sais pas comment je l’imaginais. Elle me tord comme un torchon, me vide les entrailles, me secoue la colonne vertébrale jusqu’à la nuque. Je vomis, je suis glacée mais en sueur, les mèches collées sur mon front. A cause des vomissements, je pleure, je pleure et la douleur me fait trembler jusqu’à perdre connaissance. Mon corps picote de partout, s’éclipse.
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Six mois plus tôt, le bureau d’un médecin que je ne connais pas parce que ma gynécologue a refusé de me recevoir. L’avortement est autorisé, certes, mais quand on a trente ans et qu’on vit depuis cinq ans avec le même partenaire, elle ne comprend pas.
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Je l’interroge sur ses prises de positions au sujet du couple ouvert, il me répond d’un air appliqué. Il considère que les gens ont une conception puérile de la monogamie, que la fidélité sexuelle ne peut pas être la seule chose qui unisse un couple. Il dit que quand on aime une personne, on veut qu’elle s’épanouisse, mais que ce n’est pas à nous de définir comment.
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J’ai pris ma décision mais ne sais comment en informer Emeric. L’appeler ? L’attendre ? Acheter des fraises ? Il est d’usage de mettre en scène les annonces de grossesse mais je ne trouve aucun manuel de savoir-vivre concernant les avortements.
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