Citations de Aurore Drécourt (86)
Les plus grandes avancées technologiques ont toujours provoqué la souffrance d'autrui. [...] Il n'y a pas de pires monstres que les êtres humains. [...] Heureusement, il existe des exceptions. Ce sont tes choix qui feront de toi qui tu es."
Quand ce n'était plus au goût du jour, on jetait et on rachetait. Voilà tout. Combien de fois Rowena avait récupéré un automate entier à la poubelle après lui avoir volé une simple pièce facilement échangeable ? Non, on préférait du neuf, même si cela revenait plus cher, plutôt que de réparer. Quel gâchis !
La chapardeuse n'enviait en rien les robes en dentelles trop serrées et les souliers vernis des demoiselles de son âge. Ces gamines ressemblaient à des poupées, et les poupées, ça se cassait vite !
A toi qui a des rêves, vis les, car personnes ne le fera pour toi.
Ce qui distingue le bon du mauvais enquêteur, agent Lewis, c'est de ne pas se satisfaire de la solution la plus commode qui soit
𝑳'𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆, 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒐𝒓𝒑𝒉𝒆𝒍𝒊𝒏𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊̂𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒎𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒂𝒔
— Est-ce que notre technologie, notre confort valent la vie d'autres êtres humains ?
S'il était le feu, elle était la glace, et la banquise de sa volonté était bien trop immense pour fondre sous ses assauts.
Comment voulez-vous déterminer votre futur à l'aube de vos dix-sept ans ? N'était-ce pas une exigence complètement folle ?
Une femme grande et musculeuse entra dans sa chambre. Des cheveux blancs couplés de laine de la même couleur tombaient sur ses épaules. Des os et des pièces de métal rehaussaient sa coiffure, qui tintait au fil de ses mouvements.
-Amulet ! s'écria-t-il, plein de joie.
Sans réfléchir, il se précipita sur elle et ses petits bras enlacèrent les cuisses de la guerrière. Néanmoins, celle-ci ne lui rendit pas son étrainte. A peine baissa-t-elle son regard sur lui. Haroun, tu n'es plus un enfant.
-Je t'interdis de venir pleurer à la porte comme hier !
Le ton d'Amulet s'avérait si glacé... Pourquoi lui parlait-elle de cette façon ?
- J'ai fait quelque chose de mal ? s'enquit-il d'une voix chevrotante.
- Non, c'est la vie, Haroun. Désormais, ne m'adresse plus la parole.
Wassilati se posta sur le côté et Haroun respira profondément. La sueur glissait à travers ses vêtements et il sentait la panique poindre le bout de son nez. Penser à Lénïa, ne penser qu'à Lénä. Il inspira, expira de nouveau et déclara :
-Je ne veux pas procéder comme Ahmet. Wassilati conserva le silence, mais elle bascula la tête en signe d'incompréhension. Alors, Haroun la regarda droit dans les yeux.
-Si les femmes désirent réellement que ma semence réchauffe leur ventre, elles viendront la chercher. Je refuse de...
Il repensa à Ahmet et à sa manière tout à fait bestiale d'accomplir son devoir. Cela ne ressemblait à rien à ses étreinte avec Lénïa. De toute manière, il ne voulait qu'aucune autre Saëlienne ne partage avec lui ce type d'union.
Pourtant, il n’y a pas à être gêné d’avoir des moments de faiblesse. Ce n’est pas une honte, c’est simplement humain…
Je cours, je cours dans les rues à en perdre haleine. Je cours comme si cela me permettait de fuir la souffrance. La bonne blague.
- 𝑪𝒂𝒓 𝒄𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆𝒛, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒆𝒛 (...) 𝑹𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔, 𝒏𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒔 𝒊𝒅𝒆́𝒂𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒙 𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔.
Les gens courageux sont ceux qui osent exprimer leurs sentiments. Et qui apprennent à pardonner à ceux qui en valent la peine.
J'ai vécu parmi l'élite, Rowena. Si une terre comme celle-ci venait à être découverte, elle serait aussitôt exploitée. Les dirigeants couperaient les arbres pour vendre le bois à prix d'or. Ils chasseraient les animaux pour leur fourrure et pour les empailler. Leurs machines polluées se répandraient partout et les prairies disparaîtraient elles aussi. Crois-moi, Rowena, partout où l'homme passe, il ne reste plus que ruines et désolation.
-Ça va aller. Tout va finir par s'arranger. Et tu sais, parfois pleurer fait du bien.
-Je suis un homme, rétorqua-t-il en un grincement.
-Et alors ? Tu n'en es pas moins humain. Je suis une fille et pourtant, je suis bien mécano. Qu'est-ce que ça change ?
-La mécanique est une force, non une faiblesse. Cette fois elle s'assit à côté de lui.
-Si tu le dis. Moi, je pense que pleurer montre que tu es humain, et que tu as des sentiments. Que.... tu n'es pas un monstre. Ce sont ceux qui se moquent des gens qui pleurent qui sont les vrais monstres.
.-Ça va aller. Tout va finir par s'arranger. Et tu sais, parfois pleurer fait du bien.
-Je suis un homme, rétorqua-t-il en un grincement.
-Et alors ? Tu n'en es pas moins humain. Je suis une fille et pourtant, je suis bien mécano. Qu'est-ce que ça change ?
-La mécanique est une force, non une faiblesse. Cette fois elle s'assit à côté de lui.
-Si tu le dis. Moi, je pense que pleurer montre que tu es humain, et que tu as des sentiments. Que.... tu n'es pas un monstre. Ce sont ceux qui se moquent des gens qui pleurent qui sont les vrais monstres.
L'avantage, quand on est orpheline, c'est que ce qu'on ne connait pas ne nous manque pas.
Eugène ouvrit la légère farde et s'enquit du contenu.
-Il s'agit des disparitions dans les quartiers populaires, résuma le directeur.
-Mais monsieur..., objecta aussitôt Eugène, encore plus mal à l'aise. C'est un dossier pour la police, et puis, mon milieu de prédilection, c'est la bonne société. Je n'ai aucun contact dans...
Il laissa sa phrase en suspens, comme pour souligner le poids de ses arguments. Le directeur haussa un sourcil circonspect : ils n'avaient pas fait mouche.
-Dans quoi, Bassompière ? Qu'essayez-vous de me dire ? Que les petites gens ne valent pas la peine d'être aidées ?