AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Barbara Pym (213)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une demoiselle comme il faut

Deviendrais-je "pymiste" ? Plus je lis Barbara Pym, plus j’apprécie ses romans. Et pourtant, force est de constater qu’il ne s’y passe pas grand-chose. C’est d’ailleurs la monotonie même de l’atmosphère et des histoires contées qui finit par charmer. Comme une petite musique, une musique discrète qui emporte. Il y a aussi ces personnages, aux vies étriquées et sans envergure, auxquels on s’attache.

A Londres, au début des années 1960, l’auteure nous narre la vie sans grand relief d’une petite communauté d’hommes et de femmes souvent reliés par le lien que constitue la vie de l’église de la paroisse, en un temps pas si lointain où la vie religieuse anglicane et catholique pénétrait le tissu social britannique. Dans ce petit cercle, on s’observe, on s’interroge, on s’invite, on guette l’arrivée d’un nouveau voisin, et on aimerait aussi trouver un conjoint. Le regard de l’auteure se porte en particulier sur Ianthe, fille de chanoine, célibataire encore jeune et "comme il faut", qui habite une jolie maison avec de beaux meubles. Ianthe occupe un emploi de bibliothécaire et sa vie assez plate semble vouée au célibat. A moins que…

Barbara Pym excelle dans l’art de nous décrire ces vies modestes, surtout celles de femmes seules, évoluant au gré des micro-événements que constituent les réunions sages autour d’un Earl Grey et d’une confiture de coings, une vente de charité pour l’Église, les rapports entre collègues, des visites… vies linéaires que seuls troublent un voyage exceptionnel à Rome et les élans du cœur.

Espoirs, frustrations, chagrins amoureux composent la palette des sentiments éprouvés par les personnages. On pense à Jane Austen pour la description des approches, déconvenues et maladresses qui surviennent dans ce registre telles qu’elles sont vécues par un nombre restreint de personnages, en un lieu circonscrit. Mais outre le milieu et l’époque qui diffèrent, la manière de nous décrire ces hommes, et surtout ces femmes, est sans doute moins introspective et le style un peu moins raffiné chez Barbara Pym. On retrouve cependant chez les deux auteures de fines descriptions des comportements et un humour savoureux.

Si l’on est sensible à la notion d’"atmosphère", notamment calme, lente et intimiste, aux petits événements du quotidien, aux vies solitaires, au besoin d’aimer et d’être aimé, la vie des personnages de Barbara Pym pourra intéresser et séduire, voire même être un miroir de la sienne. Avec en prime le charme un peu suranné de l’Angleterre des Sixties.

Commenter  J’apprécie          52
Une demoiselle comme il faut

Super découverte de littérature anglaise où je retrouve le style toujours piquant de ces auteurs qui regardent leur société avec beaucoup d'ironie et de tendresse.

Dans ce livre nous découvrons la vie d'une paroisse du Nord de Londres et sa galerie de personnages toujours habituels de la vie anglaise dans ces oeuvres : un pasteur rêveur et peu généreux, une épouse confiante et pourtant très seule, 2 vieilles filles charmantes pour les intrigues amoureuses, des retraités obsédés par les animaux et enfin des hommes toujours hors de la réalité et persuadés de leur pouvoir; mélangez le tour et cela nous donne quelques situations cocasses et toujours très anglaises.



Bref c'est drôle, léger presque thérapeutique
Commenter  J’apprécie          91
Une demoiselle comme il faut

Une demoiselle comme il faut, c’est une demoiselle qui se comporte en société et chez elle exactement comme on s’attend à ce qu’elle le fasse. Avec modération en toute chose, respect, courtoisie et sans aucune fantaisie ou presque. Très réjouissant en somme…

Les héroïnes de Barbara Pym sont souvent de vieilles filles, pas vieilles dans le sens « âgées » pourtant, car elle peuvent tout à fait avoir 25 ou 30 ans, mais puisqu’elles ne sont pas mariées, elles ont un statut à part.

Elles travaillent, sont raisonnables dans tous leurs comportements, ont des vies bien réglées et sont souvent actives au sein de leur paroisse. Que des vies bien folichonnes !

L’auteur elle-même ne s’est jamais mariée et a longtemps vécu avec sa jeune sœur, on sent qu’elle connaît donc bien ce genre de vie solitaire. Elle décrit ces existences avec beaucoup de minutie et on sent qu’elle a de la tendresse pour ces femmes qui ne peuvent se permettre de vivre comme elles l’aimeraient réellement, car bien que plus libres que les consœurs mariées et mères de famille, la bonne société anglaise ne leur reconnaît pas le droit d’être trop indépendantes quand même.

Il y a toujours un collègue, un parent, un voisin attentionné ou le prêtre de la paroisse pour veiller sur elles et les surveiller au besoin. Ianthe est l’héroïne de ce roman, et c’est cette bibliothécaire d’une trentaine d’année que nous allons suivre pendant quelques mois.

J’ai beaucoup aimé ce personnage, même si je ne me suis pas reconnue du tout dans l’image de la bibliothécaire type qui s’habille très sobrement, ne fait que chuchoter et exerce son métier avec une rigueur qui ne laisse pas beaucoup de place au plaisir de lire !

L’autre protagoniste important de cette intrigue est un anthropologue, le nouveau voisin de Ianthe, et là encore les clichés sur cette profession m’ont bien fait rire.

Barbara Pym manie l’ironie avec subtilité, ses romans ont un coté suranné et ses personnages sont tous croqués avec malice.
Commenter  J’apprécie          360
Une demoiselle comme il faut

Il parait que Barbara Pym fut la romancière anglaise la plus méconnue de sa génération.

Son talent : nous plonger dans une Angleterre désuète, qui semble immobilisée dans le temps, et nous raconter les petites histoires de paroisse.

Barbara Pym a aussi le don de nous dépeindre des situations engoncées dans la bienséance et de nous décrire des personnages truculents, empêtrés dans leurs contradictions, ce qui en fait des êtres profondément humains. Dans Une demoiselle comme il faut, Ianthe, vieille fille bibliothécaire, emménage dans le quartier. Elle est jolie, socialement parfaite (j’entends par là qu’elle ne fait jamais preuve de mauvais goût et qu’elle fait ce qu’on attend d’elle). Ianthe va cependant avoir le cœur chamboulé par un nouveau collègue de travail, qui semble attiré par elle, mais, so shocking, plus jeune qu’elle de 5 ans…

Penelope, sœur de la femme du pasteur, jeune fille émancipée (mais l’est-elle vraiment ?), cherche l’âme sœur. Tout célibataire ferait d’ailleurs l’affaire. Rupert,anthropologue, arrive également dans le quartier. Il est célibataire, ce qui fait de lui une proie potentielle. Autour de ces personnages gravitent d’autres portraits amusants ou féroces, et pathétiques bien souvent.

Il ne se passe finalement pas grand-chose, dans ce roman… Mais si on aime l’humour et l’ambiance british guindée, le thé et les scones, il ne faut pas hésiter : on passe un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          190
Une demoiselle comme il faut

Ianthe la bibliothécaire, ses deux collègues, son nouveau voisin Rupert, un couple pastoral Mark et Sophia (je me perds toujours dans les subtilités des catégories ecclésiastiques anglaises), Penelope la soeur de Sophia, un frère et une soeur tenant une pension pour animaux, et Faustina la chatte hyper pourrie gâtée de Sophia. On mixe, un peu de sherry ou gin, beaucoup de thé, des recherches d'âmes soeurs (ou frères) , et voilà ! On est chez Barbara Pym, pas le longueurs, ça coule tout seul, ça fait mouche.



Un passage, juste avant un délicieux séjour en Italie.



"Nous aurions pu vous présenter au professeur Vanchetti à Rome, intervint Gervase Fairfax, mais malheureusement il est tombé raide mort l'autre jour.

(...)

Oui, près de Saint-Pierre, juste à côté de l'obélisque je crois. Dans la cité du Vatican. Un endroit tout indiqué.

-Il avait emprunté un livre à Gervase, dit Robina. Maintenant, j'imagine que nous ne le reverrons jamais.

- C'était un livre très cher en plus, heureusement je ne l'avais pas payé. On me l'avait envoyé pour faire un compte rendu. Naturellement je n'ai pas écrit mon article; je ne sais pas si j'aurai le temps, mon propre travail m'occupe tellement.

(discussions d'anthropologues, figures familières chez l'auteur)
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          20
Une demoiselle comme il faut

La chronique d’une paroisse du Nord de Londres dans les années 60.

Pourquoi "paroisse" plutôt que quartier ?

Parce que le lien avec l’Église y détermine la position de chaque personnage :

"Fils d’archidiacre et fille de chanoine, que pouvait-il y avoir de mieux, quand on y réfléchissait ? Il était vrai que Pénélope était la fille d’un pasteur, mais c’était somme toute moins huppé, plus mesquin pour tout dire."

Cette position entraîne tout un tas de conventions très, très détaillées dans ce roman : ce qui se fait et ne se fait pas, les bons ou mauvais quartiers à habiter, les cadeaux appropriés pour telle ou telle visite…

C’est assez rasoir.

Dans une première partie, on présente les personnages (notamment les célibataires que l’entourage cherche à marier), dans la deuxième les relations qui se nouent entre eux ; dans la troisième une petite excursion à Rome qui n’apporte rien à l’intrigue… (sinon que les hommes y ont des conversations plus intéressantes que les femmes - ce roman ne passerait pas le test de Bechdel).

Et puis cette morale de l’histoire ! Vous êtes, mesdames, plus dignes d’attention si vous avez de jolis meubles et une tenue discrète, que si vous êtes rousse, boulotte et excentrique.

C’est pourtant écrit avec élégance et humour, mais l’intrigue est si mince que l’on n’a jamais l’impression d’entrer réellement dans l’histoire.

Traduit par Martine Béquié.

Challenge Solidaire 2023
Commenter  J’apprécie          217
Une demoiselle comme il faut

Ça commence comme un livre de Jane Austen : un homme célibataire s’installe dans une petite paroisse de Londres. Mais qui pourrait-il épouser ? Pénélope, la sœur originale de la femme du pasteur ? Ou bien Ianthe, jeune « vieille fille » de 30 ans, bien sous tous rapports (et fille de chanoine s’il-vous-plaît), elle-aussi fraîchement arrivée dans la paroisse ?



Simplement, n’est pas Jane Austen qui veut, et il n'est pas à la portée de tout le monde de rendre passionnante ce genre d'intrigue. Surtout, nous ne sommes pas au XIXe siècle, quand le mariage était le seul espoir d'élévation sociale et d'enrichissement des femmes, mais a priori à une période bien plus récente.



J'ai en vérité passé une grande partie de ma lecture à me demander à quelle époque se passait l’histoire, tant les personnages et leurs aspirations semblent extrêmement démodés, ainsi que certaines situations – comme un séjour dans une pension romaine qui fait irrésistiblement penser au cadre de Avec vue sur l’Arno de EM Forster –, tandis que certains détails (les personnages prennent la voiture et l'avion, regardent la télévision, mangent des barres chocolatées Mars) prouvent que l’histoire ne se passe pas au XIXe ni même au début du XXe siècle. Il faut dire tout de même que si le roman est sorti en 1982, il a été écrit en 1963 (mais on est tout de même loin de l'époque géorgienne ou edwardienne !).



Par ailleurs, bien que les personnages, assez nombreux, soient tous très amusants, ils sont brossés de façon tellement sommaire qu’on ne se sent pas vraiment impliqué dans leur vie. On suit ainsi l’histoire de manière tout à fait détachée, d'autant plus qu'il n’y a que très peu d’enjeux et pas vraiment de fil rouge.



Restent l’humour et le style vif de l’autrice qui font passer un excellent moment de lecture, même si on reste très distant par rapport à l’histoire et aux personnages, nous intéressant finalement assez peu à ce qui peut leur arriver (spoiler : pas grand-chose).
Commenter  J’apprécie          110
Une question purement académique

Etre la femme d’un universitaire présente bien des avantages, comme la perspective de pouvoir assister régulièrement à tout un tas de cocktails et de diners mondains en compagnie de personnes brillantes.

Mais cela va finalement vite lasser l’héroïne de ce roman qui s’ennuie dans les soirées auxquelles elle se rend régulièrement avec son époux.

Car en guise de convives, elle se retrouve toujours avec les mêmes professeurs, archéologues ou sociologues qui racontent les mêmes histoires, les mêmes anecdotes de travail sans jamais vraiment s’intéresser aux autres.

Sa vie s’écoule donc entre tasses de thé l’après-midi, verres de sherry le soir, essayage d’une nouvelle robe ou visite d’une amie pour échanger des potins sans grand intérêt.

Il faut dire que notre gentille héroïne ne semble pas particulièrement intelligente ni passionnée par quoi que ce soit. Sa vie est donc assez morne et futile.

Ce roman n’en est pourtant pas triste ni même ennuyeux, on y savoure des réparties assez drôles, on se régale de voir l’héroïne se débattre avec des questions existentielles comme « dois-je porter une robe gris souris ou plutôt bleue marine pour représenter mon époux lors de l’inhumation d’une vague secrétaire qu’il a à peine connue il y a quinze ans ? ».

Certains personnages atypiques tel un professeur originaire des Caraïbes probablement homosexuel ou une vieille hippie donnent du piquant aux journées bien fades de notre héroïne.

Commenter  J’apprécie          281
Une question purement académique

"Une question purement académique" est un roman de Barbara Pym publié à titre posthume.

Cette découverte de l'autrice anglaise est une belle surprise alors que je pensais que ses romans avaient un petit côté ringard. Et bien pas du tout, il faut se méfier des idées reçues.



Caroline dites Caro est la narratrice. C'est une jeune femme de vingt-huit ans qui avait tout pour me déplaire. Petite bourgeoise, femme d'un maître de conférences officiant dans une université de province, elle ne travaille pas et n'est pas motivée pour s'occuper de sa petite fille de quatre ans, élevée par la nurse. Elle fréquente des personnes bien plus âgées qu'elle et ne semble pas passionnée par quoi que ce soit. Sa vie est donc assez morne et futile.

Pour autant, je ne me suis pas ennuyée un instant car Barbara Pym réussit à incarner Caro mais aussi tous les personnages secondaires souvent atypiques.



Caroline aimerait se sentir utile et même aider son mari Alan dans ses travaux de recherches ethno-historiques. Alors, elle n'hésite pas à faire du bénévolat de lectrice à voix haute dans une maison de retraite où un vieux monsieur cache un manuscrit indispensable à l'article qu'Alan veut publier pour affirmer sa position dans le domaine de la recherche universitaire. Il se sert de sa femme Caroline avec son consentement, et cela donne un certain suspense à cette histoire sur la psychologie d'une femme qui a envie de donner du sens à sa vie monotone. Elle va aussi mener une courte enquête quand son mari lui avoue qu'il l'a trompée et reste à l'écoute de sa sœur Susan qui lui annonce qu'elle a avorté.

C'est donc avec une certaine empathie pour la narratrice que j'ai refermé ce roman très plaisant à lire.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Solidaire 2023

Challenge Cœur d'artichaut 2023

Challenge Plumes féminines 2023

Challenge XXème siècle 2023

Commenter  J’apprécie          160
Une question purement académique

Contrairement aux autres livres de Barbara Pym, ancrés dans le milieu des dames patronnesses des paroisses anglaises, celui-ci nous présente la vie morne d'une femme d'universitaire dans une ville de province. Je le considère comme le meilleur de l'auteur. C'est celui qu'elle a mis le plus de temps à écrire, le reprenant après des années pour le rendre "un peu plus cruel que les autres". Barbara Pym était anthropologue. Son expérience professionnelle, d'une part, et celle de toute une vie personnelle (elle reprenait encore le livre lors de son décès), d'autre part, lui font réaliser des portraits d'une telle justesse qu'il m'a semblé y rencontrer certaines de mes connaissances.
Commenter  J’apprécie          110
Une question purement académique

Il existait deux versions de ce roman, amalgamées par Hazel Holt d'après les manuscrits originaux et les notes de l'auteur, pour une parution posthume en 1986.



Dans le précédent, les petites histoires d'églises étaient quasiment minimes, et là, rien, pas de clergé, sauf bien sûr pour deux enterrements. La narratrice est une jeune femme mariée à un universitaire et mère d’une petite fille. Sa vie n'est guère palpitante, elle soupçonne son époux de s'intéresser de trop près à une collègue. Cherchant à s'occuper, elle va lire dans une maison de retraite, et son mari se débrouille pour dérober les documents du vieil anthropologiste résident.



Peut-être pas le meilleur Pym, dixit l'introduction, mais cela se lit plaisamment, comme d'habitude, pas un gramme de trop, et le couple mère fils des Jeffreys est parfaitement réussi.



Caro se demande si elle doit tenter de rencontrer Cressida :

"I think I'd rather it was like one of those novels where people don't meet - you know, the novelist carefully not bringing them together.

That might be because the novelist can't think how to make them behave and so takes the easy way out."



Idée de signification du passage :

(au sujet de romans dont les personnages ne se rencontrent pas, par le soin du romancier. peut-être parce qu'il ne sait pas comment les faire se comporter et choisit la facilité?)
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          20
Une question purement académique

Comme toujours avec Barbara Pym nous sommes plongés dans une petite communauté, ici celle d’une université de province, vue par les yeux de l’épouse d’un jeune universitaire. Là aussi la vie semble très monotone, remplie de conférences, de réceptions, avec quelques rivalités professionnelles, des tasses de thé et d’autres breuvages un peu plus forts.

Évidemment l’intérêt n’est pas dans l’intrigue assez mince, mais dans les portraits des personnages, dans cet esprit so british.

Juste le temps d’une soirée de lecture parmi les professeurs et leurs épouses ou mères, ni plus remarquables, ni plus passionnants que les autres, juste humains essayant de vivre au mieux là où ils sont, cela vous tente-t-il ?



Challenge ABC 2015-2016

Commenter  J’apprécie          190
Une question purement académique

Caro est mariée à un universitaire Alan et mère d’une petite fille, Kate, gardée par une jeune fille au pair scandinave. Elle assiste à des conférences et des cocktails auprès de son époux, représente son mari s’il le faut…pour des enterrements, boit le thé en discutant chiffons chez ses amis Coco, spécialiste des Antilles et sa mère Kitty, s’inquiète du sort des hérissons avec sa voisine…Et si des soupçons d’infidélité de la part d’Alan puis ses aveux tranquilles l’émeuvent quelque temps, aucune vague ne vient troubler très longtemps la surface plate de son quotidien.



Afin d’occuper ses journées de jeune femme diplômée mais désœuvrée, elle est bénévole à la maison de retraite pour faire la lecture à un vieux professeur auquel elle subtilise un précieux document qui va permettre à Alan d’écrire un article révolutionnaire…dans la petite communauté d’anthropologues à laquelle il appartient. Le vieillard décédé, il s’agit de remettre le document à sa place, les archives du professeur ayant été léguées à la bibliothèque. Caro profite de son nouvel emploi à mi-temps pour s’introduire dans le bureau du bibliothécaire et accomplir sa mission mais un incendie voit tous ses efforts partir en fumée…Les précieuses preuves ont disparu mais la vie continue…



Même si le scénario manque parfois de vraisemblance, Barbara Pym a laissé l’univers paroissial pour le monde universitaire qu’elle décrit de sa plume ironique avec beaucoup d’humour, adoptant le ton d’un anthropologue décrivant les mœurs d’un peuple exotique lointain. Et on ne peut s’empêcher de sourire de ces personnages pathétiques mais attachants, en voie de disparition eux aussi. Quoique…

Commenter  J’apprécie          300




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Barbara Pym (638)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter, Livre I à VII [Difficile]

Par combien de salles la pierre philosophale se trouve protégée dans le premier tome ?

4 salles
5 salles
6 salles
7 salles
8 salles

9 questions
609 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}