AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Barbara Pym (213)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Adam et Cassandra

Dans "Adam et Cassandra", on retrouve l'espièglerie de Barbara Pym dans les personnages, son humour pince sans rire, et ce caractère doux-amer de la vie d'un petit village anglais. Ce roman est (encore) plein d'espoir, les couples mariés font face aux tempêtes, les célibataires ont le coeur qui palpite... Tout est encore possible.

L'histoire se concentre sur Adam, écrivain à quelques succès et son épouse, Cassandra, une jeune femme douce et d'apparence soumise. Ils ont une vie paisible et simple qui ne demande qu'à se poursuivre. L'arrivée d'un voisin hongrois, Monsieur Tilos, va tout bouleverser car celui-ci va se livrer à une cour acharnée de Cassandra dans l'indifférence totale d'Adam. Il n'en faut pas plus à Cassandra pour la faire réfléchir : ne devrait-elle pas céder aux avances de Monsieur Tilos ou en tout cas le faire croire à son mari ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Adam et Cassandra

Adam et Cassandra Marsh-Gibbon habitent le petit village de Up Callow dans le Shropshire. Lui est un écrivain à la renommée locale et elle soutient son époux avec dévotion. L'arrivée d'un nouveau voisin hongrois, Mr Tilos, va quelque peu bouleverser les habitudes de la petite communauté.



Comme souvent chez les romancières anglaises, Barbara Pym nous parle essentiellement du mariage. Dans Up Callow, on trouve l'institution matrimoniale dans tous ses états. Adam et Cassandra sont mariés depuis cinq ans et la cour assidue de Mr Tilos fait prendre conscience à Cassandra que l'ennui gagne son couple. Miss Gay, vieille fille de 35 ans, tente de séduire l'un après l'autre Adam, Mr Tilos et le jeune vicaire. Mrs Gower, veuve d'un professeur, finit par trouver un nouveau mari en Mr Gay, l'oncle de la vieille fille. L'amour se décline à tous les âges et surtout il triomphe car Barbara Pym est une grande optimiste. Je vous rassure néanmoins, Mrs Pym n'a pas écrit pour la collection Harlequin et le lecteur retrouve l'ironie anglaise comme lorsque Mrs Gower et Mr Gay se marient pour se rendre la vie confortable !



“Adam et Cassandra” est un roman au charme suranné. Les personnages passent le plus clair de leur temps à écouter les rumeurs du voisinage, à prendre le thé, à faire de la broderie et à jouer au bridge. Entrer dans l'univers de Barbara Pym, c'est entrer dans un cocon douillet et familier. La littérature anglaise n'a bien entendu pas été révolutionnée par l'écriture de cet auteur mais son univers m'a ravi.



A conseiller avant tout aux accros de la british touch !
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
Commenter  J’apprécie          00
Adam et Cassandra

La présentation de l'éditeur fait état d'un roman de jeunesse écrit en 1936 et publié après sa mort en 1987. Et il est vrai que l'on y trouve pas la teinte de résignation et d'amertume qui caractérise, pour autant que je me souvienne de tous, nombre de ses romans ultérieurs.



La palette des personnages va du mari velléitaire confit dans ses habitudes, à la jeune femme vibrionnantte en quête d'âme soeur, en passant par l'inévitable pasteur, fanatique de cricket en l'occurrence.



Mais ce qui rend ce roman lumineux, au-delà des petites touches apportées par les caractères secondaires, c'est le personnage autour de qui tout gravite. Pour une fois chez Pym, c'est une femme mariée, qui souhaite retrouver la magie des premiers instants de son couple et qui y parviendra. Mais entre-temps que de soirées, de discussions sur le jardinage et la décoration des églises. Enfin tout ce qui fait le charme de l'auteur



Commenter  J’apprécie          50
Adam et Cassandra

Cette fois c'est un couple, Adam et Cassandra, qui occupe le devant de la scène. Mariés depuis 5 ans, ils habitent dans le petit village d'Upcallow, Adam écrit ou plutôt tente d'écrire un roman, chouchouté par Cassandra qui n'est pas dupe de ses caprices. Qui dit petit village chez Barbara Pym dit le pasteur et sa famille (dont une jeune fille, Janie), un aide pasteur (j'ignore comment ça se traduit, en fait) mariable et convoité par Angela Gay, jeune femme encore célibataire (le mariage commence tôt à urger, à l'époque), des femmes respectables aimant propager les nouvelles, et beaucoup de thé consommé!



Jusqu'au jour où s'installe dans le village un étranger, un Hongrois! Quoique poursuivi par Amanda, il s'entiche de Cassandra qui sans être intéressée voit là l'occasion de réveiller un peu Adam.



Ajoutons un couple plus âgé qui va se former et un voyage à Budapest, et voilà un roman absolument charmant et réjouissant de la jeune Barbara Pym. Je recommande pour un premier contact, tiens. On frôle le romantique, c'est dire! Même si l'ironie gentille est toujours présente.


Lien : https://enlisantenvoyageant...
Commenter  J’apprécie          30
Adam et Cassandra

Est-on encore une jeune mariée au bout de cinq années de mariage ?

Combien de temps faut-il pour que l’amour des débuts se calme et transforme la féerie des premiers jours en une longue série de jours monotones ?

Dans ce roman, les protagonistes ne font pas grand-chose de leur journée, les ecclésiastiques écrivent bien un sermon de temps en temps et vont parfois visiter les malades, mais les femmes ne font que boire du thé, composer un joli bouquet de fleur pour décorer l’église ou tricoter des chaussettes pour le nouveau vicaire.

L’arrivée d’un nouveau voisin, un Hongrois, va bouleverser le précieux équilibre de ce petit village anglais.

Chasse au mari pour les unes, crise de jalousie pour les autres, dans chaque foyer, cet homme va créer des espoirs ou des tensions.

Un roman plein d’ironie qui nous montre une fois encore qu’on se contente rarement de ce qu’on a et qu’au final, on n’est pas toujours capable d’apprécier la vie qu’on a ou nos proches avant de les avoir perdus.
Commenter  J’apprécie          340
Adam et Cassandra

Quelques questionnements planent sur l'intensité de l'amour dans le ménage d'Adam et de Cassandra qui dure depuis cinq ans. L'homme, écrivain est parfois susceptible surtout quand l'inspiration fourmille en lui et qu'il ne trouve pas de pister pour pouvoir l'accoucher. Mais arrive un voisin Mr Tilos. IL est fascinée par la finesse de la personnalité de Cassandra et toute la petite ville d'Up Callow le constate. le ménage le plus exemplaire de la ville semble ménager... hé non! bien au contraire! cela a permis au couple de découvrir à nouveau et même de s'aimer encore un peu plus...

Barbara Pym nous guide directement dans les actions des personnages dans cet ouvrage. La plume ne s'évade pas autant. Et on reste accrocher du début jusqu'à la fin

Commenter  J’apprécie          230
Adam et Cassandra

Il ne se passe pas grand chose dans les romans de Barbara Pym .

Petit village anglais , vieille fille, pasteur , écrivain, tasse de thé et sandwitchs; on est très près de l'ambiance des romans d'Agatha Christie (avec "sa" Miss Marple) ou de ceux de Patricia Wenthworth (et "sa"Miss Silver ) sans les enquêtes et l'action qui les accompagnent ...

Adam est écrivain (mais n'a pas beaucoup de lecteurs ),il est marié à Cassandra , épouse (très, trop?) dévouée et très maternelle. Leurs voisins sont pasteur, veuve , vieille fille , personne ne travaille (?) et tout le monde est occupé à jardiner, colporter des potins et observer les autres habitants. Dans leur paisible village du Shropshire, Up callow, arrive un étranger (hongrois) , ce pourrait bien devenir le futur mari d'une de ces dames célibataires s'il n'avait pas jeté son dévolu sur Cassandra , respectable épouse...



Un roman calme , qui pourrait ennuyer certaines lectrices , qui n'est pas indispensable à lire mais qui possède un certain charme surrané
Commenter  J’apprécie          80
Adam et Cassandra

De Barbara Pym, j'avais lu Quatuor d'Automne, qui m'avait laissé un souvenir mitigé. Deuxième tentative avec cette œuvre de jeunesse "Adam et Cassandra".

L'action se passe dans un délicat village anglais de carte postale, dans un petit microcosme de gens privilégiés qui n'ont rien d'autres à faire que de prendre le thé, d'aller à l'église, de jardiner et de déblatérer sur les voisins. Cassandra est la perfect épouse d'Adam, pseudo écrivain dont la fatuité est proportionnellement inverse au talent.

Tout ce petit monde se lézarde à l'arrivé d'un charmant étranger hongrois.

Les trois quarts du livre sont très drôles, la plume de Barbara Pym étant à la fois légère et extrêmement grinçante, faisant même penser à Jane Austen.

Malheureusement - et c'est ce qui fait baisser ma notation - le dernier quart est plutôt raté: Cassandra part en Hongrie, mais franchement ça n'apporte pas grand chose, et ce roman finit dans une espèce de happy end mièvre et sucré, complètement en décalage avec l'ironie du début.

De plus Cassandra est au final tellement parfaite qu'elle en devient horripilante, un peu d'aspérités n'aurait pas été de trop.

Cependant il faut se souvenir que c'est une œuvre de jeunesse, avec les maladresses qui vont avec, mais qui montre déjà une belle plume. Donc une lecture au final loin d'être désagréable.
Commenter  J’apprécie          30
Adam et Cassandra

L’enthousiasme de mes amies blogueuses a fini par gagner, j’ai commencé ma fréquentation de Barbara Pym et je me dis que ce n’est pas le dernier roman que je lis de cette auteure parce que cet essai m’a bien plu. Alors merci Keisha, Dominique, Aifelle et j’en oublie car un moment , j’ai cru voir le nom de cette auteure partout. J’ai beaucoup aimé les trois quart du récit mais la fin est décevante. Ce qui est absolument « délicieux » ce sont les descriptions des rapports des personnages de cette toute petite ville. Tout le monde se connaît, et autour d’une tasse de thé, ces dames et ces messieurs passent leur temps à faire des commentaires sur la vie des voisins. Dans cette douce ambiance, mettez un bellâtre hongrois qui ne sait rien des us et coutumes britanniques mais qui s’y connaît en femme, et voilà notre petite communauté qui s’agite se déchire et .. se réconcilie à la fin. Le personnage principal, est une femme entièrement dévouée à l’épanouissement de son écrivain de mari en panne d’inspiration. Les observations de Barbara Pym sentent le vécu.



Ce roman me fait penser à un épisode de »Dawnton Abbey au village », mais où il ne se passerait rien et sans les propos acides de Violette : ça manque un peu de méchanceté. En ce moment, c’est la littérature que je recherche , mais j’aimerais quand même un peu plus de mordant.
Lien : http://luocine.fr/?p=5476
Commenter  J’apprécie          10
Adam et Cassandra

Adam et Cassandra est un roman qui se lit rapidement et sans difficultés. L’histoire se situe dans le village d’Up Callow où un écrivain et son épouse vivent tranquillement. Barbara Pym nous raconte avec une belle ironie la vie des habitants de ce petit village qui se trouvera bouleversée par l’arrivée d’un étranger ayant jeté son dévolu sur la belle épouse de l’écrivain. La si dévouée épouse succombera-t-elle à la tentation ? Ou va-t-elle résister ?

L’histoire n’est ici pas d’une grande nouveauté, mais le ton, critique et empreint d’ironie, employé par Barbara Pym dans son roman permet de passer un bon moment. J’ai cependant moins apprécié la fin du roman, trop mielleux à mon goût.
Commenter  J’apprécie          20
Comme une gazelle apprivoisée

Dans une petite ville de la charmante campagne anglaise, les soeurs Bede, deux célibataires sexagénaires vivent ensemble. Belinda, l'aînée, éternelle sentimentale, se morfond d'amour pour Henry, l'archidiacre, depuis trente ans, épiant tous les signes d'un amour qu'elle voudrait reciproque alors qu'il a choisi Agatha, une femme de tête. Quant à Harriet, la plus jeune, elle refuse toutes les demandes en mariage. La vie des deux soeurs est ponctuée de thés de l'après-midi, de déjeuners après l'office, de kermesse et de fêtes de Noël ou l'on croise des personnages tels que les fameux archidiacre et sa femme, mais également le vicaire tout jeune à qui l'on prête une romance avec une jeune niece d'Agatha, uen comte italien amoureux éconduit d'Harriet, une ancienne baroudeuse qui a recueilli une lointaine cousine, sans parler de deux bibliothécaires de Londres, de passage dans la région, dont l'un apprécie particulièrement ses passages dans le pub local. Tout ce monde se réunit régulièrement, partageant les potins, s'amusant des petits événements de la vie locale.



Une peinture plaisante de la vie provinciale de l'Angleterre des années cinquante, entre visites chez les uns et offices du dimanche où l'on commente les sermons et les tenues vestimentaires des unes et des autres, avant d'aller boire un sherry, où l’on suit les aventures sentimentales de Belinda qui rêve sa vie et s'imagine une histoire d'amour en laquelle elle est la seule à croire et sa soeur qui profite de la vie, plus enjouée mais qui privilégié sa vie affective avec sa soeur.

Barbara Pym, avec son regard tendre et humoristique, révèle les failles de ses personnages, leurs petites manies et leurs sentiments avec beaucoup d'humanité et de subtilité.
Commenter  J’apprécie          370
Comme une gazelle apprivoisée

Lire Barbara Pym vous donne toujours envie de campagne anglaise, de tweed confortable, de thé et de vie sans agitation seulement rythmée par les ventes de charité...Ses personnages semblent traverser les jours sans que rien du monde extérieur ne viennent les ébranler, en tout cas durablement. C'est délicieusement dépeint, avec un humour qui ne manque pas de piquant.
Commenter  J’apprécie          40
Comme une gazelle apprivoisée

Quelle belle découverte que cette autrice qui dépeint avec tant de charme, de délicatesse, d'humour so british, la vie tranquille de deux soeurs vieilles filles d'un joli petit village anglais, et de leurs amours contrariées avec les hommes d'église et leurs relations sociales au village.

C'est frais, ravissant, très cosy mystery mais sans l'intrigue policière.

Commenter  J’apprécie          30
Comme une gazelle apprivoisée

Les soeurs Bede sont deux respectables quinquagénaires, vivant de leurs rentes, dans une maison agréable entourée d'un jardin. Leur vie est toute occupée par les affaires de la paroisse et le respect des convenances inhérentes à leur statut et leur milieu social.



Nous sommes chez Barbara Pym, il y a donc des vicaires, des archidiacres, des vieilles filles et servir le thé dans les règles de l'art requiert un savoir-faire et un rituel intangible. Mais elle est plus fine mouche qu'il y paraît et elle introduit toujours un personnage dont l'oeil discrètement lucide détecte les faiblesses et les hypocrisies de ce petit microcosme refermé sur lui-même. Ici, c'est Belinda, l'aînée des soeurs, Belinda qui a eu le coeur brisé par l'archidiacre il y a bien longtemps. Il lui a préféré Agatha, son épouse. Elle continue pourtant à se consumer d'amour pour lui en silence.



Harriett, la cadette, est plus enjouée et moins conformiste ; son passe-temps favori à elle, c'est de prendre sous son aile les nouveaux vicaires, en général affamés et esseulés et de repousser les demandes en mariage régulières du Comte Ricardo, amoureux d'elle depuis longtemps.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
Commenter  J’apprécie          60
Comme une gazelle apprivoisée

329 pages et je me suis ennuyée du début à la fin ! Comme un long bâillement qui ne finit pas. Atmosphère désuète à souhait dans un petit village anglais, le quotidien de deux demoiselles qui ne s’intéressent qu’aux nouveaux vicaires et au chaussettes de l’archidiacre. Comment remplir 329 pages de choses aussi insignifiantes, je me suis vaguement posée la question, et comment écrire une critique de 250 caractères sur un livre que je vais m’empresser d’oublier. L’éditeur promettait pourtant que « le quotidien de ces demoiselles pourrait bien être chamboulé par la venue d’un fameux bibliothécaire et d’un évêque africain… » : n’en croyez pas un mot !
Commenter  J’apprécie          71
Comme une gazelle apprivoisée

Amour et clocher, voilà ce qui pourrait résumer ce roman.

Deux veilles filles, Harriet et Bélinda, vivent paisiblement dans un village anglais et ont comme principale occupation, l’église et les hommes qui l’occupent principalement ainsi que les repas cordiaux à la maison.

Le début est un peu ennuyeux car tout est concentré sur ces deux principaux sujets mais l’on finit pas s’y faire et l’histoire en devient séduisante. Surtout que débarque un jour, un bibliothécaire et un évêque africain.

Cela ne change rien aux occupations premières des sœurs mais cela rajoute de l’animation au village.

Entre demandes en mariage, souvenirs d’antan – parfois avec une pointe de regret – finalement cette histoire qui a plus de 70 ans est très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          50
Comme une gazelle apprivoisée

"Délicieux", voici le qualificatif utilisé ici et là pour résumer ce roman. Et je n’en trouve pas d’autre tellement il correspond ! Deux sœurs célibataires, plus très jeunes - à une autre époque, on aurait plutôt employé le terme "vieilles filles" tant ces deux demoiselles sont confinées à un petit monde pétri d’habitudes, de micro-événements, circonscrit à un village, et dont la vie, chaste, se limite à des projections ou de secrets émois. Belinda, le plus âgée, est aussi la plus discrète et la plus réfléchie, alors que sa sœur Harriet est plus légère et plus coquette. Elles reçoivent vicaire, archidiacre, évêque, bibliothécaires… seule proximité masculine propre à les faire rêver. On invite aussi amies pour le thé, participe à des œuvres charitables, cuisine, jardine… Et l’on commente la vie avec moult citations empruntées au registre classique. Ce ne sont que quelques détails qui nous rappellent que nous sommes dans l’Angleterre du début des années 1950, mais on aurait pu tout aussi bien se trouver cent ans plus tôt dans ce même village. La petite musique du roman exerce un charme suranné, discret mais têtu. Et l’on a plaisir à retrouver, chapitre après chapitre, ce qui ponctue la vie des deux sœurs : une réception, un départ, une visite, une demande en mariage… Le style raffiné de l’auteure, son humour, l’équilibre de la construction du roman entre dialogues, réflexions et descriptions en font un bijou discret. Qui évoque immanquablement les romans de Jane Austen, mais version villageoise, loin de l’univers de la petite ou de la grande aristocratie terrienne. Ses aficionados devraient apprécier Barbara Pym, son charme, sa délicatesse. Un délicieux roman !
Commenter  J’apprécie          52
Comme une gazelle apprivoisée

Vieilles dentelles sans arsenic! C’est peut-être d’ailleurs ce qui manque pour que Comme une gazelle apprivoisée soit inoubliable. En l’état, c’est un équivalent de Clochermerle, version british, avec les rideaux faits pour être soulevés lorsqu’un mouvement est détecté chez le voisin, l’oeil exercé à détailler la tenue vestimentaire des passants, les interprétations incessantes des faits et gestes de chacun avec beaucoup de suppositions (BFM TV avant l’heure).



C’est qu’il date ce roman qui brosse le portrait de deux soeurs matures, célibataires mais néanmoins convoitées (plusieurs demandes en mariage auront lieu), et qui font malgré tout les difficiles : trop mous, trop typés, trop laïcs… les prétextes sont multiples pour refuser les propositions.



L’ensemble manque de relief. Certes l’ambiance y est, mais le roman évoque plus une toile de fond, sur laquelle manque un événement marquant, un petit crime peut-être, ou un joli scandale, quelque chose qui apporte du piment dans la vie policée du village.



Le sentiment d’ennui est pardonné en raison de l’ancienneté de la publication princeps, en 1950, et on les excuse quand même ces demoiselles condamnées à vivre dans leur époque sans avoir l’audace de bousculer les lois qui gouvernant la bienséance.



Merci aux éditions Belfond.



#CommeUneGazelleApprivoisée #NetGalleyFrance


Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          780
Comme une gazelle apprivoisée

Belinda et Harriet Bede sont sœurs, célibataires, d’une cinquantaine d’années. Elles vivent dans un petit village. La passion d’Harriet est de s’occuper des jeunes vicaires (en tout bien tout honneur). Sa sœur Belinda, plus réservée, aime en silence depuis 30 ans l’archidiacre Hoccleve.



La vie d’un village, avec ses habitudes, ses potins. Je n’ai pas accroché.

Entre déjeuners, thés et réunions j’ai trouvé le tout long et lent.

Les personnages sont malgré tout bien décrits et on arrive à se faire une idée précise de la vie quotidienne de tout ce petit monde.

Commenter  J’apprécie          40
Comme une gazelle apprivoisée

Ce roman est une fois de plus l’occasion de saluer la belle collection Belfond Vintage et son heureuse initiative de rééditer des romans introuvables ou injustement oubliés.



Quel plaisir de côtoyer Harriet et Belinda Bede, deux sœurs célibataires, charmantes vieilles filles anglaises.

Les deux sœurs vivent ensemble dans une maison bourgeoise au cœur d’un typique village anglais. Tea Time, brocantes, messes, réunions paroissiales, invitations à dîner... rythment la vie des deux sœurs, Harriet l’extravertie coquette et Belinda la discrète observatrice. L’arrivée de deux hommes dans le village va pourtant bientôt venir perturber la vie bien réglée de ce petit monde fermé.

Édité en 1950, ce bijou d’humour est diablement attachant. Il nous emmène au cœur d’une Angleterre disparue, en compagnie de deux dames charmantes et pétillantes.



Un livre tout en légèreté et savoureux comme un scone grâce auquel j’ai passé un excellent moment. Parfait pour les vacances.

Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Barbara Pym (635)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec John Ford

John Ford adapte en 1935 l'écrivain républicain irlandais Liam O'Flaherty. Victor McLaglen incarne Gypo Nolan, un ivrogne qui dénonce son ami membre de l'IRA pour 20 £ de récompense . Le film s'intitule:

L'Homme tranquille
Le Mouchard
Quand se lève la lune

13 questions
33 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinéastes , cinema , cinéma americain , realisateur , hollywood , adaptation , adapté au cinéma , littérature , western , romans policiers et polars , roman noirCréer un quiz sur cet auteur

{* *}