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Citations de Barry Gifford (39)


Je vais te dire, Marietta, les deux seules choses qui semblent encore passionner les foules, c'est l'argent et le meilleur moyen de perdre du poids.
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- Même si t’étais un escroc, Sailor, je resterais avec toi.
- Bon sang, Crevette, c’est pas rien, dit Sailor. Déjà que t’es restée avec moi après que j’ai descendu Bob Ray Lemon. Je vois pas ce qu’un homme pourrait demander de plus.
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Mais, tu sais, je serais prête à renoncer à plein de trucs - et même au Valium, peut-être - rien qu’elle pour avoir quelque chose qui ressemble à un vrai cul.
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Mais à l'âge de seize ans, j'ai su que Sailor était l'homme de ma vie. Même quand il fait de la prison pour avoir braqué ce magasin d'aliments pour animaux au Texas avec ce malfaisant de Bobby Perou, je suis restée fidèle. Et aussi quand on a été séparés de nouveau après ça. Je croyais du plus profond de mon coeur qu'il était inscrit dans les astres qu'on était destinés à être ensemble pour toujours.
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Comme il serait merveilleux de pouvoir connaître une de ces amitiés idéales, dans lesquelles chaque ami est totalement naturel et honnête, de sorte que tous les mots, toutes les lettres, tous les gestes proviennent d'une impulsion authentique, naturelle, sans le moindre sentiment de culpabilité ou de reproche, mais pleine de joie, d'amour et de respect. Une amitié dans laquelle je pourrais, par exemple, et sans hésitation, le supplier de m'écrire une lettre, ou il pourrait, sans la moindre culpabilité, ne pas m'écrire un an durant, s'il n'en a pas envie, ce qui me ferait le comprendre et l'aimer encore davantage. Je crois, peut-être naïvement, que cela est possible.
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– T’as pas déjà faim ?
– Je pourrais sûrement avaler un morceau, fit Lula. Mais d’abord, il me faut un baiser, chéri. Juste un
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Lula contemplait le fleuve. Comme le soleil avait totalement disparu, une balise du phare du Cap Fear s’alluma, à une centaine de mètres de l’hôtel, pour montrer le trajet à suivre sur le chenal. Pendant plusieurs minutes, Sailor et Lula n’échangèrent pas un mot. Dans l’alignement des chambres, sous une autre véranda, une femme se mit à rire. Un rire violent, fou, et durant les quelques secondes qu’il s’étira, Lula serra le bras de Sailor de toutes ses forces.
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– C’est pas un assassin. Il faut que tu te mettes ça dans le crâne. Et pour autant que je sache, Sailor a été irréprochable jusqu’à cet incident qui concernait Lula. Et même dans ces circonstances, il n’a fait que la protéger. Il a tout simplement eu la main lourde, voilà tout.
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– Alors, je vais engager un tueur à gages, puisque tu veux pas m’aider. Je vais faire appel à Marcello Santos. Clyde et lui étaient très liés.
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Ça devait arriver, je le savais ! Dès que cette ordure est sortie de Pee Dee, j’ai compris qu’on aurait des problèmes. Il a sur elle une espèce d’influence que je n’arrive pas à m’expliquer. Il y a un côté rebelle, chez Lula. J’ignore d’où elle le tient. Tu dois les retrouver, Johnnie, et descendre ce garçon. Tue-le et balance son corps dans les marais. Éliminons le problème une fois pour toutes.
Johnnie Farragut sourit et secoua la tête.
– Maintenant, Marietta, écoute-moi, tu sais bien que je peux pas descendre Sailor.
– Et pourquoi donc, bon sang ! Il a bien tué un homme, non ? ce… Machin Chose Lemon… ou quelque chose comme ça ?
– Et il a payé pour ça. Et de plus : si Lula est partie de son plein gré… volontairement, je veux dire… dans ce cas, il n’y a pas grand-chose à faire.
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Sailor tendit un bras vers elle.
– Viens près de moi.
Lula s’approcha et s’assit au bord du lit. L’érection de Sailor avait diminué de moitié. Elle la serra dans sa main gauche.
– T’as pas à t’occuper d’elle, bébé. Tout va bien.
De la main droite, elle écarta sa frange.
– Bon sang, Sailor ! Il n’y a pas que ton plaisir qui compte, pense à moi aussi.
Lula demeura un instant immobile, puis se mit à pleurer. Sailor se redressa, la prit dans ses bras. Jusqu’à ce qu’elle cesse, il la berça dans ses bras sans dire un mot.
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Sailor et Lula firent l’amour puis, tandis qu’il dormait, elle se mit à la fenêtre, fuma une des Camel de Sailor tout en contemplant l’embouchure du fleuve au Cap Fear. Cela avait quelque chose d’un peu sinistre, pensa-t-elle, de se trouver à l’extrémité ultime d’un cours d’eau. Lula regarda Sailor étendu sur le lit. C’était bizarre, se dit-elle, qu’un garçon comme lui ne porte aucun tatouage. En général, les types dans son genre en ont un peu partout. Sailor gémit dans son sommeil et se tourna sur le côté, montrant à Lula son dos étroit et long et ses fesses plates. Elle tira une dernière bouffée de sa cigarette et la jeta par la fenêtre, dans le fleuve.
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– À propos de découvertes, dit Lula à Sailor, est-ce que je t’avais écrit pour t’annoncer que dans le bureau du grenier, j’avais trouvé les lettres de mon grand-père ?
Sailor se redressa pour prendre appui sur ses coudes.
– On en a parlé ? fit-il. Je m’en souviens pas.
Lula fit claquer sa langue à deux reprises.
– Je croyais le contraire, mais je vois bien que non. Ça m’arrive parfois, ces temps-ci. Je pense à quelque chose, et ensuite je crois l’avoir dit de vive voix à quelqu’un d’autre.
– Ma chérie, fit Sailor, tu as une façon de réfléchir qui m’a bien manqué, quand j’étais à Pee Dee. Le reste de ta petite personne m’a manqué aussi, bien sûr. Mais le fonctionnement de ton cerveau, c’est un mystère que Dieu garde pour lui. Alors, ces lettres ?
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Marietta Pace Fortune, la mère de Lula, avait une fois pour toutes interdit à sa fille de revoir Sailor Ripley, mais Lula n’avait aucune intention de respecter cette consigne. Après tout, pensait Lula, Sailor avait payé sa dette envers la société, si c’était bien de cela qu’il s’agissait. Elle ne comprenait vraiment pas qu’on puisse assimiler au règlement d’une dette une peine de prison pour le meurtre d’un individu qui avait lui-même tenté de vous tuer.
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À l’hôtel du Cap Fear, Sailor et Lula, étendus sur le lit, écoutaient couiner le ventilateur fixé au plafond. De leur fenêtre, on pouvait voir le fleuve se jeter dans l’Atlantique, et suivre des yeux les bateaux de pêche qui empruntaient l’étroit chenal. C’était la fin du mois de juin, mais une brise légère « rendait la chaleur supportable », comme Lula aimait à le dire.
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– Alors, il va bientôt sortir, Sailor, à ce qu’il paraît, dit Beany. Tu vas le revoir ?
Lula hocha la tête, broya un glaçon entre ses molaires et en mâchouilla les morceaux.
– Je l’attendrai devant la grille.
– Si je détestais pas autant les hommes, fit Beany, ce serait bien volontiers que je te souhaiterais bonne chance.
– Les maris peuvent pas être tous parfaits, dit Lula. Et ton Elmo aurait sans doute pas mis l’autre pétasse en cloque si tu l’avais pas viré à coups de pied au cul.
Sur son front, Beany fit un nœud avec sa frange de cheveux blonds.
– J’aurais dû lui planter un .38 Long Colt dans la braguette, c’est ça que j’aurais dû faire.
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Assises à une table du Raindrop Club, Lula et son amie Beany Thorn buvaient des rhum-coca en écoutant un groupe de blues blanc baptisé Les Elvis Platinés. Ils venaient d’enchaîner en douceur Dust My Broom d’Elmore James et Me and The Devil de Robert Johnson quand Beany décréta :
– Ce chanteur, je peux pas le supporter.
– Il est pas si mauvais, fit Lula. Au moins, il chante juste.
– Oui, d’accord, mais qu’est-ce qu’il est moche ! Les barbus avec un gros bide, c’est pas vraiment mon genre.
Lula gloussa :
– Ça te va bien de dire ça, toi qu’es épaisse comme un cure-dents.
– Bon, d’accord, mais s’il prétend qu’à minuit tout son lard se transforme en biroute, je le croirai pas.
Lula et Beany éclatèrent de rire et prirent une nouvelle gorgée de leur boisson.
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- Tu sais pourquoi notre Seigneur a créé les femmes?
- Non, pourquoi?
- Parce que les chèvres savaient pas faire la vaisselle.
Les frères Crotale rirent de bon coeur tous les deux.
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- Ça m'a toujours plu que tu mettes pas de culotte, dit-il, quand Perdita remonta dans la voiture.
- C'est plus pratique comme ça, répondit-elle. Autrefois j'en portais une, mais un jour je l'ai retirée et j'ai oublié de la remettre. Maintenant, je sais même pas s'il m'en reste une quelque part.
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Il vous faut un homme pour aller en enfer avec lui. [Tuesday Weld]
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