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Critiques de Baudouin Chailley (46)
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Le mystère Varga

Un survol trop rapide





En deux parties, le vaisseau spatial minéralier attaqué et la folie touchant la population de Varga qui s’autodétruit.





Presque du zombie avant l’heure, une première partie intéressante qu’on quitte à regret, avec plein de questions et une seconde, style post-apocalyptique un peu survolée, où l’on en saura plus, mais trop peu.

Le livre ne fait que 200 pages (fleuve noir), pas le temps de s’intéresser à la psychologie des personnages, pas le temps de s’intéresser au background, scientifique et historique.

Publié en 81 dans une collection qui ne s’embarrassait pas de réalisme et qui ne déroge pas à la règle pour cet épisode. Avec en bonus, la place de la femme dans la littérature SFFF de gare conforme à cet époque. (Pas vraiment un modèle pour nos filles donc).





C’est moyen. Pas transcendant, pas impérissable, aussi vite lu qu’oublié. Contrat rempli pour la licence Fleuve noir donc.
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Le mystère Varga

Le mystère Varga est un petit fleuve noir correct .

L'atmosphère est prenante. Les personnages fonctionnels mais dans le cadre strict de l'action débordante omniprésente dans ce roman. Une action qui caractérisait d'ailleurs cette collection de littérature populaire.

On est dans un environnement colonial de peuplement de l'espace profond.

Le texte n'atteint pas des sommets philosophique mais du point de vue de l'action ,c'est je le crains (sourire) ,un roman efficace . Même si des éléments narratifs sont quelquefois prévisibles, malgré aussi des transitions également quelquefois sommaires. Le texte affiche cependant une couverture très éloquente qui renvoie justement à un excellent passage de ce petit roman distrayant.

L'entreprise coloniale Varga tourne mal en raison du profil difficile de certains qui sont pris d'une folie collective meurtrière et destructrice. Une folie et c'est intéressant ,qui n'a rien à voir avec le genre zombie. Cette problématique de folie ,me fait plutôt penser aux épisodes de folie collective en rapport avec une intoxication connectée à une fermentation occasionnelle et toxique des céréales qui est très documentés en histoire.

La thèse du roman est que si la technologie et la science sont susceptibles d'accompagner l'homme très loin il est fort possible que l'homme doive à sa nature de très possiblement échapper à ce glorieux avenir potentiel mais aléatoire.

Bref : de l'action et aussi un pessimisme mesuré, qui sont donnés dans un roman modeste qui tient la route sans marquer le genre de son empreinte assourdissante (sourire).

C'est une distraction assez correcte et une belle couverture pour les collectionneurs.

Ps : il y a une capsule de sauvetage qui traine dans les parages , qui est au centre du pitch et elle vient rappeler utilement la connexion historique et originelle entre la marine et le genre espace opéra.

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Ultime frontière

Sur les bordures du nuage de Magellan ; une planète désertique et glacée avec un ciel mauve fabuleux .

Une petite colonie humaine essaye de comprendre ce qu'il y a un peu plus loin dans l'espace profond .



Le personnage principal du roman dirige cette petite colonie et à travers ses activités nous découvrons les unités de supports de vie de cette petite implantation humaine en milieu hostile.

Une mystérieuse épidémie se déclenche et de ce fait la colonie traverse une tumultueuse quarantaine .



Les personnages sont assez bien construit et le récit fonctionne assez bien .

On est tout à fait dans le registre des bons fleuve noir ( ce bouquin date de 2006 pour info ), cependant il ne s'agit pas d'une « perle « de SF.



Néanmoins , c'est un bon moment même si ce roman plafonne dans une certaine simplicité ..



Par ailleurs , il possède de nombreuses qualités qui garantissent une incontestable satisfaction dans le cadre d'une lecture adulte et ce sera de toutes les façons , un très bon moment dans le cadre d'une lecture jeunesse.

Un assez bon moment donc , qui m'a plongé dans l'agréable nostalgie de mes premières lectures de science-fiction .



Le point fort de ce texte et son côté le plus réussi , est de plonger le lecteur dans les rouages qui rendent possible l'existence de cette colonie loin dans l'espace sur ce cailloux au ciel magnifique.



Il y a une ambiance planétaire , c’est très agréable .

Avec le recul je dirais que c’est une très bonne lecture jeunesse hautement recommandable pour de jeunes adultes .

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Les sphères de l'oubli

Le cargo YC 10 est affrété pour rejoindre la planète minière Epsylon d’où est extrait le transpax. A son bord huit passagers et membres d’équipages dont deux femmes, Lyen et Oonya. L’hypernef doit croiser sur sa route un cosmocruider, patrouilleur militaire de l’espace, qui semble dériver. Lorsque la rencontre a lieu entre les deux vaisseaux, il apparait qu’il n’y a aucun survivant. Ce n’est que quelques jours plus tard, lorsque les passagers d’YC10 retrouvent le cadavre de Hâtyn, un de leur camarade, qu’il semble qu’ils aient à leur bord une menace fantôme. Les morts vont alors se succéder…

Une bonne histoire, bien imaginée, qui se lit d’une traite et qui ne risque pas de donner des maux de tête.

Editions Fleuve Noir Anticipation, 220 pages.

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Les sphères de l'oubli

8 personnages dans une navette spatiale sont en transit vers une colonie d’exploitation minière, 4 membres d’équipage et 4 passagers. Un simple voyage de routine va se transformer en cauchemar. L’évolution de l’intrigue est bien rythmée, bien amenée, les relations entre les personnages tiennent efficacement le récit, l’ambiance ainsi crée m’a maintenu en haleine. Les rebondissements tombent juste, le suspense fonctionne, je me suis pris au jeu avec ces personnages attachants et pas trop caricaturaux. Il manque peut-être une véritable surprise à la fin. Ce final est un point d’orgue un peu pompeux et théâtral où l’auteur ne nous épargne pas les stéréotypes de la science fiction des années 70, c’est un peu dommage, parce que tout le récit en huis-clos est de plutôt bonne qualité. Cela reste tout de même une lecture intéressante, divertissante et agréable. Une fin plus subtile aurait pu faire un très bon livre.
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Perpetuum...

C’est l’accroche de la 4ème page de couverture qui m’a fait choisir ce livre (que je n’aurai probablement pas eu l’idée de lire s’il n’y avait pas eu le challenge « Défis de l’imaginaire 2018 »). Ce n’est pas le premier roman de cette série que je lis (cfr. Les Vikings de Sirius de Maurice Limat) mais j’avais bien ris. Donc… pourquoi pas ?



L’histoire débute en Algérie dans le Hoggar, probablement au 20ème siècle (livre publié en 1983). Jacques Mertens-Bailly, préhistorien y organise des fouilles avec la collaboration de Lyliane Tardey (paléontologue) et Marc Le Hardouin (journaliste).



Ils y font une découverte qui va bouleverser le monde et l’Histoire…

«C'est un terrible secret. Un secret qui bousculera toute notre Connaissance, toute notre Histoire et tout notre Orgueil. »



La première chose que je me suis dite, c’est : « oulala quelle mauvaise traduction ! » Sauf que Baudoin Chailley (alias Piet Legay) est français et donc ce n’est pas traduit ^^ Les personnages ne sont pas du tout crédibles et les dialogues sont assez médiocres.



A un moment donné de l’histoire, Marc et Lyliane se retrouvent en Polynésie française pour une exploration des fonds marins. Ils y découvrent



Bref, quand on retrouve nos deux héros c’est pour assister à une scène assez malséante :



J’ai trouvé la fin très nulle.



Bref, il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de bien de cette idée. Mais ici c’est raté !



J’aurais mieux fait de choisir « Dans le vent du cosmos » de Maurice Limat (allez lire la critique de jamiK ;-) ).





Challenge Défis de l’imaginaire 2018 – Echauffement

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Le maître des cerveaux

Je ne peux pas en dire trop sous peine de révéler la fin, mais certaines questions qui se posent dans ce roman pourraient un jour se poser à nous. Je ne parle pas de l'intrigue générale mais de sa philosophie, qui touche à la fois à l'enrôlement, à l'éternel désir de vengeance qui condamne d'emblée tous ceux qui naissent dans un même "groupe" même s'ils ne sont pas dans les faits coupables des fautes de leurs ancêtres, et à certaines nouvelles technologies. Pas extraordinaire mais intéressant.
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Perpetuum...

Le problème récurrent avec les romans de Piet Legay, c’est que l’écriture n’est pas particulièrement belle, le style est plat, sans relief, parfois maladroit, les dialogues sonnent faux, les descriptions se limitent au nécessaire, mais n’apportent rien à l’ambiance. Pour que la lecture soit agréable, il faut alors des idées à la hauteur, et là, c’est à peu près convenable mais pas non plus transcendant. On démarre par une recherche archéologique dans le Hoggar, l’occasion de soulever le thème de l’Atlantide. On découvrira plus tard cette civilisation dans une intrigue construite à la manière de “La nuit des temps” de René Barjavel, avec le récit de la fin de cette civilisation dans la deuxième partie du livre. Là-dessus vient se greffer une intrigue amoureuse très maladroite, voire “gênante” : la jeune paléontologue finira par céder aux avances du journaliste macho (pour ne pas dire plus). Mais le héros irrésistible et la jeune vierge effarouchée tombent dans les stéréotypes d’une littérature ne s’adressant qu’aux fantasmes des hommes. Si l’intrigue archéologique sauve un peu les meubles et retient un minimum l’attention, cela reste un roman assez bas de gamme, tout juste distrayant.
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L'enfer des homosimiens

Dans la suite des "dossiers maudits" encore un livre pour lequel je dois taper le ISBN pour le retrouver... C'est vraiment les livres maudits de la collections au 2001 volumes (fleuves noir, anticipation) que nous offrent Piet Legay...

"L'enfer des Homosimens" quel titre médicrement génial.

Ce livre mélange le pulp SF et le space Opéra avec une chute vaguement métaphysique. Et bien entendu il n'est pas terrible sur aucun des deux tableaux.

Pour le Pulp, une vague histoire de transplantation de cerveaux dans le corps de Yéti (enfin découvert à la fin du 20ème siècle dans l'hymalaya). L'auteur ne nous livre pas vraiment d'explication sur l'intérêt d'une telle manipulation. Mais bon, je suppose que les scientifiques et les gouvernements sont vraiment Zinzins.



Pour le space Opéra, une tragique histoire de naufrage/ sabotage galactique sur la planète où sont pratiquée les expériences douteuses.

Damned il y avait encore une petite blonde sadiqe derrière tout cela... Ahlala, pour un aventurier galactique, je suis vraiment trop con!!!



Et la chute: tout cela avait pour but de créer une armée d'explorateurs yéti chargé d'emagasiner des connaissances... et comme les Yéti sont débiles, c'est trés pratique (enfin je suppose sans savoir pourquoi)



Ce n'est pas un mauvais livre (si en fait), un peu comme les rédacs cosmiques et décousues que l'on pouvait tenter en CM1. L'enfer des homosimiens explore de nombreuses pistes sans jamais les appronfondir.



L'auteur ne s'embarrasse pas non plus de cohérence scientifique puisqu'en 2018, a peine 5 an aprèsl'holocauste nucléaire l'humanité est déjà implantée sur de nombreux mondes et à déjà construit des bases secrètes à au mojns 30 années lumières de la planète bleue.
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Vous avez dit humain !

Un livre de S.F à l'ancienne, avec une bonne grosse trame à James bond rétro (sans les communistes): un inavouable secret d'état, une île mystérieuse, une base sous marine top secrète, un savant fou, des mutants, des gadgets et des poulettes...

Et comme c'est un livre de Piet Legay..Oh surprise ! ... Un hélicoptère...

Piet Legay dans les dossiers maudits aime 3 choses :

1) Les hélicoptères, 2) les catastrophes nucléaires, 3) Les U.S.A. Le coktail idéal pour finir dans "les annales de la SF l'oubliée"

Certes les personnages sont Sympas, oui l'intrigue aussi, mais toujours sans plus. Les dossiers maudits ont décidément la saveur des séries de la 5 (cette chaîne disparue et oubliée comme les dossiers maudits) où l'on ingurgitait sans trop savoir pourquoi... (tonnerre mécanique, k2000, supercopter...)
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Obsession temporelle

Le précurseur des "page turner" !

Pour résumer l'intrigue sans spoiler, c'est une histoire d'amour à travers les siècles. Et c'est rudement bien écrit.

L'histoire est agréable, les scènes d'action sont tendues (une méchante scène de lapidation par exemple) et la fin est originale. Que demander de plus pour un fleuve noir déniché chez un bouquiniste à 1,5 €
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Hankh

ean-François et Jennifer sont des passionnés de randonnée. Ils s’aiment et leur passion les réunit alors que leur boulot les éloigne. Cette fois-ci, ils ont décidé de se faire l’ascension du Küpferberg dans la vallée du Dolfüss.



Cela aurait du être une randonnée sympa, un peu fatigante certes, mais surtout pleines de souvenirs.

Le résultat est au dessus de leurs espérances.

Car après une manœuvre un peu risquée qui les voit tomber au fond d’une crevasse, avec plus de peur que de mal, la découverte qu’ils vont faire les marquera probablement longtemps.



Un corps enseveli sous la neige éternelle depuis des millénaires semble les appeler de sa main tendue.

A partir de là, d’autres prendront le contrôle des opérations et nous n’entendrons plus parler de nos tourtereaux.



Sur place des éminents spécialistes vont être dépêchés car il s’agit là d’une découverte immense d’un point de vue historique et archéologique.



D’un côté, une Finlandaise, le professeur Iléana Sven, titulaire de la chaire « Moyen-âge » d’Helsinki, est mandatée par Bruxelles pour devenir responsable du projet. Médiéviste et doctorante en histoire ancienne, elle est toute indiquée pour ce rôle. Son physique avantageux, sa verve haute et un peu acerbe ne vont de suite pas plaire à tout le monde. Elle est cependant subjuguée par l’un des personnages du glacier. Des cauchemars l’assaillent et le lecteur se prend au jeu du côté fantastique de cette extase mythique qu’Iléana ressent. Le besoin d’en connaître encore et toujours plus semble l’éloigner de la réalité dès qu’il s’agit de ce personnage venu du passé. Cela nous la rend plus humaine et surtout moins sûre d’elle.



De l’autre, un français, le professeur Yannick de Goëldieu, jeune chercheur au CNRS est lui aussi assigné au projet mais par Paris cette fois, en compagnie du professeur Peyreveil. Autant l’un est jeune et en bonne forme physique, autant l’autre est plus âgé mais toujours alerte. Leur collaboration n’est pas récente et on sent une complicité en plus d’un respect mutuel. Yannick est bourru, mal luné, d’un humour parfois lourdingue mais aussi un chercheur intègre et très professionnel.



Cette fine équipe va devoir composer pour s’entendre car les frictions sont fréquentes et les points de vue opposés. Cela va donner de suite une ambiance un peu tendue mais aussi très électrique.

Pourtant seule la science les réunit même si parfois les méthodes des uns font frémir les autres.

Tel un combat de boxe, les deux camps vont s’affronter pour leurs idées. En résultera une équipe différente mais là encore unie par un seul objectif : la Connaissance.



Nous entrons alors dans le roman et avec lui dans l’Histoire.



Deux récits en parallèle, le passé et le présent.

Plusieurs personnages de siècles différents, et malgré tout une interaction, tout cela sans se connaître ou même le savoir.

Avec Thibaut et Zéïda, c’est le 13esiecle qui nous appelle à lui. Au travers eux, le Moyen-âge, les Templiers et les croisades en pays sarrasin sont le contexte dans lequel nous plonge l’auteur.

En parallèle, le présent et l'ascension, la découverte puis les enjeux scientifiques de celle-ci.



Ce qui va les réunir au travers du temps?



Outre cette chute accidentelle, ces corps gelés et ce qu’ils cachent en leur sein vont nous mener tout droit à un complot vieux de plusieurs siècles, une organisation secrète et prête à tout pour récupérer le Hankh, cet objet sacré ou maudit : arme redoutable placée entre de profanes ou mauvaises mains.



Thibaut et Zeïda , Iléana et Yannick, vont nous transporter au travers du temps et des hommes.



Quelle que soit la période Piet Legay sait trouver les mots et les ambiances pour nous transporter dans son récit.

Le sable brûlant du désert ou le froid mordant du glacier nous imprègnent des éléments extérieurs. Pendant que les personnages et leurs missions vont nous impliquer dans leur Histoire.



Outre les frictions entre nos scientifiques, les découvertes qu’ils font petit à petit nous entrainent à leur suite. Car la science seule ne va pas être en place.

Des événements particuliers voire d’un genre irréels vont se mettre en branle. Cela tiendra en haleine le lecteur vers la chute finale.



Un seul regret cependant, la sensation qu’une fois lancé, le roman va parfois un peu trop vite.

Les débuts nous entraînent régulièrement à la suite de nos deux époques. D’un côté comme de l’autre les aventures de nos protagonistes nous interpellent.

Et puis, petit à petit, Thibaut et Zeïda deviennent plus discrets. Leur présence apparaît différemment dans le récit ce qui nous satisfait un peu sur la suite de leurs aventures mais la fin du roman va nous emmener trop rapidement à une explication presque bâclée comparée aux événements antérieurs.

De leur côté, les aventures de Yannick et Iléana ne vont qu’aller de l’avant vers de nouvelles découvertes qui, si elles nous apportent un contexte historique indéniable, nous pousse aussi à en vouloir plus dans l’action.



Lorsque j’ai vu arriver les derniers chapitres (« l’inconvénient » d’une version papier) et le nombre de questions qui restaient en cours j’ai espéré un instant un tome supplémentaire.

Hélas ! Les quelques pages restantes m’ont mené à un final certes bien amené mais pourtant reste une sensation désagréable de vide.



La « chute » de l’histoire est cependant plutôt bien trouvée et sème le désordre dans le cerveau du lecteur par ce qu’elle sous-entend de questions en suspens. Ce qui nous amène à penser que l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement et que parfois mieux vaut laisser le passé où il est plutôt que de tenter de le faire parler.

Je me retrouve donc dans la situation où je ne saurais dire si j’ai aimé ou non ce livre mais où une chose est sûre la plume de Piet Legay est à découvrir et je chercherai d’autres écrits de lui sous ce nom de plume ou l’un des nombreux autres qu'ils utilisent.
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Mortel contact - Les dossiers maudits - 1

J’avais un bon souvenir des « Dossier Maudits » lus il y a 20 ans. Ce tome 1 est passable, le suspense est un peu trop artificiel, l’écriture faible et les personnages très superficiels. Piet Legay a du métier et dilue une intrigue dont l’aspect Sf est toutefois très peu réaliste. Cela marche pas trop mal, mais reste vraiment du roman de gare.
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Genesis II

Un ultime "dossiers maudits" de piet legay... Toujours les même ingrédients: los angeles, un hélico (juste une fois), des scientifiques dingo qui se livrent à des expériences médicales.

Celui ci est un peu meilleur à mon goût, (du moins un peu plus crédible). Mais je ne comprends pas ce bseoin d'américaniser le récit et de le faire ressembler à un épisode de série B.

Et pourquoi "génésis 2"? Je n'ai pas vu de trace d'un numéro 1...
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L'autre race...

En voilà un de correct ! Un très bon suspense (un peu forcé parfois) dans ce récit d'exploration d'une planète mystérieuse (la couverture n'a pas grand-chose à voir avec le sujet). Le style est fonctionnel et expéditif. Un vaisseau d'exploration découvre des villes et installations d'une civilisation avancée, mais ne trouve personne... La fin est un peu décevante, mais cela se lit vite et sans prétention, le suspense est maintenu avec un grand savoir-faire.
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Survival

J'ai décidé de me plonger sur la question "des dossiers maudits" aux éditions fleuves noirs. Tellement maudit, que personne ne s'en souvient. L'intro nous rappelle à juste titre qu'ils sont d'ailleurs oublié de tous...



Je ne vais pas faire dans l'intello aujourd'hui, "Survival", dans les dossiers maudits c'est délicat mélange de "Supercopter" et de "métal hurlant" dont je n'ai pas pu m'empêcher de vous citer le synopsis:



« C’est le dernier fragment de ce qui fut un jour une planète vivante.

Menée à la destruction par la folie de ses habitants, ce qu’il en reste est condamné à errer à jamais au travers de l’espace et du temps, hurlant sa peine et son désespoir. Dans la légende et dans les faits, on l’appelle… le Métal Hurlant.»



Les humains et en particuliers les dirigeants n'ont pas pu s'empêcher de suicider les Hommes. Snyder à bord de son super hélicopter (hé oui cela se passe au states ou du moins ce qu'il en reste) est le capitaine d'une escouade de soldats qu'il va tenter de sauver de l'hiver nucléaire.

Après la destruction du monde il ne reste plus rien de la société, les survivants errent guidés par la faim, haineux et violents (entre mutations et cannibalismes).

La determination d'un homme face au déséspoir...



Mis à part cela c'est un livre plutôt sympathique et bien documenté, la description de ce qui arriverait après quelques bombes H ma paraît assez juste... et c'est le bordel croyez moi ! (Piet Legay dans la légende et les faits est un ancien soldat).







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Le rire du bourreau

Vraiment ? Bon, d'accord chez Rivière Blanche, il n'y a pas de direction littéraire ni même de relecture ou de correction orthographique, mais là on a carrément affaire à un brouillon publié.

Dès la première page, à la 4eme ligne du livre « … il tournait autour des coraux et les madrépores. », puis ligne 7 « Pas un seul corail qui ait la même forme ou la même couleur. », ligne 9 « Plus profond, tout devait soudain gris. », etc.

C'est ainsi chaque page, faute après faute… c'est illisible, j'arrête page 10.
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Requiem pour un monde hanté

Piet Legay a du métier mais écrit visiblement ses livres au fils de la plume. Ici nous commençons dans un relais de communication sur une planète hostile ou la chaleur brulante demande l'utilisation de petit extraterrestres lobotomisé, les tarwaks. Arrive un chargé de mission de haut rang, particulièrement arrogant et en mission secrète accompagné d'une jolie femme. On rajoute là-dessus une apparition prophétique et fantomatique d'un désastre imminent. Bref, on a beaucoup d'éléments qui nous tiennent bien en haleine. Hélas, vers la 100eme page Piet Legay n'arrive plus à avancer l'histoire et l'expédition de l'envoyé repart en queue de poisson. Là, notre héros, Roy Hameur se souvient finalement ou il avait déjà vu cet envoyé !! Ta da. Et bien il se rappelle maintenant que c'était son supérieur militaire a une époque et qu'il a fait tuer des centaines de personnes de personnes sous ses yeux, y compris sa femme et qu'il a en fait juré de le tuer ! Pendant 100 pages et plusieurs jours sur la planète avec l'envoyé, il ne s'en rappelait juste pas !!! A ne pas planifier ses histoires cela donne vraiment n'importe quoi.

Comme l'histoire est en chute libre, Piet Legay tente de sauver les meubles en balançant une catastrophe cosmique imminente et une panique chez les Tarawaks. Il essaye de nous expliquer que c'était là la raison de la visite de l'émissaire – c'est encore grossier et maladroit.

Malgré ses nouveaux éléments Piet Legay n'arrive toujours pas à faire avancer son histoire : qu'à cela ne tienne, page 140 on fout tout par terre, on change de planète et de casting - on s'aligne maintenant sur une romance en le héros et la jolie femme du début et une vengeance contre le grand méchant ; avec tant qu'affaire le retour de la prophétie au cas ou on arrive à faire quelques choses.

J'abandonne page 150, c'est vraiment trop n'importe quoi, ce qui est dommage car Piet Legay sait pourtant bien entretenir les tensions, si seulement il pensait à ses histoire avant d'écrire.
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Radiations

Voici un livre assez atypique de Piet Legay. On y retrouve son style avec d’abord un récit trépidant d’aventure dans l’espace, Radiations. On a aussi dans ce livre un second récit, une novella de 60 pages environ, intitulée « Onyria ou Les songes de Zalkar ».

Radiations est très surprenant par sa structure narrative qui alterne les points de vue et met en place un suspense et une tension avec une rapidité et un brillo vraiment incroyable - un modèle du genre. C’est franchement excellent et captivant. Hélas, vers les deux tiers du récit la narration redevient classique autour du personnage principal que l’on suit dans des péripéties un peu convenues et bâclées. La fin vers laquelle tout tendait ver une apothéose est hélas complétement ratée malgré des pirouettes de dernière minute que l’auteur tente afin de sauver son récité : cela ne marche pas et est un fiasco. On a donc ici un récit palpitant à la fin hélas franchement ratée.

Heureusement il y a le deuxième récit pour ne pas finir le livre sur cette déception. Celui-ci est bien écrit et intéressant : les péripéties de ce vacancier dans cet étrange centre de loisir de rêves sont amusantes. On se demande jusqu’à la fin quelle va être la chute. Celle-ci est un peu convenue mais est efficace et close le récit de manière correcte.

Un livre donc assez agréable avec ces deux récits au format et aux structures peu inhabituelles pour cet auteur. Ils ont chacun des éléments forts et des faiblesses donnant un bon moment de lecture et de distraction.
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Rush sur faya

En 1990, lors de la parution de ce roman qui inaugurait une nouvelle collection, qui s’avèrera éphémère comme bien des collections du Fleuve Noir à l’époque, j’écrivais cette chronique.



De véritables collections Espionnage, il n’en existe plus. Seules perdurent péniblement Coplan et OSS117, les rescapés des années 1950. Ainsi que quelques traductions provenant d’une production principalement britannique alimentée par des auteurs de renommée internationale comme Ken Follett, John Le Carré, Robert Ludlum ou Frederick Forsyth.



C’est extrêmement maigre, pour en pas dire inexistant, alors que vingt ans auparavant, les séries, les collections consacrées à l’espionnage ne se comptaient pas.



Une désaffection du lecteur due peut-être à une répétition des situations mises en scène, principalement une guerre Est-Ouest qui se déroulait aussi bien derrière le rideau de fer que dans divers pays, le Moyen-Orient étant un lieu privilégié.



Pourtant la guerre secrète ne s’arrête pas ou ne commence pas à cet antagonisme capitalisme/communisme désuet et les histoires d’espionnage et de contre-espionnage devraient non seulement pouvoir se renouveler mais retrouver une nouvelle jeunesse.



Outre l’abolition du mur de Berlin, et l’espoir de s’échapper du système féodal instauré par l’URSS sur les pays de l’Est, les données économiques et sociales changent continuellement dans le monde et tout est prétexte à intervention occulte.







Baudouin Chailley l’a fort bien compris et après avoir signé un roman ayant pour cadre la Nouvelle-Calédonie, il propose au Fleuve Noir une nouvelle série intitulée Secret Défense, avec comme numéro 1 de la collection Rush sur Faya.



Un regard et une aventure située au moment du raid sur Faya-Largeau, conduit par Hissène Habré avec à la clé la déroute des Lybiens. Nul ne peut nier l’intervention de la France, mais comme les poupées russes, une histoire peut en cacher une autre.



Erik Montclar, de la DGSE, est envoyé au Tibesti avec comme mission, soit exfiltrer c’est-à-dire identifier et prendre en charge un scientifique allemand, soit récupérer le matériel mis au point par ce conseiller : un brouilleur de missile.



Bien sûr, Montclar fait partie de ces héros anonymes surentraînés et au physique avantageux, mais il est plus humain que les supermen auxquels nous étions habitués. Nous n’avons pas droit non plus, et c’est heureux, au cliché éculé de la blonde espionne qui se fourre dans le lit du héros pour mieux l’entraîner à sa perte.







Un bon début de collection avec un personnage sous toute sympathique et espérons qu’il aura plus de succès que les autres séries, telles DPJ6 et Beretta 9mm par exemple qui ne furent que collections éphémères.







Pour la première fois, Baudouin Chailley écrivait des romans sous son véritable patronyme alors qu’il produisait depuis des décennies dans des genres différents, sous les pseudonymes de Piet Legay, le plus connu, mais aussi sous ceux de Guy Lespig, Baldwin Wolf, Igor Ivanov, Guy Jacquelin, B. Hilley, Pat Marcy ou encore Pierre Lucas. D’autres pseudonymes sont avancés, comme ceux de Henry Lewis, H.B. Perkins, B. Hilley ou encore Duke Grant, probablement en collaboration avec Henri Trémesaigues, mais ceci est à prendre au conditionnel.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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