Citations de Beatrice Alemagna (43)
"Le lion de cette histoire a été inspiré par le lion de la place Denfert-Rochereau, à Paris. C'est une statue qui a été érigée par l'architecte Bartholdi, entre 1876 et 1880. Je me suis demandé pourquoi ce lion est si aimé par les parisiens; Je crois que c'est parce qu'il semble très heureux là où il est. "
Un jour, les poux (heureusement) s'en vont pour de bon.
Il espère ne pas faire peur, se cache pour ne pas provoquer les colères
Ô Lune, ciel, glaces, firmaments. Ce jour est arrivé.
Dressée sur la pointe des pieds, face à la mort programmée, je pousse le plus terrible des cris.
Mon visage prend la couleur d'une âme desséchée.
Mourir ou tuer.
Désormais, ce sera l'une ou l'autre.
J'ai eu envie de renverser le point de vue du texte et de créer un discours sur la souffrance, la jalousie, la vengeance. Prendre le parti de la noirceur, comme on pourrait tenter de comprendre la folie. Raconter le brutal, le sombre, l'animal, comme on pourrait raconter l'enfance tout entière.
Une petite blessure s'en va (presque) sans laisser de trace.
C’est mieux que les petits enfants vivent une vie ordonnée. Notamment s’ils peuvent l’ordonner eux-mêmes. Fifi Brindacier
« Un enfant a des petites mains, des petits pieds et des petites oreilles, mais pas toujours des petites idées.
Les idées des enfants sont parfois gigantesques, amusent les grands, leur font ouvrir grand la bouche et dire “ah !”
Arrive enfin l'heure des parents.
Tout le monde se serre, s'embrasse, se câline.
Il se leva paresseusement, s’étirait, et s’en alla dehors pour ronronner en toute tranquillité. Lui, Ugolin, avait décidé qu’il n’aurait plus jamais un comportement de chien et que c’était là la chose la plus belle qu’il ait pu imaginer.
Un jour de soleil, Ugolin était roulé en boule devant chez lui et pensait, plein de honte, qu’il aurait aimé attraper les hirondelles au printemps et passer entre les grilles des caves, comme il l’avait vu faire à son ami le chat. Il devint alors triste comme jamais ne le sont les chiens dans leur vie. Instinctivement, il ne put s’empêcher de se lécher une patte. Puis il regarda autour de lui et se mit à sourire : personne ne l’avait remarqué.
Tout, finalement, passe, s'éloigne ou change.
Mais une seule chose ne s'en va pas.
Et ne s'en ira jamais.
Jamais.
Les feuilles tombent. Autant que les cheveux, parfois.
Car au pays des petits poux, comme dans tous les autres pays du monde, il ne sert à rien de chercher de nouveaux amis si on a peur de les connaître. Même les poux l'ont appris.
J'ai cinq ans et demi
et je m'appelle Edith,
Eddie pour les amis.
Mon père parle cinq langues,
ma mère chante comme un oiseau,
ma soeur est la reine du patin à glace,
et moi, je ne sais rien faire.
Rien de rien.
En tout cas, c'est ce que je pensais.
Car au pays des petits poux, comme dans tous les autres pays du monde, on ne choisit pas : on naît comme on naît, l'un différent de l'autre.
En se tapotant dans le dos,
les cinq malfoutus s'en allèrent,
plus contents que jamais.
Tandis que le parfait restait là,
seul, bouche bée,
a se sentir parfaitement bête.
Karl Ibou déteste tout. Même les frites. Il se trouve laid, vieux et antipathique. [...] Tout seul dans sa maison, il ne parle à personne. Seul son canari Nul sifflote tristement dans sa cage.
Et quand je rentre chez moi, ivre de joie, et que je questionne mon miroir, celui-ci me répond enfin : "Madame la Reine, vous êtes désormais la plus belle du monde."
Ô cloches du royaume, retentissez à l'infini ! Mon cœur jaloux, blessé, monte enfin au ciel.
"C'était pas si mal, ce petit premier jour...", affirme Papa satisfait
"Si tu veux, on reviendra demain !" s'enthousiasme Maman.
"Ah bin...", hésite Pascaline.
"MÊME PAS EN RÊVE."