AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bec McMaster (79)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..





Je savais que cette lecture allait me plaire...et ça n'a pas louper. Je suis peu habituée à la romance steampunk. J'ai lu quelques auteurs en littérature mais surtout en BD.

Ici, on est plongé comme le nom du livre l'indique dans les bas quartiers de Londres : Whitechapel, revisités à la sauce Steampunk.

Honora est une jeune fille qui est en charge de sa famille depuis la mort de son père, un savant réputé. Après le décès de celui-ci, sa sœur, son frère et elle connaissent la déchéance. Leur niveau de vie régresse de manière drastique. La jeune femme cumule la malchance car elle doit aussi se cacher pour échapper à Vickers, un Sang bleu tout puissant qui la désire, autant que les travaux de son père. Petit rappel de l'univers de Bec McMaster, les Sang- bleu qui dirigent Londres sont des d'anciens humains contaminés par le virus du besoin. Ce dernier les poussent à s'alimenter tel des vampires de sang mais ils n'ont pas cette appellation qui est cependant l'étape ultime de leur infection. Ils deviennent dès lors des bêtes enragées que l'on doit éliminer.

Honora, pour échapper à cette traque demande la protection du diable de Whitechapel ...mais l'aide de Blade à un prix.



L'univers proposé par l'auteure m'a vraiment plu. Elle revisite le Londres de la révolution industrielle en y mêlant vampire et loup-garou tout en gardant les thématiques propre à cette époque : la lutte des classes et les injustices sociales entre autre.



La romance m'a aussi plu même si elle reste assez classique. Mais le tout est très bien amené sans aucune facilité et le dépaysement est assuré.

Les personnages sont aussi assez classiques.

Blade... c'est un mauvais garçon qui cache derrière ses apparences d'ours léché (je cite Honoria) un cœur pur.

Quant à Honoria, c'est une forte tête mais qui se sacrifie pour son jeune frère et sa jeune sœur.

Les méchants ne sont pas forcément dans les bas quartiers. L'Echelon représente les nantis qui exploitent (ici il s'agit du sang) ceux qui n'ont pas eu le chance de naître du bon côté. Le roman est plein de bonnes intentions tout en ne tombant jamais dans le larmoyant (chose que je déteste).



- Bref -



Un livre que je conseille car la romance est magnifique.

C'est un jeu de chassé-croisé qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Ce sont des personnages bien fichus qui m'ont émus et c'est une écriture rythmée qui tient le lecteur en haleine. J'ai d'ores et déjà acheté le tome 2 .
Lien : http://lachroniquedespassion..
Commenter  J’apprécie          10
Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..

Honoria Todd a toujours fait partie des privilégiés jusqu'à la mort de son père. Ce dernier faisait des recherches sur un vaccin supposé éradiquer un virus qui finissait par transformer les sang bleus en vampires. Pourchassée par Vickers, un duc plus que vicieux qui a mis sa tête à prix, Honoria décide de s'enfuir avec Lena et Charlie, sa soeur et son frère. Elle se trouve un boulot où elle ment sur ses origines et son lieu de résidence. Car maintenant, Honoria vit à Whitechapel, le quartier malfamé de Londres où règne Blade, le sang bleu à la réputation bien ternie. Honoria se rendra compte qu'il ne faut jamais se fier aux apparences...



Je suis passée pas loin du coup de coeur. Cette histoire m'a emmenée sans problème. L'écriture est fluide, remplie de dialogues qui rendent la lecture vivante. Bon, il y a des petits soucis de relecture, Blade passe de Bade à Black :p mais j'ai réussi à passer au-dessus :p.



Le Londres décrit par l'auteure est sombre, froid, dangereux. Un danger risque de vous tomber dessus à chaque coin de rue. Entre les Bouchers, gang qui vous vident de votre sang et les voleurs de toutes sortes, l'insécurité règne.



Les sangs bleus qui dirigent l'Echelon, le plus haut niveau de pouvoir sont des humains qui ont été infectés par un virus. Ils ont de la force, de la rapidité, doivent se nourrir de sang mais ne sont pas des vampires. Le vampire est une abomination. Il ne reconnaît personne, sent méga mauvais :p, se montre d'une violence sans limites. Chaque sang bleu qui se transforme en vampire est éradiqué. J'ai parfois eu un peu de mal à comprendre le contexte, les relations de pouvoir et la manière dont l'auteure a choisi de parler des vampires.



Parlons des personnages. J'ai beaucoup apprécié Blade, un sang bleu torturé par ce qu'il a fait à sa soeur, persuadé que sa transformation en vampire est proche. Il règne sur Whitechapel et cherche à se venger de Vickers qui lui a pourri la vie. Honoria n'est au départ qu'un moyen pour atteindre Vickers. Mais rapidement, il ressent une attirance et des sentiments très forts pour elle. Honoria de son côté est beaucoup plus méfiante. On lui a appris à mépriser les sang bleus. Sans oublier qu'elle doit protéger Lena et Charlie. Il lui faudra du temps avant de se laisser aller et de faire confiance. Ce couple m'a convaincu sans aucun problème. J'y ai cru.



Pas mal de personnages secondaires du demi-frère, Barrons qui se montre plus protecteur que prévu, à Vickers, le vicieux, cruel sang bleu qu'on veut voir mort à Will, le loup-garou taciturne ou Lena, la soeur un peu frivole.

J'ai hâte de lire le tome 2 qui est centré sur Will et Lena. Cela s'annonce prometteur.



Pour conclure, un très bon roman qui mélange action, romance, mythes et ambiance plus que glauque... J'adhère :)!



Commenter  J’apprécie          10
Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..

Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir lu d’avis avant. En librairie j’avais flashé sur cette jolie couverture où l’on peut voir un pistolet rappelant sans hésiter le genre Steampunk. Aimant beaucoup ce genre là, j’ai donc entamé ma lecture avec beaucoup d’envie.



Nous sommes tout de suite plongés dans cet univers fantastique et Steampunk à l’époque Victorienne, où les quartiers de Londres sont sales et glauques à souhaits. Certains hommes ont des bras mécaniques ou des crochets à la place des mains, et les enfants jouent avec des balles robots. Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est vraiment l’univers que l’auteure a su mettre en place avec brio. Nous avons affaire à de la Bit-lit, et par définition, cela veut dire Vampire. Mais cette lecture propose une version du vampire originale : certains humains sont enfaite infectés par un virus qui leur permet de vivre plus longtemps et d’avoir plus de force, contre le prix de devoir se nourrir de sang. Il y a plusieurs stades de l’infection : le stade où les infectés, appelés les sangs-bleus, peuvent se contrôler en se nourrissant régulièrement sur des esclaves consentants. L’autre stade, est enfaite le stade terminal où le sang-bleu se décompose et ne peut plus se contrôler. Il devient alors un vampire. Lorsqu’un sang-bleu est en stade terminal, il est tué par la communauté car il est jugé trop dangereux. J’ai beaucoup aimé cette réadaptation du vampire. L’univers assez complexe est le point fort du livre.



On suit dans cette aventure deux personnages principaux : Honoria et Blade. Même si le résumé laisse supposer que le véritable héro de l’histoire est Honoria la jeune femme, j’ai trouvé que c’était plus Blade, un sang-bleu, qui était vraiment le personnage central de ce roman. C’est lui que j’ai préféré d’ailleurs. On comprend mieux ce qu’il pense. J’ai trouvé Honoria trop énervante à cause de son côté de jeune femme naïve et « pure ». Par moment elle fait preuve d’audace et de force, mais ces moments là sont peu nombreux et la plupart du temps on se retrouve face à une héroïne choquée à la moindre chose peu orthodoxe.



Le seul gros aspect du livre qui ne m’a pas vraiment plu, c’est l’érotisme beaucoup trop présent à mon goût. En effet j’ai trouvé ça dommage que l’auteure passe plus de temps à nous décrire les scènes de sexes entre Honoria et Blade plutôt que les scènes de combats ou tout simplement la véritable histoire du roman. En dehors des scènes il y a une véritable aventure que je trouve un peu trop bâclée pour un univers aussi original. Les scènes de sexes sont vraiment trop longues et durent sur des pages et des pages. Elles m’ont plus agacé qu’autre chose : Blade qui apprend à Honoria ce que c’est que le plaisir m’a laissé de marbre. Honoria est vraiment trop « sainte-nitouche » et ça m’énervait vraiment beaucoup.



Dans tous les cas, j’ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier tome dont j’ai adoré l’univers. Le Steampunk est là mais pas trop présent ni étouffant. On n’a pas affaire à une histoire de machines volantes ou de monstres mécaniques. Le Steampunk est discret mais bien mis en place. C’est un bon roman même si ce n’est clairement pas l’histoire du siècle. Mais je le conseille à celles qui ne veulent pas se prendre la tête et dont l’érotisme mélangé au Steampunk plait !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..

Ce roman était dans mon panier depuis plusieurs années quand J'ai Lu l'a finalement sorti en poche. J'ai craqué sur la VF et me voici avec à nouveau envie de lire la suite en VO !



Nous sommes dans un monde qui a quelques caractéristiques Steampunk mais ce ne sera pas aussi marqué que pour des univers comme Le Protectorat de l'Ombrelle (au hasard), j'ai davantage pensé à God Save the Queen de Kate Locke. Comme pour ce dernier, on a un mélange entre vampirisme et steampunk, assez semblable d'ailleurs.

L'explication est parfois un peu embrouillée et difficile à suivre ici, mais je pense qu'il faut s'accrocher néanmoins. L'auteur distille ses informations et à chaque ajout on comprend un peu mieux ce monde, original et plaisant.



Côté intrigue, on a Honoria qui a fui avec son frère et sa sœur après l'assassinat de son père. Elle fuit un sang-bleu, un noble, qui ne supporte pas cet affront. Terrorisée, mais déterminée à sauver ceux qu'elle aime, elle s'est réfugiée à Whitechapel, le tristement célèbre quartier de Londres. Après plusieurs mois sous le radar, le prince de Whitechapel lui demande des comptes. Troublée par cet homme dangereux mais attirant, Honoria se lance dans une partie dangereuse dans le but de protéger ses secrets.



Entre intrigues politiques, romance, loyauté, famille, secrets et trahison, on obtient un roman vraiment dense et plutôt sombre. Toutefois, malgré la complexité de cette construction et sa narration parfois brouillonne, j'ai vraiment passé un très bon moment. Je me suis laissée totalement transportée par l'histoire et j'ai eu du mal à en décrocher. J'avais envie de voir ce qui allait se produire, quels seraient les obstacles et comment s'en sortirait Honoria.



Donc je vous le recommande avec un avertissement, vous allez le trouver un peu difficile à suivre au départ dans le développement de l'univers.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
Commenter  J’apprécie          10
Londres la ténébreuse, tome 3 : Le maitre de ..

J’adore cette série et ce tome est une bonne découverte. Les personnages sont très intéressants. L’aspect ennemies to lovers est bien fait et n’arrive pas comme un cheveux sur la soupe.

L’aspect d’oublie de vie de Rosa est bien faite aussi.

Lunch est un homme vraiment intéressant on comprends son cheminement de pensée comment il est devenu ainsi. Je l’adore. Cœur sur lui.



Bref hâte de lire le tome 4 par contre dégoûtée que les autres ne soient pas traduit
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 3 : Le maitre de ..

Sir Jasper Lynch et Rosalind sont introduit dans le tome 2. Sir Jasper Lynch a fait quelques apparitions dans les tomes précédents. Il paraît froid et très intelligent. Il est moins coincé que les autres Sangs bleus par les conventions sociales, mais il est aussi inflexible que le métal. Rosalind fait une apparition plus brève et peut-être un peu moins marquante. Mon seul reproche pour ce tome est la disparition quasi complète des personnages des tomes précédents.



Sir Jasper est le maître de la guilde des Engoulevents. Il a l’appui de l’Échelon (la cour des Sangs Bleus) et il est l’équivalent d’un grand enquêteur.

La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Garrett comme Perry étaient deux personnages secondaires du volume précédent. La (e) lectrice (eur) avait eu un bon aperçu de leur dynamique. Ami ou peut-être un peu plus, ils sont à l’image d’Esme/Rip (ou Bones et Booth, si vous ne l’avez pas lu). La trame est plus prévisible même si Perry est un personnage femme forte, courageuse et anxieuse. Elle n’est pas sans faille. Leur originalité repose sur leurs passés respectifs. Le passé de Perry est profus, plus que celui de Garrett, cela crée un contraste un peu important et desserre un peu le personnage. Malgré tout, cela ne m’a pas gêné. J’ai vraiment eu un presque coup de cœur pour ces deux-là.





La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 1.5 : De sang et ..

Après avoir lu le tome 1 et 2, j’avais hâte d’en savoir plus sur Esme et Rip. Ils sont terriblement intrigants et attachants lors du premier tome surtout Esme, car on l’aperçoit un peu plus.



Cet hors saga est à la hauteur de mes attentes. J’ai été conquise par ce duo. Ils sont amis en premier lieu. Ils veulent protéger cette relation privilégiée. Mais leurs sentiments sont plus profonds et il n’ose pas se l’avouer. Leurs retenues et leurs envies sont réellement attendrissantes. C’est comme une danse avec un pas en avant deux pas en arrière heureusement que Blade est là, pour veiller au grain. C’est drôle de voir le Diable de Whitechapel en entremetteur. Est-ce que son plan va réussir ?

La suite de ma chronique :


Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Critique pour toute la série :

Ne commettez pas l’erreur classer ces bouquins en Fantasy, ou même en Steampunk.

Non, on est sur de la romance (tendance historique) bien classique, saupoudrée d’automates à vapeur et de vampires pour épicer un peu.

L’écriture est agréable (lus en anglais, je n’ai lu que les premières pages en français et j’en ai frissonné d’horreur) ; l’univers est bien pensé : ici les vampires aux XIXème ne sont en fait que « contaminés » par un virus donnant au corps du sang bleutés, une force surnaturelle et une grande longévité… en échange d’une soif de sang quasi irrépressible qui ne fait qu’augmenter, jusqu’à ce que le porteur perde tout contrôle et se change en monstre incapable de raison. Evidemment, ce sont les nobles britanniques (et plus largement européens) qui ont la main mise sur le virus, d’où l’appellation « sang bleu ». Les humains sont plus ou moins considérés comme du bétail pour la plupart, surtout ceux « améliorés » technologiquement avec des membres mécanique (mais pas beaucoup plus que les vrais ouvriers du XIXe siècle, finalement). A côté de ça, on trouve quelques « loups garous » contaminés par un autre virus.

Voilà le décors est planté, n’attendez pas beaucoup plus de développement de ce côté-là. Et c’est dommage, parce que c’est bien trouvé, et très bien exécuté.

Le reste des livres se concentrent en réalité sur l’histoire d’Amooour entre un male virile et une femelle séduisante. Tous les scénarios classiques du genre sont adaptés sauce victorienne steampunk vampiriques, plutôt avec talent je dois dire : le faux méchant vampire-bandit au grand cœur qui séduit une vierge effarouchée (elle résiste pour la forme mais se rend compte qu’elle adore se soumettre a lui), la brute loup garou qui se fait apprivoiser par une joyeuse ingénue (il se pense trop dangereux pour elle, mais finit par maitriser la Bête par amour), le sombre et torturé guerrier vampirique qui tombe sous le charme d’une espionne charismatique (il essaye de ne pas succomber car c’est une ennemie, mais il la désire trop, et elle tombe sous son charme), un vampire séducteur invétéré qui découvre l’amour avec celle qu’il a toujours considéré comme une amie asexuée (elle a caché ses charmes pour échapper à son passé, mais une fois qu’il l’a vue en robe rouge, impossible de penser à autre chose), et on termine par le Duc cynique qui séduit une magnifique mais glaciale Duchesse (elle résiste depuis des années à son charme, mais il la séduit à coups de langues bien placés)…

Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais c’est très agréable, au final pas si sexiste que cela (même si on reste vraiment dans les codes habituels qui puent un peu le patriarcat et les fantasmes de ménagère esseulée) et les scène de sexes sont vraiment bien écrites.

Les personnages sont très stéréotypés, oui, mais pour une fois je trouve qu’il y a assez peu de comportements problématiques dans la série. De ce que je me souviens, on a un chantage sexuel uniquement dans le premier tome, et même si les héroïnes finissent toutes par se soumettre plus ou moins au Monstre Mâle en face d’elle (« oh oui, boit mon sang et prend moi toute »), leur consentement n’est pas piétiné, et elles ne subissent pas d’agression sexuelle déguisée en séduction de la part de leur soupirant. Voir parfois même, la relation romantique ne tourne pas uniquement autour d’une femme qui se découvre une passion pour la soumission.

Agréable, donc !

Ca me fait penser aux Ombres de la nuit de Krelsey Cole : c’est sexy, un peu stéréotypé, mais avec des femmes « modernes » et des relations amoureuses variées ou les rapports de forces changent un peu.
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 3 : Le maitre de ..

Critique pour toute la série :

Ne commettez pas l’erreur classer ces bouquins en Fantasy, ou même en Steampunk.

Non, on est sur de la romance (tendance historique) bien classique, saupoudrée d’automates à vapeur et de vampires pour épicer un peu.

L’écriture est agréable (lus en anglais, je n’ai lu que les premières pages en français et j’en ai frissonné d’horreur) ; l’univers est bien pensé : ici les vampires aux XIXème ne sont en fait que « contaminés » par un virus donnant au corps du sang bleuté, une force surnaturelle et une grande longévité… en échange d’une soif de sang quasi irrépressible qui ne fait qu’augmenter, jusqu’à ce que le porteur perde tout contrôle et se change en monstre incapable de raison. Evidemment, ce sont les nobles britanniques (et plus largement européens) qui ont la main mise sur le virus, d’où l’appellation « sang bleu ». Les humains sont plus ou moins considérés comme du bétail pour la plupart, surtout ceux « améliorés » technologiquement avec des membres mécanique (mais pas beaucoup plus que les vrais ouvriers du XIXe siècle, finalement). A côté de ça, on trouve quelques « loups garous » contaminés par un autre virus.

Voilà le décors est planté, n’attendez pas beaucoup plus de développement de ce côté-là. Et c’est dommage, parce que c’est bien trouvé, et très bien exécuté.

Le reste des livres se concentrent en réalité sur l’histoire d’Amooour entre un male virile et une femelle séduisante. Tous les scénarios classiques du genre sont adaptés sauce victorienne steampunk vampiriques, plutôt avec talent je dois dire : le faux méchant vampire-bandit au grand cœur qui séduit une vierge effarouchée (elle résiste pour la forme mais se rend compte qu’elle adore se soumettre a lui), la brute loup garou qui se fait apprivoiser par une joyeuse ingénue (il se pense trop dangereux pour elle, mais finit par maitriser la Bête par amour), le sombre et torturé guerrier vampirique qui tombe sous le charme d’une espionne charismatique (il essaye de ne pas succomber car c’est une ennemie, mais il la désire trop, et elle tombe sous son charme), un vampire séducteur invétéré qui découvre l’amour avec celle qu’il a toujours considéré comme une amie asexuée (elle a caché ses charmes pour échapper à son passé, mais une fois qu’il l’a vue en robe rouge, impossible de penser à autre chose), et on termine par le Duc cynique qui séduit une magnifique mais glaciale Duchesse (elle résiste depuis des années à son charme, mais il la séduit à coups de langues bien placés)…

Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais c’est très agréable, au final pas si sexiste que cela (même si on reste vraiment dans les codes habituels qui puent un peu le patriarcat et les fantasmes de ménagère esseulée) et les scène de sexes sont vraiment bien écrites.

Les personnages sont très stéréotypés, oui, mais pour une fois je trouve qu’il y a assez peu de comportements problématiques dans la série. De ce que je me souviens, on a un chantage sexuel uniquement dans le premier tome, et même si les héroïnes finissent toutes par se soumettre plus ou moins au Monstre Mâle en face d’elle (« oh oui, boit mon sang et prend moi toute »), leur consentement n’est pas piétiné, et elles ne subissent pas d’agression sexuelle déguisée en séduction de la part de leur soupirant. Voir parfois même, la relation romantique ne tourne pas uniquement autour d’une femme qui se découvre une passion pour la soumission.

Agréable, donc !

Ca me fait penser aux Ombres de la nuit de Krelsey Cole : c’est sexy, un peu stéréotypé, mais avec des femmes « modernes » et des relations amoureuses variées ou les rapports de forces changent un peu.
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 2 : La bête de l'om..

Critique pour toute la série :

Ne commettez pas l’erreur classer ces bouquins en Fantasy, ou même en Steampunk.

Non, on est sur de la romance (tendance historique) bien classique, saupoudrée d’automates à vapeur et de vampires pour épicer un peu.

L’écriture est agréable (lus en anglais, je n’ai lu que les premières pages en français et j’en ai frissonné d’horreur) ; l’univers est bien pensé : ici les vampires aux XIXème ne sont en fait que « contaminés » par un virus donnant au corps du sang bleutés, une force surnaturelle et une grande longévité… en échange d’une soif de sang quasi irrépressible qui ne fait qu’augmenter, jusqu’à ce que le porteur perde tout contrôle et se change en monstre incapable de raison. Evidemment, ce sont les nobles britanniques (et plus largement européens) qui ont la main mise sur le virus, d’où l’appellation « sang bleu ». Les humains sont plus ou moins considérés comme du bétail pour la plupart, surtout ceux « améliorés » technologiquement avec des membres mécanique (mais pas beaucoup plus que les vrais ouvriers du XIXe siècle, finalement). A côté de ça, on trouve quelques « loups garous » contaminés par un autre virus.

Voilà le décors est planté, n’attendez pas beaucoup plus de développement de ce côté-là. Et c’est dommage, parce que c’est bien trouvé, et très bien exécuté.

Le reste des livres se concentrent en réalité sur l’histoire d’Amooour entre un male virile et une femelle séduisante. Tous les scénarios classiques du genre sont adaptés sauce victorienne steampunk vampiriques, plutôt avec talent je dois dire : le faux méchant vampire-bandit au grand cœur qui séduit une vierge effarouchée (elle résiste pour la forme mais se rend compte qu’elle adore se soumettre a lui), la brute loup garou qui se fait apprivoiser par une joyeuse ingénue (il se pense trop dangereux pour elle, mais finit par maitriser la Bête par amour), le sombre et torturé guerrier vampirique qui tombe sous le charme d’une espionne charismatique (il essaye de ne pas succomber car c’est une ennemie, mais il la désire trop, et elle tombe sous son charme), un vampire séducteur invétéré qui découvre l’amour avec celle qu’il a toujours considéré comme une amie asexuée (elle a caché ses charmes pour échapper à son passé, mais une fois qu’il l’a vue en robe rouge, impossible de penser à autre chose), et on termine par le Duc cynique qui séduit une magnifique mais glaciale Duchesse (elle résiste depuis des années à son charme, mais il la séduit à coups de langues bien placés)…

Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais c’est très agréable, au final pas si sexiste que cela (même si on reste vraiment dans les codes habituels qui puent un peu le patriarcat et les fantasmes de ménagère esseulée) et les scène de sexes sont vraiment bien écrites.

Les personnages sont très stéréotypés, oui, mais pour une fois je trouve qu’il y a assez peu de comportements problématiques dans la série. De ce que je me souviens, on a un chantage sexuel uniquement dans le premier tome, et même si les héroïnes finissent toutes par se soumettre plus ou moins au Monstre Mâle en face d’elle (« oh oui, boit mon sang et prend moi toute »), leur consentement n’est pas piétiné, et elles ne subissent pas d’agression sexuelle déguisée en séduction de la part de leur soupirant. Voir parfois même, la relation romantique ne tourne pas uniquement autour d’une femme qui se découvre une passion pour la soumission.

Agréable, donc !

Ca me fait penser aux Ombres de la nuit de Krelsey Cole : c’est sexy, un peu stéréotypé, mais avec des femmes « modernes » et des relations amoureuses variées ou les rapports de forces changent un peu.
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..

Critique pour toute la série :

Ne commettez pas l’erreur classer ces bouquins en Fantasy, ou même en Steampunk.

Non, on est sur de la romance (tendance historique) bien classique, saupoudrée d’automates à vapeur et de vampires pour épicer un peu.

L’écriture est agréable (lus en anglais, je n’ai lu que les premières pages en français et j’en ai frissonné d’horreur) ; l’univers est bien pensé : ici les vampires aux XIXème ne sont en fait que « contaminés » par un virus donnant au corps du sang bleutés, une force surnaturelle et une grande longévité… en échange d’une soif de sang quasi irrépressible qui ne fait qu’augmenter, jusqu’à ce que le porteur perde tout contrôle et se change en monstre incapable de raison. Evidemment, ce sont les nobles britanniques (et plus largement européens) qui ont la main mise sur le virus, d’où l’appellation « sang bleu ». Les humains sont plus ou moins considérés comme du bétail pour la plupart, surtout ceux « améliorés » technologiquement avec des membres mécanique (mais pas beaucoup plus que les vrais ouvriers du XIXe siècle, finalement). A côté de ça, on trouve quelques « loups garous » contaminés par un autre virus.

Voilà le décors est planté, n’attendez pas beaucoup plus de développement de ce côté-là. Et c’est dommage, parce que c’est bien trouvé, et très bien exécuté.

Le reste des livres se concentrent en réalité sur l’histoire d’Amooour entre un male virile et une femelle séduisante. Tous les scénarios classiques du genre sont adaptés sauce victorienne steampunk vampiriques, plutôt avec talent je dois dire : le faux méchant vampire-bandit au grand cœur qui séduit une vierge effarouchée (elle résiste pour la forme mais se rend compte qu’elle adore se soumettre a lui), la brute loup garou qui se fait apprivoiser par une joyeuse ingénue (il se pense trop dangereux pour elle, mais finit par maitriser la Bête par amour), le sombre et torturé guerrier vampirique qui tombe sous le charme d’une espionne charismatique (il essaye de ne pas succomber car c’est une ennemie, mais il la désire trop, et elle tombe sous son charme), un vampire séducteur invétéré qui découvre l’amour avec celle qu’il a toujours considéré comme une amie asexuée (elle a caché ses charmes pour échapper à son passé, mais une fois qu’il l’a vue en robe rouge, impossible de penser à autre chose), et on termine par le Duc cynique qui séduit une magnifique mais glaciale Duchesse (elle résiste depuis des années à son charme, mais il la séduit à coups de langues bien placés)…

Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais c’est très agréable, au final pas si sexiste que cela (même si on reste vraiment dans les codes habituels qui puent un peu le patriarcat et les fantasmes de ménagère esseulée) et les scène de sexes sont vraiment bien écrites.

Les personnages sont très stéréotypés, oui, mais pour une fois je trouve qu’il y a assez peu de comportements problématiques dans la série. De ce que je me souviens, on a un chantage sexuel uniquement dans le premier tome, et même si les héroïnes finissent toutes par se soumettre plus ou moins au Monstre Mâle en face d’elle (« oh oui, boit mon sang et prend moi toute »), leur consentement n’est pas piétiné, et elles ne subissent pas d’agression sexuelle déguisée en séduction de la part de leur soupirant. Voir parfois même, la relation romantique ne tourne pas uniquement autour d’une femme qui se découvre une passion pour la soumission.

Agréable, donc !

Ca me fait penser aux Ombres de la nuit de Krelsey Cole : c’est sexy, un peu stéréotypé, mais avec des femmes « modernes » et des relations amoureuses variées ou les rapports de forces changent un peu.

Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 1 : La fugitive d..

Ce bouquin m’a vraiment beaucoup plu. Je suis tombée dessus par hasard en cherchant – plus ou moins dans le même genre – quelque chose à lire pour une lecture commune. Je l’ai donc mis dans ma PAL au passage et Hop ! dès que j’ai eu l’occasion je l’ai ouvert.

Et pas déçu du tout !



Si le style se veut au départ bon enfant avec un sujet re-revisité (jeune femme sans le sou, orpheline et prenant soin – malgré la rudesse de la vie – de son frère et de sa sœur), le style, le décor particulier et la plume m’ont de suite séduite.

Les protagonistes sont particulièrement attachants (je me souviens même avoir pensé, trop mignons !) et l’immersion dans l’histoire se fait très vite.



Honoria est charmante, délicate tout en étant solide. Blade – l’énigmatique et rustre chef des bas-fonds – se veut touchant malgré sa rudesse. Le choc des cultures se fait donc avec compréhension et intelligence.

En gros un classique du genre sans beaucoup d’originalité dans les relations entre les divers protagonistes, mais qui aura su s’extirper du lot – à mes yeux – grâce au côté émotionnel particulièrement bien développé et captivant.
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 1.5 : De sang et ..

J’aime beaucoup le monde qu’a créé l’auteure et surtout la « famille » de Blade. Il a réuni autour de lui une tribu assez hétéroclite, très attachante. L’ambiance est très familiale, très détendue. Ici, John mène une enquête sur des disparitions inquiétantes. Sa relation avec Esme a toujours été très amicale, mais aucun des deux ne se doute de ce que l’autre éprouve, comme souvent dans ce genre de romance.







J’ai trouvé leurs histoires respectives très touchantes. Ce n’est pas parce que c’est court que ce n’est pas bien développé. On a le temps de comprendre nos personnages principaux, de s’attacher à eux ! On découvre aussi les prémices de la relation entre Lena et Will, (tome qui attend dans ma PAL).







En bref : un HS très intéressant à ne pas zapper, car l’univers est vraiment bien décrit et fouillé. Une bonne transition !
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Et me revoici avec le quatrième tome des ténèbres de Londres. Cette fois-ci c'est le duo Perry et Garrett que nous suivons.



Du temps a passé depuis la lecture du troisième tome et pourtant cela a été très naturel de retrouver cet univers et ces personnages. Comme d'habitude, on rentre facilement dans l'histoire où l'intrigue secondaire, celle qui relie tous les tomes entre eux, fait son bonhomme de chemin et que l'on découvre de plus en plus les desseins des sang-bleu, enfin de certains d'entre-eux car je le rappel, ils ne sont pas tous des ordures.



Dans ce tome-ci, ce n'est encore pas tout rose. Meurtres et retour d'un homme que Perry aurait bien voulu ne plus jamais voir. De plus sa relation avec Garrett connait des hauts et des bas. Tous les deux sont perdus dans leurs sentiments et cumul les maladresses. A côté de ça j'ai aimé l'enquête sur les disparitions de jeunes femmes qui rappel de mauvais souvenirs à notre héroïne du jour et qui risquent de mettre ses proches en danger. Perry est face a un grand dilemme et Garrett va devoir se faire aider pour sauver celle a qui il tient.



Pour conclure, ce tome est de la même qualité que les autres. J'ai aimé l'histoire du début à la fin, l'action et les rebondissements ont contribué a cela. De plus cerise sur le gâteau. La nouvelle numérique concernant Rip et Esme se trouve en fin de volume. De quoi ravir ceux qui ne lise pas en numérique. Par contre la déception viens du fait que nous n'aurons sûrement jamais la suite car la collection a été fermé par l'éditeur, c'est dommage car j'aurais bien aimé connaître la fin de l'histoire de cette troupe de héros.
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Nous voilà repartis dans un Londres de l’époque victorienne… façon steampunk! 😉



Nous poursuivons les aventures avec les engoulvents. Garret, le nouveau chef des engoulvents a du mal à résister à sa collègue Perry depuis qu’il l’a vu dans une robe. Seulement il sait que rien n’est possible entre eux. Et pour cause, son hématocrite a augmenté de façon dramatique et il ne lui reste que quelques mois avant de devenir fou… ou mourir.



De son côté, Perry la seule femme engoulvents depuis 9 ans cache un bien sombre secret qui refait surface avec la découverte de 2 cadavres de femmes dans l’usine de drainage, le cœur absent. Perry qui a passé toutes ses années à fuir et à se cacher n’aura pas d’autre choix qu’affronter les traumatismes de son passé ou s’enfuir à nouveau. C’est sans compter les changements intervenus dans sa vie cette dernière décennie : elle n’est plus une jeune fille sans défense, elle a des amis et par dessus tout : elle a Garret! Il ne la laissera pas tomber, se sacrifier et encore moins refuser ses sentiments!



Encore une aventure qui mélange suspense et sentiments avec un dosage parfait. L’écriture est toujours impeccable et j’ajouterai que le personnage de Perry m’a particulièrement touché.



En conclusion : une saga qui ne perd pas en qualité! 😉
Lien : https://florenceromance.word..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 3 : Le maitre de ..

Enfin, j'ai pu lire le troisième tome de cette passionnante série. Encore une fois, je me suis régalé tout au long de ma lecture.

Cette fois-ci, nous suivons l'histoire qui réunit Mercury, le leader des humanistes et Lynch, le maître de la guilde des engoulevents.

Au départ, je me demandais si j'allais aimer ce couple de personnages. J'ai tellement aimé les deux premiers tomes que j'avais peur d'être déçu de celui-ci. (Ce qui arrive parfois dans une série).Hors, mes craintes n'étaient pas fondées, l'auteure a sût parfaitement intégrer ce récit à son univers déjà bien implanté. De plus, on fait la connaissance des prochains protagonistes -couple- du quatrième et avant dernier tome de la série. Perry et Garett ont quelque chose d'amusant dans leur façon d’interagir entre eux. Rosa et Lynch ne sont pas en reste et l'on découvre grâce au chef de la guilde, la dure réalité que vive les sangs-bleu. Le contrôle qu'ils doivent avoir sur la soif qui les tenaille jour après jour, la peur d'entrer dans la phase de dégradation résiduelle, signifiant leur mort prochaine. J'ai vraiment aimé ce développement de ce côté-ci de la population.

Concernant l'histoire en elle-même. J'ai beaucoup apprécié le jeu du chat et de la souris entre ces deux personnages. A la fois amusant et frustrant pour l'un comme pour l'autre.

Pour finir, j'ai adoré ma lecture. Il m'a été difficile de la lâcher. Elle est prenante et aussi addictive que les précédentes. Cette série est vraiment très bien menée et j'ai hâte de lire le quatrième tome.

Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Je l'attendais tellement !!!!



Je vous rassure tout de suite : c'est un très bon crue. Seulement voilà j'ai eu un énoooooorme coup de cœur avec le tome 2. J'ai eu de nouveau un énoooorme coup de cœur avec le tome 3, alors autant vous dire que la barre était haute.



Perry et Garrett sont des Engoulevents dont on a déjà fait connaissance dans les tomes précédents. On sentait poindre la romance entre ces deux-là et je dirais mieux ; on l'attendait.

Perry est une des rares sang-bleu. Elle porte un secret depuis de nombreuses années et se cache sous une apparence masculine. Elle a de profonds sentiments pour son partenaire depuis aussi longtemps qu'elle est une engoulevent. Le bel âtre n'a jamais rien vu et a fait de la jeune femme déguisée en homme sa meilleure amie.

Oui, mais à la fin du tome précédent, Perry retrouve son apparence de femme à l'occasion d'une enquête et patatras, Garrett se rend compte de la beauté avec laquelle il vivait depuis de nombreuses années. Personnellement, j'ai trouvé ce postulat de départ un peu tiré par les cheveux. Certes il faut bien commencer la romance a un moment donné mais enfin Garrett a eu 9 ans pour tomber sous le charme de Perry. Rien. Il n'a jamais été émoustillé. Il faut que la belle se dénude et expose sa poitrine pour que le Dom Juan la voit. Au mieux, j'ai trouvé cette entrée un peu maladroite. Au pire, je l'ai trouvé un peu macho.



Ce qui rend la romance entre ces deux-là à part, c'est qu'elle commence sur les chemins de l'amitié mais savoir que l'amour s'invite dans leur histoire seulement lorsque que Perry se déshabille est un peu limite...Cela manque de romantisme pour le coup.

J'ai passé sur ce postulat de départ car hormis cela, la relation entre les deux amis est magnifique.

Leur amour n'est pas possible pourtant leur amitié leur est indispensable.

Cette dualité est très bien amenée et elle nourrit très bien le récit.

Quant à l'histoire en elle-même. Tout tourne autour du passé de Perry qui lui revient comme un boomerang. Tout lui revient en plein visage. Chuuut ! Je n'en dis pas plus mais elle va rencontrer un tueur en série, un fantôme de son passé qu'elle n'aurait jamais pensé recroiser. Celui-ci est largement inspiré de Dr jekyll et Mr Hyde et La bête de Frankenstein. J'ai adoré.



L'esthétique et l'univers steampunk sont toujours là et font mouche.



Bref, j'ai trouvé le postulat de départ raté ce qui explique que ce 4ème tome ne soit pas un coup de cœur mais c'est clairement une excellente lecture que je vous conseille.




Lien : http://lachroniquedespassion..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

Attention risque de spoiler les premiers tomes de la série !



Londres la ténébreuse est une série qui a le mérite, dans l’univers des romances paranormales, d’être un peu plus atypique, différente mais néanmoins tout aussi passionnante. Dans cette série vous y trouverez de la romance, certes, mais aussi et surtout une atmosphère à l’ancienne, sombre et ténébreuse, un univers steampunk au service du polar romantique, le cuir, les crocs et les poils en plus ! Parce qu’en plus de ça, nous avons le droit à un bestiaire de l’obscurité revisité (Petit clin d’œil à Louve, elle comprendra), des vampires d’un nouveau genre et des loups garous pour le côté fantastique, des hommes-machines, des mécaniques ou des cyborgs, bref des humains « modifiés » qui ajoute un aspect SF/steampunk à l’ensemble.



Ce tome ci ne déroge pas à la règle, si les héros sont moins charismatiques que le tome précédent, difficile de passer après Lynch, l’ancien et néanmoins très sexy maître de la Guilde des Engoulevents et Rosalind, la sublime chef des humanistes, deux fortes têtes, deux caractères bien trempés qui nous ont plus que régalé, les deux protagonistes de celui-ci se révèlent touchants dans leur incertitude, apportent un quota d’humour et de joutes verbales amusantes et sont bien attendrissants dans leurs sentiments réciproques.



Garrett Reed est l’ancien bras droit de Lynch, devenu malgré lui le nouveau maître de la guilde des engoulevents par intérimaire depuis le départ de Lynch, fraîchement promu au Conseil. Difficile de reprendre les rênes d’un groupe habitué à un meneur charismatique et respecté, pour Garrett, c’est loin d’être inné et évident. Des épreuves pour être accepté et se faire respecter l’attendent dans ce tome en plus de découvrir pour la première fois la notion d’amour, car Garrett n’est pas un tendre, c’est un ancien enfant des rues, qui aujourd’hui peut jouer le rôle du noble sans aucune fausse note. C’est un personnage ambiguë, finalement assez peu sûr de lui, qui ne fait pas dans la dentelle et qui adore jouer de son charme auprès de la gente féminine auprès de laquelle il rencontre un franc succès, certainement une façon de se rassurer. Oui, mais voilà que Perry a décidé de lui retourner la tête…



Perry est une femme engoulevent, chose bien rare puisqu’il est très mal vu qu’une femme soit attente par le virus du besoin, ce qui transforme les humains en vampire (sang bleu pour être précise). Le personnage est énigmatique, secret, très masculin, occultant volontairement sa féminité pour mieux être acceptée et respectée dans ce monde d’homme. Et puis, un jour lors d’une mission, elle se transforme volontairement, une perruque, une jolie robe, une légère touche de maquillage et là voilà aussi sexy et attirante qu’une jeune femme puisse l’être pour un homme comme Garrett. Perry révèle un autre visage, et dans ce moment lumineux, elle éblouit Garrett qui ouvre enfin les yeux sur ce qu’il a sous son nez depuis dix ans.



Tous deux se retrouvent sur une sale affaire, des meurtres de jeunes filles, atrocement mutilées, leurs cœurs arrachés, il est murmuré dans le bas monde qu’un boucher à la mâchoire d’acier sévit et pourrait être le commanditaire de ces meurtres. Des assassinats qui rappellent certaines choses à Perry, de mauvais moments, d’horribles souvenirs. A côté de cela, le Duc de Moncrieff, connu pour avoir été condamné à l’exil après avoir été déclaré coupable du meurtre de sa femme, revient sur le devant du Conseil en tant que membre a part entière. Le Prince Consort aurait-il perdu la tête pour mettre un ancien meurtrier connu pour ses talents funestes de bretteur au pouvoir ? Des choses se trament dans l’ombre et les sous-sols de la ville, de nouveaux dangers imminents et une chasse à l’homme toujours plus sombre, plus noire, une véritable traque devient la priorité des engoulevents. La proie, le chasseur, titre bien trouvé qui peut ici trouver de multiples sens… A l’image de l’atmosphère de ce tome, on parle de sang, beaucoup même, du risque de pénurie, du besoin difficile à maîtriser et du statut de sang bleu, voué à se transformer en bête sanguinaire.



On soulignera également l’introduction d’un personnage masculin qui sort un peu du lot, Byrnes, on sent venir son histoire et cela rend très curieux, et la présence des personnages héros des tomes passés qui viennent alimenter l’histoire pour notre plus grand plaisir. Une intrigue de fond tisse sa toile pour nous appâter pour la suite, des alliances, des mésententes, les stratégies se montent et l’avenir risque d’être explosif.



En bref, un tome certainement un cran en dessous de l’opus précédent, les personnages étant moins forts mais toutefois très intéressants. Mais ils évoluent dans une atmosphère plus sombre, accumulant des meurtres horribles dans une ville empli d’humidité et, des intentions brumeuses viennent achever une aura captivante. Ce tome, c’est aussi un nouveau tournant dans la vie des sang bleus et une intrigue de fond qui mérite que l’on s’y attarde et qui se densifie davantage pour certainement nous réserve encore beaucoup de surprises. Vivement la suite !



Je remercie Louve du forum Mort Sure et son partenaire les éditions J’ai lu pour cet excellent partenariat.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
Commenter  J’apprécie          00
Londres la ténébreuse, tome 4 : La proie et l..

La série Londres la ténébreuse prend en complexité au fil des livres, avec son univers fantastique riche et fascinant. La proie et le chasseur est un tournant dans l’intrigue en offrant une nouvelle perspective de vie au sang bleu, mais ça je vous laisse le découvrir par vous-même... Ce tome se centre sur Perry et Garrett, deux personnages complexes, obstinés, qui n’ont rien d’innocent. ...
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bec McMaster (147)Voir plus

Quiz Voir plus

Le seigneur des Anneaux

Quel est le métier de Sam ?

cuisinier
ébéniste
jardinier
tavernier

15 questions
5581 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des anneaux de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}