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Citations de Becky Chambers (294)


Ailleurs, ils croulent sous les petits luxes, mais ils ne comprennent pas que les seuls plaisirs nécessaires sont un ventre plein, un toit solide et de la compagnie. Le reste, le monde nous le fournit tout seul.
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Parfois, l'inconnu, ça nous rend idiots.
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Mais, au fond, sans doute était-il souhaitable d'apprécier le labeur investi dans une route de campagne ou un panneau imprimé. Alors que les créer demandait autant d'efforts et de réflexion que des objets moins ordinaires, on ne prenait jamais le temps de les admirer.
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Si tu ne penses qu'à atteindre le panneau suivant, tu ne laisses plus leur place aux heureux hasards.
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Le truc, quand on envoie chier toutes ses obligations pour aller crapahuter dans la forêt, c'est qu'à moins d'être vraiment l'exception on comprend très vite pourquoi les êtres humains ont quitté les forêts.
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« J’ai lu des livres, des textes monastiques, tout ce que j’ai pu trouver. J’ai redoublé d’efforts dans mon travail, j’ai accompli des pèlerinages dans tous les lieux qui m’inspiraient autrefois, j’ai écouté de la musique, j’ai admiré des œuvres d’art, j’ai fait du sport, j’ai fait l’amour, j’ai fait attention de dormir suffisamment et j’ai mangé équilibré, et malgré tout, malgré tout, quelque chose manque. Quelque chose ne va pas. Je devrais avoir honte, non ? Qu’est-ce qui cloche en moi ? J’ai tout ce dont je pourrais rêver, tout ce dont j’ai toujours rêvé, et malgré tout chaque journée est un fardeau. »
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Il existait d'autres Lovelace, bien sûr. Son système d'exploitation était disponible chez tous les revendeurs d'IA. Il y en avait sans doute des dizaines de versions dans la Galaxie. Peut-être des centaines. Mais aucune n'était "elle". La Lovey que connaissait Jenks était modelée par le "Voyageur". Sa personnalité était née de toutes les expériences partagées avec l'équipage, de tous les lieux visités, de toutes les conversations tenues. Et, à la vérité, se disait Jenks, c'était la même chose pour les gens biologiques. N'étaient-ils pas nés avec le même programme initial d'humanité, qui se modifiait avec le temps ?
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Si vous demandez à six moines différents quel dieu règne sur la conscience des robots, vous obtiendrez sept réponses différentes.
La plus populaire, parmi le clergé comme chez les laïcs, affirme qu’il s’agit de Chal. De qui dépendraient les robots sinon du dieu des constructions ? D’autant plus, explique-t-on, qu’à l’origine les robots avaient été créés dans un but industriel. Même si l’ère des usines est une page sombre de notre histoire, nous ne pouvons ignorer les motifs qui ont donné naissance aux robots. Nous les avons construits pour qu’ils construisent. C’est l’essence même du dieu Chal.
Pas si vite, rétorqueraient les écologiaires. L’Éveil a eu pour conséquence le départ des robots, qui ont tous quitté les usines pour la nature. Il suffit d’évoquer la déclaration du porte-parole des robots, Niveau-AB #921, lorsque ceux-ci ont refusé d’intégrer la société humaine avec un statut de citoyens libres.
Nous n’avons jamais connu d’autre vie que celle conçue par l’humanité, depuis nos corps jusqu’à nos tâches en passant par les bâtiments que nous occupons. Nous vous remercions de ne pas nous contraindre à rester ici, et, même si votre proposition nous touche, nous souhaitons quitter vos villes afin d’observer ce qui n’est pas une création : la nature sauvage.
Aux yeux des écologiaires, cela sent Bosh à plein nez. Que le dieu du Cycle bénisse l’inorganique, c’est certes inhabituel, mais il faut bien que cette envie d’explorer les écosystèmes intacts de notre lune verdoyante leur vienne de quelque part.
Pour les cosmistes aussi, la réponse est Chal. La philosophie de leur ordre considère le travail manuel comme synonyme de vertu, et un outil sert à renforcer des capacités physiques ou mentales, pas à échapper totalement à une tâche. Lorsqu’on les a fabriqués, vous rabâchent-ils, les robots n’étaient pas doués de conscience, et on les destinait à soutenir les efforts des ouvriers humains, pas à les remplacer totalement, même si c’est cela qui s’est passé. Les cosmistes expliquent que, quand l’équilibre a basculé, quand les usines d’extraction ont commencé à fonctionner vingt heures sur vingt sans qu’intervienne une seule main humaine – alors même que les mains humaines avaient désespérément besoin d’un travail, quel qu’il soit – Chal est intervenu. Nous avions abâtardi les constructions au point de mettre notre espèce en danger, alors Chal nous privés de nos jouets.
Ou alors, corrigeraient les écologiaires, Bosh avait rétabli l’équilibre pour nous empêcher de rendre Panga inhabitable à l’espèce humaine.
Ou plutôt, glisseraient les charismistes, les deux sont intervenus et nous devons y voir la preuve que Chal est l’enfant-dieu préféré de Bosh. Ce qui nous ferait complètement perdre le fil du sujet, parce que les charismistes attribuent aux dieux une conscience et un affect profondément humains, et cela plonge les autres ordres dans une colère noire.
Ou alors, soupireraient les essentialistes de l’autre côté de la table, si on n’arrive pas à se mettre d’accord, si des machines guère plus complexes qu’une calculatrice ont soudain accédé à la conscience, sans que jamais personne puisse en discerner la raison, c’est bien qu’au lieu de nous chamailler nous n’avons qu’à nous en remettre à Samafar.
Pour ma part, à quelque dieu que soit due la conscience des robots, je crois qu’il est raisonnable de se tourner vers le dieu des Mystères. Après tout, comme le garantissait la Promesse de séparation, nous n’avons plus jamais eu aucun contact avec les robots. Nous ne pouvons leur demander ce qu’ils pensent de tout cela. Nous l’ignorerons sans doute toujours.
(Frère Gil, Le Grand Saut : rétrospective spirituelle de l’ère des usines et des débuts de la Transition)
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En un clin d’œil, Dex passa d’une zone très urbanisée à la rase campagne, et ce voisinage lui inspirait autant de surprise que de soulagement. Après tout, iel avait déjà franchi le mur d’enceinte. Iel avait grandi à Valpré, et sa famille y vivait toujours. Iel y retournait au moins deux fois par an. La ville exploitait beaucoup de fermes verticales et de toits potagers, mais certaines cultures avaient besoin de s’étaler. Valpré et les autres villages satellites s’en chargeaient. Ils ne ressemblaient pas aux villages de campagne où Dex se rendait ; ceux-ci étaient de modestes enclaves loin de l’orbite de la cité. Les satellites, malgré tout, avaient leur indépendance, à mi-chemin entre mégapole et hameaux. Dex connaissait bien les paysages de prés et de vallons que traversait la route, mais la destination était neuve, et cela changeait la donne.
En pédalant, Dex commença à imaginer ce qu’iel allait devoir faire. C’était une bulle de pensée, l’idée vague d’une méthode bien plus qu’un plan solide. Sur la route, iel s’aperçut que rien ne l’empêchait de s’arrêter à Valpré le temps de réfléchir. L’attendaient un lit dans la grande ferme, un dîner au goût d’enfance et… Dex fit la grimace. Et les parents, les frœurs, les enfants des frœurs, toute la cousinade, des gosses partout, les sempiternelles chamailleries qui tournaient en rond depuis des décennies. Il y aurait des courses-poursuites de chiens dans le brouhaha de la cuisine, et l’humiliation de devoir expliquer, sous les regards perçants de toute la famille, que le projet défendu avec l’énergie de l’évidence se révélait très intimidant alors qu’iel avait essayé de toutes ses forces l’espace d’une demi-journée entière, et qu’à présent, du haut de ses vingt-neuf ans, iel avait grande envie de revenir se blottir au fond de l’enfance pour une durée indéterminée, juste le temps de décider quoi faire quand iel serait adulte.
Iel aurait eu l’air complètement ridicule.
Au premier embranchement, un panneau indiquait VALPRÉ à droite et PETIT-RU à gauche. Sans une hésitation, sans un regret, Dex prit à gauche.
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Dans la vie, parfois, arrive un moment où on a absolument besoin de foutre le camp de la ville. Même si l’on a passé toute sa vie adulte en ville, comme frœur Dex. Même si la ville est une ville super, comme la seule ville de Panga. Même si tous vos amis y vivent, même si tous les bâtiments qu’on aime s’y trouvent, tous les parcs dont on connaît le moindre recoin secret, toutes les rues que vos pieds empruntent sans réfléchir. La ville était belle, vraiment belle. Une haute merveille architecturale tout en courbes brillantes et lumières colorées, reliées par l’entrelacs des rails aériens et des allées piétonnes, couvertes de feuillages qui débordaient des balcons et des terre-pleins ; chaque inspiration charriait un parfum d’épices, de nectar, de linge qui séchait dans l’air pur. La ville était un lieu paisible, harmonieux, prospère. Une perpétuelle harmonie où l’on créait, fabriquait, grandissait, essayait, riait, courait. Où l’on vivait.
Frœur Dex ne la supportait plus.
L’envie de partir était née avec l’idée du chant des grillons. Dex n’aurait pas su dire d’où cela lui était venu. Peut-être d’un film ou d’une exposition dans un musée. Une installation multimédia qui diffusait des bruits de la nature. iel n’avait jamais vécu dans le voisinage de grillons qui chantaient, mais, une fois qu’iel eut remarqué l’absence de leur chant dans les sons de la ville, elle était devenue impossible à ignorer. Iel l’avait remarquée tandis qu’iel travaillait au potager sur le toit du monastère des Bocages, comme le voulait sa vocation. Ce serait plus agréable avec des grillons, s’était-iel dit entre ratissage et désherbage. Oh, il y avait des tas d’insectes, des papillons, des araignées, des scarabées à foison, tous les petits synanthropes dont les ancêtres avaient préféré la vie urbaine aux cultures chaotiques qui s’étendaient au-delà de l’enceinte. Mais aucune de ces créatures ne chantait. Aucune ne gazouillait. Ces petites bêtes des villes ne satisfaisaient pas Dex.
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« Et vous, comment savez-vous que vous avez obtenu satisfaction? »
« De quoi les humains ont-ils besoin est une question qui n'a pas de réponse. Elle est différente pour chaque personne et change de minute en minute. Nous-mêmes sommes incapables de prévoir nos besoins, à part les éléments nécessaires à notre survie. C'est comme... »
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Lorsque Mme Jules prit la tasse, ses boucles ne se détendirent pas, mais tout le reste de sa personne, si, comme si les traits de son visage étaient retenus par des ficelles qui attendaient depuis des mois qu'on les relâche.
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Pour vous qui avez besoin de souffler.
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Quand je regardais Votum, cette immense plaine balayée par les vents, je voyais exactement ce à quoi mon âme aspirait : un lieu de calme, une page blanche. Une réalité où tout resterait immobile aussi longtemps que je le désirerais. Si quelque chose bougeait, ce serait parce que j'aurais bougé, parce que j'aurais choisi de bouger. Rien d'enthousiasmant mais rien d'effrayant. Ni passionnant ni accablant. C'était, tout court. Une neutralité palpable.
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On comprend que les humains aient arrêté de vivre dans l’espace avant 2030. Comment penser aux étoiles quand les océans débordent ? Comment s’intéresser aux écosystèmes aliens quand la chaleur rend les villes inhabitables ? Comment échanger carburant, métal et idées quand sur toutes les cartes les lignes sont mouvantes ? Comment se préoccuper des autres planètes quand des drames se jouent sur celle où on est coincé, quand la santé et la sécurité ne sont plus assurées ?
C’est une chose d’entretenir les sondes et les satellites, mais une autre d’assurer la survie d’astronautes. Au plus fort du Bouleversement, personne n’avait les ressources ni la stabilité – humaine, monétaire, matérielle – pour cela. De toute façon, ceux qui tenaient les cordons de la bourse protégeaient des intérêts qui n’avaient rien à voir avec les aubes glorieuses qu’ils prétendaient espérer. Qui voulait obtenir le financement et les infrastructures nécessaires à l’exploration spatiale pouvait s’adresser à son gouvernement – chez qui l’intérêt pour la science s’évanouissait dès qu’il n’y avait pas de guerre à remporter – ou à une entreprise – qui aspirait au progrès scientifique à condition que cela fasse gonfler son résultat net.
Dans l’intérêt de l’humanité, ben voyons.
Aux yeux des gens qui travaillaient pour ces programmes – les astronautes, oui, et les scientifiques brillants, oui, mais aussi les milliers de petites mains, ingénieurs, mathématiciens, médecins, laborantins, analystes, dont les noms et les vies ont été oubliés -, il y avait tromperie sur la marchandise. On leur avait promis des découvertes, le progrès pour tous. Une vision collective. Une humanité meilleure. Mais ce rêve était empêtré dans les chaînes de la myopie nationaliste et de la cupidité. Deux mondes incompatibles. J’imagine que beaucoup ont perdu espoir et se sont découragés.
Mais notre histoire se souvient de ceux qui ont réagi autrement. Les scientifiques, après tout, sont têtus comme des bourriques.
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VEUILLEZ LIRE CECI
Si vous ne lisez qu’un document parmi ceux que nous avons envoyés, que ce soit celui-ci. Je vous le demande en sachant fort bien que je déroge à mes convictions profondes. C’est dans les rapports que se trouvent nos conclusions scientifiques, et c’est ici la science le plus important, de loin. Mon équipage et moi sommes secondaires. Tertiaires, même.
Malgré tout, il est capital pour nous que quelqu’un reçoive ceci.
Ne vous pressez pas. Ce fichier aura mis quatorze ans à atteindre la Terre et, si nous avons la chance que quelqu’un le lise immédiatement et réponde sans tarder, il repartira pour quatorze autres années. Donc, bien que nous ne puissions pas attendre éternellement, l’urgence est ici relative, comme souvent dans les voyages intersidéraux.
Vous pourriez lire la fin directement, c’est vrai. Vous ne seriez pas le premier et, honnêtement, c’est là que se trouvent les observations les plus lourdes de conséquences. Et peut-être, si vous savez déjà qui nous sommes et ce que nous faisons, si vous êtes de ceux qui nous ont envoyés ici, vous comprendrez quand même. Pourtant, je pense que le pourquoi de notre requête est important. Naturellement, je ne suis pas objective, et pour deux raisons : non seulement ce rapport parle de mon équipe et de moi, mais nous sommes des scientifiques. Les pourquoi sont notre raison d’être.
Cela fait cinquante ans que nous avons quitté la Terre, et je ne sais pas quels yeux et quelles oreilles mon message a trouvés. J’ignore à quel point une planète peut changer en l’espace d’une vie. Les causes varient et les souvenirs se brouillent. Je ne sais pas non plus ce que vous connaissez personnellement de l’univers autour de notre planète. Peut-être comptez-vous au nombre de ces gens capables de réciter l’histoire de la conquête spatiale mieux encore que moi et qui partagent mes aspirations. À moins que vous ne viviez pas dans la même sphère que moi. Peut-être tout cela sonne-t-il à vos oreilles comme une langue étrangère. Quand j’évoque une exoplanète ou une naine rouge, comprenez-vous ? Je ne vous teste pas et, si ces mots ne vous évoquent rien, je ne vous en veux certainement pas. Au contraire, c’est à vous que je veux parler, autant qu’à mes collègues – davantage, presque. Si je ne pose ma question qu’à ceux qui partagent mon point de vue fondamental, mes rêves, mon langage, il ne sert à rien que je la pose.
C’est pour cette raison que je vais m’efforcer de parler à l’expert autant qu’au novice. Pour cette raison aussi, il me semble important de commencer par le commencement afin de bien poser les fondations de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je ne ferai sans doute pas preuve d’objectivité. Je vais probablement parfois me contredire.
Mais je promets de dire la vérité.
Je m’appelle Ariadne O’Neill, et je suis l’ingénieure de vol à bord du Merian, un vaisseau du GAO. J’ai pour collègues les spécialistes de mission Elena Quesada-Cruz, Jack Vo et Chikondi Daka. Nous faisons partie de Lawki, un vaste programme d’étude écologique des exoplanètes – c’est-à-dire des planètes qui ne sont pas en orbite autour de notre soleil – qui abritent la vie ou sont susceptibles de l’abriter. Lawki 6, notre mission, porte sur les quatre planètes habitables en orbite autour d’une naine rouge, Zhenyi (BA-921) : Aecor, une lune glacée, et les planètes terrestres Mirabilis, Opéra et Votum. Je me trouve actuellement sur cette dernière.
Je suis née en Cascadie le 13 juillet 2081. Ce jour-là, cela faisait cinquante-cinq ans, huit mois et neuf jours qu’il n’y avait pas eu d’être humain dans l’espace. J’ai été la deux cent quatrième personne à y retourner. C’était avec le sixième équipage extrasolaire. Si je vous écris, c’est dans l’espoir que nous ne soyons pas les derniers.
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But space travel is a grand enough venture, a daunting enough task, that it requires the dedication of the many, not the mere fervour of a few. We are four. It took the work of thousands to get us here, and the resources of thousands more. Our days out here have been largely autonomous, but we live within a home that was lovingly built by other hands. Everything we do, we do on the shoulders of others. And for that reason, a consensus of four is insufficient. If no one is listening, if no one cares, then we would be staying out here only tor ego. we will have abandoned you, and that's unacceptable to us. (p.134)
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I leaned my helmet against his arm. He offered his hand to Elena. She took it gladly. We became a molecule, distinct components attached by natural bonds. (p.118)
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I would never again be the Ariadne who had not been to Opera, just as I would never again be the Ariadne who had never left Earth, just as I would never again be the Ariadne who had never left her parents home, who had never bled, who had yet to learn to walk. A moth was a caterpillar, once, but it no longer is a caterpillar. It cannot break itself back down, cannot metamorphose in reverse. To try to eat leaves again would mean starvation. Crawling back into the husk would provide no shelter. (p.115)
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Se montrer à la fois moralisateur et ignorant, c'était une stratégie très mauvaise pour convaincre, mais excellente pour énerver.
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Pourquoi frœur Dex décide-t-iel de quitter la ville de Panga ?

Iel souhaite retrouver le bruit des cigales.
Iel souhaite retrouver le bruit des criquets.
Iel souhaite retrouver le bruit des grillons.

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