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Citations de Becky Chambers (294)


A quoi bon parler à des espèces différentes si on ne se donne pas la peine d'apprendre leurs mots ? C'est tricher, à mon sens, de penser une phrase et de laisser un appareil parler à votre place.
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Sur Mars, nous avions tout. Tout. Il a accepté qu’on fabrique et qu’on vende ces armes – il en a encouragé le commerce ! – et pour quoi ? Gagner encore plus d’argent ? Combien de gens sont morts à cause de lui ? Combien de gens ont perdu leurs enfants ? »
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...Au fond, tous les peuples ont la même histoire. L'histoire d'animaux qui se font la guerre parce qu'ils n'arrivent pas à tomber d'accord sur leur but, sur la raison de leur existence...
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Pourquoi fouiller dans de vieux souvenirs ternes quand on pouvait aller s’en fabriquer de tout neufs
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J’adore apprendre. J’adore l’histoire. Mais l’histoire, elle est partout. Dans tous les bâtiments, tous les gens à qui tu parles. Elle n’est pas confinée dans les bibliothèques et les musées. À mon avis, ceux qui passent leur vie à l’école finissent par perdre cela de vue
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Rien n’était permanent, surtout dans le large. Mais quand elle était avec George, même aux deux bouts de l’ansible, elle aimait se faire croire un instant que cela au moins durerait toujours. Tant pis si ce n’était pas parfait, si ce n’était pas toujours excitant. C’était à elle. La seule chose dans l’univers qui soit entièrement, vraiment à elle, et pour toujours. C’était le plus confortable des mensonges et elle ne voyait aucune raison de ne pas se le raconter.
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Et le tatouage… Tu as une image dans ta tête et tu la mets sur ton corps. Tu transformes une idée impalpable en élément tangible qui fait partie de toi. Ou, à l’inverse, tu veux un souvenir d’un événement, et tu l’inscris sur ton corps où il devient réel, concret. Tu le vois sur ton corps, tu t’en souviens dans ton esprit, tu le touches sur ton corps, tu repenses à la raison qui t’a motivée, à ce que tu ressentais, et ainsi de suite. C’est un cercle vertueux. Ça montre que ces éléments distincts font partie du tout qui est toi.
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Nous connaissons très bien la Galaxie physique. Nous vivons sur des planètes terraformées, dans d'immenses habitats orbitaux. Nous creusons des tunnels dans l'infrastrate pour passer d'un système stellaire à l'autre. Nous nous arrachons à la gravité planétaire aussi facilement que nous sortons d'une pièce. Mais, en ce qui concerne l'évolution, nous sommes des petits tout juste éclos, occupés à faire joujou. C'est pourquoi, je pense, tant de mes pairs se raccrochent encore aux théories selon lesquelles le matériel génétique a été disséminé par des astéroïdes et des supernovæ. A bien des égards, l'idée d'un patrimoine génétique commun qui dériverait dans la Galaxie est bien plus facile à avaler que ce concept effrayant : aucun de nous ne dispose des capacités intellectuelles nécessaires à comprendre le fonctionnement de la vie.
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"On ne peut rien espérer de bien venant d'une espèce en guerre contre elle-même. Ni autrefois, ni jamais."
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Les chaises tout autour, étaient dépareillées, un tiers étaient conçues pour des postérieurs non humains.
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"-C'est d'enfer !", murmura Jenks à Kizzy. .

p. 249
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Elle avait tout le temps mal à la tête et ses idées s'engluaient comme du vieux carburant.

p. 297
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Tous les trois, ensemble, immobiles, ils veillaient une créature qui n'avait jamais existé auparavant et n'existerait plus jamais, jusqu'à ce que son épreuve s'achève.
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Tu ne le comprends pas, mais je suis fatiguée. Tous les jours, quand je sors, je dois me battre contre ma vision, mes mouvements et tous les réglages de ce putain de boîtier, et je suis fatiguée. Mes journées sont des batailles, et je suis fatiguée.
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Les Améliorés nous appellent ratés. Tous ceux qui ne remplissent pas le cahier des charges. Toi aussi, tu es une ratée, d'un certain point de vue. Ça n'implique pas que tu es dénuée de valeur. Que tu n'as pas ta place.
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Quand le jour ne s'achève jamais, quand le monde n’à pas de rythme, il est fondamental de s’en créer un.
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Plus jamais je ne serais l'Ariadne qui n'avait jamais atterri sur Opéra, tout comme je ne serais plus jamais l'Ariadne qui n'avait jamais quitté la Terre, et comme je ne serais plus jamais celle qui n'avait jamais quitté le foyer familial, qui n'avait jamais saigné, n'avait pas encore appris à marcher. Le papillon était une chenille, autrefois, mais il ne l'est plus. Il ne peut pas se redissoudre, se métamorphoser à rebours. Vouloir recommencer à se nourrir de feuilles serait une condamnation à mort. Son cocon ne lui offre plus d'abri. C'est un paradoxe, cette impossibilité de recouvrer ce qui était, alors qu'on occupe un corps entièrement composé de reliques du passé. Nous existons là où nous avons commencé, mais rester immobile est fatal.
Je ne suis pas un papillon. Je suis humaine. Et, chez les humains, il y a bien plus de deux stades. Je n'aurais pu prédire aucune de mes métamorphoses à venir, mais, au cours de ma vie, une constante s'est toujours avérée : le changement. Je ne réussirai certes jamais à redevenir une Ariadne précédente, mais je ne resterai pas indefiniment l'Ariadne qui flottait devant le miroir. Je ne la connaissais pas, celle qui attendait que je m'approche d'elle. Elle m'intriguait. J’avais hâte de la rencontrer.
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Le sas s’est ouvert. Le vide infini s’étendait devant moi. Là, pas de vents, pas de déferlantes. Rien que la constance froide des étoiles, pour qui je n'étais qu'un grumeau de carbone humide, un bout de peau qu'on frotte pour s'en débarrasser. Ma douleur, ma mesquinerie, mes erreurs, mes défauts ne comptaient pas. Je ne comptais pas. Nos actes ne comptaient pas. Face à cela, rien de ce que nous pouvions faire et rien de ce que nous ferions jamais ne comptait.
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Les intells, d'ordinaire, croient que pour travailler dur il faut absolument se rendre malheureux.
(ed. poche, p. 84)
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Il existait un geste aandrisk qui exprimait parfaitement ce sentiment : tresha. Quelqu'un voit en toi une vérité dont tu n'as pourtant rien dit.
(ed. poche, p. 140)
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