AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bénédicte Rousset (17)


L’hypocrisie est une sorte de suspension du jugement. Elle peut faire du bien, lubrifier la vie. Sans elle, nous ne sommes que des animaux.
Commenter  J’apprécie          210
Félix, tu es devenu mon oublié des livres d'Histoire, mon héros extraordinaire, mythique, par ta douceur timide et ta détermination inflexible à causer malgré toi, mon bonheur.
C'est comme si les mots me permettaient de sortir tout entière de mon temps de ma condition.
Un sentiment indéfinissable, mais tellement palpable !
Aristote a si justement dit :"Les histoires ne deviennent vrais mythes qu'une fois faites tragédies".
Commenter  J’apprécie          120
En quittant son bienfaiteur, Naïs sautille sur le goudron. Bientôt, le tableau ornera son appartement et, sous cet angle, l’existence est légère, si légère ! Philou va râler, mais pour une fois, elle s’imposera. D’ailleurs, pourquoi se montrer pessimiste ? C’est une si belle œuvre. Il sera fier lui aussi. 
Commenter  J’apprécie          50
C'est toujours dans les yeux de l'autre qu'on est cinglé. Moi, je ne me vois pas comme ça.
Commenter  J’apprécie          50
Le temps passe. À pas de loup, elle descend et arrive dans le grand salon, où elle ne peut réprimer un sifflement d’admiration. Tableaux de maîtres, sculptures… Quelles merveilles !
Pendant une demi-heure, elle passe la pièce au crible, sans parvenir à trouver ce qui ne va pas. C’est une superbe demeure, encore habitée il y a peu, on s’y sent bien et on ne se sent pas chez quelqu’un.
Pourquoi ?
Commenter  J’apprécie          20
C’est décidé, je vais amasser assez de cache pour tout plaquer. Avec le pactole de la vente de médicaments, on se tirera sur une île paradisiaque avec Lili. On y vivra de mes divers placements financiers ou bien, j’y monterai un autre business – pourquoi pas honnête, celui-là – où je développerai le mien à grande échelle. À l’étranger, personne ne m’emmerdera avec mon casier et je n’éveillerai pas les soupçons.
Commenter  J’apprécie          20
Quand j’ai su que j’étais enceinte, je suis allé voir mon père, j’étais paumée, il fallait faire vite. À ce moment-là, ma mère m’a manqué comme jamais. Foutu cancer. J’aurais tout donné pour enfouir ma tête dans son cou, pour sentir son odeur. Pas celle de l’hôpital, celle de ses vêtements, dans lesquels il m’arrive encore de me réfugier.
Commenter  J’apprécie          20
Non, Caroline n'est pas fréquentable. Une femme seule, si jeune, avec des enfants, ce n'est pas normal. Caroline visualise si bien sa solitude qu'elle l'effraie.
Commenter  J’apprécie          20
Dans une rue sombre d’une ville de province, deux adolescents voient passer une voiture dont le coffre laisse dépasser des cheveux.
Quelques heures après, une alerte signale la disparition d’Ambre Libois.
L’enquête est confiée au commissaire Berthier, un homme prudent et efficace, mais qui piétine jusqu’à ce que Anna accepte de lui dire ce qu’elle a vu. Philippe est arrêté, mais est-il le vrai coupable ?
Quels sont ses liens avec la jeune femme ?

À partir d’un fait réel, Bénédicte Rousset a construit plus qu’une histoire policière. C’est la vie d’une ville de province qu’elle nous raconte par le prisme de ses personnages.
Commenter  J’apprécie          20
Ah le mariage, c’est peut-être la seule guerre où tu dors aux côtés de ton ennemi.
Commenter  J’apprécie          10
Quand Lily est née, je me suis demandé si elle allait réussir à l’école. Ce soir, je me demande : va-t-elle réussir sa vie de femme, être heureuse ? Pourquoi faut-il que nous soyons formatés à penser « réussite scolaire » avant « accomplissement humain » ? Quelle sécurité suis-je en train de lui garantir ?
Commenter  J’apprécie          10
Par la suite, même si papa m’a traité d’égoïste, je n’ai jamais voulu dire pourquoi je ne voulais plus y aller, chez les vieux. Je ne sais pas non plus pourquoi j’en ai fait une généralité. C’est injuste, je sais, mais c’est plus fort que moi.
– J’aime pas les vieux.
Commenter  J’apprécie          10
– Lundi, Naïs. Lundi, le tableau est officiellement à vous.
Le collectionneur dépose une bise, appuyée sur sa joue. Naïs se colle contre lui. À cet instant monte une chaleur simple et amicale, aussi vrai que nouvelles. La puissance de cette affection l'étonne. Il y a une heure, elle se traînait dans la vie. Elle vit maintenant. L’air en est plus doux, les arbres plus majestueux, le ciel plus haut point, la nature accompagne sa félicité.
Commenter  J’apprécie          00
La nuit est tombée depuis longtemps. Le mistral souffle, furieux. Bien plus fort que ce qu’il a fallu à Naïs pour éteindre ses huit bougies.
Quelque chose de lourd traîne dans son sommeil, grossit, bouillonne, puis explose dans une apparition. Il fait moite et lourd sous la couette, ses cheveux collent à la taie. Sa poitrine se soulève et s'abaisse. Une femme âgée cloue un tableau au mur, se cloue le doigt avec. Un coup, une syllabe. “ÇA NE SERT À RIEN UN TABLEAU !”
Commenter  J’apprécie          00
Retirez sa passion à quiconque, vous le tuez.
Commenter  J’apprécie          00
Quelque chose de sa fierté vient de le traverser.
Dès lors, Jean sent dans tout ce qu’il fait le regard admiratif de sa mère. Il pointe les orteils vers le pied du lit et se sent grand.
À partir de ce moment, dans l’air, quelque chose a changé. L'odeur du chou brocoli devient agréable, celle du foie de veau, alléchante.
Il suffit qu’elle l'aime pour qu’il l'aime aussi. Le plus beau chef-d’œuvre de la vie est bien le cœur d’une mère et peu importent ses larges ou étroites barrières.
L’épaisseur de l’enfance se mesure à la place qu’une mère nous accorde dans son cœur. À une certaine période de la vie, on peut trouver grand ce qui est petit, comme la cour de récréations. Quand on est enfant, elle nous paraît immense et puis un jour, longtemps après, notre œil d’adulte la revoit et sa grandeur a disparu : l’âge adulte l'a balayée d’un simple revers de manche.
Commenter  J’apprécie          00
Le jour se lève à peine sur la ville. Une fine couche de givre recouvre le trottoir et de timides rayons éclaircissent la façade de l’hôpital.
Au deuxième étage, la ligne directe du directeur lui indique un appel. Il décroche sans quitter les yeux le formulaire qu’il est en train de remplir. Deux semaines auparavant, un de ses ambulanciers, ivre, a percuté en reculant une personne en fauteuil roulant, la blessant gravement, juste devant l’entrée de l’hôpital. La famille porte plainte et cet incident s’ajoute aux dysfonctionnements qui s’enchaînent dans son établissement ces derniers temps. La presse en fait ses gros titres, ridiculisant sa place et sa personne. Le coup de grâce tombe en page deux du journal La Provence, qui dévoile le palmarès des hôpitaux les plus performants, et où il occupe l’avant-dernière place. Il soupire.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bénédicte Rousset (46)Voir plus

Quiz Voir plus

la mythologie grecque

Qu i sont les premiers enfants d'Ouranous et de Gaia ?

les titans
les cyclopes
les titans et les titanides
les titanides

50 questions
879 lecteurs ont répondu
Thèmes : mythologie grecqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}