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Critiques de Benito Pérez Galdós (36)
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Les romans de l'interdit

C'est dans la section livres du mois du mensuel "Le monde diplomatique" que j'ai lu une critique de cette oeuvre. Comme je n'ai pas souvent été déçu par ces recommandations, je me la suis procurée sans avoir la moindre idée de ce à quoi m'attendre.



Quelle révélation! Benito Perez Galdos mérite d'être découvert et mieux connu par le public francophone. Son lyrisme, sa verve, son réalisme et son esprit caustique nous permettent de nous imprégner des moeurs espagnoles du milieu du XIXe siècle, chez une certaine couche de la population. C'est un pur délice!



Pour qui cherche des romans d'action avec des personnages chevaleresques et des scènes héroïques, je vous dirai de passer votre tour. Par contre, pour qui veut s'imprégner de la réalité des couches pauvres de la société Madrilène, ou du quotidien de la famille d'un fonctionnaire attaché à la royauté Espagnole, l'oeuvre de Galdos est tout à fait appropriée.



Les deux histoires qui composent "Les romans de 'interdit" sont reliées par le fait qu'elles se situent à la même époque. Elles ont aussi un lien par l'entremise de plusieurs personnages qui figurent dans les deux récits, mais qui ont évolué au fil des évènements.



En dépit de quelques longueurs découlant de soliloques de certains personnages, l'auteur nous fait naviguer, avec une grande maestria, dans cette ère (1864-1874) qui voit la monarchie espagnole vaciller sur son socle sous la pression de mouvements révolutionnaires. Il nous fait surtout découvrir le quotidien de certaines élites qui est fait de futilités, de parures, d'apparats, de cancans et de réceptions fastes; le tout dans le but de jeter de la poudre aux yeux et vivre au-dessus de ses moyens. L'esprit de l'époque est très bien rendu par le texte et, surtout, grâce à la traduction.



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Les romans de l'interdit

Benito Pérez Galdos est-il le Balzac espagnol ? Toujours est-il qu'il a un immense de conteur, et que j'ai dévoré les deux romans réunis dans le même tome. Il faut reconnaître que l'auteur n'a pas la plume légère, le portrait qu'il fait du couple Bringas est féroce. Si le mari n'est pas trop caricaturé, la femme réunit tous les critères de quelqu'un d'odieux et d'insupportable qui, en plus, maltraite son employée de maison, la pauvre Amparo, qui doit épouser le riche cousin. Mais voilà, un terrible secret compromet le mariage. Les deux romans se lisent et se suivent comme un grand feuilleton populaire.
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Marianela

Après ma récente découverte de la littérature classique latine et notamment portugaise, j’avais très envie de retenter l’expérience avec cette fois-ci la rencontre d’un auteur espagnol. Malgré une lecture forte pertinente, force est de constater que je n’ai pas renouveler l’exploit avec autant de réussite. La faute à une style bien trop alambiqué et compliqué qui ont freiné mon incursion dans ce roman.



En effet, la plume de Benito Pérez Galdós m’a semblé beaucoup trop pompeuses et avoir assez mal vieilli dans ses premiers chapitres. A coup de longues phrases, de métaphores et autres figures de style, ce dernier nous dessine un décor assez sombre dans lequel se tiendra sa tragique histoire d’amour. Ainsi et alors que je m’attendais à découvrir des paysages chaleureux et dépaysants, je me suis retrouvé dans la campagne profonde de l’Espagne et plus précieusement au fin fond d’une mine. Une fois passée ma déconvenue, je dois quand même admettre avoir passé un moment de lecture fort divertissant et satisfaisant malgré les durs sujets abordés par l’auteur. Il est vrai que cette œuvre loin d’être réjouissante dépeint et traite avec gravité de nombreux et variés thèmes allant des conditions de vies difficiles du petit peuple, en passant par les différences sociales mais aussi par la vanité des hommes. J’ai été surpris mais pour autant séduit par la sombre tonalité de Marianela qui en fait tout son sel et toute sa saveur. C’est pourquoi une fois habitué à la prose de Benito Pérez Galdós et une fois le premier tiers de ce classique atteint, je n’ai pu m’en détacher tant je voulais connaître l’issue finale qui m’a plus que convaincu tant elle conclut à merveille ce savoureux satire.



D’autant plus que les personnages sont à l’image de ce dernier et se sont dévoilés d’une séduisante sombreur, complétés d’une extrême profondeur. La psychologie de chacun est parfaitement esquissée et toute la complexité qui émane de chacun en font des protagonistes forts éloquents et pertinents à découvrir. A commencer par notre héroïne Nela. Présentée comme une simple et vulgaire chose comme le prouve l’utilisation du pronom « la » devant son diminutif, faisant d’elle une personne sans réelle identité. Cette dernière m’a vite séduit et je me suis de suite attaché à celle-ci qui se dévoile aussi laide que pure et aussi seule que loyale. Orpheline et rejetée de tous, notre héroïne sert de guide et passe tout son temps avec le second et aveugle héros de ce roman, Pablo. Ainsi et malgré toute la dureté de sa condition, Nela est parvenue à trouver sa place au sein de ce dur labeur et semble avoir trouvé son équilibre jusqu’à l’arrivée de notre narrateur et jeune médecin. En effet et malgré leurs différences sociales nos deux infirmes se sont jurés amour et fidélité mais c’était sans compter sur le remède miraculeux que peu offrir le docteur à l’aveugle éperdu. Une longue déchéance s’en suit alors pour notre jeune éperdue qui voit son monde s’écrouler en même temps que son amour retrouve la vue. De peur d’être rejetée par l’élu de son cœur à cause de sa grande laideur, son cœur s’assombrira au fil des chapitres jusqu’à se briser. Suivre cette violente déchéance m’a fait vivre de vives émotions et de forts sentiments. En ce sens, il est indéniable que la plume de l’auteur est parvenue à me toucher d’une quelconque manière. Néanmoins et quand bien cette histoire d’amour s’est démontrée émouvante et plaisante à lire, je dénote un manque de romantisme penchant pour une direction religieuse parfois un léger trop prononcée.



En somme et malgré un début assez difficile avec le style de l’auteur qui m’a semblé assez pompeux et avoir mal vieilli, je reconnais avoir apprécié mon incursion au sein de ce classique espagnol à l’univers aussi dur et sombre que les nombreux sujets traités. Ainsi, ce dernier dépeint une histoire d’amour impossible touchante et séduisante malgré un manque de romantisme évident et portée par une héroïne aussi complexe que laide soit-elle.
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Marianela

Un jeune homme aisé, amoureux d'une jeune fille très pauvre et laide, retrouve la vue... des problèmes à la pelle s'ensuivent.

Je comprends l'envie de l'auteur de dénoncer certains travers de la société de son temps, et l'histoire est prenante, mais la niaiserie m’écœure.

Ok, notre jeune ami va retrouver la vue, Marianela a peur qu'il la délaisse au profit d'une cousine plus jolie et mieux éduquée... mais de là à être aussi terrorisée? À s'en rendre malade?

Et à part le petit frère de Marianela, toute sa famille est une caricature de comment les bourgeois voyaient les pauvres : désagréables, éduquant mal leurs enfants etc...

L'auteur essaie de faire passer son message de manière assez maladroite par moment. Par exemple, Pablo, le jeune aveugle passe littéralement des passages entier à déplorer le fait qu'il soit incapable de voir... je ne sais pas ce que ça fait d'être aveugle, mais je doute que les personnes malvoyantes passent leur vie à penser à ça (surtout que dans le cas de Pablo, il est aveugle de naissance, donc il ne regrette rien). Je me demande même si ce n'est pas un peu validiste. Le but doit être de renforcer l'effet dramatique pour le moment où il voit, mais ça fait des dialogues peu naturel.



D'ailleurs, toute les thèses de l'auteur se voient à trois kilomètres.

Enfin, au moins j'ai pratiqué mon espagnol...
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Marianela

C'est l'histoire d'un amour infiniment pur entre deux belles âmes. Marianela et Pablo sont deux esprits faits l'un pour l'autre.

Il est extrêmement beau, alors qu'elle n'a pas un physique avantageux... mais la cécité de l'un fait oublier à l'autre ce qu'elle imagine être sa propre infirmité.

Ils se promettent un amour éternel...

Mais, un jour, un médecin ophtalmologiste leur rend visite et décide de faire cadeau de la vue au malheureux qui en est privé depuis sa naissance.

Le monde ne sera plus jamais pareil pour ces deux jeunes gens.

Quel serions-nous si nous ne pouvions aimer qu'avec nos esprits ? Que retiendraient nos cœurs si nous avions la possibilité de "voir" autrement qu'à travers nos yeux ?

Ce roman m'a beaucoup touchée. Une leçon de vie à méditer... Dramatique rappel que nous donnons trop d'importance aux apparences...
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Miséricorde

Cette belle œuvre de l'espagnol Benito Pérez Galdós, parue à la fin du 19ème siècle,entre récit à thèse et roman de mœurs, met en scène une servante, Benigna, aux qualités humaines remarquables, mendiant en cachette pour sa maîtresse ruinée par son caractère frivole et dépensier.

L'auteur traite avec brio dans ce livre de l'opposition entre vraie et fausse religiosité, avec une écriture très fluide et élégante. La servante Benigna (la bienfaisante), une femme banale et âgée, véritable figure christique, pardonne tout, donne tout et répand le bien : elle est la quintessence de la charité mais de manière surhumaine. Tout le monde devrait être Benigna, dit l'auteur, mais Benigna ne semble pas de ce monde.

Si Pérez Galdós semble comprendre l'impossible idéal qu'est Benigna, il enjoint la société espagnole à plus de solidarité chrétienne et de compassion sociale.

Si cette servante a une forte fonction symbolique et moralisatrice, elle permet au roman, par la densité et le comportement de son personnage, d'être un miroir tendu à la bourgeoisie de cette fin de 19ème siècle pour la pousser à l'auto-analyse et à la réflexion.

Enfin, Miséricorde est aussi une parole donnée aux exclus d'une société espagnole profondément croyante mais qui est tout sauf miséricordieuse.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Napoleon en Chamartin

fiction littéraire mêlé aux évènements historiques pour décrir l'Espagne qui se construit pendant l'invasion Napoléonniène, l'écrivain Canarien mélange le tout avec humour ,savoir faire et une très belle écriture.
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Tormento

L’Espagnol Benito Pérez Galdós se jouait de situations scabreuses pour interroger les obscures convoitises de notre modernité mutante. À (re) découvrir d’urgence.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Trafalgar

Benito Pérez Galdós est considéré comme un grand écrivain en Espagne mais qui reste méconnu en France, notamment sa grande saga de 46 volumes : Episiodos nacionales dont Trafalgar est le premier volume.

Trafalgar, nous raconte cette bataille navale perdue par l’escadre Franco-espagnole en 1805 face aux anglais à travers les yeux du jeune Gabriel qui accompagne son vieux maître, officier de marine à la retraite, pour assister à ce combat à bord du Santa Trinidad.

Ce roman historique est passionnant et d’une grande qualité littéraire. L’auteur nous tient en haleine tout le long du livre et décrit parfaitement et avec un grand réalisme, les atrocités de la guerre et les sentiments de patriotisme, de courage et d’honneur qui surgissent dans une situation extraordinaire et cruelle qu’est la guerre.

Roman espagnol, les français ne sont pas décrit sous leur meilleurs jours.

Seul volume , traduit et publié pour l’instant en France, j’espère que la suite de la saga sera rapidement publiée afin de suivre la suite des aventures de Gabriel dans cette période troublée de l’histoire d’Espagne.
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Trafalgar

La bataille de Trafalgar n’en finit pas de nous livrer ses trésors littéraires et après « Le Chevalier de Sainte-Hermine », inédit d’Alexandre Dumas, publié en 2005 (136 ans après sa publication en feuilleton), André Gabastou traduit le roman de Benito Pérez Galdós écrit à Madrid en 1873.



Nous voici embarqués aux coté de Gabriel de Araceli, apprenti dans la famille Gutierrez de Cisniega. Don Alonso, 70 ans, officier de marie retraité, refait le monde et ses batailles avec Marcial, son vieil ami unijambiste. Nos deux anciens combattants subissent le joug de Dona Francisca et lorsque l’armada de Nelson apparait au large des cotes espagnoles, Alonso fuit le domicile conjugal avec Marcel et Gabriel et le trio rejoint le Santa Trinidad (130 canons) au coeur de la flotte franco-espagnole.



Chacun connait la victoire anglaise et la mort du vice amiral Horatio Nelson (21 octobre 1805), mais qui sait que la météo dégradée au soir de la bataille permet aux espagnols d’initier une guérilla victorieuse et de reprendre plusieurs de leurs navires le 23 ?



Passionnant et instructif ce roman historique est le premier d’une série de 46 « Episodes nationaux » qui racontent l’histoire de l’Espagne de 1805 à 1874 et sont aux espagnols ce que sont pour nous français les « Romans nationaux » d’Erckmann-Chatrian. Comparaison d’autant plus juste que les auteurs sont inspirés des mêmes idéaux démocratiques et républicains.



Ce Trafalgar se compare donc au Waterloo qui conclut le cycle d’Erckmann-Chatrian en nous livrant le tableau d’une bataille funeste qui met un terme à l’ambition coloniale espagnole et au projet napoléonien d’un débarquement en Grande-Bretagne.



PS : ma critique de Waterloo :
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tristana

La vie de Tristana côtoie au jour le jour sa plus profonde abjection et elle espère lui échapper par les arts la pensée et l'Amour.

Comme Icare elle approchera le soleil mais chutera lourdement. Et c'est en claudiquant qu'elle trouvera un chemin plus expiatoire que désiré.

Un très beau et tragique roman ,un très beau personnage de Femme .



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Tristana

A travers ce roman qui ressemble à une longue nouvelle, l'auteur aborde des questions basiques mais essentielles : le vieillissement de l'homme séducteur, la tentation de la liberté face à la réalité de l'ordre et des règles établis voire de l'atavisme, la volonté d'émancipation de la femme (le roman date de 1892).

Luis Bunuel le portera à l'écran, en changeant toutefois la fin.

Faisant usage d'une langue pure, qui va à l'essentiel, l'écrivain nous rappelle ici que quand tous les livres nous tombent des mains, seul un classique nous réconcilie avec la lecture.
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Tristana

Un texte bref, incisif, réaliste, qui se concentre sur trois personnages: l'orpheline Tristana, merveilleusement interprétée à l'écran par Catherine Deneuve, don Lope, son tuteur tyrannique et Horacio Dias son amant. Une grande profondeur psychologique dans ce récit de Pérez Galdos.

Luis Bunuel a tiré un film remarquable de ce roman...
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Tristana

Tristana est l'oeuvre au faîte de l'entreprise littéraire exceptionnelle de Pérez Galdos, l'égal, pour le moins, d'auteurs à l'instar De Balzac ou encore de Charles Dickens.





En effet, Benito Pérez Galdós (1843-1920) est l'auteur d'une oeuvre immense, des dizaines de romans, pièces de théâtres et de contes, d'articles, d'essais – de nouvelles également (je recommande la lecture « Dans le tram » où l'auteur s'interroge sur la place de la lecture et de l'imagination et de leurs conséquences sur notre vie).



Quelques romans ont été traduits en français -dont Tormento et Madame Bringas…

Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma par Luis Buñuel, dont Tristana – Oscar du meilleur film international – avec Catherine Deneuve.



Il est un véritable monument littéraire en Espagne, son portrait figurait sur les billets de 1 000 pesetas il y a encore quelques années.





Il serait inopportun et prétentieux de prétendre présenter une critique strico sensu du roman de Galdos à défaut d'être un exégète de l'auteur - tellement son talent, aussi bien sur la forme que par les qualités à présenter finement, précieusement, malicieusement

et justement - avec humour cinglant parfois - la société espagnole, essentiellement sous le règne d'Isabelle Il.





Bien évidemment, Perez Galdós est un auteur exceptionnel, que le présent récit ne dément pas.





Mais je tiens vivement à apporter la précision suivante : je suis stupéfait par certaines critiques aussi superficielles que la lecture de l'auteur par ces rédacteurs.





Les appréciations critiques sont toujours éminemment respectables, même lorsqu'elles sont négatives ou modérées - le grand Cercas n'est pas toujours très indulgent avec Galdos -, à la condition de ne pas les faire par seule référence à l'adaptation cinématographique de l'oeuvre, au "vulgaire" motif que le film serait bien meilleur (sic).





Sans disqualifier le film de Buñuel - Tristana avec Catherine Deneuve, au demeurant excellentissime -, comment peut-on procéder à de telles comparaisons entre une oeuvre « moderne » et, quoi qu'il en soit, éphémère, et l'oeuvre classique initiale et incontournable de Galdos ?





À ce niveau de de jugement, il ne s'agit plus d'une question d'appréciation, mais de culture.





Bonne lecture.





Michel.

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Tristana

Monsieur Garrido est un vieux beau qui, ayant des prétentions, tel un hidalgo, se donne du Don Lope. L'homme, contempteur des valeurs bourgeoisies, du mariage et de la religion, a mené une vie de débauche et de dissipation. N'étant pas un mauvais bougre, professant un souverain mépris pour l'argent, prêt à sacrifié sa chemise pour un camarade dans la déveine, il a recueilli fort généreusement une orpheline et s'est saigné littéralement pour elle. Malheureusement, la chair est faible, est le sieur a commis la suprême indignité de séduire la jeunesse dont il avait la garde. Le digne homme, malgré ses rodomontades, bien conscient que sa charmante captive est la dernière victime de ses charmes déliquescents, est très jaloux de ses prérogatives. Malgré cela la donzelle fait la connaissance d'un artiste peintre dont elle tombe, dans son inexpérience, éperdument amoureuse. Ce dernier étant contraint de suivre une parente malade en villégiature, elle commence à parer son amoureux des charmes et des fantasmagories de l'absence. Une grave maladie, le temps de la séparation et le choc de la confrontation entre les rêves amoureux et la réalité prosaïque, portent un coup fatal à cette idylle. Don Lope verra, ainsi donc, son triomphe, se rapprochera sur le tard du goupillon et découvrira les charmes de la vie matrimoniale et l'art de cultiver son jardin...



Tristana est un roman d'analyse psychologique centré autour de trois personnages. C'est une énième mouture des jeux amoureux, la lecture en est, par cela même, assez fastidieuse. Le langage hyperbolique qui caractérise les entretiens de l'orpheline et du gâcheur de couleur est pénible par son aspect rebattu et surfait. L'intérêt, assez maigre, réside, outre une certaine ironie diffuse, dans la construction fantasmée de l'objet amoureux aggravée par l'absence et la séparation.
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Zaragoza

Une bataille épique ,il y a des moments dans ce roman de guerre vraiment terrifiants,pas de frivolité dans cette sixième aventure du jeune héros. Cependant l'histoire d'amour en filigrane (qui ne concerne pas le héros) devient au bout d'un moment un peu pénible tant le personnage de le la jeune fille par rapport à son père vraiment (trop?) odieux.
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